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Impacts du changement climatique sur la recrudescence des dégàąts dus au charançon du bananier (cosmopolites sordidus) dans la région de Luki au bas-Congo/RDC

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par Chrispin Ngombo Vangu
Université de Kinshasa - Ingénieur agronome en phytotechnie 2007
  

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE MILIEU D'ETUDE ET LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

I .1. MILIEU D'ETUDE

I. 1 .1 GENERALITES

Située à 5° 37' de latitude Sud et 13° 06' de longitude Est, dans la province du Bas-congo, district du Bas-Fleuve, à cheval entre trois territoires (Lukula, Seke-Banza et Moanda), à 160 m d'altitude, la station de l'INERA Luki fut créée en 1937, soit quatre ans après la création de l'Institut National pour l'Etude Agronomique au Congo (INEAC en sigle), actuellement, Institut National pour l'Etude et la Recherche Agronomiques (INERA).

L'INERA dans son ensemble compte 15 programmes repartis dans ses différents centres. Le bananier est étudié dans le cadre du programme Fruits et banane de l'INERA dont la direction se trouve au centre de recherche de M'vuazi, alors qu'une antenne est installée à la station de Luki.

Dès sa création, la station de Luki s'est occupée principalement de la recherche sur les essences forestières locales et exotiques ainsi que la recherche sur le système d'association entre les essences forestières ; les cultures vivrières comme le bananier, le taro, l'igname et les cultures industrielles comme le caféier, le cacaoyer, le palmier à huile (LUBINI, 1988).

La station de Luki a la spécificité de se trouver dans une réserve forestière. La réserve de biosphère de Luki constitue la pointe extrême de la forêt guinéenne du Mayombe. Elle possède, une station métrologique qui enregistre régulièrement les données climatiques. Ce sont ces données qui ont servi à la réalisation de ce travail.

En ce qui concerne la banane, cette station avait une importance particulière en ce sens qu'elle fournissait des rejets aux agriculteurs et aux exploitants de la région du Mayombe qui jadis exportaient la banane vers l'Europe. La station continue de jouer ce rôle mais uniquement pour les paysans ; car, la plupart d'exploitations industrielles ne sont plus opérationnelles.

I. 1 .2. CLIMAT

Luki se trouve en zone tropicale humide avec un climat chaud et humide du type Aw4 selon la classification de Köppen. C'est un climat caractérisé par deux saisons dont, une saison des pluies qui dure 7 mois et une saison sèche de 5 mois (mi-Mai à mi-Octobre). La pluviométrie moyenne annuelle est de 1.230 mm alors que la température moyenne annuelle oscille au tour de 25°C. En saison sèche, elle est de 23°C ; contre 27°C en saison pluvieuse. L'humidité relative est supérieure à 80%.

I.1. 3. SOL ET VEGETATION

La station de Luki est caractérisée par un sol argilo-sablonneux et une végétation forestière dont les genres dominants sont : Gosseweilerodendron, Gilletiodendron, Terminalia, Hymenostegia et Musanga. Les systèmes sylvo-bananier, sylvo-cafeier, sylvo-cacaoyer qui consistent à planter des essences forestières dans les plantations des bananiers, des caféiers, des cacaoyers sont pratiqués par certains opérateurs.

I. 1. 4 AGRICULTURE

La quasi-totalité de la population locale (90%) pratique l'agriculture sur brûlis de type itinérant avec des périodes de jachère raccourcies de deux à trois ans. Les cultures sont souvent en associations (banane-taro, banane-manioc, manioc- taro,...) rarement en monoculture. Les cultures vivrières comprennent : le bananier, le manioc, le taro, le haricot, le maïs, le riz, l'arachide et l'igname.

La culture de bananier est la principale culture de la région ; car, la banane est l'aliment de base de la population locale. Les trois cultivars les plus exploités sont : le gros Michel, le bananier nain et surtout le plantain. En général, la culture du bananier se fait dans la vallée ou sous l'ombrage des Limba et la production est vendue à Boma, Matadi, Tshela et Kinshasa. Les arbres fruitiers les plus représentés sont : les agrumes, l'avocatier, le manguier et le safoutier (MOLIMA, 2005).

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