DEDICACE
A l'Eternel, source de toute sagesse et de l'intelligence;
A nos parents, pour toute l'affection qu'ils nous donnent;
A nos frères et soeurs;
A nos amis et collègues.
REMERCIEMENTS
L'aboutissement de ce travail de recherche est le fruit des
efforts conjugués de plusieurs personnes auxquelles sont adressés
nos sincères remerciements.
Nous remercions spécialement Monsieur le
Président de l'U. L. K, le sénateur, Professeur Dr RWIGAMBA
BALINDA, pour son unitive louable de créer l'Université Libre
de Kigali Campus de GISENYI.
Nos remerciements s'adressent principalement au CCA MORISHO
M. NENE qui n'a pas hésité à assurer la direction de ce
mémoire en dépit de leurs multiples occupations.
Notre gratitude s'adresse aussi aux autorités
académiques et à tout le Corp. professoral de l'U. L. K campus
de GISENYI en général et c lui de la faculté des sciences
Economiques et Gestion en particulier qui ont assurés notre
formation.
Enfin, à tous nos ami(e)s et collègues avec
qui nous avons partagé la même assiette sous un climat de
fraternité et à tous ceux qui ont contribué d'une
manière ou d'une autre à la réalisation de ce travail,
nous souhaitons les bénédictions de Dieu.
SEBUNYANA KABONDO
SIGLES ET ABREVIATIONS
AMM: Amortissement
APR: Approvisionnement
C.à.d.: C'est à dire
CCA : Chargé de Cours Associé
EF: Etat Financier
GF: Gestion Financière
Http: HyperText Transfer Protocol
MINALOC: Ministère d'Administration locale
MINECOFIN: Ministère de l'Economie et des Finances
ONGs: Organisation Non Gouvernementale
PDD : Plan de Développement du
District
RDC : République Démocratique du
Congo
ULK: Université Libre de Kigali
VB: Valeur Brut
VN: Valeur Net
Www: World Wide Web
LISTE DES TABLEAUX
Tableau No 1. Education dans le district
de NYABIHU
6
Tableau No 2.Synthèse des
recettes propres du District de NYABIHU au cours de l'année 2007
6
Tableau No 3: Synthèse des
dépenses du District de NYABIHU au cours de l'année 2007
6
Tableau No 4: Les recettes propres et
dépensés du district de NYABIHU au cours de l'année 2007
en Frw.
6
Tableau No 5. Synthèse des
recettes propres au cours de l'année 2008 dans le district de
NYABIHU.
6
Tableau No 6. Synthèse des
dépenses au cours de l'année 2008 dans le district de
NYABIHU.
6
Tableau No 7: Synthèse des
recettes propres et dépensés au cours de l'année 2008
dans le district de NYABIHU.
6
Tableau No 8: Synthèse des
recettes propres du District de NYABIHU pour l'année 2009
6
Tableau No 9: Synthèse des
dépenses du District de NYABIHU pour l'année 2009
6
Tableau No10: Comparaison des recettes
et dépensés du district de NYABIHU pour l'année 2009
6
Tableau No 11: Comparaison des recettes
propres et dépenses au cours des années 2007-2009 dans le
district de NYABIHU.
6
Tableau No12: Moyenne des
dépenses et recettes propres au cours des années 2007-2009 en
Frw
6
Tableau No13: Présentation d'un
bilan
6
Tableau No14: Présentation
du compte d'exploitation
6
Tableau No15: Présentation
du compte d'exploitation du district de NYABIHU l'année 2007
6
Tableau No16: du compte de
résultant du district de NYABIHU l'année 2008
6
Tableau No17: du compte de
résultant du district de NYABIHU l'année 2009
6
Tableau No18: De revenus et
dépenses au cours des années 2007 à 2009
6
Tableau No19: Dépendance
financière du district de Nyabihu
6
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique N0 1: Comparaison des recettes
propre collectées et des dépensés réalisées
l'année 2007 en Frw
6
Graphique N0 2: Comparaison des recettes
collectées et des dépensés au cours de l'année
2008 dans le district de NYABIHU.
6
Graphique N0 3: Comparaison des recettes
collectées et dépensés réalisés pour
l'année 2009
6
Graphique 4 : Comparaison des recettes propres
et dépenses au cours des années 2007 à 2009 dans le
district de NYABIHU.
6
Graphique No 5: Moyenne des
dépenses et recettes propres au cours des
années 2007-2009 en Frw
6
Graphique No 6: Du compte
d'exploitation du district de NYABIHU l'année 2007
6
Graphique No 7: Du compte
d'exploitation du district de NYABIHU l'année 2008
6
Graphique No 8: Du compte
d'exploitation du district de NYABIHU l'année 2009
6
Graphique No 9: Comparaison
des revenus et dépenses au cours des années 2007 à
2009
6
Graphique No 10:
Dépendance du district de Nyabihu
6
TABLE DES MATIERES
DEDICACE......
i
REMERCIEMENTS
ii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iii
LISTE DES TABLEAUX
iv
LISTE DES GRAPHIQUES
vi
TABLE DES MATIERES
vi
INTRODUCTION
GÉNÉRALE
6
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
6
2. DELIMITATION DU SUJET
6
4. HYPOTHÈSES
6
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
6
6. TECHNIQUES ET METHODES
6
6.1. Techniques
6
6.1.1. Technique documentaire
6
6.1.2. Technique d'interview
6
6.2. Méthodes.
6
6.2.1. La méthode statistique
6
6.2.2 La méthode analytique
6
6.2.4. La méthode synthétique
6
7. LA SUBDIVITION DU TRAVAIL.
6
CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE ET
CONCEPTUEL
6
Introduction.....
6
I.0. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
6
I.0.1 DEPENDANCE
6
I.0.5. ANALYSE
6
I.1 GESTION....
6
I.1.1 Définitions de la gestion
6
I.1.2 Gestion financière
6
I.1.2.1 Définition de La finance
6
I.1.2.2 Histoire de la finance
6
I.1.2.3 Définition de la Gestion
financière
6
I.1.2.4 Objet de la gestion financière
6
I.1.3 Comptabilité
6
I.1.4. Les éléments utile pour la
gestion financière
6
I.1.4.1 Bilan.....
6
I.1.4.4. GENERALITES SUR LES RATIOS
6
I.1.4.4.1. le ratio de financement des
immobilisations
6
I.1.4.4.2. le ratio d'autonomie
financière
6
I.1.4.4.3. le ratio de liquidité
générale
6
I.1.4.4.6. le ratio de liquidité
immédiate
6
I.2. Généralité sur la
décentralisation
6
I.2.1. Administration
6
I.2.1.1. Administration locale
6
I.2.1.2. Mission de l'administration
6
I.2.3.Notion de la décentralisation
6
I.2.3.1. Définition de la
décentralisation
6
I.2.3.2.Objectifs de la décentralisation
6
I.2.3.2.1 Objectifs d'ordre administratif
6
I.2.3.2.2. Objectifs d'ordre politique
6
I.2.3.2.3. Objectifs d'ordre social
6
I.2.3.2.4. Objectifs d'ordre économique
6
I.2.4.Type des décentralisations
6
I.2.4.1. Décentralisation technique ou par
service
6
I.2.4.2. Décentralisation Territoriale
6
I.3. Politique de décentralisation au
Rwanda
6
I.3.1. Aperçu historique
6
I.4 Impôt............
6
I.4.1. La nature de l'impôt
6
I.4.1.2. Définition classique
6
I.4.1.2 Limites..
6
I.4.1.3 Fonctions
6
I.4.1.4. Fonctions de base
6
I.4.2.1. Sous l'angle économique
6
I.4.2.2. Selon les techniques de taxation
6
I.5. DÉCISION..
6
I.5.1. Les phases de la prise de
décision
6
I.5.2. Types des décisions
financières
6
I.5.2.1. Décision de placement
6
I.5.2.2. Décision de financement
6
I.5.2.3 Décision d'investissement
6
I.5.2.4. Décision de distribution de
dividende
6
CHAPITRE II. GESTION DES RECETTES PROPRES
ET DES DÉPENSES DUDISTRICT DE NYABIHU
6
II. 1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
6
II.1.1. Description du District de NYABIHU
6
II.1.2. Objectif du district de NYABIHU
6
II.1.3. Structure du district
6
II.2. ACTIVITES SE TROUVANT DANS LE DISTRICT DE
NYABIHU
6
II.2.1. Secteur économique
6
II.2.1.1. Secteur primaire
6
II.2.1.1.1. Agriculture
6
II.2.1.1.2. Forêt et environnement
6
II.2.1.2. secteur secondaire
6
II.2.1.2.1. Industrie
6
II.2.1.2.2. Artisanat
6
II.2.1.3. Secteur tertiaire
6
II.2.1.3.1. Transport et communication
6
II.2.1.3.2. Banque
6
II.2.2. SERVICES SOCIO-ECONOMIQUES
6
II.2.2.1. Education dans le district de NYABIHU
6
II.2.2.2. Infrastructures sanitaires
6
II.2. Principes de la décentralisation au
Rwanda
6
II.2.1. Les objectifs de la
décentralisation au Rwanda
6
II.3.1. Sources des recettes de l'administration
locale
6
II.3.2. Transferts provenant du Gouvernement
Central
6
II.3.3. Fonds provenant des Bailleurs/ONG
6
II.4. RECETTES PROPRES ET DEPENSES DU DISTRICT DE
NYABIHU
6
II.4.1. Recettes propres et dépenses du
district de NYABIHU au cours de l'année 2007
6
II.4.2. Comparaison des recettes propres et
dépensés du district de NYABIHU au cours de l'année
2007.
6
II.4.2. Recettes propres et dépenses au
cours de l'année 2008 dans le district de NYABIHU.
6
II.4.2. Comparaison des recettes propres et
dépensés au cours de l'année 2008 dans le district de
NYABIHU.
6
II.4.3. Recettes propres et dépenses du
district de NYABIHU pour l'année 2009
6
II.4.3.1. Comparaison des recettes et
dépenses du district de NYABIHU pour l'année 2009
6
II.4.4. Comparaison des recettes propres et
dépenses au cours des années 2007-2009 dans le district de
NYABIHU.
6
II.4.5. Moyenne des dépenses et recettes
propres au cours des années 2007-2009
6
II.5. Raisons de la faiblesse de recette propre du
district de NYABIHU
6
CONCLUSION PARTIELLE
6
CHAPITRE III: LES ETATS FINANCIERS DANS
LES PROCESSUS DECISIONNELS AU SEIN DU DISTRICT DE
NYABIHU
6
III.1. ROLES ET RESPONSABILITES DES ORGANES DU
DISTRICT DE NYABIHU DANS LA GESTION FINANCIERE
6
III.1.1. Le Conseil de District
6
III.1.2. Le Comité Exécutif
6
III.1.3. Les Commissions économique et
technique du district
6
III.1.4. Le Comité d'attribution des
marchés
6
III.1.5. Le Comité de recrutement
6
III.1.6. Le Secrétariat Exécutif du
District
6
III.1.7. Chefs de Département
6
III.1.8. Comptable
6
III.1.9. L'Audit Interne
6
III.1.10. Les autres organes de l'Etat rwandais qui
jouent un rôle dans la gestion financière du district de
Nyabihu
6
III.1.10.1. Le Ministère ayant
l'administration Locale dans ses attributions
6
III.1.10.2. Le Ministère ayant les Finances
dans ses attributions
6
III.2. Présentation des états
financiers
6
III.2.1. Bilan......
6
III.2.1.1. Présentation d'un bilan
6
III.2.2. Présentation du compte
d'exploitation
6
III.2.2.1. Présentation du compte
d'exploitation
6
III.2.3. Les annexes
6
III.2.4. Présentation des états
financiers du district de NYABIHU
6
III.2.5. Analyse du compte d'exploitation du
district de NYABIHU
6
III.2.5.1. Présentation du compte
d'exploitation du district de NYABIHU l'année 2007
6
III.2.5.2. Présentation du compte de
résultat du district de NYABIHU l'année 2008
6
II.2.5.3. Présentation du compte de
résultat du district de NYABIHU l'année 2009
6
III.1.5.4. Dépendance financière du
district de Nyabihu
6
III.1.6. Liaison entre états financiers et
la prise de décision dans le district de Nyabihu
6
CONCLUSION PARTIELLE
6
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
6
INTRODUCTION GÉNÉRALE
La loi n°04/2001 du 13 janvier 2001 modifiée et
complétée par la loi 34/2002 du 14 novembre 2002, 05/2001 du 18
janvier 2001 modifiée et complétée par la loi 31/2002 du
30 septembre 2002, 07/2001 du 19 janvier 2001 « portant
respectivement organisation et fonctionnement des Districts, des
Circonscriptions urbaines et de la Ville de Kigali font du District et de la
Ville des structures administratives autonomes bénéficiant d'une
personnalité juridique et d'une autonomie administrative et
financière ».
Ces Lois donnent aux administrations locales le pouvoir
d'élaborer leurs propres budgets et plans de travail, de mobiliser des
ressources et de les utiliser conformément aux procédures
prévues par la loi.
La population locale se voit reconnaître, à
travers les différents bénéficiaires et associations
fonctionnelles, le pouvoir de faire le suivi de l'exécution des
activités du Conseil dans sa circonscription. Les lois prévoient
la participation de ces associations dans le processus de
développement.
Les organes de l'Administration Locale et le Gouvernement
Central ont la responsabilité de veiller à ce que la gestion
financière et la responsabilité soient effectuées de
façon adéquate.
Les Conseils, en collaboration avec leurs Comités
permanents et le Gouvernement Central assumeront les fonctions de supervision
et d'inspection. Ces fonctions seront extrêmement indispensables pour
garantir la participation, la transparence et l'obligation de rendre compte,
ainsi que les mécanismes de suivi et de contrôle.
Les bailleurs de fonds et les agences des ONG ainsi que les
autres partenaires en développement auront leur mot à dire dans
la gestion financière des administrations locales jusqu'à
concurrence de leurs engagements avec les administrations locales
respectives1(*).
Notre sujet est focalisé sur l'analyse de la
dépendance financière dans les entités
décentralisées au RWANDA, plus précisément dans le
district de NYABIHU, Nous avons le souci de mener une profonde réflexion
sur la gestion financière de ce dernier.
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Nous avons choisi la gestion financière d'une
entité décentralisée comme le thème de notre sujet,
C'est à cause de son rôle important dans la vie économique
du pays et son développement voire dans toutes les entreprises
commerciales, industrielles, publiques...
L'intérêt se trouve à trois points
essentiels:
a) Intérêt personnel.
Cette étude nous permettra de découvrir
les enjeux de la gestion financière dans les entités
décentralisées plus précisément au district de
NYABIHU et leur impact et de faire un rapprochement avec la connaissance
théorique acquise tout au long de notre formation en tant que futur
gestionnaire.
b) Intérêt scientifique.
L'administration publique au Rwanda est
confrontée aux problèmes de l'amélioration
d'efficacité et d'efficience de la gestion financière. A cet
effet, cette étude contribuera à la mise en application de la
politique de la bonne gestion de fonds au sein de l'administration
décentralisée ainsi que d'autres chercheurs qui viendront
travailler dans le même domaine et profiteront pour élargir leurs
pensées en se basant sur notre travail de recherche.
c) Intérêt social
Ce travail de recherche pourra donner des
éclaircissements et des informations aux décideurs politiques de
l'Etat en ce qui concerne la difficulté au sein des entités
décentralisées afin qu'ils prennent des mesures
résolutoires et contribuera à enrichir les orientations
stratégiques du District visant une meilleure gestion des fonds
publics.
2. DELIMITATION DU SUJET
Notre travail de recherche est délimité de
façon suivante:
· Dans le domaine: Nos choix sont tombés dans les
domaines économiques précisément la gestion
financière.
· Dans l'espace : La gestion financière est
un sujet complexe et spécifique pour chaque catégorie
d'entreprise ou institution. Nous nous sommes limités aux entités
décentralisées au Rwanda cas du district de NYABIHU.
