DEDICACE
Au Dieu Tout - Puissant
A vous mes parents ;
A vous mes frères et
soeurs ;
A toutes mes
connaissances.
Je dédie ce travail,
BYUMANINE MUGENGA Emile
AVANT PROPOS
Ce travail couronnant notre premier cycle d'études
à l'université de Lubumbashi dans la faculté des Sciences
Economiques et de Gestion est un fruit de trois années des
sacrifices.
L'élaboration de ce travail n'aurait pas
été possible sans le concours de certaines personnes à qui
nous devons une énorme dette morale de reconnaissance. Nous pensons
premièrement à nos parents : MUGENGA BYUMANINE Euphrem et
LUZIGE SIFA Berthe ; a mon oncle : MUGENGA GIRIMWAMI Passy et son
épouse MUNYANGA Gisèle pour le soutien tant moral, financier et
spirituel qui nous a été d'importance capitale durant nos trois
années d'études.
Nous remercions également notre Directeur le Chef de
Travaux KAMANDA pour son abnégation et ses compétences surtout
son temps qu'il a sacrifié pour diriger ce travail malgré ses
multiples occupations.
Nos remerciements les plus vifs vont également à
l'endroit de toute la famille MUGENGA, à la famille Michel KASELA et
à tous nos compagnons de lutte : Christian BYAMUNGU, Serge MURHULA,
Joyeux BALEZI qu'au Chef de Travaux Doudou.
Que tous ceux qui de près ou de loin ont apporté
un quelconque soutien et que nous n'avons pas pu citer, veuille bien y trouver
l'expression de nos sentiments de gratitude.
BYUMANINE MUGENGA Emile
0.
INTRODUCTION
La création des biens et services nécessite
certains facteurs tels que les ressources humaines, les ressources naturelles
et le capital. On ajoutera aussi la technologie. Du point de vue
économique, on peut étudier les décisions par lesquelles
on produit, vends les outputs et achète les inputs.
La condition physique de la production, le prix des ressources
et la conduite économiquement efficiente de l'entrepreneur concourent
à la détermination du coût de production. Ce dernier a
été jusqu'alors, plus étudié dans le cadre de biens
matériels que celui des services.
Ainsi vue la nécessité de mieux gérer et
élaborer une bonne politique de développement de l'entreprise, la
maîtrise des coûts est devenue une incontournable situation pour un
entrepreneur rationnel.
0.1. Etat de la question
Dans l'état de la question, la préoccupation
majeure consiste à faire mention de différents travaux
antérieurs sur le thème qui fait l'objet de notre
étude.
A travers ceux-ci on découvre les différentes
manières dont le sujet a été traité, les
démarches utilisées, les conclusions auxquelles leurs auteurs ont
abouti, et cela pour bien saisir de quelle manière le problème a
été posé.
En ce qui nous concerne, nous voulons chercher dans une
entreprise de production de bien palpable c'est-à-dire les biens
matériels à savoir le niveau de coût des facteurs de
productions qu'ne entreprise industrielle peut utiliser pour maximiser ses
recettes.
En effet, pour SIRI CIFUNDERA il était question de
savoir les stratégies qu'utilise VODACOM pour maîtriser ses
coûts de production qu'elle engage dans la production des services et
savoir comment elle arrive à maximiser ses recettes. VODACOM CONGO
applique les stratégies managériales, il s'agit du marketing dans
ses règles du marché, la publicité dans ses formes les
plus créatrices que rudimentaires ; la promotion de vente, par
humanisation des conditions de travail ; le réajustement salarial
au regard des progrès réalisés1(*).
0.2. Problématique
Le mot problématique est défini de plusieurs
manières, avec Larousse de poche, la problématique est comprise
comme l'ensemble de questions qu'une science ou une philosophie se pose
relativement à un domaine particulier.
Il est encore défini comme ensemble de questions que se
pose l'auteur au début de son travail auxquels il tentera de
répondre au cours de l'élaboration dudit travail scientifique.
La problématique se définit aussi comme
l'ensemble de problèmes qui définissent la nature, le contenu et
les limites des champs réflexifs du chercheur2(*).
D'après Jean RICHARD OSCAR KAYABALA, la
problématique est l'ensemble de questions sur le sujet à
traiter.
La production d'une entreprise industrielle dépend de
la réalisation des objectifs et cette réalisation dépens
de la façon dont une entreprise engage ses coûts des facteurs de
production pour maximiser ses recettes3(*).
En ce qui concerne notre travail, il s'agira de
répondre à la question fondamentale qui orientera la conception
des faits courants :
- La Bralima arrive-t-elle à maîtriser ses
coûts ?
A cette question s'ajoute l'interrogation suivate :
- Maximise-t-elle ses recettes ?
0.3. Hypothèses
Le Dictionnaire Universel définit l'hypothèse
comme une supposition, une conjoncture que l'on fait sur l'explication ou la
possibilité d'un événement.
Devant un problème de ressources habituellement, un
entrepreneur se pose les questions ci-après : Que produire ?
Comment produire ? Comment bien produire ?4(*) Avec quelle intensité
utiliser les équipements ?
Suite à la construction d'une nouvelle brasserie sur la
route Munama, la Bralima peut arriver à maitriser ses coûts car
elle permet de produire en grande quantité et à moindre
coûts vu sa grandeur.
La Bralima peut disponibiliser beaucoup de moyen pour la
production de la boisson ayant une forte demande sur le marché. Elle
peut aussi diminuer la quantité des autres boissons dans la production
afin de privilégier celle ayant une forte demande.
Théoriquement il est dit que sur un marché
concurrentiel les prix des facteurs et des produits est une donnée du
marché. Ainsi le comportement du producteur face à cette
situation change. Il s'agira alors pour ce dernier à produire à
moindre coût pour gagner plus. C'est-à-dire le producteur
cherchera comment minimiser les coûts en détectant les charges qui
pèsent lourdement sur le coût de production et tout ceci lui
permettra de pouvoir agir sur les composantes de ces derniers.
0.4. Méthodes et techniques de recherche
Pour bien mener nos investigations à bon port et
atteindre les objectifs préalablement fixé, nous jugeons utile et
indispensable d'envisager des méthodes et techniques capables de nous
permettre une meilleure saisie des données5(*).
0.4.1. Méthodes
Jean Richard Oscar KAYABALA définit la méthode
comme une opération intellectuelle de traitement des données
relatives à une réalité sociale étudiée en
fonction d'un objectif précis, opération qui, pour être
véritablement scientifique et efficace doit tout au long de ce
traitement tenir compte de la nature du fait étudié et de
l'objectif poursuivi.
Dans le cadre de notre travail nous avons utilisé la
méthode comparative et analytique6(*).
1. Méthode comparative
Pour MBUYU MUSOMBO B. comparer et chercher
simultanément les ressemblances et les dissemblances entre deux ou
plusieurs phénomènes. L'essentiel de cette méthode est
d'arriver à déterminer le degré d'analyse entre les faits
ou phénomènes comparés pour être sûr qu'on
compare les choses comparables et le grand problème est d'arriver
à établir une bonne typologie de fonction.
Nous avons fait recours à cette méthode parce
qu'elle nous a été d'une grande importance dans la mesure
où elle nous a permis d'effectuer une large comparaison des coûts
de production et des recettes réalisées par la Bralima d'une
année à une autre.
2. Méthode analytique
Nous avons choisi cette méthode dans les sens qu'elle
nous a permis d'analyser ces différents coûts et d'examiner la
manière dont elle maximise ses recettes en vue de dégager une
conclusion.
0.4.2. Techniques de recherche
Les techniques peuvent être considérées
comme étant les moyens utilisés pour atteindre le lieu
désiré, bien entendu en empruntant le chemin qui est la
méthode.
Dans le cas présent nous avons successivement fait
recours aux techniques suivantes :
1. Technique d'observation
indirecte
Selon André MBUYU MUSOMBO B. il s'agit d'observer les
faits qui ont déjà été observé et
consigné par d'autres chercheurs. Elle procède par la
consultation des ouvrages, des sources documentaires scientifiques multiples
ainsi que les données statistiques7(*).
Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages ayant
trait à notre travail afin de soumettre les instruments d'analyses
à la réalité des faits.
2. Technique d'observation
ordinaire
C'est l'observation effectué sans l'aide de moyens
techniques particuliers. Cette technique tire uniquement sa valeur de
l'objectivité de l'attention de l'observateur, de sa bonne intelligence
de problèmes. Elle fait appel au bon sens, à l'intuition du
chercheur.
Cette technique nous a été utile dans la mesure
où elle nous permis de concrétiser l'objet de recherche et aussi
rassembler un certain nombre d'objet déjà travaillés, nous
ont fourni les bonnes hypothèses de notre étude8(*).
3. Technique d'interview libre
C'est un procédé d'investigation scientifique
utilisant une communication orale dans le but de transmettre des informations
de l'enquêté à l'enquêteur. Cette fois-là elle
se fait d'une manière spontanée.
Cette technique nous permis d'être en contact avec les
agents de BRALIMA bien que ce n'était pas facile mais nous y avons
tiré les informations pour notre travail9(*).
0.5. Délimitation du sujet
Il est impérieux que tout travail scientifique soit
spatialement et temporellement délimité afin de permettre au
chercheur de mieux encadrer son sujet d'étude.
Notre sujet portant sur l'étude de la maîtrise
des coûts de production et la maximisation des recettes à la
Bralima sera examiné seulement au niveau de la Bralima à travers
son espace territorial de Lubumbashi.
Vu la disponibilité des différents
éléments nécessaires à notre étude, la
période de recherche de ce sujet s'étend de 2006 à
2009.
0.6. Plan sommaire
Pour des raisons de commodité scientifique et
d'efficacité dans la recherche, nous avons subdivisé notre
travail en 3 chapitres :
- Le premier chapitre portera des considérations
générales dans lequel il sera question de définir les
concepts clés et d'annoncer le cadre théorique du
travail ;
- Le deuxième chapitre portera sur la
présentation de la Bralima ;
- Le troisième chapitre portera sur la maîtrise
des coûts de production et la maximisation des recettes à la
Bralima.
0.7. Choix du sujet et intérêt du travail
Le choix d'un sujet n'est pas un fait du hasard car la
réussite de la recherche dépend toujours d'un choix bien
opéré du sujet à étudier. Une recherche valable est
donc une contribution au progrès du savoir humain10(*).
Nous avons choisi ce sujet afin d'effectuer une recherche
scientifique en ce qui concerne la façon dont une entreprise
industrielle arrive à maîtriser ses coûts de production afin
de maximiser ses recettes plus particulièrement l'entreprise BRALIMA.
Nous pouvons soutenir notre choix et intérêt sous
la plume de Paul SAMUELSON qui dit : « L'objectif de
l'entrepreneur rationnel n'est pas de maximiser la production à
n'importe quel coût mais de déterminer le niveau de production qui
assure le profit maximum11(*) ».
