3.4. COLLECTE DES DONNEES.
Afin de réunir toutes les informations nécessaires
à la rédaction de ce document, une démarche de collecte a
été suivie. Elle a consisté en la collecte des
données secondaires et primaires.
3.4.1 Donnees seconda ires
Elles ont été collectées dans les
littératures disponibles de la bibliothèque centrale et du
département de Foresterie de l'université de Dschang, puis dans
les bibliothèques du Programme Régional de l'Afrique Centrale
pour l'Environnement (CARPE), de l'Institut International de Recherche en
Agriculture Tropicale (IITA), l'Institut International de Recherche en
Agroforesterie (ICRAF), du Centre International de Recherche en Foresterie
(CIFOR), de l'Institut de Recherche Agronomique pour le Développement
(IRAD) et dans les bibliothèques personnelles de nos encadreurs de
stage.
3.4.2. Donnees prima ires
Les données primaires ont été
collectées à l'aide de l'inventaire, les observations sur le
terrain et les interviews des propriétaires des AFC.
3.4.2.1 L'inventaire
Avant d'entrer dans une plantation, l'équipe
d'inventaire rendait visite aux autorités locales pour expliquer les
fondements de la recherche et la permission de travailler dans les
cacaoyères. Une fois les paysans choisis d'après les
critères de choix des cacaoyères, l'ordre de passage dans leur
AFC était établi.
Le préliminaire à l'inventaire consistait en la
délimitation de la cacaoyère afin d'en déterminer la
superficie. Pour ce faire, les coordonnées géographiques de tous
les points saillants de la cacaoyère ont été
relevées à l'aide du Global Positioning System (GPS) suivant les
indications du propriétaire de l'AFC. Les données GPS
étaient consignées dans une fiche conçue à ce effet
(voir Annexe N°1).
La fiche d'inventaire (confère Annexe N°2) a
été le principal outil de collecte des données
primaires.
L'inventaire a donc consisté au comptage
systématique de toutes les espèces productrices des PFNL, qui
comprenaient tous les arbres fruitiers, toutes les herbes et les lianes
jugées utiles par le cacaoculteur et toutes les plantes hôtes ou
indicatrices des chenilles comestibles trouvées dans la
cacaoyère. Le plan de sondage utilisé est à un
degré car les parcelles échantillons ont été
inventoriées entièrement.
L'identification des espèces était basée
sur les noms vernaculaires en Eton, Ewondo et Bulu selon le site. Toutes les
espèces reconnues par le paysan et l'assistant de terrain étaient
relevées. La traduction des noms locaux en noms scientifiques s'est
basée sur la littérature et les
lexiques botaniques (Vivien et Faure, 1985 ; Vivien et Faure,
1996 ; Prota, 2002). Les échantillons des espèces qui ne
pouvaient pas être identifiées ont été
collectés, traités avec de l'alcool à brûler,
pressés et conservés dans du papier journal. Ils ont
été envoyés par la suite à l'herbier national de
Yaoundé pour identification.
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