· Dans le temps : Notre recherche est limité
dans la période d'exercice 2007 à 2009, c'est-à-dire trois
ans consécutif d'exercice comptable.
3. PROBLEMATIQUE
Dans de nombreuses situations, les agents économiques
sont confrontés à la nécessité de formuler
un jugement et de prendre des décisions dans une entreprise ou une
institution sur sa situation financière, son activité, son
évolution, sa rentabilité, son avenir, sa solvabilité etc.
Pour que celle-ci soit rentable et solvable, elle doit porter un jugement
permanent sur sa santé financière, donc faire l'analyse
financière.
La nécessité de porter un jugement sur la
santé financière d'une entreprise reste une préoccupation
permanente pour les agents économiques. Ils doivent formuler
un « Diagnostic financier» d'entreprise. «L'analyse
financière consiste à porter un jugement sur
l'entreprise :
· Un premier jugement concerne l'équilibre
financier, c'est-à-dire, l'entreprise est-elle capable de rembourser ses
dettes et donc survivre ?
· Un deuxième jugement concerne la
rentabilité, entre autres, l'entreprise est-elle capable de
dégager un profit ou tout au moins d'équilibrer ses
dépenses et ses résultats ? Ce deuxième jugement
concerne également la survie de l'entreprise»2(*)
L'analyse financière est un outil d'importance
capitale dans la gestion de l'entreprise. Cet outil permet de détecter
les points forts et les points faibles, et de pouvoir anticiper les
conséquences qui en découlent. «L'analyse financière
constitue un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui
permettent de formuler une appréciation relative à la situation
financière d'une entreprise, aux risques qui l'affectent, au niveau et
à la qualité de ses performances (...) L'analyse
financière attire l'attention sur les problèmes de survie et de
liquidité des entreprises en s'appuyant sur le traitement et
l'interprétation d'information comptable ou d'autres informations de
gestion»3(*)
La gestion financière a toujours occupé une
place importante dans la gestion globale de l'entreprise (institution), comme
dans les entités décentralisées parce qu'elle concerne sa
politique générale.
Dans l'organisation et le fonctionnement de l'entreprise, la
prise de décision occupe une place primordiale dans ce sens que c'est le
sommet stratégique qui doit déterminer la politique
générale de l'entité ainsi que les orientations
relatives.
Le district doit connaître les limites à ne pas
dépasser dans ses dépenses suite de a ces recettes. Il a besoin
également des moyens financiers pour participer aux échanges. La
mise en disposition des capitaux exige la rémunération de ceux
qui en font l'apport. Le développement et la survie des entités
décentralisées résultent d'une multitude des facteurs dont
une bonne gestion financière, maximisation des recettes, un bon
recouvrement de ce dernier et une bonne gestion des ressources humaines et
matérielles. Une entité décentralisée vit
grâce aux recettes et subventions qu'elle doit pontifier à ses
dépenses.
En effet, l'utilisation régulière de l'analyse
financière au moins annuellement nous semble vigoureuse pour la bonne
gestion ou la gestion financière au sien des entreprises (agents
économiques).
C'est dans ce cadre que nous nous proposons de
vérifier si elle est réellement utilisée comme outil de la
prise des décisions dans les entêtées
décentralisées au Rwanda.
Ce qui précède nous a conduit à poser un
certain nombre de questions :
ü Y a-t-il un équilibre entre les recettes propres
et les dépenses du district de NYABIHU?
ü Quelle est le niveau de dépendance
financière que possède le district de NYABIHU?
Avant d'analyser ce sujet, nous allons essayer de donner les
réponses anticipées à ces questions.
4. HYPOTHÈSES
D'après L.BRAY et Y.HOHMAN cité par RWIGAMBA
«L'hypothèse forme la pierre angulaire du travail de recherche.
Elle est le fil conducteur d'un travail de recherche »4(*).
Selon GRAWITZ, « l'hypothèse est une
proposition de réponse à la question posée et elle aide
à sélectionner les faits observés.
Une fois ceux-ci rassemblés, elle permet de les
interpréter, de leur donner une signification qui,
vérifiée, constituera un élément possible du
début d'une théorie»5(*).
C'est pour ce là que nous avons formulé les
réponses probables à confirmer et infirmer après la
collecte et l'analyse de données.
ü Il n'y a pas d'équilibre entre les recettes
récoltées avec les dépenses de cette entité.
ü Le district de NYABIHU dépend
financièrement de ses partenaire plus de 50%.
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Notre travail est basé sur l'analyse de la
dépendance financière dans les entités
décentralisées au RWANDA, dans le cas du district de NYABIHU.
Nous nous sommes fixés deux objectifs suivants:
Objectif général
Analyser et clarifier la dépendance
financière dans les entités décentralisées au
RWANDA principalement dans le district de NYabihu
Objectifs spécifiques
ü Notre travail cherche à montrer si les
districts en général, plus précisément district de
NYABIHU sont parvenus à couvrir les dépenses en tenant
compte des recettes récoltées.
ü Notre travail vise également à montrer si
les décideurs du district tiennent compte de la situation de la gestion
financière dans le processus décisionnel.
6. TECHNIQUES ET METHODES
Dans notre travail, nous avons utilisé des
méthodes et des techniques pour atteindre nos objectifs.
6.1. Techniques
D'après MUCHIELI, «La technique est
définie comme l'ensemble des moyens et des procédés qui
permettent au chercheur de rassembler des données et des informations
sur son sujet de recherche».6(*)
Les techniques dont nous avons jugé utiles et
importantes dans notre travail de recherche, sont au nombre de trois:
6.1.1. Technique documentaire
D'après DEKETERE, «l'étude des
documents dépend des diverses formes à savoir : les
documents écrits, les documents publiés et non publiés
ainsi que les documents scientifiques»7(*).
Cette technique nous aide de colleter les données ou
les informations dans les ouvrages, des revues, des mémoires, sur le
web site, dans des documents du district ainsi que des articles
publiés et d'autres documents en rapport avec notre
thème.
6.1.2. Technique d'interview
D'après GRAWITZ, «Une technique qui a
pour but d'organiser un rapport de communication verbal entre deux personnes,
l'enquêteur et l'enquêté afin de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations concernant un objet
précis»8(*).
Cette technique nous a aidé pour
colleter les points de vue des dirigeants et les personnels du district de
NYABIHU.
6.2. Méthodes
GRAWITZ, définit la méthode comme <<
étant un ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie>>9(*). Pratiquement, la méthode est une
procédure pour laquelle un ensemble d'opération technique de
recherche est coordonné ou tout simplement analysé.
Les méthodes que nous utiliserons sont les suivantes:
6.2.1. La méthode
statistique
<< Elle nous aidé à pouvoir
quantifier et chiffrer les résultats de la recherche, en suite elle nous
permet de présenter ces résultats sous forme des graphiques, des
tableaux et des schémas>>10(*)
La dite méthode nous a permis de traiter ou d'analyser
sous forme des tableaux, des graphiques voir même chiffrer les
données sur l'évaluation de finance du district de NYABIHU pour
les périodes 2007-2009;
6.2.2 La méthode
analytique
<<Elle permet d'analyser systématiquement
toutes les informations ainsi que les données récoltées.
Elle insiste beaucoup sur chaque cas sur chaque élément d'un
tout>>11(*).
Il nous a servi de faire les interprétations pour
chaque département ou services qui sont inclus dans le district de
NYABIHU clairement dans l'unité d'administration et finance.
5.2.3. La méthode comparative:
<<Cette méthode nous aide à retrouver
les éléments de ressemblance et de dissemblance entre les faits
comparés, elle permet aussi de décider les liens de
causalité entre les facteurs générateurs des similitudes
ou des différences entre les choses
comparées>>12(*).
Elle nous a permis de faire la comparaison des
dépenses et des recettes du district voire les décisions prises
avec la situation de la finance.
6.2.4. La méthode
synthétique
<<Elle permet de synthétiser,
c'est-à-dire de globaliser les éléments en un ensemble
cohérent l'esprit synthétique, considèrer les
différents éléments dans leur globalité
(ensemble) >>13(*).
Elle nous a permis de globaliser les éléments
dans l'ensemble cohérent.
7. LA SUBDIVITION DU TRAVAIL.
Notre travail de recherche est subdivisé en trois
chapitres sans tenir copte de l'introduction générale ce travail
comprend:
· Le premier chapitre est consacré au cadre
théorique et conceptuel sur la gestion financière, la
décentralisation, et aussi l'impôt avec quelques
définitions des notions de la gestion financière et
décentralisation.
· Le deuxième chapitre est en rapport avec les
sources de la recette et son utilisation, en d'autres termes les ressources et
leurs emplois.
· Le troisième chapitre est consacré
à montre la dépendance financière du district de NYABIHU
en face de ses partenaire.
Enfin, une conclusion générale et suggestions
vont clôturer notre travail
CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE ET
CONCEPTUEL
Introduction
Pour bien comprendre notre sujet, il faut d'abord
connaître les termes ou les concepts y affèrent afin de pouvoir
comprendre la carcasse de notre travail. Nous allons généralement
examiner les éléments suivants :
ü La gestion ;
ü La décentralisation ;
ü L'Impôt ; et
ü Décisions.
I.0.
DEFINITION DES CONCEPTS CLES
I.0.1 DEPENDANCE
Selon le dictionnaire DIGO le mot dépendance
est l'Etat de subordination ou tout simplement; tout ce qui tient comme
accessoire à une chose14(*)
I.0.5. ANALYSE
L'analyse est définie comme un ensemble des
travaux comprenant l'étude détaillée d'une situation
quelconque, d'un problème quelconque, en vue de prendre une
décision. C'est aussi une étude faite en vue de discerner les
diverses parties d'un tout15(*).
I.1
GESTION
I.1.1 Définitions de la
gestion
Plusieurs auteurs ont défini ce concept « la
gestion » ou en d'autres termes « management » de
manières différentes.
Selon Larousse-Bordas « la gestion est `action ou
manière de gérer, d'administrer, de diriger et d'organiser
quelque chose »16(*)
D'après le nouveau petit robert « La
gestion est la science de l'administration, de la direction, d'une organisation
et de ses différentes fonctions».17(*)
Pour la FLAME citée par MUHAWENIMANA. M.V. le
management peut être se concevoir comme une démarche rationnelle
par laquelle les ressources humaines, physiques et financières sont
coordonnées vers la réalisation des buts poursuivis.
Cette démarche se traduit suivant un processus qui
consiste à planifier, organiser, diriger, et contrôler les
activistes de façon à en tirer un rendement optimal
conformément à une philosophie axée sur la satisfaction
des différents publics impliqués.18(*)
I.1.2 Gestion financière
I.1.2.1 Définition de La
finance
La finance est un concept qui permet
étymologiquement parlant (le mot vient de finare en latin) de
caractériser ce qui concerne l'argent d'une indemnité.
L'idée d'indemnité implique l'idée ici, de prendre des
décisions relativement à des placements ou capitaux obtenus afin
d'en obtenir la valeur financière la plus grande.
La notion de richesse détenue renvoie d'abord aux
éléments non monétaires tels que la santé, le
bonheur, qui sont des éléments à valoriser. Mais cela
inclut a priori également les investissements financiers tels que la
quote-part de la valeur d'une firme par exemple. La pertinence du concept
réside donc autour de l'idée de trouver des outils d'optimisation
des flux financiers en prenant en compte la complexité et la
variété des situations (biais de la finance, prise en comptes des
intérêts divergents de la partie prenante, rationalité
limitée...).19(*)
I.1.2.2 Histoire de la finance
On date généralement le début de la
finance moderne, en tant que domaine d'étude et de recherche en 1958.
C'est à partir de cette époque que cette discipline est devenue
une sous-discipline de l'économie, en lui empruntant ses raisonnements
formalisés et ses mécanismes d'optimisation. Auparavant, la
gestion financière consistait essentiellement en un recueil de
pratiques.
La finance est devenue largement de nos jours un
négoce d'instruments et de transfert des anticipations de revenus et de
risques dont les prix peuvent être négociés sur des
marchés ou auprès d'institutions. Les risques en particulier
peuvent être ainsi transférés à ceux disposés
à les prendre (contre des revenus espérés), et les
intermédiaires financiers peuvent pratiquer une compensation des risques
inverses (par exemple, le risque de change d'un importateur est inverse de
celui d'un exportateur, le risque de taux d'un prêteur est inverse de
celui d'un emprunteur,...), la diversification des risques, etc.20(*)
I.1.2.3 Définition de la
Gestion financière
La gestion financière regroupe l'ensemble des
activités d'une organisation qui visent à planifier et à
contrôler l'utilisation des liquidités (argent) et des avoirs
(biens) qui sont possédés par l'entité pour
réaliser sa stratégie.
La gestion financière regroupe deux grandes familles
d'outils: les outils de prévision et les outils de contrôle.
a) Les outils de prévision sont utilisés comme
des indicateurs « guides » et permettent aux gestionnaires
d'opérationnaliser les objectifs qui découlent de sa
stratégie.
b) Les outils de contrôle sont des indicateurs «
témoins » qui permettent de rendre compte de la performance de
l'organisation pour une période donnée.21(*)
I.1.2.4 Objet de la gestion
financière
ü Les Etats financières présentent la
santé financière d'un organisme culturel.
ü Les Etats financières sont des documents
résumant l'ensemble des données financières
enregistrées dans le système comptable pour une période
donnée. Ses données sont présentées de
manière organisée afin de faciliter la prise de décisions
des différents utilisateurs.
ü Les Etats financières s'adressent principalement
aux utilisateurs externes de l'organisme tel les membres du conseil
d'administration, les bailleurs de fonds et les donateurs.
ü Les Etats financières doivent être
préparés en respectant certaines règles et principes qui
sont édictés par l'Institut Canadien des Comptables Agrées
(ICCA).
ü Ces principes se nomment les Principes
Comptables Généralement Reconnus (PCGR).
ü Les Etats financières doivent être
produits au moins une fois par année, soit à la fin de l'exercice
financier de l'organisme.
ü Pour les travailleurs autonomes, il est
préférable de terminer l'exercice financier à la fin de
l'année civile, soit les 31 décembre et ce, pour faciliter le
respect des règles fiscales.
ü Pour les organismes incorporés (à but
lucratif ou à but non lucratif) la date de fin d'année est
habituellement une fin de mois qui coïncide avec la fin du cycle
d'exploitation.22(*)
I.1.3 Comptabilité
On ne peut pas parler de la gestion financière sans
toute fois expliquer la comptabilité parce que la GF tire les
information en comptabilité ou tout simplement a l'aide des informations
de la comptabilité, la GF fait allusion pour l'analyser et puis en
tirer la situation financière c'est pour cela que nous allons
introduire les termes de la comptabilité.
I.1.3.1 Définition
de la comptabilité
La comptabilité est un outil d'évaluation
recensant et communiquant des informations sur l'activité
économique d'une entité économique (entreprise,
collectivité, association, Etat, administration publique, etc.), ainsi
que sur les éléments de son patrimoine incorporel (fond de
commerce par exemple), matériel et financier.
Ces informations, généralement exprimées
en unités monétaires, sont saisies, classées et
agrégées de manière à établir des documents
de synthèse (bilan comptable, compte de résultats, ...). Ceux-ci
sont arrêtés chaque année et décrivent notamment la
situation financière de l'entité, sa création de richesse
ainsi que les flux et l'état de sa trésorerie.
La comptabilité cherche à donner l'image de la
situation économique de chaque pays par l'agrégation des
informations fournies par la comptabilité générale des
entreprises et administrations, ainsi que par les comptabilités des
divers établissements et collectivités publics.