Chap. I : CONSIDERATIONS GENERALES
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
1.1. L'entreprise
L'entreprise peut être définie comme une
unité économique organisée qui, par combinaison des
facteurs de production produit des biens et / ou des services pour un
marché déterminé en poursuivant des objectifs
multiples.
Elle est aussi définie comme une organisation et
cellule sociale constitué par un ensemble de participants entre lesquels
il existe un accord plus ou moins explicite et complet sur les objectifs
poursuivis et les moyens de les atteindre et dont la cohérence et la
cohésion sont assuré par une structure et une coordination
formelle.
Enfin nous définissons une entreprise comme toute
organisation qui assure la production des biens ou services en
réunissant ses trois facteurs de production (nature, travail et capital)
en vue de l'échange et dans un but lucratif.
1.2. Le coût de production
Le coût de production peut être défini
comme l'ensemble des dépenses engagées à la production
d'un bien donné, c'est donc la somme des coûts des facteurs
utilisés. Par exemple :
- Le prix du travail est le salaire ;
- Le prix du capital dépend du taux, somme ou montant
d'intérêt.
Appelé autrement coût total d'un niveau de
production donné et noté (CT) est la somme en valeur, aux prix du
marché de tous les inputs utilisés par le producteur pour
réaliser cette production pendant une période de temps
donnée.
1.3. Facteurs de production
L'expression facteurs de production12(*) désigne l'ensemble des
divers biens et services qui permettent la production. Elle pourrait être
identifiée au terme inputs, mais elle est plutôt employée
en faisant référence à une classification des facteurs en
trois catégories typiques : les ressources naturelles, le travail
et le capital.
a. Les ressources naturelles : comprennent la terre et
tous les minéraux qu'elle contient à l'état brut, tandis
que ;
b. Le travail : désigne toute activité
humaine. On appelle souvent facteurs primaires ces deux catégories
d'inputs, car ils ne sont le fruit d'aucune activité économique
antérieure : ils ne sont en rien des outputs.
c. Le terme capital : par contre recouvre un ensemble
composite de biens et des services (le capital
« physique ») d'une part et des sommes financières
(le capital « financier »), d'autre part. Sous l'aspect
physique il s'agit des équipements, des machines, de l'outillage et des
stocks existant à un moment donné et qui accroissent
l'efficacité du travail humain dans son rôle productif ; sous
l'aspect financier, le capital est constitué par les sommes
monétaires utilisées par les entreprises pour acquérir
leur capital physique.
1.4. Les recettes
Une recette est définie comme ce qui est reçu
en argent, en effet de commerce.
Dans les conditions de l'évolution des recettes en
fonction des quantités vendues, elles (les recettes) de vente du produit
se présentent d'une manière simple.
- La recette table est définie comme le nombre des
unités vendues multipliée par le prix.
- La recette moyenne est définie comme la recette par
unité vendue appelée également prix de vente, elle est le
rapport entre la recette totale et la quantité des produits vendus.
- La recette marginale : est l'accroissement de la
recette table qui résulte de la vente d'une unité
supplémentaire. En d'autres termes c'es la recette procurée par
la dernière unité de produit vendue ou encore l'accroissement de
la recette totale lié à l'accroissement de la quantité
vendue.
1.5. Bien ou produit de grande consommation
Un de grande consommation est un produit à rotation
rapide qui nécessite un inventaire constant pour être
réapprovisionné en permanence. Ils se vendent
généralement dans les supermarchés.
1.6. Classes sociales
Les classes sociales sont des groupes relativement
homogènes et permanents, ordonnés les un par rapport aux autres
et dont les membres partagent le système de valeurs, le mode de vie, les
intérêts et le comportement. On peut mesurer la classe sociale par
la combinaison d'une série de variables mesurables facilement,
appelées « indicateurs » telles que le revenu, le
lieu et le type d'habitation, le niveau d'éducation, la profession,
etc.
L'appartenance à une classe sociale est
également liée à un ensemble complexe
d'éléments qui déterminent le statut et la place des
individus dans la hiérarchie sociale.
SECTION 2 : NOTIONS SUR L'ENTREPRISE
2.1. Typologie
Du point de vue économique les entreprises peuvent
être classées selon leur taille, la nature de leur activité
au secteur dans lequel elles évoluent.
2.1.1. Taille de l'entreprise
Selon ce critère on distingue les entreprises de grande
taille, les petites et moyennes entreprises (P.M.E), les micros et petites
entreprises (MPE) et les toutes petites entreprises (T.P.E). Il n'existe pas
une définition uniforme de la taille de l'entreprise. Chaque
environnement utilise des critères qui lui sont propres. C'est ainsi
qu'une petite et moyenne entreprise peut considérée dans un pays
donné comme une grande entreprise dans un autre pays.
2.1.2. Nature d'activité
On distingue généralement trois formes
d'entreprises selon l'activité économique : l'entreprise
commerciale, l'entreprise industrielle et l'entreprise de service.
- L'entreprise commerciale : est celle qui consiste
à vendre en l'état les stocks de marchandises achetés.
C'est l'exemple des magasins, des grandes surfaces, des boutiques de modes etc.
Les patrimoines de ces entreprisse n'exige pas un investissement énorme
en équipement, comparativement à ce que l'on peut observer dans
une entreprise industrielle.
- L'entreprise industrielle : est celle qui transforme
les inputs en outputs lesquels sont destinés à la vente. Il peut
s'agir d'une activité artisanale (boulangerie, menuiserie, savonnerie),
ou d'une industrie géante à l'instar des concentrations et des
conglomérats. Une entreprise industrielle exige beaucoup de moyens
d'investissements en équipement et en fonds de roulement.
- L'entreprise de service : est celle qui vend ses
services à d'autres agents économiques. Très souvent le
service vendu n'est pas stockable, contrairement aux entreprises commerciales
et industrielles. C'est le cas d'une société de transport, d'une
polyclinique, d'une société de nettoyage, etc.
2.1.3. Secteur d'activité
En économie libérale néo - classique, les
entreprises peuvent être groupées en deux grands secteurs
d'activité : le secteur public et le secteur privé. La
différence entre les deux est essentiellement juridique. Le secteur
public regroupe plusieurs catégories de services publics entre autre les
services publics régaliens (défense nationale, justice, police,
etc.).
Toutes ces activités ont en commun la mission qui leur
est assignée par les pouvoirs publics - prioritaires juridiques -
à savoir l'intérêt général. Par contre les
activités du secteur privé appartiennent aux personnes
privées qui ont pris l'initiative de mettre les moyens financiers
à la disposition de l'entreprise et ont pour principal objectif, la
réalisation de lucre. Il existe aussi des entreprises d'économie
mixte dans lesquelles, pouvoirs publics et investisseurs privés mettent
ensemble des ressources pour la réalisation d'une activité
économique. Dans pareilles entreprises, très souvent la part des
pouvoirs publics est minoritaire, c'est-à-dire inférieure
à 50 % de l'ensemble du capital social engagé.
2.2. Objectif de l'entreprise
Pour satisfaire ses besoins l'homme consomme des biens et des
services qu'il se procure généralement par échange contre
la monnaie. L'objectif principal d'une entreprise est de produire des biens et
des services qui seront vendus aux consommateurs et maximiser les profits.
2.3. La théorie de production et du coût
Le comportement du producteur peut faire l'objet de divers
types d'analyses :
- La production :
o Du point de vue strictement physique et technique,
l'opération de production peut être étudiée en tant
que transformation physique de biens et services en d'autres biens et
services.
o Du point de vue institutionnel on peut étudier l'acte
de production dans le cadre des formes juridiques différentes qui
environnent l'activité économique : entreprise familial,
individuelle, sociétaire, entreprise privées, publiques,
sociétés anonymes, entreprise nationale.
o Du point de vue économique l'on peut étudier
les décisions par lesquelles on produit, vends les outputs et
achète les inputs.
o Du point de vue plus générale le concept de
« production » renvoie à la création des
biens ou services ou encore la création d'utilité ; le terme
utilité désignant « l'aptitude d'un bien ou un service
à satisfaire un besoin économique ».
Ainsi dans notre travail, nous voudrions traiter les
décisions par lesquelles un producteur ou un entrepreneur peut prendre
pour accroitre sa productivité. Dans le cas de la production, les
facteurs de production sont achetés pour fabriquer les produits, les
décisions pour la réalisation d'un objectif principal.
- Le coût : l'obtention ou la réalisation de
l'objectif de l'entreprise peut être double : soit de maximiser le
coût total pour un volume de production total donné, soit de
minimiser ce coût total pour un volume de production donné.
L'objectif principal de l'entreprise reste la maximisation de
son profit. Celui-ci est défini comme « une différence
positive entre recette totale et coût total de production ».
Dans ce but l'entrepreneur devra déterminer le volume de la production
qui lui permettra de mieux atteindre son profit. Un niveau quelconque de la
production peut être obtenu à des coûts totaux très
différents selon la combinaison des facteurs choisies pour chaque niveau
de production envisagé, le producteur choisira la combinaison qui lui
permet de minimiser le coût, c'est-à-dire celui pour lequel le
taux marginal de substitution technique est égale au rapport des prix
des facteurs, combinaison se trouvant sur le sentier d'expansion.
2.4. Panorama des outils de gestion de la production
Pour gérer la production, les entreprises disposent
aujourd'hui de toutes sortes d'outils de gestion relevant des
problématiques et d'objectifs différents : il s'agit
des :
- Outils comptables (comptabilité analytique,
contrôle de gestion, etc.) qui tous reposent sur une appréhension
comptable des coûts induits par la fabrication et qui permettent de
chiffrer les différentes formules productives envisageables et de
sélectionner les meilleures. Elles connaissent des améliorations
interrompues pour tenir comte notamment de la généralisation de
la production de gammes de produits, de l'importance croissante du recours
à la sous-traitance ou encore de la croissance des coûts
indirectes dans les entreprises. Au-delà des outils strictement
comptables mais en relation avec eux se sont développé des outils
(et des méthodes) de chiffrage et de sélection des produits
à fabriquer faisant intervenir le consommateur.
- Outil d'optimisation des processus :
Au coeur de la gestion de la production, il y a
nécessité d'optimiser les consommations, de réduire ou
supprimer les stocks etc. La gestion de la production a donc
développé ou mis en application différents outils
permettant ces différentes optimisations et largement utilisé par
les services « méthodes » et
« ordonnancement », ces différents outils
relèvent généralement d'une discipline « la
recherche opérationnelle » dont l'objectif de se
développer des algorithmes de nature à résoudre
différents problèmes d'optimisation. On peut citer parmi les plus
connus et les courants :
- La programmation linéaire qui permet de chercher un
optimum de production en termes des quantités à produire
(générateurs du profit maximum en des coûts minimums)
compte tenu des différentes contraintes techniques et commerciales.
