PARAGRAPHE II : INTERNET
ET LES DERIVES SECURITAIRES.
Internet est un outil révolutionnaire qui transcende
et dépasse les gouvernements. C'est ainsi que beaucoup de pays
développés essais autant que faire ce peu de réguler cet
outil difficilement maîtrisable.
De nombreux moyens sont utilisés pour contenir et
mettre la main sur cet outil. Au nombre de ces moyens il ya la surveillance
institutionnelle(A) qui est une surveillance du réseau par l'Etat mais
aussi ce qu'on appelle un traçage des internautes(B) ces deux termes se
rejoignant un peu dans la pratique tout en ayant tout de même une toute
petite différence. Quoi qu'il en soit, ces pratiques peuvent constituer
une véritable menace pour la liberté sur le réseau et par
là pour la démocratie.
A.LA SURVEILLANCE
INSTITUTIONNELLE UNE VERITABLE
MENACE POUR
INTERNET.
Sur la surveillance, la question est très complexe.
Car la surveillance institutionnelle en elle-même ne pose pas
problème. C'est plutôt son exagération qui est un
véritable problème.
On voit comment dans des pays dits `'démocratique''
comme la Tunisie sous Ben Ali, internet était un réseau
très surveillé et que les services de renseignements s'en
servaient pour procéder à des arrestations.
C'est le même cas en Egypte sous le gouvernement
Moubarak. En outre, même si elle n'est pas un pays démocratique,
la chine et son gouvernement ne s'attendait pas à une telle explosion
et une telle liberté de pensée à travers internet.
Aujourd'hui en chine des sites tels que Google sont censurés,
accusés de véhiculer des informations tendancieuses de nature
à déclencher une révolution et à mettre en danger
le régime communiste. Le gouvernement chinois procède donc
à des censures et souvent même à des arrestations quand
elle considère que ses intérêts sont menacés. De
nombreuses informations sont ainsi filtrées et censurées. En
France, le site internet dénommé `'La Quadrature du Net'' et qui
défend la liberté d'expression sur internet, a
dénoncé des tentatives de surveillances excessives du
réseau à travers des mesures législatives de LOPPSI
à l'assemblée nationale. Le site a notamment prévenu
contre les conséquences d'une telle décision sous le couvert du
soi disant protection des enfants contre la pédopornographie sur
internet. Le site souligne que de tels mesures étaient trop
extrémistes, et qu'il existait des dispositifs efficaces relevant du
droit commun et ne remettant pas en cause l'architecture d'Internet notamment
afin de faire retirer, y compris à l'étranger, les contenus
incriminés des serveurs qui les hébergent. Ce sont ces mesures
éprouvées, accompagnées d'outils innovants s'attaquant aux
flux financiers, qu'il faut encourager et développer en
renforçant la coopération internationale. Par contre et la
plupart du temps, les internautes s'exposent eux même à des
risques de surveillance institutionnelle. Il suffit de voir sur les
réseaux sociaux comment les internautes dévoilent des pans
entiers de leur vie personnelle. Ceux-ci rendent eux-mêmes publiques des
informations personnelles et développent une insatiable curiosité
pour les faits et gestes des autres. Les internautes prennent donc de plus en
plus de risques avec leur vie privée. Les informations qu'ils laissent
sur la toile dans les niches conversationnelles peuvent ensuite être
exploitées dans un tout autre contexte par l'administration, leur
employeur ou une personne qui aurait à enquêter sur leur compte.
Mais au-delà de la surveillance excessive de l'Etat, il ya aussi un
autre type de surveillance que l'on nomme le traçage(B).
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