Les comptabilités sont subdivisées en plusieurs
catégories mais sont classées en deux sortes principales
a) Au niveau d'un Etat (administrations), il convient
donc de distinguer deux types de comptabilité:23(*)
ü La comptabilité publique qui
permet de déterminer les recettes et dépenses de chaque
collectivité ou établissement public. Par extension, elle a
vocation à recenser l'ensemble des recettes et dépenses publiques
de l'Etat. En France le principe technique de la comptabilité simple est
utilisé pour les comptes de prévision (budget), alors que c'est,
comme dans l'entreprise, celui de la partie double qui va permettre le tenue
ses comptes d'exécution.
ü La comptabilité nationale
agrège, au niveau d'un pays, les comptabilités publiques et les
comptabilités privées pour donner l'image de la situation
économique du pays. Divers indicateurs tels que le PIB en sont issus.
b) À l'échelle de l'entreprise24(*)
Historiquement, la comptabilité a d'abord
été développée pour les utilisateurs
commerçants et banquiers. Dans un premier temps, c'est une
comptabilité de trésorerie qui a été mise en place,
puis un suivi des créances et des dettes.
Les informations comptables aident les dirigeants de
l'entité, les propriétaires du capital social et les autres
personnes intéressées à prendre des décisions de
management, notamment sur l'affectation des ressources de l'entité et de
ses résultats. Dans la plupart des entités et, notamment dans les
entreprises commerciales, la tenue d'une comptabilité est une obligation
légale pour des raisons juridiques, sociales ou fiscales. Les comptes
des entreprises ne reflètent pas forcément leur véritable
état de santé, en raison de la possibilité d'opérer
une certaine comptabilité créative et des opérations
complexes hors-bilan.
Deux grands types de comptabilité pratiqués en
entreprise ont vocation à être distinguées par leurs
fonctions et objectif :
ü La comptabilité générale,
ou comptabilité financière, qui s'appuie essentiellement
sur la technique de la comptabilité en partie double. Outil
d'information obligatoire pour les entreprises au-delà d'une certaine
taille ou d'un certain volume d'affaires, elle peut être fortement
réglementée et contrôlée selon les
législations nationales. Son objectif essentiel est d'informer les
dirigeants et les tiers (propriétaires, prêteurs, fisc, etc.) sur
la situation économique de l'entité. Elle sert de base au calcul
du résultat et à celui des impôts ou indirects.
ü La comptabilité analytique,
est une comptabilité qui cherche à déterminer le
coût de revient des produits et des services que vend une entreprise.
Dans le cas d'une entreprise qui achète des produits (par exemple des
planches de bois) et les revend sans les avoir modifiés, le coût
de revient est simple à calculer : c'est essentiellement le prix
d'achat des produits. Mais si l'entreprise les modifie (elle fabrique des
meubles, par exemple), le coût de revient est bien plus complexe :
il intègre des salaires, des dépenses
d'électricité, de petits outillages, de produits "consommables"
(colles, vernis), etc. Si l'entreprise ne fait qu'un type de meubles, il lui
suffit de diviser toutes ses dépenses par le nombre de meubles
fabriqués pour connaître son coût de revient. Mais si elle
fabrique plusieurs types de meubles, la comptabilité
générale ne peut pas lui donner le coût de revient par type
de meuble. Elle trouvera l'information dans sa comptabilité analytique,
qui lui donnera aussi d'autres informations de gestion : coût de
revient d'un centre de coût, marge réalisée par produit,
par atelier, etc. Elle n'est pas obligatoire mais en pratique indispensable
pour les grandes entreprises, et son processus de production est complexe.
Contrairement à la comptabilité générale qui est
accessible aux investisseurs, aux détenteurs du Capital, aux
prêteurs et assureurs, au fisc, ..., la comptabilité analytique
est en grande partie destinée à la seule prise de décision
des managers et dirigeants.
La combinaison de la comptabilité
générale, de la comptabilité analytique et de la
comptabilité budgétaire peut être appelée La
comptabilité gestion.
I.1.4. Les éléments
utile pour la gestion financière
I.1.4.1 Bilan
A l'origine de mot latin, « bislans »
(bis=deux et lans=plateau) en partant de cet mot, le bilan est un tableau
qu'est composé par deux parties absolument équilibrées.
Le bilan est une synthèse la situation
financière de l'organisation à une date donnée. Il
présente d'une part, les ressources économiques que l'entreprise
possède, ses actifs et d'autre part le financement de ces
ressources qui sont soit des dettes, ses passifs, soit ses avoirs
accumulés, ses actifs nets ou soldes de fonds.25(*)
L'équilibre financier du bilan est expliqué par
l'équation suivante :
Comme une photographie, le bilan est une image fixe. Il
permet de connaître les ressources que possède une entreprise pour
poursuivre ses activités après la date inscrite sur le bilan.
Les Actifs - ressources économiques que possède
l'entreprise à la date du bilan et qui devraient lui procurer des
avantages futurs.
Les Passifs - dettes ou sommes dues par l'entreprise. Les
éléments de passif comprennent les emprunts dus à court
terme ou à long terme, les sommes dues à des fournisseurs pour
des services rendus et toute autre somme impayée à la date du
bilan.
I.1.4.2 L'ÉTAT DES RÉSULTATS
Cet état, également appelé "État
des Revenus et Dépenses", il présente les bénéfices
ou les pertes de l'organisme pendant l'exercice26(*).
REVENUS -DÉPENSES > 0 = un
bénéfice ou excédent des revenus sur les charges
REVENUS - DÉPENSES < 0 = perte ou excédent
des dépenses sur les revenus
I.1.4.4. GENERALITES SUR LES RATIOS
L'analyse des ratios consiste à mesurer les situations
financières ainsi que les chargements qu'interviennent dans ces
situations. Un ratio indique le rapport entre deux termes
Un ratio est un rapport combinant deux valeurs
caractéristiques extraites des documents comptables d'une entreprise.
Le ratio n'est significatif que s'il est comparé
à ceux des exercices précédents ou à ceux des
entreprises concurrentes. Les ratios permettent de faire
l'analyse financière qui démontre la situation financière
d'une entreprise qui peut être favorable ou défavorable.
I.1.4.4.1. le ratio de financement
des immobilisations
Est le rapport entre les capitaux permanents et actif
immobilise. Ce ratio permet au
gestionnaire financier ou aux experts de connaître la façon dont
les investissements ont été financés.
Le chiffre à obtenir à l'issue de calcul doit
être égal ou supérieur à 1.
I.1.4.4.2. le ratio d'autonomie
financière
Est le rapport entre les capitaux propres et Dettes
Ce ratio sert à mesurer le degré
d'indépendance financière de l'entreprise.
Pour une entreprise prospère, indépendante, les
capitaux propres doivent être supérieurs aux dettes.
I.1.4.4.3. le ratio de
liquidité générale
Est le rapport entre les actifs circulants et Dettes à
court terme
Le rôle de ce ratio est de déterminer la
dépendance de l'entreprise vis-à-vis des rentrées de
trésorerie. Lorsque le ratio est important, l'entreprise est moins
exposée, ce ratio doit être égal ou supérieur
à 1.
I.1.4.4.5. le ratio de trésorerie globale
Est le rapport entre les Valeurs réalisables à
court terme et disponibles et Dettes à court terme
Ce ratio sert à indiquer la situation de
trésorerie de l'entreprise, ce ratio doit être voisin de 1 pour
que l'entreprise ne puisse pas avoir des difficultés financières
plus précisément de trésorerie, disons mieux, de
paiement.
I.1.4.4.6. le ratio de
liquidité immédiate
Est le rapport entre les Valeurs disponibles
(disponibilités) et Dette à court terme. Ce ratio sert à
mesurer la solvabilité à vue ou immédiate de
l'entreprise.
I.2.
Généralité sur la décentralisation
I.2.1. Administration
RIVERO explique que dans la langue courante, le
mot administration désigne tantôt une activité, le fait
d'administrer, c'est-à-dire de gérer une affaire tantôt
l'organe ou les organes qui exercent cette activité. On dit
« la bonne administration de telle entreprise », et
aussi : « il entre dans l'administration des
finances ». Le premier sens est
dit « matériel », le second
« organique ». Mais en sens plus étroit, et aussi
plus courant, c'est l'administration publique : On entend désigner
un ensemble d'organe par lesquels sont conduites et exécutées des
tâches publiques.27(*)
CORNU définit l'administration comme
fonction de l'État qui consiste, sous l'autorité du gouvernement,
à assumer l'exécution des lois et le fonctionnement continu des
services publics28(*).
I.2.1.1. Administration locale
L'administration locale, est l'ensemble des
collectivités administratives territoriales issues de la
décentralisation.29(*)
I.2.1.2. Mission de l'administration
Les missions de l'administration sont au nombre de
trois :
· Maintenir l'ordre social,
· Gérer les services publics et
· Prendre en charge le développement social et
économique de la nation.
Dans ces missions de l'administration, il y a les missions
sociales, missions éducatives, politiques, économiques, ...
Tenant compte des tâches concernant l'administration, elle doit chercher
à rassembler le plus de renseignements possibles sur le fonctionnement
de l'appareil étatique, sur ses relations avec les administrés et
sur les besoins actuels et futurs du public.30(*)
I.2.2.
Notion de l'entité
L'entité est un mot de philosophie
désignant « ce qui est ». L'entité est
utilisée depuis la fin du XXe siècle, d'abord et
surtout en droit communautaire, pour désigner une institution quelconque
sans avoir à se préoccuper par de son éventuel personnel
juridique. Ainsi, entité désigne
« indifféremment une personne morale ou physique, dès
lors qu'il y a une entreprise bien identifiable, même sans
personnalité morale ».
Entité est également utilisée pour
contourner les difficultés liées à l'absence des
personnalités juridiques pour désigner un « territoire
susceptible de recevoir des droits ou un statut particulier sans avoir
déjà accéder à la personne juridique
internationale »31(*).
I.2.3.Notion de la décentralisation
De nombreux pays du monde ont adopté la politique
de la décentralisation pour rendre efficace l'action de l'administration
en renforçant le développement et la capacité des
collectivités locales. C'est ainsi que le Rwanda s'est lancé dans
une politique ambitieuse de décentralisation démocratique visant
à donner au peuple rwandais à tous les niveaux la capacité
de participer activement à la transformation politique,
économique et sociale du Rwanda.
I.2.3.1. Définition de la
décentralisation
Avant de définir la décentralisation, nous
définissons d'abord la centralisation étant un autre
système politique d'organisation administrative ayant les traits
caractéristiques différents de ceux de la
décentralisation.
La centralisation est le système d'organisation
administrative ou toutes les décisions sont prises par le pouvoir
central. C'est le procédé où l'autorité publique
crée ou organise un service public en assurant elle-même la
gestion. Elle se caractérise donc par une forte hiérarchisation
des autorités subordonnées ne faisant que transmettre ou
exécuter des ordres.32(*)
Selon ANNIE GROUBER, la décentralisation est comme un
système ou une technique d'organisation et de gestion administrative qui
consiste à remettre des pouvoirs de décision à des organes
autres que des agents du pouvoir central et non soumis par conséquent au
devoir d'obéissance hiérarchique vis-à-vis de
l'administration de l'État33(*).
Pour GONTSHAROFF, la décentralisation c'est retirer
les compétences à l'État pour les distribuer aux
collectivités. C'est ensuite retirer les moyens à
l'État pour les distribuer aux niveaux des collectivités locales
pour leur permettre d'exercer correctement leurs nouveaux pouvoirs et leurs
nouvelles compétences34(*).
La décentralisation est le contraire de la
centralisation. Elle se réfère au processus de transfert des
pouvoirs, de l'autorité, des fonctions, des responsabilités et
des ressources nécessaires du gouvernement central aux administrations
décentralisées ou aux divisions administratives.
GOW et ses collaborateurs disent que la
décentralisation consiste à transférer des fonctions, des
pouvoirs et des responsabilités de l'administration vers une
administration autonome et distincte de cette autonomie. La
caractéristique essentielle d'une administration
décentralisée repose sur une personnalité juridique
distincte, l'autorité décisionnelle, la capacité
d'organiser l'exécution de sa mission et d'en assumer la gestion, de
déterminer ses propres politiques et de procéder à
allocation des ressources dans les limites du mandat
attribué.35(*)
I.2.3.2.Objectifs de la
décentralisation
Si la centralisation favorise la propagation des innovations
en provenance du pouvoir central, garantissant ainsi que tout le monde soit
géré de la même façon, la décentralisation
ouvre la voie aux collectivités locales, lesquelles s'administrent
suivant les problèmes locaux. La tâche de l'Etat se trouve ainsi
allégée. Ainsi, les objectifs généraux de la
décentralisation s'articulent sur deux points : objectifs d'ordre
administratif d'une part, et d'ordre socio-politique d'autre part.
I.2.3.2.1 Objectifs d'ordre
administratif
La décentralisation a pour objectif d'impliquer les
groupes concernés dans la gestion des affaires locales, vu leur
spécificité. Elle « allège la charge de l'Etat
dans la gestion des services publics et assure leur prise en charge par les
autorités les plus qualifiées ».36(*)
Le même auteur ajoute :
« La décentralisation permet de faire appel au
concours des groupes intéressés, locaux ou spéciaux, qui
élaborent en connaissance de cause les mesures intéressant leur
secteur. Le bénéfice de l'opération est à double
face puisque, d'une part, elle permet d'adapter la gestion des services aux
conditions du milieu qu'ils concernent et, d'autre part, place l'Etat à
même de mieux remplir le rôle dont il est irremplaçable,
celui d'arbitre entre les intérêts divergents
».37(*)
I.2.3.2.2. Objectifs d'ordre
politique
ü Ce choix
présente le grand avantages d'entretenir un courant d'échanges
continus entre les administrés et autorités
ü La mise
en place d'organes locaux décentralisés permet aux pays de
résoudre de nombreuses questions.
I.2.3.2.3. Objectifs d'ordre
social
ü La
décentralisation est le choix politique qui permet d'atteindre le
développement nationale et local
ü Est
tenue par nature à négliger des nuances et des expressions des
pensées et des sentiments dont la perception importe
véritablement à la réussite d'une administration
I.2.3.2.4. Objectifs d'ordre
économique
Procure plusieurs avantages : Elle contribue
à l'amélioration de la gestion publique, et à une
représentation des intérêts des entreprises locales et des
citoyens.
I.2.4.Type des
décentralisations38(*)
I.2.4.1. Décentralisation
technique ou par service
La décentralisation par service est l'une des formes de
la décentralisation. C'est une technique par laquelle l'autorité
confie à une personne publique qu'elle crée ou à une
personne privée qu'elle agrée, la mission de gérer une
activité de service public de manière automatique, en se
réservant un pouvoir de tutelle dans le but de veiller au respect de la
loi et de l'intérêt général.
Selon Charles DEBBASCH on parle de la décentralisation
technique, lorsque la personnalité morale est conférée
à un service déterminé qui se trouve détaché
de ce fait de l'État, l'établissement public ainsi
constitué témoignerait d'une décentralisation
technique.
I.2.4.2. Décentralisation
Territoriale
L'administration locale décentralisée est un
mode de gestion des affaires locales qui se caractérise par deux
traits : l'autonomie et autogestion. Monsieur GROUBER précise que
la décentralisation territoriale permet aux intéressés de
gérer les affaires de façon autonome, ce qui suppose des moyens
et en particulier, la connaissance de la personnalité morale. La
relation d'État à l'administration décentralisée
n'est pas une relation de commandement, mais de surveillance destinée
à éviter la rupture de l'unité nationale et
l'éclatement en fédéralisme. Ce système
caractérise l'administration territoriale du Rwanda où nous
trouvons la superposition des provinces, districts, secteurs, cellules, et
villages
I.3. Politique de
décentralisation au Rwanda
I.3.1. Aperçu
historique
Le système de gouvernance au Rwanda avant, pendant et
après la colonisation a surtout été
caractérisé par un centralisme à outrance qui fait
obstacle à la participation des communautés au processus de prise
de décision surtout dans la planification des actions de leur
développement39(*)
Cette absence de participation et d'appropriation des acquis
du développement par la communauté a eu comme conséquence
la guerre et le génocide accompagnés par des destructions des
biens publics et privés ainsi que plus de 3,5 millions de
réfugiés à l'extérieur du pays et presque le
même nombre de déplacés à l'intérieur en 1994
sur un peu plus de 7 millions d'habitants.
