Analyse de la théorie de la parité du pouvoir d'achat des boissons alcoolisées et gazeuses entre la RDC et le Rwanda, cas de la ville de Goma et de Gisenyi( Télécharger le fichier original )par Ezéchiel MUHINDO SYAUSWA Université de Goma - Licence 2011 |
I.2.2. Les opérations de changeDans les échanges internationaux, il est nécessaire que la monnaie du débiteur soit convertie en celle du créancier ou vice versa. Le taux de change est le taux de conversion d'une monnaie dans une autre. Convertibilité et taux de change La convertibilité en monnaie peut être plus ou moins étendue10(*) : - Convertibilité générale : un agent économique peut convertir de la monnaie nationale en devise étrangère pour les opérations de transaction courante (achat et vente de biens et services) ainsi que pour les opérations de capitaux (emprunt). - Convertibilité limitée : la convertibilité est limitée aux seules opérations de transactions courantes (évite la fuite des capitaux) - Convertibilité générale (ou interne) : Tout agent économique, résident ou non peut librement convertir de la monnaie nationale, en devise étrangère. - Convertibilité limitée (ou externe) : la conversion de la monnaie nationale en devise étrangère ne peut être effectuée que par les non résidents. I.2.3. Le système de changeLe taux de change d'une devise (une monnaie) est le cours (autrement dit le prix) de cette devise par rapport à une autre. On parle aussi de la « parité d'une monnaie ». Mais ce dernier mot constitue un faux-ami très gérant avec l'anglais « Parity » qui indique une égalité absolue. Les taux de change, cotés sur les marchés des changes, varient en permanence ; ils varient également en fonction de la place de cotation. Le taux de change d'une monnaie est soit fixe, soit flottant, soit spot ou soit for ward. I.2.3.1. Le système de change flottant ou flexibleDans ce système, la valeur d'une monnaie dans une autre varie librement en fonction de l'offre et de la demande. Dans ce système, la baisse de la valeur d'une monnaie est appelée dépréciation alors que la hausse est appelée appréciation. Ce système s'est généralisé à partir de 1973, mais en 1979, l'union économique a mis en place un système de change fixe. Ce système de change est déterminé à change transaction par l'équilibre entre offre et demande sur les marchés des changes. Il s'agit d'un marché mondial interbancaire des monnaies, de moins en moins centralisé sur deux lieux spécifiques de cotation et d'échanges, car reposant sur des liaisons informatiques entre banques11(*). I.2.3.2. Le système de change fixeUn taux de change fixe est un taux de change qui ne varie pas ou très peu grâce à l'action des banques centrales qui injectent ou achète de l'argent afin de stabiliser les cours. Dans ce système on parle de dévaluation ou réévaluation. Le système de change fixe autrement dit constant par rapport monnaie de référence par décision de l'Etat qui émet cette monnaie. Le taux ne peut alors être modifié que par une décision de dévaluation (ou de réévaluation) de cet Etat. Un Etat ne peut cependant pas décidé d'adopter n'importe quel taux de change de sa monnaie. S'il fixe ce taux de change à un niveau trop haut ou trop faible, le taux de change pourra être « attaqué » sur le marché des changes. Si les autorités monétaires n'arrivent pas à faire face (grâce à leurs réserves de change), elles devront modifier leur parité. A part le système de change fixe et flottant, le taux de change est soit Spot, soit for ward. - Un cours « Spot » c'est-à-dire « au comptant », pour les achats et ventes immédiats de devises. En général le délai de livraison travail et il peut dépasser ce délai si la livraison doit être faite pendant des jours fériés. - Un cours « For ward » c'est-à-dire « à terme », pour les opérations de change à une date d'échéance future ou la livraison n'est pas faite immédiatement. La mission est de gérer le risque. C'est un accord pour fixer dès aujourd'hui le prix auquel on va acheter/Vendre la devise à terme. * 10 LIONEL Le PETIT, Economie générale, Université de France, 2001, p82 * 11 LIONEL LE PETIT, Opcit, p84 |
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