WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude sur les connaissances, attitudes adoptées et pratiques comportementales des aides familiales en matière des IST du VIH et du sida dans la commune urbaine de Sikasso, en 3ème région du Mali

( Télécharger le fichier original )
par Dr Cheick Haà¯balla KOUNTA
Université de Bamako - Master 2 de recherche en gestion du cycle des projets 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

RESUME EXECUTIF

Cette étude intitulée « Etude sur les connaissances, attitudes adoptées et pratiques comportementales des aides familiales en matière des IST du VIH et du SIDA dans la commune urbaine de Sikasso, en 3eme région du Mali » répond au besoin de cerner le niveau des connaissances, des comportements, de l'exposition aux séances de sensibilisation sur les IST, le VIH et le SIDA au sein de la population des aides familiales dans la commune urbaine de Sikasso.

Son objectif à long terme est de contribuer à réduire la prévalence du VIH et du SIDA chez les aides familiales en milieu communautaire à Sikasso. Sur le plan méthodologique, l'étude a touché 100 aides familiales de 15 à 27 ans des 15 quartiers de la commune urbaine de Sikasso.

Il ressort de l'étude les résultats suivants :


· Sur la connaissance des IST du VIH et du SIDA

Les proportions d'aides familiales qui ont entendu parler des IST du VIH et du SIDA sont très élevées (100 % pour les IST et 100 % pour le VIH et le SIDA). Les symptômes les plus cités par les aides familiales sont : "la douleur abdominale" (85 %), " la perte malodorante" (68 %), "les douleurs en urinant" (65 %), "la perte vaginale" (54 %), "le sang dans les urines" (46 %) et "les difficultés de tomber enceinte" (39 %).

Les aides familiales sont dans une proportion relativement faible à déclarer avoir eu des symptômes d'IST 21 % (71.4 % pour les pertes vaginales anormales et malodorantes et 4.8 % pour des plaies ou ulcères sur le sexe). Dans des proportions relativement variables, les aides familiales connaissent les trois principales voies de transmission du VIH et du SIDA. Ainsi, 65.9 % des aides familiales connaissent la voie sexuelle, (52.4 % pour la transfusion sanguine et 15.9 % pour les instruments souillés) concernant la voie sanguine et 34.1 % pour la voie "mère-enfant".

Malgré la connaissance universelle de l'existence du VIH et du SIDA dans les milieux des aides familiales à Sikasso, on note qu'une frange non négligeable d'aides familiales a encore des idées fausses par rapport au VIH et au SIDA.

DELTA C
Bamako
2012

ETUDE SUR LES CONNAISSANCES, ATTITUDES ADOPTEES ET PRATIQUES
COMPORTEMENTALES DES AIDES FAMILIALES EN MATIERE DES IST DU VIH ET
DU SIDA DANS LA COMMUNE URBAINE DE SIKASSO, EN 3eme REGION DU MALI.

Ainsi, sur l'ensemble des enquêtées :

· 15.9 % affirment qu'on peut être contaminé par le VIH et le SIDA par sorcellerie ;

· 8.5 % pensent que les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VIH et le SIDA.

· Sur les comportements sexuels des aides familiales

L'age moyen au premier rapport sexuel des aides familiales est de 14.5 ans. Plus de trois aides familiales sur quatre (77.6 %) ont eu leurs premiers rapports sexuels avant l'age de 12 ans et un sur cinq (22.4 %) l'ont eu avant l'age de 16 ans.

Dans l'ensemble, près de la moitié des aides familiales (48 %) n'ont pas encore eu le premier rapport sexuel.

Par ailleurs, parmi les aides familiales qui ont eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois, un fort pourcentage les a eus avec des partenaires occasionnels (28.8 %) parmi lesquelles 86.7 % les ont fait avec un seul partenaire sexuel.

· Sur l'utilisation de préservatif au dernier rapport sexuel

Une proportion non négligeable d'aides familiales continue d'adopter des comportements sexuels à risque. En effet, parmi les aides familiales qui ont eu au moins un partenaire sexuel occasionnel au cours des 12 derniers mois, une sur cinq (21.2 %) a systématiquement utilisé le préservatif.

Par ailleurs, 78.8 % des enquêtées ont déclaré n'avoir pas utilisé de préservatif lors du dernier rapport sexuel.

· Sur le test de dépistage volontaire du VIH et le SIDA

Une faible proportion (29 %) des aides familiales a déclaré connaître l'existence d'un endroit où l'on peut faire le test de dépistage du VIH et du SIDA mais 20 % ont déjà fait le test de dépistage parmi lesquelles 80 % ont retiré leur résultat. Par conséquent, les aides familiales qui n'ont pas fait de test de dépistage évoquent plusieurs raisons dont :

· « ne connaît pas un endroit pour faire le test » dans (88.8 %) ;

· « mal informée sur le SIDA » dans (56.3 %) ;

· « peur d'apprendre qu'on a le SIDA » dans (52.5 %) ;

· « pas accès à un centre de santé » dans (51.3 %) ;

DELTA C
Bamako
2012

ETUDE SUR LES CONNAISSANCES, ATTITUDES ADOPTEES ET PRATIQUES
COMPORTEMENTALES DES AIDES FAMILIALES EN MATIERE DES IST DU VIH ET
DU SIDA DANS LA COMMUNE URBAINE DE SIKASSO, EN 3eme REGION DU MALI.

· « manque de courage » dans (42.5 %) ;

· « manque de confiance aux centres de santé » dans (15 %).

· Sur l'exposition aux séances de sensibilisation

La radio (100 %) et la télévision (100 %) constituent les principales sources d'information par lesquelles la majorité des aides familiales ont entendu ou vu une publicité sur la prévention du VIH et du SIDA. Une proportion élevée des aides familiales (64 %) a au moins une fois assisté à une séance de sensibilisation sur le VIH et le SIDA.

Ainsi, un peu plus de la moitié des aides familiales (53.1 %) ont déclaré avoir au moins une fois participée aux causeries débats.

A cet effet, nous formulons les recommandations suivantes :

· intensifier l'information des aides familiales sur les signes des IST, les modes de transmission et les moyens de prévention du VIH et du SIDA ;

· multiplier les actions d'Information, d'Education et de Communication (IEC) par tous les moyens disponibles (pairs éducateurs, relais, médias, campagnes, etc.) pour réduire les discriminations et les stigmatisations de même que les idées fausses encore présentes dans la mentalité des aides familiales ;

· encourager, promouvoir davantage l'utilisation du préservatif et le rendre disponible et gratuit.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King