Depuis 1995, les hautes autorités du pays ont tenu des
séances de discussion sur un système politico-administratif qui
convenait le mieux à la reconstruction du pays. Les conclusions de leurs
consultations ont donné comme recommandations la mise en place du
processus de décentralisation et de démocratisation pour
promouvoir la participation de la population dans tout le processus de prise de
décision aussi bien dans l'identification, l'élaboration, la mise
en oeuvre , le suivi, l'évaluation et le contrôle que dans la
gestion des acquis de tous les programmes de réduction de la
pauvreté, de développement communautaire et socio - politique
avec l'année 2000, la promulgation de la loi sur la
décentralisation dans tous les secteurs publics a vu le jour.
I.4 Impôt
L'impôt constitue un prélèvement
obligatoire effectué par voie d'autorité par l'État, les
provinces, les communes sur les ressources des personnes vivant sur son
territoire ou y possédant des intérêts pour être
affecté aux services d'utilité générale.40(*)
Formant aujourd'hui la plus grosse part des recettes
publiques (sauf ressources minières extraordinairement abondantes), les
impôts alimentent le budget de l'Etat ou d'une subdivision nationale ou
fédérale (une province, une région, un territoire, un
département, un district, etc.), et dans une moindre mesure des
organismes à compétence spécialisée.41(*)
I.4.1. La nature de
l'impôt
I.4.1.2. Définition
classique
Gaston jèze a défini dans la première
moitié du XXe siècle l'impôt de la
manière suivante:
« L'impôt est une prestation pécuniaire
requise des particuliers par voie d'autorité, à titre
définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges
publiques. » 42(*)
Il faut donc distinguer les impôts des recettes non
fiscales d'un État moderne telles que :
ü les redevances, telles que la redevance audiovisuelle,
les frais universitaires etc., qui sont la contrepartie d'un service
effectivement rendu ;
ü le revenu tiré des possessions de
l'État : redevances domaniales tirées de l'occupation du
domaine public, produits des participations de l'État dans les
entreprises publiques, ressources géologiques, etc. ;
ü les revenus des activités industrielles et
commerciales de l'État ;
ü le produit des amendes qui, bien qu'inclus dans le
budget prévisionnel, ne naissent pas d'un prélèvement
obligatoire mais de la constatation d'une infraction ;
ü l'emprunt.
L'État peut par ailleurs rendre obligatoires des
services qui, bien que coûteux, ne sont pas des
prélèvements obligatoires, ni a fortiori des impôts
(assurances automobiles, participations aux frais des
copropriétés, cotisation ordinale, etc.).
I.4.1.2 Limites
Avec le développement de l'État-providence, les
prélèvements obligatoires concourent au financement de nombreuses
missions ou activités. Il devient plus difficile de distinguer les
prélèvements concourant au financement des missions de
l'État de ceux institués au profit d'un autre service
d'intérêt général.
Il faut préciser que les cotisations sociales ne sont
pas des impôts car elles comportent une contrepartie directe : les
prestations sociales. Suite à la multiplication des dispositifs sociaux,
par exemple cotisation sociale collectée par de la caisse sociale du
Rwanda.
I.4.1.3 Fonctions
Essentiellement, l'impôt a pour fonction de
transférer de l'argent
1. vers le pouvoir politique (et ses organes, qui peuvent
être multiples),
2. prélevé auprès de tout ou partie de la
population.
L'impôt fait donc toujours d'une pierre au moins deux
coups, ce qui fait de la fiscalité un outil politique primordial,
déclinable en différentes variantes adaptées à
toutes les politiques.
I.4.1.4. Fonctions de base
Ø Le premier « coup » est,
déjà, de financer les institutions qui en perçoivent le
produit. Les impôts en sont souvent la principale source de revenu, sauf
en cas de ressources géologiques exceptionnelles par rapport à la
taille de l'État. L'usage qui en sera fait est à la
discrétion du pouvoir politique, avec un impact sur le consentement
à l'impôt.
Ø Le second « coup » (et les
suivants) est adaptable à l'infini, en fonction de la cible fiscale.
Les impôts peuvent être modulés en
fonction de caractéristiques de la population, ce qui permet de les
faire peser plus ou moins sur différente parties de la population. Il
est ainsi possible d'appauvrir une partie de la population, ce qui, par
contraste, constitue un enrichissement relatif pour le reste de la population
(par rapport au niveau moyen d'imposition, tout se passe pour elle comme si on
lui versait de l'argent).
I.4.2. Classification des
impôts
Les impôts peuvent être classés des
différentes manières
I.4.2.1. Sous l'angle
économique43(*)
ü Les impôts sur les revenus, sur les salaires, ou
sur les bénéfices de sociétés;
ü Les impôts sur la consommation : par exemple
la TVA;
ü Les impôts sur le capital et sur le
patrimoine ; ils sont de deux sortes :
v Les impôts frappant la détention du
capital : par exemple, la taxe foncière ;
v Les impôts frappant la transmission du capital
(donation ou succession) : par exemple les droits de succession ou de
donation ;
ü Les impôts sur les opérations
financières : par exemple droits d'enregistrement;
ü Les impôts sur la production : Taxe
professionnelle.
I.4.2.2. Selon les techniques de
taxation
Cela ouvre une série de plusieurs choix de
classification fondée sur plusieurs champs.
i. Fondée sur l'étendue du champ
d'application
On distingue les impôts réels des impôts
personnels, selon que l'administration module ou non l'impôt selon la
situation apparente du contribuable.
v Les impôts réels (qui frappent ratione
materiæ), sont assis sur un objet (ou une transaction, etc.). Ce
sont les impôts les plus importants, en nombre et en valeur, et
notamment : les impôts sur la dépense, les impôts sur
le patrimoine, l'impôt sur opérations de bourse, etc. Dans ce cas,
pour éviter de trop taxer le contribuable, le fisc laisse le choix au
contribuable de posséder ou non l'objet taxé (réaliser ou
non la transaction, etc.) et, éventuellement, applique un taux
modulé selon le type d'objet (taux réduit de TVA pour les biens
de première nécessité, taux majoré pour les
produits de luxe).
v Les impôts personnels sont au contraire ceux qui
prennent en compte la situation et la capacité contributive du
contribuable pour évaluer l'impôt dû. L'exemple le plus
représentatif est l'IRPP.
ii. Fondée sur tradition
On distingue impôt direct et impôt indirect selon
que le payeur de l'impôt est le contribuable effectif ou qu'il
répercute le montant de l'impôt sur un tiers,
généralement un client.
ü Les impôts directs touchent le contribuable
nommément, et sont assis sur une assiette constante (revenu,
capital...).
ü Les impôts indirects sont ceux qui touchent une
matière imposable quel que soit le contribuable. Ils reposent sur une
assiette irrégulière, intermittente, tout au long de
l'année. Les impôts indirects tels que la TVA sont souvent
qualifiés d'impôts indolores (endormis) car le redevable
réel tend à percevoir les taxes comme une part du prix normal des
biens.
iii. Fondée sur les conditions
d'établissement de l'impôt
On distingue impôts de quotité et de
répartition. Ils sont relatifs soit au mode de calcul, soit aux
modalités de liquidation et de recouvrement.
ü Les impôts de répartition sont les
impôts pour lesquels le taux est fixé en fonction de la somme
à percevoir. En effet pour ce type d'impôts l'important
était de savoir combien l'on voulait récolter, ce montant
étant ensuite réparti sur l'ensemble des contribuables.
ü Les impôts de quotité sont ceux dont le
taux est déterminé à l'avance, quel que soit le budget
dont aurait besoin la collectivité qui le perçoit.
I.5. DÉCISION
La prise de décision est le choix d'une option dans
plusieurs autres. Prendre une décision est un processus au quel on
privilégie une option qu'on juge stratégique pour atteindre les
objectifs d'une entreprise. Les dirigeants doit nécessairement prendre
des décisions dans toute circonstance.
« On peut donc conclure que la prise de
décision est un élément fondamental de la gestion puisque
le dirigeant doit y recourir au cours de toutes ses activités. Certains
chercheurs vont même jusqu'à dire que la prise de décision
est la gestion même au vrais sens du terme. »44(*)
I.5.1. Les phases de la prise de
décision
Pour faire face aux problèmes des désordres
dans les décisions ou les définitions erronées des
objectifs et des critères de décision incomplète, les
décideurs passent différents phases de résolution du
problème, et ces phases ont un certain nombre des étapes
spécifique.
a) Evaluer la situation
« Souvent un cas contient toutes sortes des
données dont certaines sont pertinentes à l'analyse du cas et
influant directement sur le problème à résoudre. Pour
cette raison, il est important d'avoir une idée claire et nette de la
situation. Il faut donc faire une distinction entre les données
pertinentes et les données secondaires. Fin de bien saisir la situation,
il est nécessaire de comprendre les relations existant entre les faits
essentiels »45(*).
b) Définir le problème
central
« Le problème peut être
identifié en lisant (ou en observant) attentivement le cas, souvent il
est préférable de l lire (ou l'observer) plusieurs fois avant de
passer à une autre étape suivante.
Lors de la lecture (ou de l'observation) l'étudiant
(ou dirigeant) doit se poser les questions suivantes : qui est responsable
de cette situation ?
Comment une telle situation s'est-elle
développée ? Quels sont les éléments
significatifs liés à cette situation ?
Ce type de question aidera d'étudiant (ou dirigeant)
à bien définir le problème central.
Après avoir définir le
problème central, l'étudiant (ou dirigeant) pourra plus
facilement concentre sa pensée sur les points le plus importants et
résoudre le problème d'une façon plus
efficace. »46(*)
c) Réunir les faits pertinents se rapportant au
problème central
« Après avoir bien définir le
problème central, l'étudiant (ou dirigeant) doit donc rassembler
tous les fais importants ou non, se rapportant à la situation en
question et au problème central. Cette étape est importante
puisque la décision finale repose sur les données et les
renseignements tirés du cas. »47(*)
d) Analyser les faits
« Après avoir rassemblé tous les
faits, l'étudiant (ou dirigeant) pourra procéder à
l'analyse qui conduira à la prise de
décision. »48(*)
e) Evaluer les diverses options
« Le fait que l'étudiant (ou dirigeant) doit
prendre une décision implique donc qu'il peut y avoir plus d'une
possibilité pour remédier la situation problématique et
chacune de ces possibilités doit être analysée.
L'évaluation des différentes possibilités peut porter sur
l'aspect qualitatif. »49(*)
f) Etudier le pour et le contre de chaque option et
évaluer les résultats
« L'étudiant (ou le dirigeant) doit donc
évaluer les conséquences favorables et les conséquences
défavorables de chaque option
Ces étapes visent deux objectifs :
1) tester chaque possibilité en pesant le pour et le
contre de chacune
2) classer les conséquences de chaque option du plus
favorable au moins favorable. »50(*)
Après avoir classé les conséquences de
chaque option, ainsi, on doit faire la comparaison entre les différentes
options qui s'offrent à lui.
g) Prendre la décision
« Cette dernier étape devrait
découler tout naturellement des fais présentés dans
l'analyse. Si durant cette étape l'étudiant (ou dirigeant)
cherche encore plus d'information pour justifier sa décision et ne se
réfère pas à son analyse, il verra que sa décision
ne sera pas fondée. L'analyse entière saura
superflue.»51(*)
Après la prise de décision le dirigeant doit
mettre la décision prise en action pour atteindre les objectifs de la
société. Ce qui implique la deuxième phase qui
comprend :
La planification, l'organisation, l'exécution, le
contrôle.
a)La planification
« La planification détermine de qu'elle
façon les ressources d'une entreprise seront utilisées afin
d'obtenir les résultats visés. Elle exige que les gestionnaires
évaluent la situation actuelle, déterminent les orientations et
élaborent les plans qui permettront de réaliser les objectif
généraux. »52(*)
b) L'organisation
« La deuxième fonction du gestionnaire est
l'organisation : elle consiste à créer des structures
organisationnelles qui permettront à des individus de travailler
efficacement ensemble en vue de réaliser le même
objectifs. »53(*)
c) L'exécution
« Ces trois fonction demeurent toute fois
improductif si le gestionnaire ne passe pas à l'action
c'est-à-dire, s'il ne fait pas réaliser le travail par les
membres de son équipe. »54(*)
Le dirigeant qui a pris ce décision n'est pas lui qui
va l'exécuté, cependant, il doit-y être une coordination de
ces actions pour aboutir aux objectifs fixé.
d) Le contrôle
Après l'exécution, on fait l'évaluation
ou le contrôle de ce qui a été planifier et
exécuter.
On évalue avec objectifs de voir si le problème
a été résolu, si non, la correction doit être
opéré pour arriver à l'objectif.
I.5.2. Types des
décisions financières
« Les décisions financières peuvent
être définies comme étant la préférence
entre la détention d'un type de bien donné plutôt que
l'autre type de bien. Leur origine et l'attitude des agents économiques
qui n'acceptent de se dessaisir de la monnaie qu'ils détiennent que
contre une espérance de gain ».55(*)
Normalement, en fonction de la nature financière les
décisions financières sont au nombre de quatre.
ü Décision de placement,
ü Décision de financement,
ü Décision d'investissement,
ü Décision de distribution de dividende
I.5.2.1. Décision de
placement
Elle consiste à échanger de la monnaie contre
les actifs financiers. En fait, le placement peut intéresser tout agent
économique y compris l'entreprise. Cependant, Il revêt pour cette
dernière un caractère accessoire et occasionnel, car il est
beaucoup plus courant que l'entreprise ait besoin de moyen de financement que
l'en avoir plutôt trop.
I.5.2.2. Décision de
financement
La décision de financement constitue ainsi la
première décision financière que doit prendre
l'entreprise. « Le financement des investissements peut se faire
par :
ü Un apport en capital : personnel, parent, ou amis,
organismes,
ü Des ressources par prise de participation dans le
capital d'institution financière,
ü Des ressources par prêts à long
terme : c'est un relais entre un besoin de financement et l'accroissement
de la rentabilité,
ü Le crédit-bail (ou leasing de biens
d'équipement), les biens sont «loués » (sur quatre
ou cinq ans) avec une possibilité d'acquisition à
l'échéance fixe et à un prix dès l'origine. (...).
Le financement des besoins d'exploitation peut de faire par :
ü La mobilisation des créances commerciales,
escompte des créances clients,
ü Le crédit de trésorerie, découvert
ou crédit financier »56(*)
I.5.2.3 Décision
d'investissement
« Un investissement est une immobilisation des
capitaux pour une durée longue en vue d'avantage ou de gains
ultérieurs incertains »,57(*)
Les sources de financement sont rares et ont un coût,
alors elles doivent donc être affectées de façon optimale.
Or, l'entreprise se trouve devant une multitude des projets d'investissement.
Une première sélection doit être opérée entre
tous ces projets pour ne conserver que ceux qui sont rentable.
Cela peut être fait grâce à des techniques
d'évaluation existantes, notamment celles qui reposent sur les
techniques suivantes :
ü Techniques d'actualisation c'est-à-dire calcul
de la valeur présente ou valeur actuelle nette
ü Calcul du délai de récupération
ü Calcul de l'indice de rentabilité
ü Calcul du taux interne de rentabilité.
« Pour mener à bien son activité,
l'entreprise s'équipe des moyens tant physiques qu'immatériels.