- Le PERT (Program and Evaluation Revew Technic) qui concerne
plus spécifiquement l'ordonnancement des tâches de fabrication de
façon à réduire au minimum les délais de
fabrication et donc les coûts.
- Le graphique de GANTT outil déjà ancien
servant notamment à définir les plannings de travail.
2.5. La segmentation
Le marché se subdivise en sous - groupe ou segments en
fonction des goûts et des besoins des consommateurs. En segmentant le
marché l'entreprise commerciale cible une clientèle pour laquelle
elle imaginera un produit taillé à la mesure des besoins de
consommateurs éventuels ; ce faisant, elle se démarque de
ses concurrents dont l'offre n'est pas ciblée de la même
manière. L'entreprise qui possède ainsi un avantage distinctif
sur ses concurrents consolide sa position sur le marché. En segmentant
un marché l'entreprise culturelle identifie une clientèle
composée de personnes susceptibles d'apprécier les attributs de
son produit.
Le segment de marché est un sous-groupe de
consommateurs qui ont des caractéristiques similaires, expriment des
besoins et des désirs semblables et réagissent à la
même stratégie de marketing.
Les fonctions de la segmentation :
La segmentation de marché est probablement l'un des
outils les plus puissants de l'arsenal du marketing. Elle comporte deux grandes
fonctions :
- L'analyse du marché pour découvrir l'existence
ou non des segments et ;
- L'analyse de positionnement.
En premier lieu l'application du principe de la segmentation
force l'entreprise à effectuer une analyse systématique de
différentes formes de besoins qui composent son marché. C'est
donc dire que la fonction de cette segmentation amène les entreprises
à faire des études de marché poussées afin de
déterminer le degré d'homogénéité de la
demande. A cet égard il est important de préciser qu'une
entreprise ne peut en soi « segmenter » son marché.
Au départ un marché est ou n'est pas composé de segments.
Ce qui accompli par contre, c'est une étude aussi méticuleuse que
possible de la composition du marché. En fonction des résultats
de cette analyse le spécialiste en marketing de l'entreprise pourra
décider de s'attaquer au marché dans son ensemble ou, s'il a
réussi à déceler des segments distincts, il pourra
décider de s'attaquer, de façon spécifique à un ou
à plusieurs segments du marché.
Pour éviter de satisfaire moyennement,
c'est-à-dire plus ou moins la totalité d'un marché
potentiel, et pour mieux lutter contre la concurrence en répondant de
manière plus précise à des souhaits particuliers,
l'entreprise doit découper cet ensemble hétérogène
en sous-ensembles suffisamment homogènes parce que comprenant des
acheteurs potentiels partageant des attentes et des besoins semblables, et
adoptant un comportement d'achat semblable parce qu'ils recherchent des
produits semblables.
Cette opération de découpage du marché en
segments distincts, avec la plus grande homogénéité
possible intrasegments et la plus grande
hétérogénéité possible intersegments,
s'appelle donc « segmentation ».
Les segments sur lesquels on a choisit de porter son action
s'appellent des cibles, et ce ciblage permet alors de leur appliquer un
marketing - mix approprié, en commençant par la
différenciation de l'offre (produits et services associés) aussi
bien pour ce qui concerne la conception du produit que son positionnement. La
segmentation se pratique à partir des critères très
variés quantitatifs et qualitatifs (âge, sexe, type d'habitat,
revenus, catégorie socioprofessionnelle) aussi bien que psychologiques
(conservatisme, autorité, attitude favorable ou défavorable
vis-à-vis du changement, de la nouveauté, etc.).
Cette démarche visant la connaissance de divers
segments de clientèle est très importante pour
l'entreprise ; elle s'appuie sur les enquêtes par questionnaires et
les études de motivation, le plus difficile étant de trouver des
critères vraiment significatifs et opérationnels sur les quels
agir avec succès.
SECTION 3 : LA CONCURRENCE
Connaître son environnement concurrentiel est aussi
important, pour l'entreprise qui applique une véritable démarche
de marketing, que se connaître soi-même. Que l'on soit gros ou
petit, il faut toujours compter avec l'existence de cette concurrence qui est
à l'affut de la moindre faille pour augmenter sa part de marché,
lancer son nouveau produit, etc. Aussi faut-il dresser la liste de tous les
éléments qu'il est indispensable de connaître pour y
trouver une parade ou, mieux encore pour anticiper en se plaçant le
premier chaque fois que c'est possible par exemple :
- Quel est le nombre de concurrents directs, qui sont-ils,
quelle est leur part du marché total du produit ?
- Sur quoi ou sur qui s'appuient-il, quels sont leurs liens
commerciaux, et financiers, voire leurs rapports avec les collectivités
locales, la puissance publique ?
- Quelle est leur capacité de production, leur
souplesse de diversification en cas de nécessité ?
- Par quels circuits distribuent-ils ? quelles conditions
particulières font-ils aux grossistes, aux détaillants
(délais de payement, marges, remises) ?
- Comment est perçu le rapport qualité - prix de
leurs produits ? le service après vente est-il
satisfaisant ?
- Les produits conquirent offrent-ils objectivement de
« plus » ou de « moins » par rapport
à ceux de l'entreprise ? les quels ? l'utilisateur -
consommateur le perçoit-il clairement ?
- Etc.
La concurrence n'est pas seulement directe, elle est aussi de
substitution. Que ce soit pour des raisons de prix, de commodité, de
mode ou encore technologiques, la clientèle peut se tourner vers
l'autres produits : plastique à la place du verre et du
métal, par exemple. L'entreprise doit donc s'efforcer de déceler
tous les substituts possibles à ses produits et en étudier
ensuite les fournisseurs avec la même minutie que ses concurrents
directs, car ils sont potentiellement, tout aussi dangereux.
Elle est une situation de référence où
s'exerce une confrontation libre, complète et véridique de tous
les agents économiques au niveau de l'offre comme demande de biens et
services, de biens de production et de consommation.
Généralement on considère quatre niveaux
de concurrence selon le degré de substitution de produit : d'abord
tous ceux qui offrent un produit (ou un service semblable) dans le même
tranche de prix, ensuite toutes les sociétés fabricant le
même produit ou encore les firmes satisfaisant le même besoin,
enfin tous les produits achetés par le consommateur appartenant au
même poste budgétaire du ménage.
3.1. Concurrence pure et parfaite
Forme théorique de marché se
caractérisant par l'homogénéité des biens ou des
services, l'atomicité des biens des unités économiques
(une multiplicité de vendeurs et une multiplicité d'acheteurs
tous de faible dimension), la transparence du marché (l'information se
réduit au prix et se fait par le prix connu de tous), la fluidité
sur le marché (liberté en conséquence la parfaite
mobilité des facteurs. Dans ces conditions irréalistes la
quantité optimale de production à mettre sur le marché est
déterminée par l'égalité de l'offre et de la
demande sur le marché, sachant que la demande correspond à la
recette moyenne ou prix du marché, l'offre correspond au coût
marginal à la condition que celui-ci soit supérieur au coût
complet moyen, au coût synthétique moyen.
1. Homogénéité du
produit
Le marché présente une qualité de
perfection lorsque les biens et services soumis à l'échange ne
peuvent être différenciés les uns des autres et qu'aucun
des offreurs ne peut s'éloigner même faiblement du prix du
marché en vigueur. Un produit est homogène lorsqu'il est
identique à lui-même dans le temps et dans l'espace
considérés.
Les vendeurs doivent livrer sur le marché des biens et
services considérés par eux-mêmes et par les acheteurs
comme identiques.
Lorsque les liens ne sont homogènes, ils sont
différenciés. L'on peut dire qu'il y a l'idée
d'individualité du produit et de sa personnalisation.
2. Atomicité de l'offre et de la
demande
Elle signifie que tant du côté de l'offre que de
la demande il existe un grand nombre d'agents économiques se faisant
face de chaque côté du marché de telle sorte qu'aucun
d'entre eux ne puisse modifier de façon appréciable son offre ou
sa demande.
L'idée d'atomicité, concept emprunté
à la physique, renvoie à celle de petite dimension, l'atome, a
l'idée d'individu. L'idée d'atomicité s'oppose à
celle de molécularité qui implique l'idée de masse,
d'agglomération, d'association, de coalition à l'intérieur
d'un ensemble des petites unités.
3. Fluidité du
marché
L'idée de fluidité du marché
évoque les concepts de mobilité, d'ajustement et de
liberté.
- La parfaite mobilité des produits et des facteurs
signifie qu'ils ne sont pas gênés dans leur déplacement sur
le marché, à l'entrée comme à la sortie du
marché ou des tranches d'activités.
- Ajustement de l'offre à la demande signifie que
vendeur et acheteur doivent pouvoir entrer en rapport les uns avec les autres.
Cela exclut en conséquence les phénomènes de penurie, les
quotas limitatifs de production et de rationnement autoritaires par la
puissance publique.
- L'idée de liberté signifie que le milieu
humain est fluide lorsque les hommes sont totalement libres dans leurs
déplacements, à l'entrée comme à la sortie des
vendeurs et acheteurs du marché ou de la branche d'activités.
Aucun groupement de type syndical ou professionnel, patronal
ne doit entraver cette liberté. La fixation des prix ne doit
dépendre que des seules forces du marché libre,
lui-même.
L'idée de fluidité s'oppose à
l'idée de viscosité, à tout ce qui fait naître une
certaine contrainte au sein du marché. A la limite la viscosité
se transforme en rigidité.
4. Transparence du marché
Tous les participants au marché à quelque
degré que ce soit, consommateurs, producteurs, propriétaires des
ressources financiers doivent disposer d'une connaissance et / ou d'une
information parfaite et complète des conditions du marché.
L'idée de transparence s'oppose à l'idée
d'opacité. Celle-ci peut prendre des degrés divers.
L'économie d'opacité est une économie où les agents
sont mal informés et ou on ne sait très bien quelles sont les
journaux, bourses des valeurs, mercuriales, publicité, chambre de
commerce, foires et expositions, ....
La fluidité, l'atomicité et
l'homogénéité définissent ce qu'on appelle
« concurrence pure ». Tous les critères
réunis définissent la concurrence pure et parfaite.
3.2. Concurrence imparfaite
C'est une forme de marché de concurrence dans lequel un
grand nombre d'intervenants soit du côté de la demande, soit du
côté de l'offre soit des deux côtés manquent l'une
(ou plusieurs) des autres conditions de la concurrence pure et parfaite,
l'oligopole par le faible nombre d'offreurs, l'oligopsone par le faible nombre
de demandeurs, la concurrence monopolistique par
l'hétérogénéité des produits sont des formes
principales de concurrence imparfaite.
