Mathilde Jannot Université Paris Diderot-Paris
7 Département de Sciences Humaines et Sociales M2 «
Politiques culturelles » Année 2010-2011
Mémoire Sous la direction de M. Jean-Cédric
Delvainquière Jury composé de Messieurs Jean-Cédric
Delvainquière et Laurent Fleury
Patrimoine et musées ; opportunités
politiques, culturelles, économiques et
touristiques au service des villes ?
Metz et l'arrivée du Centre Pompidou.
Remerciements
Je souhaite exprimer mes plus vifs remerciements ;
A mon directeur de mémoire, M. Jean-Cédric
Delvainquière, qui m'a assuré de son soutien et de ses conseils
précieux pour ce mémoire de fin d'étude en jouant le
contre la montre ;
A M. Laurent Le Bon -Directeur du Centre Pompidou-Metz-, M.
Jean-Marie Rausch - Maire de Metz de 1971 à 2008- et M. Antoine
Fonté - Adjoint au Maire de Metz, chargé de la culture - qui
m'ont fait l'honneur de me recevoir pour répondre à mes questions
malgré leurs emplois du temps respectifs plus que chargés ;
A Lauriane pour sa relecture avisée et à tous
ceux et celles qui ont porté un intérêt à ce
mémoire ;
Enfin, je souhaite, par ce dernier travail universitaire,
afficher ma plus profonde reconnaissance à tous les professeurs qui, par
leurs enseignements m'ont transmis leurs savoirs, m'ont encouragée,
conseillée, soutenue et fait confiance tout au long de ma
scolarité. Ils me lèguent ainsi, je le crois, une belle
propédeutique professionnelle. Que tous ceux et celles, parents, amis et
collègues, qui ont contribué, de près ou de loin, à
cet enrichissement intellectuel soient également gratifiés.
Résumé
En s'appuyant sur l'arrivée d'une institution soeur du
Centre Georges Pompidou à Metz, on s'interroge sur la nouvelle politique
culturelle que Metz s'est donnée.
On tente tout d'abord, en revenant sur la genèse du
projet, de savoir quelles ont été les motivations de cette
implantation. On s'intéresse aux finalités des
collectivités territoriales avec une institution nationale, grace
à la mise en place d'une gouvernance, rendue possible par le statut
d'EPCC. Grace à la création d'un nouveau bâtiment --et par
conséquent d'un patrimoine nouveau- on se questionne sur son
architecture en examinant les bienfaits escomptés du geste
architectural.
On s'interroge ensuite sur une certaine forme
d'instrumentalisation de la culture, en cherchant au - delà du consensus
politique opéré, si le politique s'insère dans le contenu
scientifique. On analyse après le travail des professionnels. Il s'agit
de savoir comment perpétuer en région l'idée de
l'institution nationale-soeur. On s'enquiert ensuite de voir pourquoi
l'exposition inaugurale a été si importante, en se donnant pour
objectif de marquer les esprits. On recherche ensuite les préoccupations
professionnelles menées à destination des visiteurs.
Enfin, on consulte les résultats et retombées
provoqués par ce nouveau lieu. On revient en amont sur les moyens
médiatiques et technologiques mis en place pour obtenir d'une part une
fréquentation importante rendant possible d'autre part des
retombées économiques indirectes. Finalement, on observe à
court terme des suites symboliques positives en termes d'image.
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