Elle doit prendre des décisions financières : dans quoi
investir et comment financer l'investissement ? L'investissement
dépend du type d'activité de la politique
générale l'entreprise et de son cycle de vie »58(*)
I.5.2.4. Décision de
distribution de dividende
« Le profit peut être soit distribué
aux actionnaires, soit utilisé pour autofinancer des nouveaux
investissements. La décision qui sera prise doit être celle qui
maximisera le profit des actionnaires »59(*)
Cette décision est associée à ces trois
types des décisions précédentes, pour beaucoup des
sociétés, l'essentiel moyen de financement de leurs projets
viennent des bénéfices non distribués.
« Dans une firme, les décisions concernant
de dividende sont souvent prises en rapport avec les décisions de
financement et d'investissement. Certains firmes verseront des faibles
dividendes par ce que la direction voit l'avenir de la firme avec l'optimisme
et désire réinvestir les bénéfices en vue de son
développement ».60(*)
CHAPITRE II. GESTION DES RECETTES
PROPRES ET DES DÉPENSES DUDISTRICT DE NYABIHU
II. 1. PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
Pour mieux faciliter la compréhension des
activités réalisées, tout au long de notre travail par les
lecteurs, il nous a fallu de présenter le milieu de travail
d'études c'est à dire la description du District de NYABIHU.
II.1.1. Description du District
de NYABIHU
Le district de NYABIHU a été le résultat
de la fusion des anciens Districts de BUHOMA, GASIZA et une partie de MUTURA.
(Exe secteurs de kora,). Il est situé au Nord-Ouest du Rwanda. Les
limites administratives sont : à l'Est, les Districts de GAKENKE et
MUSANZE, au Sud le District de NGORORERO et RUTSIRO, à l'Ouest le
District de RUBAVU et au Nord, le District de MUSANZE et la République
Démocratique du Congo (RDC).
Le district de NYABIHU est composé de douze secteurs
à savoir BIGOGWE, JENDA, JOMBA, KABATWA, KARAGO, KINTOBO, MUKAMIRA,
MULINGA, RAMBURA, RUGERA, RUREMBO, ET SHYIRA. Ces secteurs sont à leur
tour divisés en 73 cellules et 473 quartiers couramment appelé
IMIDUGUDU. Le district s'étend sur une superficie de 512,5 km² et
compte une population de 280.210 soit une densité de 583 habitant/km.
II.1.2. Objectif du district de
NYABIHU
Le district de NYABIHU vise un développement humain et
économique perceptible qui consiste en ce que le district atteint un
niveau élevé de développement socio-économique et
culturel, basé sur la bonne gouvernance, la promotion de l'ICT, du genre
et la protection de l'environnement, la justice, l'économie et les
affaires social.
Sa mission est d'améliorer les conditions de vie de la
population par la réduction de la pauvreté, la croissance
économique, la sécurité, la promotion de la culture de
l'unité, réconciliation et la coexistence pacifique de la
population.
II.1.3. Structure du district
Le district de NYABIHU comme tous les autres districts du
pays a un organe de prise de décision appelé Conseil du district,
il est composé de vingt trios membres élus par toute la
population pour un mandat de cinq ans renouvelables.
II.2. ACTIVITES SE TROUVANT DANS
LE DISTRICT DE NYABIHU
II.2.1. Secteur économique
II.2.1.1. Secteur primaire
II.2.1.1.1.
Agriculture
Plus de 90% de la population de NYABIHU vit de l'agriculture
de subsistance en utilisant des méthodes traditionnelles. Les cultures
vivrières disponibles dans ce district sont : Pomme de terre, les
bananiers le maïs, le soja, le blé, le haricot, la patate douce, le
sorgho, et les légumes. Principalement ces cultures sont
exploitées pour l'autoconsommation et dans une moindre mesure à
la marche. Soulignons que depuis les deux dernières années, le
district a commencé le plan d'aménagement des terrasses radicales
et planification des herbes fixatrices et agro-forestiers.
II.2.1.1.2. Forêt et
environnement
La faune sauvage a pratiquement disparu à cause de
l'activité humaine mais dans les endroits à forte
végétation et dans des boisements, on rencontre des reptiles, une
variété d'espèces d'oiseaux ainsi que quelques petits
ruminants tels que les lièvres, chacals etc.
La flore du district de NYABIHU est constituée du
buisson d'arbres plantés dont les eucalyptus, cyprès, pinus et
les herbacés. Il y a également la forêt naturelle de
GISHWATI et le parc national des volcans qui sont le berceau de diverses
espèces animales et végétales.
II.2.1.2. secteur secondaire
II.2.1.2.1. Industrie
Le district de NYABIHU dispose d'une industrie de
transformation agricole, suivante:
Ø MOUTAIN TEA NYABIHU (industrie du thé)
Ø MAISERIE (transformation de maïs en kaunga)
Ø REDEMI (Pour mines et carrières)
II.2.1.2.2. Artisanat
Dans ce district on y trouve des personnes et des
associations qui pratiquent la vannerie, la briqueterie, la tuilerie, la
couture, la broderie, la menuiserie,... ces professions ne sont pas assez
développées.
II.2.1.3. Secteur tertiaire
II.2.1.3.1. Transport et
communication
Le district de NYABIHU est traversé par la
route RUBAVU-MUKAMIRA -MUSANZE-KIGALI et MUKAMIRA-NGORORERO-MUHANGA. Dans le
district on peut y avoir des connexions téléphoniques mobile et
fixe (qui n'est pas très opérationnelle) tel que : MTN
RWANDA, RWANDATEL, ARTEL,...
II.2.1.3.2. Banque
Chaque secteur est en disposition de SACCO UMURENGE
et le secteur BIGOGWE compte beaucoup des institutions par apport aux autres
secteurs, il y a quatre institutions.
Dans la superficie du district on peut rencontre 4 BP
du Rwanda, 2 IMF unguka , 2 Cleam CAMU et 12 SACCO umurenge; Ensemble il ya
20 agences des institutions financières dans le district de NYABIHU.
II.2.2. SERVICES
SOCIO-ECONOMIQUES
II.2.2.1. Education dans le
district de NYABIHU
Tableau No 2. Education dans le
district de NYABIHU
Niveau
|
Nombres des écoles (privées et
publiques)
|
Elevés
|
Nombres des enseignants
|
Filles
|
Garçons
|
Total
|
Femme
|
Homme
|
Total
|
Primaire
|
87
|
39959
|
36944
|
76903
|
423
|
860
|
1283
|
Secondaire et 9YBE
|
37
|
8335
|
8323
|
16658
|
144
|
335
|
479
|
Total
|
124
|
48294
|
45267
|
93561
|
567
|
1195
|
1762
|
Source: Rapport annuel d'éducation
2009
En examinant ce tableau, le district de NYABIHU compte 93561
élèves dont 51.62% et 48.38% sont respectivement des filles et
garçons et 1762 enseignants avec-lequel 32.18% des femmes et 67.82% des
hommes.
II.2.2.2. Infrastructures
sanitaires
Dans le district de nyabihu chaque
secteur possède un centre de santé sauf le secteur de KINTOBO
qui a une poste de santé tout simplement. Le district compte 15 Centres
de Santé et 6 postes de Santé ainsi que un Hôpital de
SHYIRA.
II.2. Principes de la
décentralisation au Rwanda
Au Rwanda, eu égard au chemin politique administratif
et socio-économique parcouru par le pays tout au long de son histoire
tel que décrit plus haut, des principes suivants doivent être
respectés dans la mise en oeuvre de la décentralisation :
ü Assurer l'unité nationale,
l'indivisibilité et le développement
équilibré ;
ü Assurer l'autonomie et l'identité locales, les
intérêts locaux et la diversité ;
ü Séparer le travail des autorités
politiques et celui des autorités administratives et
techniques ;
ü Harmoniser les responsabilités
transférées avec le transfert de ressources financières,
humaines et matérielles nécessaires.
Le respect du principe de séparation de
l'autorité politique, administrative et technique aidera à
éviter les doubles emplois, les chevauchements, les conflits et
l'amalgame des pouvoirs qui ne permettent pas de situer clairement les
responsabilités. Enfin, l'harmonisation des responsabilités et
des fonctions transférées en même temps que les ressources
financières, humaines et matériels nécessaires permettra
à la décentralisation d'avoir un sens en rendant la population
locale capable de planifier et de gérer son propre développement.
Si les ressources ne sont pas transférées, la
décentralisation n'est pas possible61(*)
II.2.1. Les objectifs de la
décentralisation au Rwanda
L'objectif général de la
décentralisation au Rwanda est d'assurer l'habilitation politique,
économique, sociale, administrative et technique de la population locale
à lutter contre la pauvreté en participant pleinement dans la
planification et dans la gestion de son processus de développement. Les
objectifs stratégiques de cette politique sont les suivants :
ü Responsabiliser et mobiliser les populations en vue de
les amener à participer dans l'initiation, la préparation,
l'exécution et au suivi et surveillance des décisions et des
plans qui les concernent ; en
tenant compte des besoins locaux, des priorités, des
capacités et des ressources ; en transférant le pouvoir,
l'autorité et les ressources du Gouvernement central à
l'administration décentralisée et aux niveaux
inférieurs ;
ü Renforcer la responsabilisation et la transparence au
Rwanda en rendant les dirigeants locaux directement responsables devant les
communautés qu'ils servent en établissant un lien clair entre les
taxes que la population paie et les services financés par ces
taxes ;
ü Renforcer la sensibilisation, le financement, la
gestion et le contrôle des services au point où les services sont
rendus, en permettant aux dirigeants locaux de développer les structures
organisationnelles qui prennent en considération l'environnement local
et les besoins locaux ;
ü Développer une planification économique
durable et une capacité de gestion aux niveaux locaux qui serviront
comme moteur pour la planification, la mobilisation et l'exécution du
développement politique et socio-économique pour la
réduction de la pauvreté ;
Renforcer l'efficacité, l'efficience et la
compétence dans la planification, le suivi et la prestation des services
publics en réduisant la charge qui pèse sur les fonctionnaires de
l'administration centrale qui sont loin du lieu où les besoins sont
servis et où les services sont rendus 62(*)
II.3.1. Sources des recettes de
l'administration locale
Les administrations locales ont trois principales sources de
recettes/financement :
Ø Recettes propres du District
Ø Subvention du gouvernement
Ø Les Bailleurs de fonds et ONGs
Ø Emprunt et les découverts bancaires
a) Les recettes propres du District :
Ø Des impôts et taxes du District;
Ø Des recettes provenant des attestations
délivrées par le District;
Ø Des recettes provenant de biens meubles et
immeubles;
Ø Des revenus provenant des investissements
effectués par le District des intérêts de leurs parts et
des activités génératrices des revenus;
Ø Des frais d'amendes;
Ø Des emprunts;
Ø Des subventions éventuelles de l'Etat;
Ø Des frais de justice et le droit proportionnel
imposé par les tribunaux de canton
Ø Des frais de services rendus par le District et
Ø Des dons et legs.
(b) Les Subventions du Gouvernement :
i. Subventions non conditionnelles
ii. Subventions conditionnelles : Fonds de
Développement Communautaire
iii. Fonds d'égalisation ;
iv. Fonds délégués.
(c) Les Bailleurs de fonds et les ONGs:
i. Le financement non conditionnel lorsque le Bailleur de
fonds donne un appui financier à l'administration locale sans
préciser les domaines de dépense.
ii. Le financement conditionnel lorsqu'il y une tâche
spécifique à accomplir et que l'Administration joue le rôle
de l'agence.
iii. Une fonction spécifique qui n'exige pas de
l'Administration de gérer l'utilisation des fonds ni même
l'exécution du programme mais qui est plutôt
considérée comme une assistance à l'Administration
Locale.
II.3.2. Transferts provenant du
Gouvernement Central
Il existe trois sortes de virements provenant du Gouvernement
Central.
1. Subventions non conditionnelles
ü Ces subventions sont considérées comme
faisant partie des recettes de l'Administration Locale qui sont versées
au compte des fonds globaux de l'Administration Locale et sont
dépensées suivant les priorités de l'Administration
locale. Ces fonds sont répartis aux différents
programmes sous des codes différents.
ü Le justificatif de ces fonds fait partie des modes de
justificatifs mensuels, trimestriels et annuels.
2. Subventions conditionnelles
ü Ces fonds ont leur budget propre annexé au
budget principal sous des rubriques spécifiques qu'ils doivent financer
suivant les instructions du Gouvernement Central et en accord avec
l'Administration Locale.
ü Ces fonds sont versés sur un compte bancaire
différent et les spécimens des signatures utilisés sur ces
comptes sont convenus avec le Gouvernement Central. Le Contrôleur
financier et le Secrétaire
ü Exécutif sont cependant également
signataires en plus des autres personnes qui sont nommées.
ü Il y a donc des livres comptables différents
pour chacun des comptes gérés dans le cadre des subventions
conditionnelles.
ü Le mode de responsabilité de rendre compte est
défini par le
3. Subventions d'égalisation
ü Les subventions d'égalisation sont fournies par
le Gouvernement Central aux administrations locales selon la formule
élaborée par
le Gouvernement Central. La gestion de ces fonds est
définie en conséquence. Le mode doit cependant se conformer aux
principes habituels de la comptabilité.
4. Fonds délégués
ü Le Ministère ayant l'Administration locale dans
ses attributions détermine le mode d'opération de ces fonds. Ils
sont versés sur un compte bancaire séparé.
II.3.3. Fonds provenant des
Bailleurs/ONG
1. Fonds non assortis de conditions
ü Ces fonds sont traités comme les fonds non
assortis de conditions provenant du Gouvernement Central et sont par
intégrés dans la caisse générale et utilisée
suivant les priorités de l'administration locale.
Le rapport d'utilisation de ces fonds est fourni au bailleur
de fonds concerné et au Gouvernement Central.
ü Le justificatif de ces fonds fait partie des modes de
justificatifs mensuels, trimestriels et annuels.
2. Fonds conditionnels
Le Bailleur de fonds convient avec l'Administration
Locale et en consultation avec le Gouvernement Central sur la mode de gestion
de ces fonds.
ü Ces fonds sont dépensés pour financer des
programmes convenus avec le Bailleur.
ü Ces fonds sont reflétés comme revenu du
District et sont reportés dans le budget annexé.
ü Un compte bancaire séparé est alors
ouvert pour les fonds non assortis de conditions et des livres de compte
séparés sont ouverts.
ü L'accord entre le Bailleur et l'Administration locale
détermine le mode de responsabilité comptable.
II.4. RECETTES PROPRES ET
DEPENSES DU DISTRICT DE NYABIHU
II.4.1. Recettes propres et dépenses du district de
NYABIHU au cours de l'année 2007
Tableau No 4. Synthèse des
recettes propres du District de NYABIHU au cours de l'année 2007
Nature
|
Montant en Frw
|
Frais administratifs
|
4, 302,722
|
Autres revenus
|
435, 623,538
|
Total
|
439, 926,260
|
Source : Rapport financier 2007
Tableau No 5: Synthèse des
dépenses du District de NYABIHU au cours de l'année 2007
Nature
|
Montant en Frw
|
Pourcentage
|
Acquisition des biens et services
|
199,370,360
|
5.64%
|
Dépense d'investissement
|
433,779,939
|
12.27%
|
Salaires (primes, formation...)
|
1,600,737,064
|
45.29%
|
Autres dépenses répétitives
|
399,177,379
|
11.29%
|
Arriérée
|
11,404,269
|
0.32%
|
Don/subvention
|
844,892,043
|
23.91%
|
Assistance social
|
44,852,470
|
1.27%
|
Total
|
3,534,213,524
|
100.00%
|
Source : Rapport financier 2007
Ce tableau montre que la charge du personnel occupe 45.29% de
la dépense total du district et en deuxième lieu il y a la
subvention (don) qui couvre 23.91%
II.4.2. Comparaison des recettes propres et
dépensés du district de NYABIHU au cours de l'année 2007.
Tableau No 6: Les recettes
propres et dépensés du district de NYABIHU au cours de
l'année 2007 en Frw.