3.3. Concurrence monopolistique
Forme de marché de concurrence imparfaite par
l'hétérogénéité des produits destinés
à la satisfaction du même type de besoin.
L'hétérogénéité est la conséquence de
l'existence de différences dans les labels, les marques, les
présentations, l'information (la publicité de marque), les
conditions de crédit, de livraisons, d'accueil de client, d'emballages.
Cette forme a été étudiée par l'américain
chamberlin & par le britanique Robinson dans les années 30.
L'équilibre en concurrence monopolistique,
c'est-à-dire la production qui assure le bénéfice le plus
élevé est obtenue par l'application du théorème
fondamental de l'équilibre micro - économique par
l'égalisation de la recette marginale au coût marginal. A long
terme par l'arrivée des concurrents, le profit disparaît et
l'équilibre obtenu toujours par l'égalisation de la recette
marginale au coût marginal correspond à l'égalité de
la recette moyenne (prix de vente) et le coût moyen complet au coût
synthétique moyen.
3.4. L'oligopole
On dit qu'il y a oligopole lorsqu'il y a quelques vendeurs
(offreurs) sur le marché mais leur nombre n'est pas assez suffisant
grand pour rendre négligeable l'action de chacun d'eux sur le
marché. Autrement dit la situation de monopole est celle de
« la concurrence entre un petit nombre d'offreurs sur le
marché » s'il y a deux offreurs sur le marché on est en
présence du cas spécial de « duopole » :
le duopole constitue un cas limite d'oligopole. L'analyse est souvent
mené à partir de ce cas puis étendue à des
situations d'oligopoles générales (plus de deux offreurs).
- L'oligopole est un régime intermédiaire entre
le monopole absolu et la concurrence imparfaite.
- L'oligopole est une situation très fréquente
dans la réalité économique.
CHAP. II : PRESNTATION DE LA BRALIMA SARL
Nos recherches ont porté sur une société
par action à responsabilité limitée dénommée
« BRALIMA » qui veut dire : Brasserie, Limonaderie et
Maltérie qui est une entreprise faisant partie du groupe Hollandais
HEINEKEN une multinationale de fabrication de bière.
Dans ce chapitre, la question sera de mettre à la
disposition de nos lecteurs, des renseignements claires concernant la
société BRALIMA ; c'est-à-dire que nous parlerons de
son historique, son extension au pays en général et plus
particulièrement au Katanga, son fonctionnement et financier ou du
département financier et commercial.
SECTION 1 : HISTORIQUE ET OBJET SOCIAL
a. Historique
La BRALIMA est une des grandes entreprise multinationales et
commerciales qui fonctionnent depuis plusieurs années dans notre pays
dans le secteur de production et commercialisation des boissons
alcoolisées et gazeuses.
Elle a son siège social à Kinshasa au n°
962 Avenue de Flambeau et son siège d'exploitation à Lubumbashi
sur la Route MUNAMA n° 19 dans la commune de Kampemba.
Notons que l'entreprise BRALIMA fut créée le 23
Octobre 1923 par quelques hommes d'affaires à Léopoldville avec
l'appui de la banque de Bruxelles dans le but de lutter contre les boissons
alcooliques indigènes communément appelées
« LUTUKU » distillées et fermentées dans les
conditions hygiéniques douteuses.
En effet, le 27 Décembre 1926, va apparaître sur
le marché la bière PRIMUS fabriqué par BRALIMA avec une
capacité de production de 35.000 bouteilles par mois. Mais de 1926
à 1933, l'entreprise va connaître une difficulté suite
à la guerre de 1929 qui provoqua la baisse du prix des produits BRALIMA
à l'échelle mondiale.
Il importe de signaler qu'à cette période, la
bière PRIMUS était concurrencée par les bières
d'importation et peu consommées par les autochtones à cause de
leur prix élevé par rapport à celui des boissons
alcooliques indigènes et de la réticence du gouvernement en
général d'autoriser la vente de la bière à toute la
population ; et encore elle n'était pas non plus
commercialisée à l'intérieur du pays.
En 1926 l'entreprise évolue positivement en terme de
production en passant de 35.000 à 125.000 bouteilles par mois jusqu'en
1945. Elle continue à connaître des progrès et de
développements en période de 1933 à 1949. Cette fois-ci
sous la direction de Monsieur VISER qui procéda par un redressement et
une expansion remarquable dans la production. Donc les affaires pour
l'entreprise étaient devenues florissantes. En 1950, c'est toujours la
période de l'expansion suite au progrès réalisé par
cette même brasserie de Léopoldville.
Du point de vue extension de l'entreprise dans le pays et hors
le pays, il convient de signaler avec précisions que les actionnaires
ont décidé d'étendre les activités industrielles de
l'entreprise en créant progressivement des succursales. C'est pour cela
que les succursales ci-après ont vu le jour ; il s'agit
de :
- Succursale de BRAZZAILLI en 1952 ;
- Succursale de MBANDAKA en 1953 ;
- Succursale de BUKAVU en 1954 ;
- Succursale de KISANGANI en 1957 ;
- Succursale de BOMA en 1958 ;
- Succursale de RWANDA / KIGALI en 1959 ;
- Succursale de RWANDA / GISENYI en 1972.
Ensuite, en 1960 suite aux mouvements d'indépendances,
les actionnaires de BRALIMA ont décidé de rester et continuer
à oeuvrer en Afrique centrale, entretenir leur outil de production,
assurer le recrutement et l'encadrement des nationaux et investir dans
l'installation des limonaderies dans toutes les brasseries.
De part son évolution, il convient de signaler que
l'entreprise BRALIMA était dès lors sous contrôle de
l'industrie belge ; avec le temps, elle deviendra une
propriété du groupe HEINEKEN avec 806 actions, lequel a plusieurs
et nombreuses histoires dans le domaine de l'industrie brassicole. Cependant en
1964, GERARD ADRIEN HEINEKEN, acquiert la brasserie de HOOYBERD fondée
et baptisée la main de la meule de foin en 1952 à AMSTERDAM. Il
construit après amélioration des procédés de
fabrication, une brasserie moderne à laquelle il donnera le nom de
HEINEKEN.
Notons que depuis 1993, BRALIMA occupe une place de choix sur
le marché brassicole. Elle est connue dans plus de 145 pays. Au Congo
Kinshasa, le Groupe HEINEKEN a acheté la compagnie industrielle des
boissons gazeuses CIB en sigle qui sera fusionnée en 1992 avec la
BRALIMA. Il est aussi propriétaire de la bouteillerie de Kinshasa,
BOUKIN en sigle dont l'usine est opérationnelle depuis 1948 avec la
sortie de la première bouteille fabriquée en date du 31 Janvier
1950 laquelle sera désormais sous la tutelle de HEINEKEN à partir
de 1987. Rappelons encore que les actions de la C.I.B/Coca - Cola une
société produisant de la boisson Coca - Cola sous licence de
« The Coca - Cola Compagnie » une société
américaine dont le siège se situe à ATLANTA et
financée par la limonaderie SODELEAU Bruxelles, sont achetées par
le même groupe HEINEKEN crée par l'ordonnance loi n° 78/471
du 26 décembre de la même année par laquelle le
président de la république du Zaïre, le feu MOBUTU fusionne
les sociétés congolaises suivantes :
- La Katangaise des boissons (Lubumbashi) ;
- La boisson de MATADI (Matadi) ;
- Compagnie Industrielle des boissons (BOMA) ;
- La compagnie africaine des boissons gazeuses
(Kisangani°.
- LA Congolaise des Boissons (Kinshasa).
En fait la BRALIMA s'est ressaisie suite à ses
responsables qui ont cherché des voies et moyens pour sortir de
l'impasse et récupérer la place privilégiée perdue
pendant la restructuration du département marketing et produit. En
effet, la PRIMUS retrouvera sa place prépondérante à la
BRALIMA et deviendra Leader. En 1993, vu l'importance et le souci, le volume,
la présence, la gamme d'actions sociales, la musique et grâce
à sa politique générale et surtout au département
marketing et produits qui développe une bonne communication avec son
public, BRALIMA occupe aujourd'hui une place de choix voire même une
première sur le marché brassicole congolais.
Avec l'achat des actions de la CIB par le groupe HEINEKEN en
1991, BRALIMA changera d'appellation constituée de deux entités
disposant chacune d'un statut juridique particulier ; la conclusion du
contrat n'étant ni complète, ni effective.
Il est à noter que c'est le 1er Octobre de
la même année que BRALIMA CIB changera encore de
dénomination pour devenir « BRALIMA s.a.r.l. » avec
laquelle s'effectuera le rachat total des actions de la BRALIMA. Il sied
d'informer qu'en plus de l'actuel siège de Lubumbashi, BRALIMA s.a.r.l.
compte cinq autres sièges d'exploitation dans notre pays dont :
- Le siège de Kinshasa ;
- Le siège de Boma ;
- Le siège de Mbandaka ;
- Le siège de Kisangani ;
- Le siège de Bukabu.
Pour ce qui est de l'installation de BRALIMA au Katanga, il
importe de préciser que le siège de Lubumbashi existe depuis 1958
avec deux grands départements dont le département commercial
ainsi que celui des finances. Il fait une structure départementale
autonome et est chapeauté par un Directeur de siège.
Avec le temps deux autres départements se sont
ajoutés dont le département de production ainsi que celui des
ressources humaines. Tous ces départements fonctionnent avec objectif de
fournir des services afin de dégager de bons résultats.
Au Katanga, BRALIMA marque sa présence dans d'autres
villes et cités par le fait d'installer ses grands dépôts
comme dans la ville de Kolwezi et dans celle de Likasi, etc.
b. Objet social
La BRALIMA s'occupe de la commercialisation des boissons
alcooliques ainsi que des boissons gazeuses.
Certains des boissons alcooliques notamment la bière
HEINEKEN vient de l'étranger précisément en Hollande,
produit par le groupe HEINEKEN. Il faut noter d'ailleurs que dans le souci de
satisfaire les goûts de ses consommateurs, la BRALIMA dispose sur place
d'une gamme variée des boissons gazeuses et boissons alcooliques telles
que :
- Boissons gazeuses : Fanta Orange, Fanta - Tonic,
Sprite, Vitalo Grénadine, Coca - Cola.
- Boissons alcooliques : Primus, Turbo King, Mützig,
Heineken.
En outre pour permettre à la population de tous coins
et même ceux qui sont autour de la ville dans les milieux reculés
de consommer sa boisson, la société locale s'est dotée
d'une usine de glace.
Elle fabrique aussi des boissons comme la PRIMUS en bouteilles
plastiques ainsi que les sucrées en bouteilles plastiques pour permettre
à ceux - là ne disposant pas des emballages de consommer les
produits de la BRALIMA.
