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Comparaison de système comptable congolais et OHADA

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par Florence KASOYA KAMBERE
Université de Bunia en RDC - L2 en gefico 2010
  

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IV.2.3. Méthodes d'évaluation.

En ce qui concerne les méthodes d'évaluations, le système comptable OHADA est différent du Plan Général Congolais dans les aspects ci-dessous énoncés :

- La valeur d'entrée des titres de participation est le prix d'acquisition majoré des frais accessoires d'achat, à l'instar des droits de souscription achetés. Mais en PCGC, les frais dits d'acquisition tels que les droits de mutation, les honoraires des conseils, les commissions, les frais de courtage ne rentrent pas dans le coût d'entré de ces titres de participation.

Contrairement au SYSCOHADA, aucune distinction n'est faite en PCGC entre les frais accessoires d'achat et les frais dits d'acquisition, lors de la détermination de la valeur d'entrée des titres de participation. Néanmoins, dans tous les deux systèmes, les frais accessoires d'achat des titres de placement (titres à court terme) n'entrent pas dans la valeur d'entrée des dits titres MUYAKUDI (2010 : 23).

- Par rapport au PCGC, le SYSCOHADA a introduit deux éléments nouveaux constitutifs du coût historique d'un bien, à savoir : la valeur actuelle ou la juste valeur, pour les biens reçus à titre gracieux, ainsi que la valeur de celui de deux éléments dont l'estimation est la plus sûre pour les biens provenant d'un échange.

- En ce qui concerne l'évaluation des sorties des stocks, le SYSCOHADA n'a pas contrairement au PCGC, prescrit l'utilisation des méthodes de LIFO et FIFO car il estime que seuls le Coût Moyen Pondéré et le FIFO permettent d'assurer réellement un lien logique entre les entrées et les sorties du stock.

- Le SYSCOHADA recommande la conversion à la clôture de l'exercice des créances et dettes en devises et l'inscription au bilan sur une ligne distincte des écarts de conversion à l'actif et/ou passif dégagés.

Le PCGC n'énonce aucune règle quant à la conversion à la clôture de l'exercice des dettes et créances libellées en devises. Il préconise tout simplement la constitution des provisions sur les créances en cas des dépréciations à condition de bien identifier la créance concernée et de justifier les motifs qui rendent les créances litigieuses ou douteuses.

- Le SYSCOHADA a défini la méthode d'évaluation en fin d'exercice des disponibilités en devises, alors que le PCGC n'énonce aucune règle à ce sujet.

- A l'opposé du PCGC, le SYSCOHADA opère une distinction entre les provisions d'exploitation (dépréciations des immobilisations, par exemple) et les provisions à caractère financier (pertes de change probables, par exemple).

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