Dépenses
|
Recettes (propres)
|
Différences
|
3,534,213,524
|
439,926,260
|
-3,094,287,264
|
Source : Conçu par nous
même à base de ces deux tableaux précédents
Le district de NYABIHU a collecté
439 926 260 Frw comme recettes internes sur 3534213524 Frw de
dépenses réalisées au cours de l'année 2007; entre
les recettes collectées et les dépenses engagées par le
district il y a une différence de 3 094 287 264 Frw
Graphique N0 1: Comparaison des
recettes propre collectées et des dépensés
réalisées l'année 2007 en Frw
Source: Conçu par nous même
à base de ce tableau précédent
Si on observe les dépenses realisées et les
recettes colletées on trouve qu'il ya une différence de 88.66%
(recettes est 12.4% de la dépense) c'est-à-dire il y a un
déséquilible entre dépenses et recettes propres du
district de NYABIHU pour l'annee 2007.
II.4.2. Recettes propres et dépenses au cours de
l'année 2008 dans le district de NYABIHU.
Tableau No 7. Synthèse des
recettes propres au cours de l'année 2008 dans le district de
NYABIHU.
Nature
|
Montant en Frw
|
Frais administrative
|
308,185
|
Autres revenues
|
462,215,664
|
Total
|
462,523,849
|
Source: Rapport financier 2008
Tableau No 8. Synthèse des
dépenses au cours de l'année 2008 dans le district de
NYABIHU.
Nature
|
Montant en Frw
|
Pourcentage
|
Acquisition des biens et services
|
1,275,315,388
|
23.34%
|
Dépense d'investissement national
|
10,000,000
|
0.18%
|
Dépense d'investissement
|
318,814,794
|
5.83%
|
Salaires
|
2,047,884,945
|
37.47%
|
Autres dépenses répétitives
|
811,319,861
|
14.85%
|
Arriérée
|
9,753,584
|
0.18%
|
Don/subvention
|
982,715,912
|
17.98%
|
Assistance social
|
9,135,150
|
0.17%
|
Total
|
5,464,939,634
|
100.00%
|
Source: Rapport financier 2008
En considérant ce tableau précédant de
dépenses au cours de l'année 2008 le district de NYABIHU montre
que la charge du personnel occupe 37.47% de la dépense total du district
et en deuxième lieu il y a l'acquisition des biens et services qui
couvrent 23.34%.
II.4.2. Comparaison des recettes propres et
dépensés au cours de l'année 2008 dans le district de
NYABIHU.
Tableau No 9: Synthèse des
recettes propres et dépensés au cours de l'année 2008
dans le district de NYABIHU.
Dépenses
|
Recettes (propres)
|
Différences
|
5,464,939,634
|
462,523,849
|
-5,002,415,785
|
Source: Conçu par nous même à base de ces
deux tableaux précédents
Le district de NYABIHU a collecté 462 523 849
Frw comme recettes interne sur 5464939634 Frw de
dépenses réalisées au cours de l'année 2008,
d'où entre les recettes collectés et les dépenses
engagés par le district il y a une différence de 5 002
415 785 Frw, soit les recettes représentent 8.46% de
dépenses réalisées au cours de l'année 2008.
Graphique N0 2: Comparaison des
recettes collectées et des dépensés au cours de
l'année 2008 dans le district de NYABIHU.
Source: Conçu par nous même
à base de ce tableau précédent
II.4.3. Recettes propres et dépenses du district de
NYABIHU pour l'année 2009
Tableau No 10: Synthèse
des recettes propres du District de NYABIHU pour l'année 2009
Nature
|
Montant en Frw
|
Revenu
|
92,848,505
|
Total
|
92,848,505
|
Source: Rapport financier 2009
Tableau No 11: Synthèse
des dépenses du District de NYABIHU pour l'année 2009
Nature
|
Montant en Frw
|
Pourcentage
|
dépenses du capital
|
823,213,027
|
30.66%
|
Acquisition des biens et services
|
280,281,246
|
10.44%
|
Salaires
|
1,107,723,352
|
41.26%
|
Arriérée
|
1,804,698
|
0.07%
|
Assistance social
|
16,919,460
|
0.63%
|
Autres Transfer (Ecoles, Secteurs...)
|
454, 961,193
|
16.95%
|
Total
|
2, 684, 902,976
|
100.00%
|
Source: Rapport financier 2009
En regardant ce tableau précédant de
dépenses au cours de l'année 2009 du district de NYABIHU montre
que la charge du personnel occupe 41.26% de la dépense total du district
et en deuxième lieu il y a la dépense du capital qui couvrent
30.66% les autres dépenses comptent tout simplement environ 28.08%.
II.4.3.1. Comparaison des recettes et dépenses du
district de NYABIHU pour l'année 2009
Tableau No 12: Comparaison des
recettes et dépensés du district de NYABIHU pour l'année
2009
Recettes (propres)
|
Dépenses
|
Différence
|
92,848,505
|
2,684,902,976
|
-2,592,054,471
|
Source: Conçu par nous même à base
de ces deux tableaux précédents
Le district de NYABIHU a collecté 92848505
Frw comme recettes internet sur 2684902976Frw de
dépenses réalisées au cours de l'année 2009 ;
en considérant ces données entres les recettes collectés
et les dépenses engagés par le district il y a une
différence de 2592054471 Frw.
Graphique N0 3: Comparaison des
recettes collectées et dépensés réalisés
pour l'année 2009
Source: Conçu par nous même
à base de ce tableau précédent
Comme le montre ce graphique, il y a un grand écart
entre recettes et dépenses, soit la recette colletée est 3.45% de
la dépense réalisée, soit une différence de
96.6%
II.4.4. Comparaison des recettes propres et dépenses
au cours des années 2007-2009 dans le district de NYABIHU.
Tableau No 13: Comparaison des
recettes propres et dépenses au cours des années 2007-2009 dans
le district de NYABIHU.
|
2007
|
2008
|
2009
|
Recettes (propres)
|
439, 926,260
|
462, 523,849
|
92, 848,505
|
Dépenses
|
3, 534, 213,524
|
5, 464, 939,634
|
2, 684, 902,976
|
Différences
|
-3, 094, 287,264
|
-5, 002, 415,785
|
-2, 592, 054,471
|
Source: Conçu par nous même à base de ces
tableaux NO 6, 9 et 12
Graphique 4 : Comparaison
des recettes propres et dépenses au cours des années 2007
à 2009 dans le district de NYABIHU.
Source: Conçu par nous même
à base de ce tableau précédent
Par l'observation de ce graphique les recettes et les
dépenses de l'année 2009 sont moins élevées par
apport aux autres années voir même la différence entre la
recette et dépense pour la même année est très
élevée plus ou moins 96.54% et que l'année 2008 est plus
dominant plus que les autres années mais la différence des
recettes et dépenses pour cette année (2008) est favorable par
apport à l'année 2009 parce que il y a un intervalle de 91.53%.
L'année 2007 est plus favorable par apport aux deux dernières
années étant donne que les recettes occupent 12.45% des
dépenses
Précisons qu'en 2009 les recettes propres ont
sensiblement baissés, ceci est dû au changement de la politique
de taxation des impôts ou dans les deux premières
années ; le district de NYABIHU a exploité les productions
agricoles du district, tels que, Pomme de terre, Maïs, Blé mais au
cours de l'année 2009 il y a eu l'exonération des ces
produits agricoles ; explique par l'entretien du 6/12/2010 avec le
chargé de la vérification des impôts au district de
nyabihu.
II.4.5. Moyenne des dépenses et recettes propres au
cours des années 2007-2009
Tableau No 14: Moyenne des
dépenses et recettes propres au cours des années 2007-2009 en
Frw
|
Moyenne (2007-2009)
|
Recettes (propres)
|
331,766,205
|
Dépenses
|
3,894,685,378
|
Différence
|
-3,562,919,173
|
Source: Conçu par nous même à partir de
tableau NO 13
Partant de ce tableau la période de notre recherche
c'est-à-dire de 2007 à 2009 montre que la recette moyenne
collectée et de dépense moyenne donne une diff?ence n?ative de
3 562 919 173 Frw. Ceci signifie que les recettes propres ne
sont pas capables de satisfaire ou bien de couvrir les d?enses du district.
Graphique No 5: Moyenne des dépenses et recettes
propres au cours des années 2007-2009 en Frw
Source: Conçu par nous même à la base de
ce tableau précédent
En considérant le graphique ci-dessus les
dépenses realisées en moyenne et les recettes collectées
en moyenne présentent une ecart enorme environ de 91.48%
c'est-à-dire qu'en moyenne les recettes propres couvrent seulement 8.52%
de depense.
En ce qui concerne la difference d'environ 91.48% en
moyenne, il est affirmé que son financement provient du Gouvernement
central et de l'ONGs.
II.5. Raisons de la faiblesse de
recette propre du district de NYABIHU
Selon les chargés de service des impôts dans le
district de NYABIHU les raisons de la faiblesse des recettes propres sont
identifiées comment suit:
Ø Peu des marchés qui ne fonctionnent
même pas chaque jour, seulement deux fois par semaine.
Ø Nombre insuffisant des contribuables à cause
de la non innovation de la population du dit district.
Ø Causes liées à la fraude fiscale
Ø Causes liées à la corruption des agents
de collecte d'impôt
Ø Petit nombre des contribuables à l'impôt
parcellaire à cause du non enregistrement de titre fonciers.
Ø Le revenu de la plus part des maisons de location
est inferieur au montant imposable qui est supérieur ou égal
à 20000 Frw c'est-à-dire, que le revenu locatif des dites
maisons est exonéré à titre d'impôt.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre nous avons essayé d'analyser les
recettes propres et les dépenses au niveau du district de NYABIHU
après ces analyses nous avons constaté qu'il n'existe pas
l'équilibre entre les recettes propres et les dépenses au niveau
de ce district car les dépenses realisées en moyenne et les
recettes collectées en moyenne au cours de la periode de notre recherche
présentent une ecart très élevé environ de
91.48% c'est-à-dire qu'en moyenne les recettes propres couvrent 8.52%
des dépenses. Ainsi notre première hypothèse a
été confirmée.
CHAPITRE III: LES ETATS
FINANCIERS AU SEIN DU DISTRICT DE NYABIHU
L'état financier d'une entreprise représente
une source importante d'information lors de la prise de décisions
stratégiques financières. Le bilan, entre autres, est un
état financier indiquant la valeur financière d'une entreprise
à une date précise.
Les états financiers du bilan sont définis par
l'actif et le passif de l'entreprise. Du coté de l'actif, on retrouve
l'actif à cour terme (ex.: le stock de l'entreprise) et l'actif
immobilisé (à long terme, ex.: immeubles, véhicules).
Alors que du coté du passif, on y retrouve le passif à
court-terme (ex.: dettes dûes aux fournisseurs), celui à long
terme (ex.: prêt contracté sur 10 ans) et les fonds propres
(avoirs des propriétaires et actionnaires). La règle
générale de l'état financier du bilan est que l'actif
devrait toujours égaler le passif additionné des fonds propres.
L'état des résultats, lui, représente
l'état financier qui expose le rendement d'une entreprise sur une
période de temps définie (généralement une
année). En gros plan, il constitue le calcul du bénéfice
net résolue par les revenus soustraient des dépenses de
l'entreprise.
L'utilisation principale d'un état financier sert
à comparer dans le temps la performance de l'entreprise par rapport
à ses performances passées, mais aussi par rapport aux
entreprises externes. D'ailleurs, il existe une grande sélection de
ratios destinés à résumer des caractéristiques
spécifiques de la situation financière d'une entreprise. Bref,
tous ces données peuvent être récoltées grâce
à la compilation des différents états financiers 63(*)
« Le pouvoir de décision existe à
tous les échelons de l'hiérarchie d'une entreprise, à des
degrés différents d'étendue et d'importance. Ceci est
d'autant plus vrai que les responsables des entreprises ont adopté le
principe de la délégation de l'autorité et des pouvoirs
décisionnels. Les chefs et ses collaborateurs ses réservent
généralement les décisions à long terme :
l'investissement, financement, etc., les chefs subalternes seront amenés
à prendre les décisions à court
terme. »64(*)
Cependant, les décisions prises par les dirigeants
peuvent être à la base du progrès de l'entreprise ou
peuvent le faire reculer. Dans ce domaine, les dirigeants doivent tirer une
l'attention particulière. Ainsi l'analyse financière se
présente comme un outil d'intérêt capital.
III.1. ROLES ET RESPONSABILITES
DES ORGANES DU DISTRICT DE NYABIHU DANS LA GESTION FINANCIERE
III.1.1. Le Conseil de District
Le conseil du district joue le rôle suivant:
Ø veiller à la formulation, à
l'élaboration et à l'adoption d'un budget
Ø s'assurer que le budget est équilibré
avant de l'adopter.
Ø transférer les fonds d'une rubrique à
l'autre. C'est surtout le cas où l'un des programmes a
épuisé son enveloppe budgétaire et nécessite une
ré-affectation du budget.
Ø approuver les propositions de prévisions
supplémentaires provenant des services délégués par
le Gouvernement Central ou des fonds émanant des agences des Bailleurs
et des ONGs, négociés au milieu de l'exercice
budgétaire.
III.1.2. Le Comité
Exécutif
Le Comité Exécutif s'acquitte des fonctions
suivantes:
Ø assurer la supervision générale de la
gestion des finances;
Ø approuver les plans de travail et les budgets
trimestriels;
Ø analyser les rapports de progression trimestriels par
rapport aux plans de travail précédents et
Ø assurer le suivi de l'exécution des politiques
du Conseil.
III.1.3. Les Commissions
économique et technique du district
La Loi sur les Districts et les Villes créent
les Commissions du Conseil. Tous les départements sont placés
sous la responsabilité de ces Commissions.65(*)
Les attributions de ces Commissions en termes de gestion
financière sont les suivantes:
Ø vérifier les rapports d'avancement des
départements placés sous leur responsabilité et recevront
par conséquent les rapports d'avancement.
Ø vérifier l'équité pour s'assurer
que certains programmes ne sont oubliés en termes d'affectation des
ressources et d'exécution des programmes.
Ø analyser les rapports financiers et en cas de besoin,
demander au Secrétaire chargé des Finances, au Secrétaire
Exécutif et au Comptable de donner des explications.
Ø faire une analyse plus approfondie des rapports
d'audit internes et externes et en fait notes au Conseil.
III.1.4. Le Comité
d'attribution des marchés
Ø veiller à ce que l'attribution des
marchés se fasse d'une manière transparente et adéquate en
s'assurant que cela se fait conformément au principe du rapport
qualité-prix.
Ø fournir une liste des fournisseurs locaux qui ne
sont pas enregistrés au Conseil national de Marché Public, en vue
de faciliter les approvisionnements locaux.
Ø évaluer la qualité des biens, des
services et des travaux fournis par les fournisseurs.
III.1.5. Le Comité de
recrutement
Les attributions du Comité de recrutement
sont les suivantes:
Ø Recruter un personnel convenable et qualifié
et susceptible d'être formé.
Ø Pourvoir dans les meilleurs délais aux postes
déclarés vacants par le Secrétaire Exécutif.
Ø Appliquer les mesures disciplinaires telles que
recommandées par le Secrétaire Exécutif sur avis du
Conseil.
III.1.6. Le Secrétariat
Exécutif du District
Pour s'assurer de la bonne gestion financière et de
la conformité aux procédures comptables, le Secrétaire
Exécutif assumera les responsabilités suivantes:
Ø Etre le signataire final des autorisations de
paiement et des chèques de l'administration.
Ø S'assurer que les structures et le personnel
recommandé sont mis en place pour la bonne gestion des finances.
Ø Renforcer les capacités du personnel sur les
systèmes financiers et les méthodes comptables.
Ø Assurer un équipement adéquat incluant
l'approvisionnement en livres comptables et en fournitures de bureau
nécessaires à la bonne gestion des finances.