SECTION 2 : FONCTIONNEMENT DE LA BRALIMA
La BRALIMA étant une organisation ou une entreprise
bien sûre, cela implique qu'elle est constituée d'une structure
organisationnelle composée des éléments qui fonctionnement
en forme de système. L'utilité nous oblige alors d'examiner et de
démontrer théoriquement comment est le fonctionnement au sein de
ladite entreprise, de passer à l'analyse de chacun des
départements.
ORGANIGRAMME
ORGANIGRAMME DU SIEGE
Statif Habitation chauffeur cuisinier jardinier
Acheteur Local Protocole
Acheteur Local
SECRETARIAT D.S.
Chef de Production
H.R.O.
Chef Vente com.
Chef dépôt financier
Entretien planifié
Sous-traitants
Sécurité
Chef adm
Comptabilité
Trésorerie analyste
ICT Site M
Chef salles des M
Chef entretien G
Contrôle Système
Ligne embouteille
Chef
G.M.
Chef
M.M.P.
Chef de secteur
Lubumbashi
Chef de secteur
hors Lubumbashi
Délégués
Commerciaux
Gérant dépôt
Kolwezi
Gérant dépôt
Likasi
Opérateur salle de machine
Atelier mécanique
Laboratoire polivant et embouteillage
Laboratoire polivant et embouteillage
Chef shift
Mag vides
Comme toute entreprise, la BRALIMA SARL présente une
structure organisationnelle permettant de repérer la suite logique de
différents services rangés et ordonnés suivant l'ordre
hiérarchique et fonctionnant en corrélation les uns des
autres.
Toutefois, il conviendra de signaler que l'organigramme que
nous venons de présenter ci-haut concerne plus particulièrement
le siège de Lubumbashi de l'entreprise BRALIMA s.a.r.l notre champ
d'investigation.
Mais eu égard ; nous nous permettrons
d'étaler ci-après les différents services ou
département faisant parties des éléments constitutifs de
l'organisation structuro - fonctionnelle de la BRALIMA s.a.r.l :
Il s'agit donc :
3. Département
de Production
Il s'occupe de la production proprement dite ; de la
gestion des emballages vides et des produits finis. Il est dirigé par un
Chef de Fabrication chargé de contrôler la gestion de
différentes opérations suivantes :
- La siroperie ;
- Le traitement d'eau ;
- Les malures premiers ;
- La production ;
- Les stocks pleins et vides ;
- Magasins et emballages.
4. Département
contrôle qualité
Il est plus petit en tenant compte de l'effectif du personnel.
Il s'occupe du traitement de l'eau selon les normes spécifiques de la
firme multinationale Coca - Cola, du lavage des bouteilles ainsi que du
contrôle de la qualité des boissons avant la mise en vente sur le
marché. Encore il travaille avec objectif d'atteindre 92% d'indice de
qualité. Au sein de ce département, il existe des services
suivants :
- Le service de Laboratoire ;
- Le service de Technologie ;
- Le service de Fabrication.
5. Le
département Technique et Embouteillage
Contenant plus ou moins 45% du personnel engagé, ce
département a comme objectifs spécifiques, les ordres
suivants :
- Une production de 5000 hl/mois ;
- La réduction de la consommation interne d'eau et
d'électricité ;
- La réduction des plaintes relatives à la
production en cours (telles que la perte des concentrés, celle de la
boisson) au coût d'entretient et au coût de production ;
- La réduction des pannes ;...
6. Le
département des ressources humaines
Il s'occupe de l'administration du personnel ainsi que de tous
les problèmes sociaux au sein de l'entreprise.
Le chef du personnel ou directeur des ressources humaines est
appelé à assurer la bonne gestion des facteurs humaines dont la
sécurité, les soins, ... de manière à favoriser ou
à harmoniser le climat entre le personnel.
Le recrutement des stagiaires, la formation professionnelle
des travailleurs fait partie intégrante de son rayon d'action.
7. Le
département des finances et informatique
Celui-ci se fixe comme objectif, la réalisation d'un
résultat positif par l'entreprise et avec comme tâches
spécifiques d'établir le budget de l'entreprise, de
contrôler les entrées et les sorties des fonds et aussi la
fixation des prix des produits. Il est permis d'effectuer les opérations
du bilan :
- Etablissement du bilan ;
- Terme des livres de caisse.
- Passation des écritures dans le grand-livre de
caisse ;
- La gestion comptable ;
- L'entrée et la sortie de fonds ;
- La paie des agents et l'achat des matières
premières importées.
8. Le
département commercial
Etant considéré comme poumon de l'entreprise, il
est dirigé par un chef coordonnateur de toutes les activités
commerciales de l'entreprise.
Celui-ci est assisté par un chef de programme ventes
dont la mission d'être et qui doit assurer des activités telles
que :
- L'établissement de bons de commande ;
- Le calcul du montant à payer par les clients
grossistes ;
- La programmation de la livraison et la constitution de la
logistique ainsi que rendre à domicile du client par le service SRD
(Service rendu à domicile) en cas d'une vente à porte ou à
dépôt relais ;
- Il doit s'assurer de la satisfaction de la clientèle
du point de vue livraison des produits à travers les différents
canaux de distribution parmi lesquels nous citons :
o Dépôt usine donnant accès d'achat
à tout le monde selon ses moyens ;
o Le service rendu à domicile (SRD) rendu possible par
la sortie des chauffeurs qui se chargent de la livraison et de la vente au
comptant en s'appuyant sur la trajectoire fixée par le chef de route.
o Le service rendu aux grossistes (SRG) qui est du même
système que le SRD ; mais la seule différence est qu'ici le
client vient lui-même passer la commande au bureau puis le chauffeur ne
s'occupera que de la livraison ainsi que de la récupération
d'emballage ;
o Les dépôts en dehors du siège
d'exploitation tel que dans le cas du siège de Lubumbashi, les axes
Kolwezi, Likasi, Kipushi et Kasumbalesa.
En vue de faciliter la commercialisation ou
l'écoulement des produits de l'entreprise, le département
commercial est chez BRALIMA chargé d'assainir l'environnement tout en
mettant en contact direct l'entreprise et son monde extérieur, donc sa
clientèle spécialement constituée des consommateurs et des
leaders d'opinions.
D'où la nécessité d'appliquer des
techniques marketings sous le patronage du chef de programmes ventes qui
s'aperçoit de la réalité sur l'évolution du
marché sur la séparation de ses responsabilités en deux
différents services qui sont :
1) Le service de l'administration vente et ;
2) Le service commercial et marketing.
SECTION 3 : FONCTIONNEMENT DU DEPARTEMENT FINANCIER
Le département financier de la Bralima Lubumbashi
dépend de la direction financière. Elle est
représentée dans toute la république par un Directeur
Financier au niveau du siège de Kinshasa.
Au niveau du siège de Lubumbashi ce département
comprend un chef de département financier (CDF) suivi par un chef
comptable secondé par un contrôleur de gestion et une
trésorière.
Le chef du département financier reçoit les
rapports semestriels dudit département pour les transférer au
directeur financier.
Le chef comptable gère un nombre de comptabilité
qui composent se section parmi lesquels on peut citer :
- La comptabilité client ;
- La comptabilité fournisseur ;
- Et la comptabilité générale ;
- La comptabilité générale note de
débit, note de crédit, bulletin de livraison ;
- La comptabilité dépôt + justification
comptabilité client.
a. La comptabilité client :
Gère le compte client ainsi que le solde dégagé
mensuellement par ce compte
Il s'occupe donc de la justification des comptes clients (SRD
et autres). Il s'occupe de la suivie régulière (ou des suivies
régulières) des clients, leurs opérations et le calcul
ainsi que la déclaration de toutes les taxes en rapport avec les ventes.
Ex. les taxes F.P.I., ...
b. Comptabilité
fournisseur
C'est une comptabilité qui se charge du contrôle
des fichiers et travaux en rapport avec les fournisseurs, le calcul du
précompte BIC fournisseur à la fin de chaque mois.
Elle fait la suivie des factures fournisseurs jusqu'au
payement. Donc après l'entrée, l'analyse et la comptabilisation
le service propose le payement à la trésorerie et classe enfin
ladite facture.
Ceci se fait uniquement pour les factures des biens. Les
factures des services quant à elle, passent directement à la
comptabilité caisse pour leur prise en charge.
c. La comptabilité
générale
Ne concerne ni le client, ni le fournisseur.
Elle s'occupe des transactions avec d'autres sièges.
Elle tire aussi une conclusion de tous les enregistrements
mensuels des magasins de la Bralima dont le magasin vide, le magasin plein, le
magasin matières premières et les magasins généraux
avec l'aide du chef comptable dans la gestion des stocks matières
premières, produits finis par une opération appelée
interface de comptabilisation.
d. La comptabilité caisse
Note de débit, note de crédit, bulletin de
livraison qui s'occupe de la saisie des opérations de la caisse
principale et l'établissement ainsi que la saisie des notes de
débit, notes de crédit et les bulletins de liaison.
e. Comptabilité dépôt +
justification comptabilité client
Qui s'occupe de la saisie et l'impulsion des pièces
comptables dans tous les dépôts de Bralima et la justification des
comptes clients relatifs à ces dépôts.
ORGANIGRAMME DU DEPARTEMENT FINANCIER
CHEF DE DEPARTEMENT FINANCIER
INFORMATIQUE ICT Site Manager
Technicien Info
Chef Comptable
CONTROLE DE GESTION
Trésorerie et autres taxes
Caisse
Comptabilité
Comptabilité générale
Caisse ND, NC, Bulletin de livraison
Comptabilité Générale
Comptabilité Générale Dépôt
+ Modification comptabilité client
Comptabilité Client
CHAP. III : MAITRISE DES COUTS DE PRODUCTION ET LA
MAXIMISATION DES RECETTES
Dans ce chapitre, il s'agira de montrer à partir de
différents tableaux l'évolution des coûts de production
ainsi que celle des recettes en premier lieu et en second lieu nous allons
montrer comment la Bralima maximise-t-elle ses recettes en nous basant sur le
comportement de quatre produits que nous nous sommes choisi dont le Coca-cola,
le Fanta, le Sprite et la Tonic.
