ABSTRACT
This work proceeded in the Fidjrossè district in
Cotonou from november 2009 to december 2010. It consisted with an investigation
of field, with the characterization of the urban solid waste collected in this
district, with valorisation by aerobic composting of the fermentable fraction
of waste. From work of investigation, it arises that 25 % of the households
continues to throw their sheet on wild dumps while 13,33 % continues to make
the incineration 0% the night hiding. 81, 67% of the surveyed households have a
day labourer production lower than 1kg. The characterization of collected waste
give in mass 50,19% of biodegradable matters; fine sand 32,18%; 0,63% of
shells, carapaces of crabs and pearls; 0,13% of engraved and pieces of brick;
8.31% of plastics; 4% of Paperboard; 1,58% of metal; 1,11% of textile and
remains of mattress; 1,01% of glasses; 0,79 of shoes and leathers; 0,7% of dead
batteries; 75% of moisture for the fermentable fraction. On the whole, 262kg of
fermentable waste was composted with an output of 65, 67% is approximately
172kg of ripe compost. The physicochemical characteristics of the compost
obtained give inter alia values a report of ratio C/N of 11,69% and one rate of
total phosphorus 0,062%. The leal-mould of our compost has a heavy CEC and
holds the nutritive minerals ions as the cations K+ and
Ca2+ and phosphate in way to put avaible at plant for their growth
and their developmentbringing out the state of poverty of the ground of the
site and its need increased for organic soil conditioner.
Key words: Solid home waste,
characterization, aerobic composting.
INTRODUCTION
Corollaires du niveau de développement des types
d'activités et de regroupements humains, les déchets tant en
milieu rural qu'en milieu urbain ont connu ces dernières années
une évolution croissante tant en volume qu'en diversité.
Malgré de multiples tentatives leur gestion et leur devenir restent
toujours mal maîtrisés (CREPA, 1995).
Cependant, les Plans Nationaux d'Action pour l'Environnement
(PNAE, 1995) au Sénégal, les Programmes Sociaux d'Urgence (PSU,
1995) au Cameroun, le Schéma Directeur d'Aménagement et
d'Urbanisme (SDAU, 1992) au Bénin et les programmes similaires dans
d'autres pays montrent clairement que le traitement des déchets est un
enjeu vital tant sur le plan économique que sur les plans
écologique et politique (SECK, 1999)
Parmi la pléthore de démarches et de
procédés de résolution de cette équation, le
traitement des déchets par compostage restent le seul système de
gestion « producteur » d'environnement intégrant les diverses
rationalités. Cette dimension explique la présence d'un
pôle de « compostage, valorisation des déchets, amendement
organique » (RABEDE, 1995) et la création du Réseau Africain
du Compost qui devraient aider à mieux conjuguer les réponses aux
besoins d'assainissement, d'enrichissement du sol en matières organiques
avec les rigueurs d'une démarche scientifique novatrice. C'est là
l'exigence d'une promotion de valeur ajoutée aux déchets, que
cette valeur soit physique ou simplement un plus à la qualité de
la vie ou un moindre risque de pollution des nappes phréatiques.
Conscientiser, Sensibiliser, Proposer et Agir sont aujourd'hui
de bonnes actions pour susciter une véritable synergie au niveau des
différents acteurs. N'est-ce pas là un moyen d'établir des
critères d'évaluation des techniques permettant une information
objective des instances de décisions sur la pertinence des choix de
procédés de gestion des déchets ?
Par ailleurs les études réalisées par
TONON, (1987) au Bénin portant sur « la contribution à la
connaissance de l'espace urbain et la recherche de solutions aux
problèmes de gestion de déchets solides dans la ville de Cotonou
» ont préconisé la mise en décharge
contrôlée, le compostage, le recyclage et l'incinération,
comme méthodes de traitement possible des déchets. C'est dans cet
ordre d'idées que s'insère la présente étude
consacrée au compostage aérobie des déchets solides
urbains de Fidjrossè à Cotonou.
Le premier chapitre de ce travail est consacré au cadre
théorique de l'étude.
La méthodologie utilisée a été
développée dans le deuxième chapitre. Enfin, le cadre
d'étude, les résultats, discussions et perspectives pour la
thèse sont abordés dans le troisième chapitre suivi d'une
conclusion et des annexes.
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