Ø Organiser des ateliers, des séminaires, des
cours et la formations pour assurer le développement des
capacités des membres du Conseil et de ses organes.
Ø Mettre en place le comité du Budget qui assure
le secrétariat effectif du processus d'élaboration,
d'exécution et de suivi du budget.
III.1.7. Chefs de
Département
En termes de gestion financière, les Chefs de
Département sont chargés de ce qui suit:
Ø faire des plans de travail annuel et trimestriel et
des réquisitions financières à temps et ces
réquisitions.
Ø Contrôler les lignes budgétaires de son
service et tenir un "registre" de tous les travaux, biens et services
reçus par son département.
Ø identifie et déclare au Secrétaire
Exécutif les domaines à considérer par le Comité
d'attribution des marchés en prenant soin de vérifier que les
biens dont l'approvisionnement est sollicité sont prévus dans le
budget.
Ø orientations techniques au comité
d'évaluation du Comité d'attribution des marchés.
Ø Assurer la garde de tout le patrimoine du
département placé sous sa responsabilité et veiller
à la gestion adéquate des fonds du département.
Ø Initier les ré-affectations budgétaires
concernant son département. Le chef de Département est
assisté par le Comptable dans l'identification des articles pertinents
qui peuvent être réaffectés.
III.1.8. Comptable
La loi exige que le comptable du District soit responsable du
budget et des dépenses et il assume par conséquent les fonctions
suivantes:
Ø Fournir des orientations à l'équipe de
suivi du budget
Ø S'assurer de la stricte conformité aux
prévisions budgétaires au moment de l'exécution du
budget.
Ø Faire des propositions pour la ré-affectation
des virements et les estimations supplémentaires au Secrétaire
chargé des Finances qui les soumettra au Comité
Exécutif.
Ø Conserver les données sur les sources de
revenus.
Ø Tenir quotidiennement les opérations
comptables du District ou Ville.
Ø Conserver la liste des soumissionnaires
agréés par le Comité d'attribution des marchés.
Ø Conserver en lieu sûr le carnet de Bons de
Commandes et veiller à ce qu'il ne soit délivré que sur
demande du chef de Département et avec l'autorisation du
Secrétaire Exécutif.
Ø S'assurer que les engagements résultant de
Bons de Commandes se reflètent dans la comptabilité du District
ou Ville.
Ø Faire en sorte que les procédures soient
strictement respectées et s'assurer que les bordereaux de paiement sont
dûment remplis avec les signatures et les annexes acquises.
III.1.9. L'Audit Interne
L'Audit interne est un mécanisme de contrôle qui
vise à s'assurer de l'efficacité, de l'efficience, de
l'économie et de l'équité dans la gestion des ressources
pour en maximiser l'utilisation et le rendement.
III.1.10. Les autres organes de
l'Etat rwandais qui jouent un rôle dans la gestion financière du
district de Nyabihu
III.1.10.1. Le Ministère
ayant l'administration Locale dans ses attributions
Les attributions du Ministère ayant l'administration
locale dans ses attributions:
Ø veille à la bonne gestion des ressources du
Districts, en mettant en place un Bordereau de versement à la caisse du
district et par l'annulation des décisions du Conseil de District en
matière des finances prises qui vont en dehors de leurs
compétences ou adoptées dans l'irrégularité.
Ø organise une formation à l'intention des
administrations locales sur la gestion des finances et la
responsabilité.
Ø vérifie et oriente la performance de la
politique des bailleurs et des ONGs en matière de financement.
III.1.10.2. Le Ministère
ayant les Finances dans ses attributions
Les tâches du Ministère ayant les
Finances dans ses attributions:
Ø orienter les administrations locales en ce qui
concerne la fixation des impôts locaux. Ceci doit se faire en
collaboration avec le Ministère chargé de l'administration
Locale.
Ø fournir les informations nécessaires à
temps pour faciliter l'élaboration des budgets par les administrations
locales.
Ø disponibiliser les fonds de transfert du Gouvernement
Central.
III.2. Présentation des
états financiers
Les
travaux de fin d'exercice sont des travaux comptables effectués
à la clôture d'un exercice, en vue de la présentation des
états financiers.
On appelle états
financiers l'ensemble de tableaux de synthèse résument et
expliquant l'activité et la situation patrimoniale de entreprise
à la fin d'un exercice.
Les É/F regroupent essentiellement:
Ø Le bilan
Ø L'état des résultats
Ø Les annexes
III.2.1. Bilan
Le bilan est une image fixe. Il permet de connaître les
ressources que possède une entreprise pour poursuivre ses
activités après la date inscrite sur le bilan. En outre le bilan
est un tableau divisé en deux grands partis (Actif et Passif) qui
expriment la situation patrimoniale d'une entreprise d'une date
déterminée.
On appelle Passif du bilan la partie droite du bilan. Elle
décrit l'origine des ressources dont dispose l'entreprise à la
date du bilan et indique le montant de chacune des catégories des
ressources. Ainsi, l'actif du bilan c'est la partie gauche du bilan qui
décrit les emplois qui ont été faits par des ressources et
indique le montant de chaque catégorie d'emploi.
III.2.1.1. Présentation
d'un bilan
Tableau No14: Présentation
d'un bilan
Bilan
|
Actif
|
Passif
|
|
VB
|
Amm et App
|
VN
|
|
VB
|
Amm
Et Appr
|
V.N
|
Valeurs Immobilisés
· Valeurs Immobilisées
corporelles
· Valeur Immobilisés
Incorporels
· Valeurs immobilisées
Financiers
Valeurs d'exploitation
· Stock des marchandises
· Stock matières et fourniture
· Déchets et rebuts
· Emballages
· Produit à semi-ouvrés
· Produit finis
· Produit en cours
· Travaux en cours
· Stock en cours de route
Valeurs Réalisables
· Client
· Débiteur divers
· Compte de régularisation
Valeurs Disponibles
· Prêt à court terme
· Effet à recevoir
· Cheque à encaisse
· Banque
· Caisse
|
|
|
|
Capitaux Permanant
· Capitaux Propres
ü Capital social
ü Réserves
ü Report à nouveau
ü Subventions
· Capitaux Etrangers
ü Emprunts à long terme
ü Emprunts à moyen terme
Dettes à court terme
· Fournisseur
· Personnels
· Etat
· Associés
· Société apparentées
· Créditeur divers
· Compte de régularisation
· Dettes à court terme
· Effet à payer
· Résultat (Passif et
négatif)
|
|
|
|
Source: Conçu par nous même
à partir du plan OCAM
Ainsi, en observant la présentation du bilan
précédent, nous constatons que les éléments d'actif
sont classés selon l'ordre de liquidité décroissante et
ceux du passif suivant l'ordre d'exigibilité décroissante. En
principe, l'étude du bilan a pour but principal d'apprécier
l'équilibre financier de l'entreprise.
Les quatre conditions de l'équilibre financier sont:
1. Les actifs fixes (haut du bilan d'actif) doivent être
financés par les capitaux permanents (haut du bilan du passif)
2. Les dettes à LMT ne doivent jamais excéder
les capitaux propres
3. Les capitaux permanents doivent être plus importants
que les valeurs immobilisées
4. Les dettes à CT ne doivent jamais excéder
l'actif circulant
III.2.2. Présentation du
compte d'exploitation
Le compte de résultant est un tableau qui
représente d'une part les charges de l'entité, et dans d'autres
part les produits de celle-ci.
D'une manière simplifiée, nous pouvons
élaborer les CE comme suit :
III.2.2.1. Présentation du
compte d'exploitation
Tableau No15: Présentation du compte
d'exploitation
Compte d'exploitation
|
Charges
|
Produits
|
Charges d'exploitations
A) Résultat d'exploitation
|
Produits d'exploitations
|
Charges financières
B) Résultat financière
|
Produits financières
|
Charges exceptionnels
C) Résultant exceptionnels
|
Produits exceptionnels
|
D) Participation des Salariés
|
-
|
E) Impôt sur le bénéfice
|
-
|
Source: ANNE Marie, gestion financière Ed, ESKA 2002
pp. 217
R= A+B+C-D-E
En considérant le tableau d'exploitation ci-dessus le
Résultat de l'exercice équivaut :
En examinant ce tableau de compte de
résultat, on observe que les charges et produits sont classés
suivant une structure ternaire Soit:
Ø Charges et produits d'exploitation;
Ø Charges et produits financiers et
Ø Charges et produits exceptionnels.
Le résultat, pour un exercice comptable
donné, est la confrontation des produits et charges.
On appelle produits (appelés aussi Les
revenus), des éléments représentant des sommes
reçues ou à recevoir en contrepartie de services rendus ou de
biens vendus pendant la période visée.
Aussi, les charges (appelées aussi
les dépenses) représentent des sommes
déboursées ou non mais qui représentent la consommation de
ressources pour gagner les revenus de la période visée.66(*)
III.2.3. Les annexes
Le bilan et le compte d'exploitation eux même ne
suffisent pas pour toutes les informations.
De cette nécessité, les annexes s'avèrent
nécessaire car ce sont des documents qui complètent le bilan et
le compte d'exploitation.
Les principales annexes qui accompagnent ces deux états
financiers sont:
Ø La situation de risque
Ø Inventaire d'immobilisations;
Ø Inventaire des créditeurs divers;
Ø Inventaire de débiteurs divers;
Ø Inventaire de charges à payer;
Ø Etc.
Précisons que ces annexes dépendent de la
nature de l'institution et de la période.
III.2.4. Présentation des
états financiers du district de NYABIHU
Parmi les états financiers qu'on a rencontrés
dans le service de la comptabilité du district de NYABIHU n'est que
l'état de résultat (compte d'exploitation), par la constatation
on a trouvé que les autres états financiers, bilan et les
annexes ne sont pas élaborés.
Le patrimoine du district est enregistré dans le
registre sans valeur, selon les informations tirées dans la direction de
finance du district, le bilan n'est pas élaboré à cause
des immobilisations qui ne sont pas évaluées en valeur.
III.2.5. Analyse du compte
d'exploitation du district de NYABIHU
III.2.5.1. Présentation
du compte d'exploitation du district de NYABIHU l'année 2007
Tableau No16: Présentation du compte
d'exploitation du district de NYABIHU l'année 2007
SOLDE INITIAL
|
Banque
|
359320538
|
Caisse
|
1260
|
Total d'ouverture
|
359321798
|
REVENUE
|
Frais administratif
|
4, 302,722
|
Autres revenus
|
435,623,538
|
Total de revenues propres
|
439,926,260
|
Don/subvention
|
215,353,790
|
Total de dons
|
215,353,790
|
subvention d'égalisation
|
642,569,484
|
Fonds délégués
|
1,652,448,101
|
subvention conditionnelles
|
627,439,991
|
subvention non conditionnelles
|
114,945,778
|
Total des subventions du gouvernement
central
|
3,037,403,354
|
Total global des revenues
|
3,692,683,404
|
CHARGES
|
Acquisition des biens et services
|
199,370,360
|
Dépenses d'investissement
|
433,779,939
|
Salaires
|
1,600,737,064
|
Autres dépenses répétitives
|
399,177,379
|
Arriérée
|
11,404,269
|
Don/subvention
|
844,892,043
|
Assistance social
|
44,852,470
|
Total Charges
|
3,534,213,524
|
SURPLUS
|
158,469,880
|
SOLDE A LA FIN DE L'EXERCICE 2007
|
517,791,678
|
Source: Rapport financier du district de
NYABIHU 2007
En observant le tableau ci-dessus nous constatons que pendant
le période 2007 le district de NYABIHU a colleté le revenu de
3, 692, 683,404 Frw et a
dépensé 3, 534, 213,524 Frw ce
qui nous montre que le dit district a eu un surplus de 158, 469,880
Frw.
A ces mots, cette différence entre revenu et
dépense a permis au district de NYABIHU de constituer des
réserves pour l'année suivante et d'augmenter sa capacité
d'autofinancement pour ses nouveaux investissements ainsi que satisfaire ces
besoins.
Le résultat de fin d'exercice 2006 de
359321798 et le résultat positif de 2007 de
158, 469,880 donnent le solde de fin d'exercice de
517, 791,678 en 2007.
Graphique No 6: Du
compte d'exploitation du district de NYABIHU l'année
2007
Source: Conçu par nous même en se basant sur les
données du tableau No16.
Le graphique aussi nous montre qu'il y a eu la consommation de
95.7% du revenu et 4.3% de réserve pour l'année suivante.
III.2.5.2. Présentation
du compte de résultat du district de NYABIHU l'année 2008
Tableau No17: du compte de
résultant du district de NYABIHU l'année 2008
REVENUE
|
Frais administratif
|
308,185
|
Autres revenus
|
462,215,664
|
Total de revenues propre
|
462,523,849
|
Don/subvention des operations
|
569,681,058
|
Don du capital
|
137,421,000
|
Total des dons
|
707,102,058
|
subvention d'égalisation
|
902,421,116
|
Fonds déléguées
|
2,161,309,581
|
subvention conditionnelles
|
1,483,092,561
|
subvention non conditionnelles
|
95,077,533
|
Total des subventions du gouvernement
central
|
4,641,900,791
|
TOTAL REVENUE
|
5,811,526,698
|
CHARGES
|
Acquisition des biens et services
|
1,275,315,388
|
Dépense d'investissement nationale
|
10,000,000
|
Dépense d'investissement
|
318,814,794
|
Salaires
|
2,047,884,945
|
Autres dépenses répétitives
|
811,319,861
|
Arriérée
|
9,753,584
|
Don/subvention
|
982,715,912
|
Assistance social
|
9,135,150
|
TOTAL CHARGES
|
5,464,939,634
|
SURPLUS
|
346,587,064
|
SOLDE INITIAL
|
517,791,678
|
SOLDE A LA FIN DE L'EXERCICE
|
864,378,742
|
Source: Rapport financier du district de
NYABIHU 2008
En regardant le tableau ci-dessus nous remarquons qu'au cours
de l'année 2008 le district de NYABIHU a colleté le revenu de
5, 811, 526,698 et a soldé une somme de 5, 464,
939,634 comme charges, ce qui nous montre que le dit
district a eu un surplus de 346, 587,064.
A ces mots, cette différence entre revenu et
dépense a autorisé au district de NYABIHU de constituer des
réserves en faveur de l'année suivante et d'augmenter sa
capacité d'autofinancement pour ces nouveaux investissements ainsi que
satisfaire ces besoins.
Le
résultat de fin d'exercice 2007 de 517, 791,678 et le
résultat positif de 2008 de 346, 587,064 donnent le
solde de fin d'exercice de 864, 378,742 en 2008
Graphique No 7: Du compte d'exploitation du
district de NYABIHU l'année 2008
Source: Conçu par nous même à partir des
données du tableau No17.
Le graphique aussi nous montre qu'il y a eu la consommation de
94.04% de la recette et 5.96% comme le réserve pour l'année
suivante 2009.
II.2.5.3. Présentation du
compte de résultat du district de NYABIHU l'année 2009
Tableau No18: du compte de
résultant du district de NYABIHU l'année 2009
REVENUES
|
Autres revenu (propres)
|
92,848,505
|
Don (subvention)/Emprunts des opérations
|
223,541,851
|
subvention d'égalisation
|
450,274,764
|
Fonds délégués
|
1,190,632,655
|
subvention conditionnelles
|
323,514,213
|
TOTAL REVENUES
|
2,280,811,988
|
|
|
DEPENSES
|
|
|
Acquisition des biens et services
|
280,281,246
|
Dépense d'investissement
|
823,213,027
|
Salaires
|
1,107,723,352
|
Arriérée
|
1,804,698
|
Assistance social
|
16,919,460
|
Autres transfer (Ecoles, Secteurs...)
|
454,961,193
|
|
|
TOTAL DEPENSES
|
2,684,902,976
|
|
|
DEFICIT
|
-404,090,988
|
|
|
SOLDE INITIAL
|
864,378,742
|
|
|
SOLDE A LA FIN DE L'EXERCICE
|
460,287,754
|
Source: Rapport financier du district de
NYABIHU 2009
En observant le tableau ci-dessus nous constatons que pendant
le période 2009 le district de NYABIHU a colleté le revenu de
2, 280, 811,988 Frw et a dépensé 2, 684,
902,976 Frw ce qui nous montre que le dit district a eu un
déficit de -404, 090,988 Frw.