SECTION 1 : EVOLUTION DES COUTS DE PRODUCTION A LA
BRALIMA 2006 - 2009
Ces tableaux nous montrent les situations annuelles de
l'évolution annuelle de ces quatre produits mensuellement en bouteilles
de 30 cl.
a. Production en
bouteilles de 30 cl des boissons gazeuses
2006
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
725625
|
459889
|
98193
|
102782
|
Février
|
718845
|
528236
|
92494
|
76329
|
Mars
|
700631
|
498435
|
94930
|
101486
|
Avril
|
763190
|
496905
|
129057
|
76727
|
Mai
|
808534
|
554538
|
127906
|
126509
|
Juin
|
789845
|
584072
|
90815
|
99335
|
Juillet
|
870447
|
62590
|
95497
|
128614
|
Août
|
901781
|
633596
|
94707
|
103233
|
Septembre
|
1350264
|
1069211
|
159592
|
80690
|
Octobre
|
775155
|
461435
|
97293
|
100640
|
Novembre
|
1238892
|
1043130
|
124414
|
203435
|
Décembre
|
1187647
|
1049333
|
92158
|
151480
|
Total
|
10830886
|
7441370
|
1297056
|
1451260
|
2007
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
1039440
|
973488
|
63144
|
126552
|
Février
|
923568
|
835056
|
31056
|
76896
|
Mars
|
998760
|
948384
|
40944
|
51648
|
Avril
|
869904
|
787704
|
44280
|
118920
|
Mai
|
952944
|
755904
|
52128
|
127272
|
Juin
|
766152
|
546936
|
39648
|
109296
|
Juillet
|
835706
|
614496
|
44904
|
107112
|
Août
|
1150728
|
812304
|
52776
|
165360
|
Septembre
|
972816
|
862566
|
33160
|
53016
|
Octobre
|
666264
|
587040
|
2880
|
46824
|
Novembre
|
974496
|
65128
|
34538
|
100056
|
Décembre
|
915288
|
622824
|
48504
|
122328
|
Total
|
11066066
|
8411920
|
487960
|
1205280
|
Source : département financier Bralima
2008
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
910277
|
654408
|
29376
|
119688
|
Février
|
825096
|
592992
|
30198
|
117984
|
Mars
|
1118976
|
726624
|
58848
|
122784
|
Avril
|
1287480
|
821664
|
62736
|
202008
|
Mai
|
1348224
|
897432
|
96480
|
211896
|
Juin
|
1105344
|
520896
|
64584
|
160560
|
Juillet
|
1404168
|
627792
|
32400
|
108480
|
Août
|
1652616
|
560856
|
64800
|
158520
|
Septembre
|
1936032
|
977448
|
94770
|
230616
|
Octobre
|
1970208
|
943248
|
62424
|
201316
|
Novembre
|
1252056
|
722496
|
30512
|
59976
|
Décembre
|
631104
|
349080
|
27984
|
84264
|
Total
|
15441574
|
8394936
|
624576
|
1778088
|
2009
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
1409448
|
1076400
|
62352
|
127464
|
Février
|
1270464
|
664152
|
63264
|
122760
|
Mars
|
1410264
|
827928
|
62784
|
128904
|
Avril
|
1402776
|
1026000
|
64560
|
126744
|
Mai
|
1350432
|
913272
|
65112
|
186456
|
Juin
|
1342656
|
916032
|
63144
|
189720
|
Juillet
|
1283136
|
861336
|
62832
|
182736
|
Août
|
1727136
|
1292856
|
64512
|
256656
|
Septembre
|
2063256
|
1405032
|
126048
|
256800
|
Octobre
|
2135832
|
1408656
|
64416
|
317688
|
Novembre
|
1364040
|
1015056
|
160968
|
192528
|
Décembre
|
1619136
|
1244136
|
95496
|
280968
|
Total
|
18378576
|
12710856
|
955488
|
2369428
|
Nous constatons que la Bralima a produit plus le Coca-cola que
d'autres boissons au cours de l'année 2006, 2007, 2008 et 2009. Cela
s'explique par le fait que la production de coca-cola est la moins
coûteuse et la plus rentable.
Les quantités étant en bouteilles et nous savons
que chaque casier contient 24 bouteilles alors pour convertir ces
quantités en nombre de casiers nous avons
Quantités en casiers = Quantité en
bouteilles / 24
Ce qui nous amène aux nouveaux tableaux
ci-dessous :
Source :
- Département financier Bralima
- Nous - mêmes sur base des données
b. Production des
boissons en casiers
Tableau II : 2006
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
30234
|
19162
|
4091
|
4282
|
Février
|
29951
|
22009
|
3853
|
3180
|
Mars
|
29192
|
20768
|
3955
|
4228
|
Avril
|
31799
|
20704
|
5337
|
3197
|
Mai
|
33688
|
23105
|
5329
|
5271
|
Juin
|
32910
|
243636
|
3783
|
4138
|
Juillet
|
36268
|
2607
|
3979
|
5358
|
Août
|
37574
|
26399
|
3946
|
4301
|
Septembre
|
56261
|
44550
|
6649
|
5528
|
Octobre
|
32298
|
19226
|
4053
|
4193
|
Novembre
|
51620
|
43463
|
5183
|
8476
|
Décembre
|
49485
|
43722
|
3839
|
6311
|
Total
|
451286
|
310057
|
54044
|
60469
|
2007
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
43310
|
40562
|
2631
|
5273
|
Février
|
38482
|
34794
|
1294
|
3204
|
Mars
|
41615
|
39516
|
1706
|
20152
|
Avril
|
36246
|
32821
|
1845
|
4955
|
Mai
|
39706
|
31496
|
2172
|
5303
|
Juin
|
31923
|
22789
|
1672
|
4554
|
Juillet
|
34821
|
25604
|
1871
|
4463
|
Août
|
47947
|
33846
|
2199
|
64890
|
Septembre
|
40534
|
35944
|
1381
|
2209
|
Octobre
|
27761
|
24460
|
120
|
1951
|
Novembre
|
40604
|
2713
|
1439
|
4169
|
Décembre
|
38137
|
25951
|
2201
|
5097
|
Total
|
641086
|
350496
|
20331
|
50220
|
Source : Nous - mêmes sur base des données
n
2008
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
37927
|
27267
|
1224
|
4987
|
Février
|
34379
|
24708
|
1258
|
4916
|
Mars
|
46624
|
30276
|
2452
|
5116
|
Avril
|
53645
|
34236
|
2614
|
8417
|
Mai
|
56176
|
37393
|
4020
|
8829
|
Juin
|
46056
|
21704
|
2691
|
6690
|
Juillet
|
58507
|
26158
|
1350
|
4520
|
Août
|
68859
|
23369
|
2700
|
6605
|
Septembre
|
80668
|
40727
|
3949
|
9609
|
Octobre
|
82092
|
39302
|
2601
|
8388
|
Novembre
|
52169
|
30104
|
1313
|
2499
|
Décembre
|
26104
|
14545
|
3511
|
3511
|
Total
|
643398
|
349789
|
26024
|
74087
|
2009
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
58727
|
44850
|
2598
|
5311
|
Février
|
52936
|
27673
|
2636
|
5115
|
Mars
|
58761
|
34497
|
2616
|
5371
|
Avril
|
58449
|
42750
|
5281
|
5281
|
Mai
|
56268
|
38053
|
2713
|
7769
|
Juin
|
55944
|
38168
|
2631
|
7905
|
Juillet
|
53464
|
35889
|
2618
|
7614
|
Août
|
71964
|
53869
|
2688
|
10694
|
Septembre
|
85969
|
58543
|
5252
|
10700
|
Octobre
|
88993
|
58694
|
2684
|
13237
|
Novembre
|
56835
|
42294
|
6707
|
8022
|
Décembre
|
67664
|
51839
|
3976
|
11707
|
Total
|
765774
|
529619
|
39812
|
98726
|
Source : Nous - mêmes sur base des données
nous fournie par le Département Financier de la Bralima.
Cette production peut être synthétisée
dans le tableau ci-dessus :
Tableau III : Evolution de la production
en casiers des boissons gazeuses :
Années
Produits
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Coca - Cola
|
451286
|
461086
|
643398
|
765774
|
Fanta
|
310057
|
350496
|
349789
|
529619
|
Tonic
|
54044
|
20331
|
26024
|
39812
|
Sprite
|
60469
|
50220
|
74087
|
98726
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base de
l'évolution de la production en bouteilles
Le coût de revient d'un casier sont les suivants
en dollars :
Coca - cola : 2006 : 5,3 $
: 2007 : 4,8 $
: 2008 : 4,5 $
: 2009 : 5,4 $
Fanta : 2006 : 5,3 $
: 2007 : 4,8 $
: 2008 : 4,5 $
: 2009 : 5,4 $
Tonic : 2006 : 5,6 $
: 2007 : 5,2 $
: 2008 : 4,3 $
: 2009 : 5,0 $
Sprite : 2006 : 5,9 $
: 2007 : 5,4 $
: 2008 : 4,2 $
: 2009 : 5,6 $
Tableau IV : Evolution des coûts
de production par casier en dollars américains
Années
Produits
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Coca - Cola
|
5,3
|
4,8
|
4,5
|
5,4
|
Fanta
|
5,3
|
4,8
|
4,5
|
5,4
|
Tonic
|
5,6
|
5,2
|
4,3
|
5,0
|
Sprite
|
5,9
|
5,4
|
4,2
|
5,6
|
Source : Département Financier Bralima
Ceci va nous amener à calculer le coût de
production suivante :
Coût de production = Quantités Produites x
Coût Unitaire
En nous référant à nos données
cela nous conduira à confronter les tableaux III et IV
Cela va nous donner le tableau ci-dessous :
Tableau V : Evolution des coûts de
production totaux en dollars américains
Années
Produits
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Coca - Cola
|
2391815
|
2213212,8
|
2895291
|
4135179,6
|
Fanta
|
1643302,1
|
1682380,8
|
1574050,5
|
2859942,6
|
Tonic
|
302646,4
|
105721,2
|
111903,2
|
199060
|
Sprite
|
356762,1
|
171188
|
311165
|
552865
|
Graphique I : Présentation graphique de
l'évolution des coûts de production
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des années du tableau V.
Commentaires :
D'une manière générale nous constatons
que l'entreprise BRALIMA utilise beaucoup de moyens pour la production de la
boisson coca-cola que celle de tous les autres boissons, suivi de Fanta, du
Sprite et enfin de la tonic.
Elle considère la boisson coca-cola comme étant
produit FAR qu'elle privilège au détriment des autres boissons
gazeuses. Elle est produite à grande échelle cela explique le
niveau élevé du coût de production.
Suite à la crise financière nous constatons dans
le graphique une baisse de production de quelques produits. Cela peut
s'expliquer par une baisse des ventes en 2007.
La production de la boisson coca-cola est moins coûteuse
à l'entreprise que toutes les autres boissons gazeuses.