A ces termes, cette différence entre revenu et
dépense a diminué des réserves du district de NYABIHU
constitués dans les années antérieures et a diminué
sa capacité d'autofinancement pour ces nouveaux investissements ainsi
que la non satisfaction de ces besoins.
Le résultat de fin d'exercice 2008 de 864,
378,742 Frw et le résultat négatif de 2009
de-404, 090,988 Frw donne le solde de fin d'exercice de
460, 287,754 Frw en 2009.
Graphique No 8: Du
compte d'exploitation du district de NYABIHU l'année
2009
Source: Conçu par nous même en se basant sur les
données du tableau No16.
Ce graphique nous montre qu'il y a eu la consommation de
117.7% de la recette, ce qui signifie que cette année a consommé
des réserves constituées dans les années
antérieures environ 17.7% du dépenses de l'année 2009.
III.1.5.4. Comparaison des
revenus et dépenses au cours des années 2007 à 2009
Tableau No19: De revenus et dépenses
au cours des années 2007 à 2009
|
2007
|
2008
|
2009
|
Moyenne des années
|
Revenus
|
3692683404
|
5811526698
|
2280811988
|
3928340697
|
Dépenses
|
3534213524
|
5464939634
|
2684902776
|
3894685311
|
Différence
|
158469880
|
346587064
|
-404090788
|
33655385
|
Source: conçu par nous même à partir des
tableaux No 16; 17; et 18.
A partir de ces années, nous constatons que les
années 2007 et 2008 ont eu un résultat positif comparativement
à l'année 2009 qui a eu un résultat déficitaire.
De ce fait, pendant la période de notre recherche
c'est-à-dire de 2007 à 2009, le résultat moyen du compte
d'exploitation du district de NYABIHU est positif.
Alors, la situation de ce district reste en bon état
à cause de réserves constituées dans les années
antérieures comme 2008, 2007, etc.
Graphique No 9: Comparaison des revenus et
dépenses au cours des années 2007 à 2009
Source: conçu par nous même à partir du
tableau No 19.
A partir de ce graphique, nous constatons que ces
années 2007 et 2008 les recettes colletés sont supérieures
aux dépenses réalisées mais pour l'année 2009 c'est
le cas contraire c'est-à-dire les recettes colletées sont
inferieurs aux dépenses réalisées
De ce fait, pendant la période de notre recherche
c'est-à-dire de 2007 à 2009 le graphique montre que le
résultant moyen des comptes d'exploitation du district de NYABIHU pour
ces années montre que les dépensés sont de 99.1% du
revenus ceux-ci montre qu'il dégage une réserve de 1.9% du
revenu, d'où la situation est en bonne état parce que les
revenus sont plus élevés par apport aux charges.
III.1.5.4. Dépendance financière du district de
Nyabihu
Tableau No20: Dépendance financière du district
de Nyabihu
Nature du revenu
|
Montant total de 2007-2009
|
Montant moyen
|
Pourcentage
|
Propre
|
995,298,614
|
331,766,205
|
8.45%
|
Gouvernement central
|
9,643,725,777
|
3,214,575,259
|
81.83%
|
Autres
|
1,145,997,699
|
381,999,233
|
9.72%
|
Total
|
11,785,022,090
|
3,928,340,697
|
100.00%
|
Source: conçu par nous même à partir des
tableaux No 16; 17; et 18
Comme nous l'avons dit dans le chapitre deux, par la recette
propre le district ne parvient pas à couvrir ses dépenses,
ainsi, en observant ce tableau ci-dessus nous constatons que le district est
dépendant à 81.83% du gouvernement central.
Graphique No 10:
Dépendance du district de Nyabihu
Source: conçu par nous même à partir du
tableau No 20
A partir de ce graphique Nous remarquons qu'entre le revenu
propre et les subventions du gouvernement central, il y a un grand écart
qui montre qu'il y a une dépendance totale au gouvernement.
III.1.6. Liaison entre états financiers et la prise de
décision dans le district de Nyabihu
Partant du tableau No 19 nous constatons que l'année
2007et 2008 ont eu un surplus respectivement de 158469880 Frw et 346587064 Frw
entre recette et dépense. D'après les données recueillies
du Directeur financier du district de Nyabihu le dit surplus a
été conservé en banque. De ce qui précède
le district de Nyabihu ne tient pas compte du résultat des états
financiers car ils se focalisent seulement sur les dépenses et les
recettes.
Concernant le déficit de -404090788 Frw pour
l'année 2009, comme nous l'indique le tableau No 19, il y a eu la
compensation par les réserves de 864, 378,742 Frw pour
l'année 2008 qui a permis le District de Nyabihu de maintenir sa
capacité d'autofinancement de 460287954Frw pour l'année 2009.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre nous avons essayé de montrer le
rôle et responsabilité de chaque organe dans la gestion
financière au niveau du district telles que: le conseil du district; le
Comité Exécutif ; les Commissions économique et
technique du district; le Secrétariat Exécutif du District; le
comptable...; et ceux du gouvernement central comme: le Ministère ayant
l'administration Locale dans ses attributions et le Ministère ayant les
finances dans ses attributions. Nous avons aussi analysé les comptes
d'exploitation, en tenant compte de la période de notre recherche on
remarque que la situation du district est en bonne position. Signalons ici
que le district de NYABIHU dépend surtout du gouvernement central en
moyenne environ de 81.83% de dépendance et autres bailleurs des fonds de
9,72%.
Ainsi notre deuxième hypothèse a
été confirmée du faite que le district de Nyabihu
dépend financièrement environ de 91.55% des ses partenaire
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
Au terme de notre travail
porté sur «ANALYSE DE LA DEPENDANCE FINANCIERE DANS
LES ENTITES DECENTRALISEES AU RWANDA «CAS DU DISTRICT DE NYABIHU
(2007-2009)»
il nous est indispensable de rappeler nos objectifs et de
faire un bilan des résultats obtenus.
Nos objectifs
étaient:
Objectif général
Analyser et clarifier la dépendance
financière dans les entités décentralisées au
RWANDA principalement dans le district de NYabihu
Objectifs spécifiques
ü Notre travail cherche à montrer si les
districts en général, plus précisément district de
NYABIHU sont parvenus à couvrir les dépenses en tenant
compte des recettes récoltées.
ü Notre travail vise également à montrer si
les décideurs du district tiennent compte de la situation de la gestion
financière dans le processus décisionnel.
Pour mieux analyser nos objectifs nous nous somme
posés des questions suivantes:
ü Y a-t-il un équilibre entre les recettes propres
et les dépenses du district de NYABIHU?
ü Quelle est le niveau de dépendance
financière que possède le district de NYABIHU?
Pour répondre à ces questions nous
nous sommes servis des hypothèses suivantes:
ü Il n'y a pas d'équilibre entre les recettes
récoltées avec les dépenses de cette entité.
ü Le district de NYABIHU dépend
financièrement de ses partenaire plus de 50%.
Pour mieux vérifier ces hypothèses
nous avons fait recours aux méthodes:
ü La méthode synthétique
ü La méthode analytique
ü La méthode comparative
ü La méthode statistique:
Pour collecter des données nous sommes
servis des techniques:
ü Technique documentaire
ü Technique d'interview
Comme il était question de trouver les solutions aux
problèmes que rencontrent les gestionnaires financiers dans le processus
décisionnel au sein des entités décentralisées au
Rwanda.
Le district de Nyabihu connait un grand problème de
faire l'investigation de son patrimoine.
Maitriser sa situation financière, afin de prendre les
décisions y relatives
Pour mieux analyser le dépendance
financière dans les entités décentralises au Rwanda
«cas du district de nyabihu de 2007 à 2009 notre travail a
été subdivisé en trois chapitres:
Le premier chapitre est consacré au
cadre théorique et conceptuel des notions général en
rapport avec notre sujet de recherche.
Le deuxième chapitre intitulé gestion des
recettes propres et des dépenses du district de Nyabihu a
consisté à présenter le district de Nyabihu et
interpréter les résultats en rapport avec les sources de la
recette propre et son utilisation, pour la vérification il a
été constaté qu'il n'existe pas l'équilibre entre
les recettes propres et les dépenses au niveau de ce district car
les dépenses realisées en moyenne et les recettes
collectées en moyenne au cours de la période de notre recherche
présentent une écart très élevé environ de
91.48% c'est-à-dire qu'en moyenne les recettes propres couvrent 8.52% de
dépense. Ainsi notre première hypothèse a
été confirmée.
Le troisième chapitre intitulé
« Etats financiers dans les processus décisionnels au sein
du district de Nyabihu » est consacré à montre la
dépendance financière du district de NYABIHU en face de ses
partenaire. Dans ce chapitre nous avons essayé de montrer le rôle
et responsabilité de chaque organe dans la gestion financière au
niveau du district. Nous avons aussi analysé les comptes
d'exploitation, en tenant compte de la période de notre recherche on
remarque que la situation du district est en bonne position. Signalons ici
que le district de NYABIHU dépend surtout du gouvernement central en
moyenne environ de 81.83% de dépendance.
Ainsi notre deuxième hypothèse a
été confirmée du faite que le district de Nyabihu
dépend financièrement environ de 91.55% des ses partenaire
Suggestion aux districts et gouvernement
Ø Améliorer les systèmes de taxation
Ø Elaboration du bilan selon la standardisation
comptable
Ø Faire les analyses financières
Ø Incorporation des amortissements dans le compte
d'exploitation
Ø Faciliter l'évaluation des valeurs
immobilisées.
BIBLIOGRAPHIES
I. OUVRAGES GENERAUX
1. ANNE Marie, gestion financière Ed,
ESKA 2002
2. BERGERON. P. ; La gestion moderne
théorie et cas ; Gaetan morin, Québec, Canada,
1983,
3. COHEN. E., Analyse
financière ; 5ème édition,
Economica, Paris, 2004.
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l'entreprise ;7ème édition, Dunod, Paris, 1985.
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d'information, Bruxelles, 1996,
6. EDIGHOFFER. J. R., Précis de la gestion
d'entreprise, 3ème édition, Nathan, 2004.
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transfert des compétences, Éd. Syros 6, Rue
Montmartre, 1987.
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II. LAROUSSE
1. Larousse-Bordas Larousse, Paris, 1998
2. Le nouveau petit Robert, édition française,
INC, 2002.
3. Remi Rouquette, Dictionnaire du Droit Administratif,
Terminologie-Expression-Noms propres.
4. LAROUSSE, P., Dictionnaire Larousse, Paris, 2003,
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III. MEMOIRES
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cours, S.E.G, U.N.R, BUTARE, 20005.
2. GATOYA. H. J. ; L'analyse financière et
prise de décision dans une entreprise industrielle. cas de
RWANDAFOAM sarl ; UNR BUTARE, 2003.
3. MUHAWENIMANA, M, .V. La gestion financière d'une
entité décentralisée au Rwanda : cas du district de
Ngororero, ulk, 2006.
IV. NOTE DU COURS
1. J. RUBYUTSA, Politique et
Administration, Notes de cours, INES - RUHENGERI, 2007.
2. MUSOMO, R .A, Méthodologie de recherche
scientifique, CIDEP/ Nord Kivu, Goma, 2001.
3. RWIGAMBA, B, Initiation au travail de recherche
scientifique. ULK, 2000.
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1. MINALOC Politique nationale de
décentralisation, , .Mai, 2000.
2. MINALOC. Manuel de procédures de gestion
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de procédures de gestion financière et comptable des
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Introduction à l'analyse financière, éd.
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* 3 COHEN. E., Analyse
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Economica, Paris, 2004.
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Méthode en sciences sociales, Ed Dalloz, Paris 1996.P.398
* 6 MUCHIELI, R., le
questionnaire d'enquête psychosociale, éd PUF, Paris 1961 P.17
* 7 DEKETELE, J.,
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* 8 GRAWITZ, M..,
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* 10 MUSOMO, R .A,
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* 11 GRAWITZ, M. op.cit.P.129
* 12 RWIGAMBA, B, Initiation
au travail de recherche scientifique. ULK, 2000 P.19
* 13 GRAWITZ, M.,
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* 14 LAROUSSE, P.,
Dictionnaire Larousse, Paris, 2003, p.817
* 15Idem
* 16 Larousse-Bordas Larousse,
Paris, 1998
* 17 Le nouveau petit Robert,
édition française, INC, 2002.
* 18 MUHAWENIMANA, M, .V.
La gestion financière d'une entité décentralisée
au Rwanda : cas du district de Ngororero, 2006, ulk, p.6
* 19
http://fr.wikipedia.org/wiki/ finance
* 20
http://fr.wikipedia.org/wiki/ histoire
* 21
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* 22
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* 23
htt//www.fr.wikipedia.com/wiki/gestion financi%re
* 24 htt//www.Ibidem
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* 26
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* 27 J. RIVERO et J.
WALINI, Droit administratif, 19 éd., Dalloz, Paris,
2002, p. 1.
* 28 G. CORNU,
Vocabulaire juridique. 7 éditions, Quadrige
(PUF), Paris, 1987, p.26.
* 29Ibidem
* 30 J. RUBYUTSA,
Politique et Administration, Notes de cours,
INES - RUHENGERI, 2007, inédit
* 31 Remi Rouquette,
Dictionnaire du Droit Administratif, Terminologie-Expression-Noms
propres, p.307.
* 32 GRUBER, A.,
Décentralisation et institutions
administratives, paris, 1986, p.41
* 33 Idem. p. 42
* 34 GONTSHAROFF, La
décentralisation. Le transfert des compétences,
Éd. Syros 6, Rue Montmartre, 1987, p. 72
* 35 GOW et al.
Introduction de l'administration. Approche politique, Éd.
Gaétan Morin, Québec, 1987, p. 64
* 36 G. BURDEAU,
op.cit, p.374
* 37G. BURDEAU,
op.cit, p.374
* 38 Alphonse ....
* 39 MINALOC. Politique
nationale de décentralisation, .Mai, 2000, Pp. 22-23
* 40 Www.
Fr.wikipedia.org/wiki/impo%c3%b4t#cite
* 41 Ibidem
* 42 Www.
Fr.wikipedia.org/wiki/impo%c3%b4t#cite
* 43 www.
Fr.wikipedia.org/wiki/impo%c3%b4t.
* 44 BERGERON. P. ;
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Québec, Canada, 1983, p. 222
* 45 BERGERON. P. ;
op.cit. p. 10
* 46 Idem. Pp10, 11
* 47 BERGERON. P. ;
op.cit. p. 11
* 48 Ibidem
* 49 Ibidem
* 50 Idem P. 12
* 51 BERGERON. P. ;
op.cit. p. 10
* 52 Idem p.141
* 53 Idem p.179
* 54 Idem p.187
* 55 CONSO.P.; La
gestion financière de l'entreprise ;7ème
édition, Dunod, Paris, 1985. p.140
* 56
EDIGHOFFER. J. R., Précis de la gestion d'entreprise,
3ème édition, Nathan, 2004. p.142)
* 57 Idem p. 427.
* 58EDIGHOFFER. J. R. op.cit.
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* 59 BUTERA. V., Gestion
de la dette, notes de cours, S.E.G, U.N.R, BUTARE, 20005. P.7
* 60 RICHARD. B; STEWART. M;
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* 61 MINALOC. Op.cit. p. 7
* 62 MINALOC. Op.cit. p. 7
* 63
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* 64 GATOYA. H.
J. ; L'analyse financière et prise de décision dans
une entreprise industrielle. cas de RWANDAFOAM sarl ;
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* 65
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* 66 ANNE Marie, gestion
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