SECTION 2 : EVOLUTION DES VENTES A LA BRALIMA
Tableaux VI :
Ces tableaux nous présentent la situation des ventes de
ces boissons gazeuses à la Bralima de 2006 jusqu'en 2009 mensuellement
par produit en hectolitre.
a. Evolutions des
ventes en hecto : (tableau) 2006
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
3600
|
1285
|
246
|
162
|
Février
|
3450
|
2267
|
373
|
121
|
Mars
|
2974
|
1441
|
369
|
150
|
Avril
|
3100
|
1731
|
435
|
203
|
Mai
|
2907
|
2162
|
240
|
100
|
Juin
|
2566
|
2143
|
270
|
122
|
Juillet
|
2420
|
1542
|
296
|
199
|
Août
|
2900
|
1411
|
392
|
230
|
Septembre
|
3450
|
1811
|
450
|
150
|
Octobre
|
3420
|
1530
|
572
|
97
|
Novembre
|
3700
|
1856
|
650
|
70
|
Décembre
|
4420
|
1458
|
512
|
70
|
Total
|
38907
|
20637
|
4805
|
1674
|
2007
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
3130
|
2929
|
379
|
189
|
Février
|
2781
|
2515
|
231
|
93
|
Mars
|
3011
|
2858
|
155
|
131
|
Avril
|
2632
|
2380
|
357
|
133
|
Mai
|
2870
|
2279
|
382
|
157
|
Juin
|
2330
|
1665
|
328
|
119
|
Juillet
|
2514
|
1862
|
327
|
132
|
Août
|
3492
|
2446
|
506
|
152
|
Septembre
|
2957
|
2575
|
158
|
116
|
Octobre
|
1877
|
1912
|
141
|
9
|
Novembre
|
2941
|
1976
|
301
|
103
|
Décembre
|
2779
|
1884
|
370
|
144
|
Total
|
33320
|
27287
|
3642
|
1485
|
2008
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
2831
|
2114
|
402
|
112
|
Février
|
2470
|
1740
|
292
|
133
|
Mars
|
3280
|
2185
|
361
|
174
|
Avril
|
3831
|
2398
|
596
|
208
|
Mai
|
4108
|
2675
|
679
|
242
|
Juin
|
3357
|
1552
|
489
|
163
|
Juillet
|
4393
|
1919
|
353
|
181
|
Août
|
4785
|
1586
|
385
|
155
|
Septembre
|
5784
|
2898
|
727
|
230
|
Octobre
|
6000
|
2869
|
592
|
246
|
Novembre
|
3803
|
2313
|
229
|
29
|
Décembre
|
3493
|
1529
|
242
|
87
|
Total
|
48141
|
27783
|
5351
|
1966
|
2009
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
4068
|
3052
|
348
|
154
|
Février
|
3424
|
2121
|
380
|
122
|
Mars
|
4328
|
2711
|
358
|
173
|
Avril
|
42314
|
2890
|
429
|
168
|
Mai
|
4203
|
2973
|
479
|
201
|
Juin
|
3947
|
2722
|
484
|
169
|
Juillet
|
3797
|
2642
|
530
|
166
|
Août
|
5105
|
3508
|
519
|
223
|
Septembre
|
6347
|
4528
|
871
|
314
|
Octobre
|
0
|
2924
|
0
|
0
|
Novembre
|
3976
|
0
|
670
|
316
|
Décembre
|
5114
|
3702
|
849
|
423
|
Total
|
48529
|
33776
|
6120
|
2436
|
Source : Département Financier Bralima.
Sachant qu'un hecto ou un hectolitre = 10.000 cl, que chaque
bouteille de boisson gazeuse contient 30 cl, que chaque casier contient 24
bouteilles : alors pour trouver le nombre de casiers nous aurons pour
formule :
Nombre d'hecto x 10.000 / 24 bouteilles x 30
cl
Ce qui nous conduira aux tableaux suivants exprimés en
nombre de casiers vendus par produit :
Tableau VII :
2006
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
50004
|
17848
|
3416
|
2250
|
Février
|
47920
|
31488
|
5180
|
1680
|
Mars
|
41308
|
20015
|
5125
|
2083
|
Avril
|
43059
|
24043
|
6042
|
2819
|
Mai
|
40378
|
30030
|
3333
|
1389
|
Juin
|
35641
|
35641
|
3750
|
1694
|
Juillet
|
33613
|
20168
|
4111
|
2764
|
Août
|
40281
|
19598
|
5444
|
3194
|
Septembre
|
47920
|
25154
|
6250
|
2083
|
Octobre
|
47503
|
21251
|
7945
|
1347
|
Novembre
|
51393
|
25779
|
9028
|
972
|
Décembre
|
61393
|
20251
|
7111
|
972
|
Total
|
540418
|
286647
|
66741
|
23251
|
2007
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
43475
|
40683
|
5264
|
2625
|
Février
|
38628
|
34933
|
3208
|
1291
|
Mars
|
41822
|
39697
|
2152
|
1819
|
Avril
|
36558
|
33058
|
4958
|
1847
|
Mai
|
39864
|
31655
|
5305
|
2180
|
Juin
|
32363
|
23126
|
4555
|
1652
|
Juillet
|
34919
|
25863
|
4542
|
1833
|
Août
|
48503
|
33974
|
7028
|
2111
|
Septembre
|
41072
|
35766
|
2194
|
1611
|
Octobre
|
26071
|
26557
|
1958
|
125
|
Novembre
|
40850
|
27446
|
4180
|
1430
|
Décembre
|
38600
|
26168
|
5139
|
2000
|
Total
|
462814
|
379016
|
50585
|
20626
|
2008
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
39322
|
29363
|
5583
|
1555
|
Février
|
34308
|
24168
|
4055
|
1847
|
Mars
|
45559
|
30349
|
5014
|
2416
|
Avril
|
53212
|
33308
|
8278
|
2889
|
Mai
|
57060
|
37155
|
9431
|
3361
|
Juin
|
46628
|
21557
|
6792
|
2264
|
Juillet
|
61018
|
26654
|
4903
|
2514
|
Août
|
66463
|
22029
|
5347
|
2152
|
Septembre
|
80339
|
40253
|
10098
|
3194
|
Octobre
|
83340
|
39850
|
8222
|
3416
|
Novembre
|
52823
|
32127
|
3180
|
402
|
Décembre
|
48517
|
21237
|
3361
|
1208
|
Total
|
668678
|
358125
|
74325
|
27307
|
2009
Mois
|
Coca - cola
|
Fanta
|
Tonic
|
Sprite
|
Janvier
|
56504
|
42392
|
4833
|
2139
|
Février
|
47559
|
29460
|
5278
|
1694
|
Mars
|
60115
|
37655
|
4972
|
2402
|
Avril
|
58532
|
40142
|
4958
|
2333
|
Mai
|
58379
|
41294
|
6653
|
2791
|
Juin
|
54823
|
37808
|
6722
|
2347
|
Juillet
|
52740
|
36697
|
7361
|
2305
|
Août
|
70908
|
48726
|
9986
|
3097
|
Septembre
|
88159
|
62893
|
12098
|
4361
|
Octobre
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Novembre
|
55226
|
40614
|
9306
|
4389
|
Décembre
|
71033
|
51420
|
11792
|
5875
|
Total
|
674067
|
469148
|
85006
|
33836
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des
données de tableau VI.
A partir de ces données en nombre de casiers obtenus
pour chaque produit pour chaque mois des boissons gazeuses nous pouvons ensuite
dresser un tableau synthétique qui reprendra l'évolution de ces
ventes pendant ces quatre ans précisément 2006, 2007, 2008 et
2009 qui va se présenter comme suit :
b. Tableau
synthétique de l'évolution des ventes à la Bralima de 2006
à 2009
Tableau VIII
Années
Produits
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Coca - Cola
|
540418
|
462814
|
668678
|
674067
|
Fanta
|
286647
|
379016
|
358125
|
469148
|
Tonic
|
66741
|
50587
|
74325
|
85006
|
Sprite
|
23251
|
20627
|
27307
|
33836
|
Nous allons ensuite représenter cette évolution
graphiquement.
Graphique II : Représentation graphique des ventes
à la Bralima :
Graphique élaboré par nous-mêmes sur bases
des données du tableau VIII
SECTION 3 : MAXIMISATION DU PROFIT
Ici il s'agira de déterminer le profit de chaque
année pour chaque produit choisi. La formule du profit
étant : ? = RT - CT
? : étant le profit total
RT : la recette totale et,
CT : le coût total
Les coûts totaux étant donnés
précédemment dans ce chapitre, section 1 (dans le tableau V) nous
commencerons par calculer les recettes totales. La recette totale RT = Prix du
marché x Quantités vendues.
Etant donné que l'entreprise se trouve dans la
situation de concurrence pure et parfaite le prix du marché est une
donnée. Alors le prix sera le même pour tous les produits.
Alors : RT = P.Q P étant une donnée
= 6,7 $
Les recettes totales seront représentées dans le
tableau ci-dessous :
Tableau IX : Tableau des recettes totales
Années
Produits
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Coca - Cola
|
3620800,6
|
3100853,8
|
4480142,6
|
4516248,9
|
Fanta
|
1920534,9
|
2539407,2
|
2399437,5
|
3143291,6
|
Tonic
|
447164,7
|
338932,9
|
497977,5
|
569540,2
|
Sprite
|
155781,7
|
138200,9
|
182956,9
|
226701,2
|
Source : Nous-mêmes sur base des données du
tableau V et les prix du marché.
Nous pouvons représenter graphiquement ces recettes
dans le graphique ci-dessous :
Graphique III : REPRESENTATION DES RECETTES TOTALES DE
LA BRALIMA
Graphique élaboré par nous-mêmes sur base
des données du tableau IX.
INTERPRETATION
Nous constatons que l'entreprise Bralima a maximisé ses
recettes en 2009 pour ces quatre produits car c'est à cette année
que l'on trouve les niveaux les plus élevés des recettes
totales :
- Pour le produit Coca-Cola : le niveau le plus bas des
recettes se situe à l'année 2007 ainsi que Sprite et Tonic.
Cela peut-être du à la crise financière
qui avait entraîné une chute de la demande sur le marché
qui devient suffisamment inférieure à l'offre ce qui peut
entraîner l'entreprise en la réalisation des stocks rossignoles ou
stocks morts qui constitueront plus tard un manque à gagner pour
l'entreprise.
- Pour le produit Fanta nous constatons par contre que
l'année 2006 est celle dont l'entreprise a réalisé le
point le plus bas en recettes.
Détermination du profit
Pour déterminer le profit nous devons d'abord calculer
le profit unitaire qui sera la différence entre le prix du marché
et les coûts moyens. Le prix du marché étant de 6000 Francs
congolais soit 6,7 dollars américains. Nous aboutirons au tableau des
profits unitaires ci-dessous :
Tableau X : Tableau des profits unitaires
Années
Produits
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Coca - Cola
|
1,4
|
1,9
|
2,2
|
1,3
|
Fanta
|
1,4
|
1,9
|
2,2
|
1,3
|
Tonic
|
1,1
|
1,5
|
2,4
|
1,7
|
Sprite
|
0,8
|
1,3
|
2,5
|
1,1
|
Source : Nous-mêmes sur base de données du
tableau IV et le prix du marché.
Ensuite pour déterminer les profits totaux nous allons
faire le produit des données du tableau VIII de l'évolution des
ventes et celles du tableau X. Ce qui nous donnera le tableau
ci-dessous :
Tableau XI
Années
Produits
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Coca - Cola
|
756585,2
|
879346,6
|
1471091,6
|
876287,1
|
Fanta
|
401305,8
|
720130,4
|
787875
|
609892,4
|
Tonic
|
73415,1
|
75880,5
|
178380
|
144510,4
|
Sprite
|
18600,8
|
26815,1
|
68267,5
|
37219,6
|
Source : Nous-mêmes sur base des données du
tableau VIII et X
GRAPHIQUE IV : REPRESENTATION DES PROFITS TOTAUX
Graphique : élaboré par nous même sur
base des données du tableau XI.
Commentaire :
Nous constatons grâce au tableau XI et le graphique que
l'entreprise Bralima a maximisé son profit au courant de l'année
2008 parce que c'est l'année possédant les profits les plus
élevés pour chaque produit et pourtant la quantité de
recettes la plus élevé de l'année 2009. Cela peut
s'expliquer par le fait que l'entreprise peut réaliser beaucoup de
ventes mais le coût de production est élevée pour les
produits pour l'année 2009 tandis qu'en 2008 elle produit à
moindre coût le prix étant comme une donnée et donc
invariable.
Conclusion partielle
Nous constatons que le Coca est toujours la boisson qui est
vendu ou qui possède une forte demande. Ceci peut même expliquer
sa production à grande échelle. L'entreprise doit éviter
de se retrouver dans une situation où la demande sera supérieure
à l'offre.
Nous constatons aussi qu'en 2007 la vente de la plupart de
boissons a baissée cela peut être dû à la crise
financière.
Nous constatons également que pour toutes les
années, les mois de janvier marque une diminution des ventes en
générale, tandis qu'au mois de septembre, octobre, novembre,
décembre il y a une augmentation des ventes expliquée par le fait
que ce sont les mois pendant lesquels il y a beaucoup des festivités
entre autres de fin d'année, collations de grades, etc.
L'entreprise Bralima a acquit une nouvelle brasserie en fin
d'année 2007 et directement son profit s'est accru en 2008, en 2009 sa
production aussi s'est accru. Cet accroissement du profit prouve à
suffisance qu'elle produisait à moindre coût et elle est
même parvenue à maximiser ses recettes.
Ce qui nous permet d'aboutir aux résultats finaux
confirmant nos hypothèses.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail intitulé :
« Maitrise des coûts de production et la maximisation de
recettes dans une entreprise en concurrence » cas de la BRALIMA.
Cette étude a porté sur une durée de 4
ans allant de 2006 à 2009 arrive-t-elle à maitriser ses
coûts de production et si elle maximise ses recettes. La
problématique étant ainsi posée il a fallu y
répondre provisoirement pour illuminer notre démarche.
L'essentiel de cette étude a été
réparti en 3 chapitres dont le premier a été
consacré aux considérations générales où
nous avons défini les concepts fondamentaux inhérents à
notre thème ainsi que le développement d'une approche
théorique sur l'entreprise et la concurrence. Aux fins de rendre
intelligible notre travail.
Le deuxième chapitre a présenté la
Bralima donnant historique, l'objet social, le fonctionnement structural ainsi
que le fonctionnement à lui s'est basé sur la maitrise des
coûts de production et la maximisation des recettes à la
BRALIMA.
Pour récolter les données nécessaires
à la réalisation de ce travail nous avons fait recours aux
techniques d'observation indirecte, d'observation directe et la technique
d'interview libre, la démonstration de nos hypothèses a
été faite selon la méthode comparative et la
méthode analytique.
Nous sommes aboutis après nos recherches aux
résultats selon lesquels : la Bralima au travers l'acquisition de
la nouvelle Brasserie se situant sur la route MUNANA vers la fin de
l'année 2007 elle est parvenu a maximiser ses recettes au courant de
l'année 2008. Cela par le fait qu'elle cette année est celle
possédant les niveaux les plus élevé du profit total pour
tous les produits.
Cette accroissement nous prouve qu'elle produit en grande
quantité mais à moindre coût. Ce qui prouve qu'elle
maitrise se coûts de production.
Toute oeuvre humaine est entachée
d'irrégularités. Notre travail l'est aussi a plus juste titre.
Ainsi nous demandons à nos lecteurs de ne pas nous ne tenir rigueur.
Toutefois nous restons ouvert à leurs critiques et suggestions et
laissons le débat ouvert pour tout celui qui pourra avoir un petit plus
à ajouter à ce travail.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Alexis Jacquemin et Henry TULKENS : Fondement
d'économie politique
2. Paul VAN VRACEM et Nathalie STAS : M comme
MARKETING
3. Albert CORHAY et MAPAPA M : Fondement de
gestion financière
4. François COULOMB : Management des
entreprises
5. François COLBERT, Les éléments du
marketing des arts et de la culture.
6. Armand DYAN : Le marketing, Ed. PUF, 2001.
7. Paul SAMUELSON : Les grands courants de la
pensée économique, P.U.G., 1990, 3e édition.
II. Cours
1. MWALABA KASANGANA J., Cours d'Economique Politique II,
2008 - 2009, G2 ECO, Inédit ;
2. Jean Richard Oscar KAYABALA, Cours de sociologie
Général, G1 SCAD, 2003 - 2004.
3. MBUYU MUSOMBO B. Cours de I.R.S., G1, Economie,
1999-2000.
4. KILONDO NGUYA Didier, Cours de MRS, G1 Economie,
2000-2001.
III. Dictionnaire
1. Dictionnaire Universel Micro Robert, Français
primordial, éd Le robert, Paris, 1981 ;
2. Lexique économique, 6e édition,
éd. Dalloz.
IV. T.F.C.
1. SIRI CIFUNDERA : Maîtrise des coûts de
production et la maximisation des recettes dans une entreprise de
Télécommunication T.F.C., Faculté des SC Eco, 2004 -
2005.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
AVANT PROPOS
II
0. INTRODUCTION
3
0.1. Etat de la question
3
0.2. Problématique
4
0.3. Hypothèses
5
0.4. Méthodes et techniques de recherche
6
0.4.1. Méthodes
6
0.4.2. Techniques de recherche
7
0.5. Délimitation du sujet
8
0.6. Plan sommaire
9
0.7. Choix du sujet et intérêt du
travail
9
Chap. I : CONSIDERATIONS GENERALES
10
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS
10
1.1. L'entreprise
10
1.2. Le coût de production
10
1.3. Facteurs de production
11
1.4. Les recettes
11
1.5. Bien ou produit de grande
consommation
12
1.6. Classes sociales
12
SECTION 2 : NOTIONS SUR L'ENTREPRISE
13
2.1. Typologie
13
2.1.1. Taille de l'entreprise
13
2.1.2. Nature d'activité
13
2.1.3. Secteur d'activité
14
2.2. Objectif de l'entreprise
15
2.3. La théorie de production et du
coût
15
2.4. Panorama des outils de gestion de la
production
16
2.5. La segmentation
18
SECTION 3 : LA CONCURRENCE
20
3.1. Concurrence pure et parfaite
21
3.2. Concurrence imparfaite
24
3.3. Concurrence monopolistique
24
3.4. L'oligopole
25
CHAP. II : PRESNTATION DE LA BRALIMA SARL
26
SECTION 1 : HISTORIQUE ET OBJET SOCIAL
26
a. Historique
26
b. Objet social
29
SECTION 2 : FONCTIONNEMENT DE LA BRALIMA
29
ORGANIGRAMME
29
3. Département de Production
29
4. Département contrôle
qualité
29
5. Le département Technique et
Embouteillage
29
6. Le département des ressources
humaines
29
7. Le département des finances et
informatique
29
8. Le département commercial
29
SECTION 3 : FONCTIONNEMENT DU DEPARTEMENT
FINANCIER
29
ORGANIGRAMME DU DEPARTEMENT FINANCIER
29
CHAP. III : MAITRISE DES COUTS DE PRODUCTION
ET LA MAXIMISATION DES RECETTES
29
SECTION 1 : EVOLUTION DES COUTS DE PRODUCTION
A LA BRALIMA 2006 - 2009
29
a. Production en bouteilles de 30 cl des
boissons gazeuses
29
b. Production des boissons en casiers
29
Graphique I : Présentation graphique de
l'évolution des coûts de production
29
SECTION 2 : EVOLUTION DES VENTES A LA
BRALIMA
29
Tableaux VI :
29
a. Evolutions des ventes en hecto :
(tableau) 2006
29
Tableau VII :
29
b. Tableau synthétique de
l'évolution des ventes à la Bralima de 2006 à 2009
29
Tableau VIII
29
SECTION 3 : MAXIMISATION DU PROFIT
29
Tableau IX : Tableau des recettes totales
29
Graphique III : REPRESENTATION DES RECETTES
TOTALES DE LA BRALIMA
29
Détermination du profit
29
Tableau X : Tableau des profits unitaires
29
Tableau XI
29
GRAPHIQUE IV : REPRESENTATION DES PROFITS
TOTAUX
29
Conclusion partielle
29
CONCLUSION
29
BIBLIOGRAPHIE
29
TABLE DES MATIERES
29
* 1 SIRI CIFUNDERA,
Maîtrise de coût de production et la maximisation des recettes dans
une entreprise de télécommunication, TFC, Faculté des Sc
Eco, UNILU, 2004 - 2005.
* 2 Micro Robert, Dictionnaire
Français primordial, éd. Le Robert, Paris, 1981, p. 855.
* 3 Jean Richard Oscar KAYABALA
M., Cours de sociologie générale, G1, SCAD, 2003-2004.
* 4 Paul Samuelson, Les
grands courants de la pensée économique, Presse Universitaire
de Grenoble, 1990, 3e édition.
* 5 MBUYU MUSOMBO, Syllabus du
cours de M.R.S., G2, Economie, UNILU, 1999 - 2000.
* 6 Jean Richard KAYABALA,
Op. Cit.
* 7 ANDRE MBUYU MUSOMBO, Op.
Cit, p. 24.
* 8 KILONGO NGUYA N., Cours de
M.R.S., G1, ECO, UNILU, 2000 - 2001.
* 9 ANDRE MUSOMBO, Op. Cit.
* 10 ANDRE MBUYU MUSOMBO, Op.
Cit.
* 11 Paul SAMUELSON, Op.
Cit.
* 12 Alexis JACQUEMIN et HENRY
TULKENS : Fondement d'économie politique, 2e
édition, Lexique économique, p. 57.
|