Personnalité de l'enseignant et sa valeur prédictive sur le succès scolaire( Télécharger le fichier original )par Oswald Kamate Mitimiti Université libre des pays des grands lacs RDC - Licence 2011 |
Malgré les travaux stratégiques de ses promoteurs (2.145 cas étudiés), cette théorie reste contestable, car les formules utilisées sont trop étriquées (sans ampleur) et artificielles pour rendre compte de la richesse d'une individualité. Et, parallèlement, certains lui préfèrent la typologie de Jung, qui se réfère à l'attitude des personnes devant le monde des êtres et des choses. Pour Jung, les énergies sont orientées soit vers l'extérieur (extraversion), soit vers l'intérieur (intraversion). Dans le premier cas, le sujet apprécie, surtout les valeurs du monde extérieur, le prestige, les contacts sociaux ; dans le second, le sujet accorde la primauté aux idées. Cette caractérologie sommaire se rapproche beaucoup de la biotypologie de E. Kretschmer. Les psychologues se servent des données biographiques, de l'observation directe et des tests pour analyser les caractères. La Biotypologie (2003), science qui recherche, pour chaque individu, les relations possibles entre la structure du corps et le comportement psychologique. A l'origine, la biotypologie était fondée surtout sur les mensurations corporelles mais, de plus, elle fait appel à de nouvelles disciplines (endocrinologie, criminologie, électro-encéphalographie, groupes sanguins, ...). Le biotype d'un individu (apparence physique) donne une impression souvent valable de son tempérament. Parmi les typologies les plus connues, nous pouvons retenir celle du Fançais C. Sigaud, celle de l'allemand E. Kretschmer et celle de l'américain W.H. Sheldon. Sigaud distingue les types respiratoires (caractérisé par une prédominance du thorax et de grands besoins vitaux et sentimentaux), digestif (caractérisé par un abdomen volumineux et d'importants besoins végétatifs), musculaire (caractérisé par une morphologie d'athlète) et cérébral (caractérisé par un corps élancé, longiligne, et une attitude générale efficace, prédominé par la vie intellectuelle). De son côté, Kretschmer, observant les malades mentaux, remarqua que les mélancoliques et les maniaques étaient généralement petits et gros, tandis que les schizophrènes, indifférents, apathiques, possédaient un corps long et frêle. Kretschmer appela les premiers « pycniques-cyclothymes » et les seconds « asthéniques (ou leptosomes)- schizothymes ». Par la suite, il ajouta le type « athlétique-épileptoide » et le type « dysplastique ». Sheldon (Sillamy,2003), opérant sur un très grand nombre de sujets normaux, trouva aussi trois types morphologiques principaux : Endomorphe, Ectomorphe et Mésomorphe. A chaque type morphologique correspond un ensemble de traits de caractères fondamentaux appelés Viscerotonie, Cérébrotonie et Somatotonie. Le tableau suivant résume les correspondances essentielles :
I.1.4. EmotionUne émotion est une réaction intense, globale et brève de l'organisme face à une situation inattendue, accompagnée d'un état affectif perçu comme agréable ou désagréable.Les psychologues étudient les émotions en tenant compte de trois composantes : La composante cognitive, à savoir les pensées, les croyances et les attentes qui déterminent le type de réaction émotionnelle et son intensité. Ce qui procure un intense plaisir à l'un peut sembler ennuyant et insupportable à l'autre. A ce stade, les émotions sont dites subjectives. La composante physiologique, qui comprend les changements physiques survenant dans l'organisme. Par exemple, lorsque la colère ou la peur stimule émotionnellement l'organisme, la respiration s'accélère, les pupilles se dilatent. La composante comportementale, les diverses formes d'expression que peuvent prendre les émotions. Les expressions faciales, les gestes et les postures du corps ainsi que le ton de la voix peuvent varier en fonction de la colère, de la joie, de la tristesse, etc. Signalons que ces composantes agissent simultanément.(Huffman et Vernoy,2000) I.1.5. IntelligenceSelon Huffman et Vernoy (2000) L'intelligence est l'ensemble d'aptitudes cognitives servant à acquérir des connaissances, à les mémoriser et à utiliser les éléments de sa culture pour résoudre des problèmes de la vie quotidienne et pour s'adapter rapidement tant à un milieu stable qu'à un milieu en transformation. La théorie du développent de l'intelligence de Piaget est fondée sur le concept de schèmes, qui sont des plans mentaux nous permettant d'interpréter le monde. Les schèmes déjà existants peuvent parfois être utilises tels quels pour intégrer de nouvelles informations. Dans d'autres occasions, ces schèmes doivent se modifier, ce qui fait le processus dit d'accommodation. Selon Piaget, le développent de l'intelligence s'effectue selon un ordre invariable de quatre stades: le stade sensorimoteur, de la naissance à l'age de deux ans ; le stade préopératoire, de deux ans à sept ans ; le stade opératoire concret, de sept à onze ans ; le stade opératoire formel, de onze ans et plus. Signalons que Cattell,cité par Huffman et Vernoy(2000) distinguait deux formes différentes d'intelligence, l'intelligence fluide et l'intelligence cristallisée. L'intelligence fluide : capacité d'acquérir de nouvelles connaissances et de résoudre des problèmes, qui est en partie déterminée par les facteurs biologiques et génétiques et est relativement stable sur de courtes périodes. L'intelligence cristallisée : ensemble des connaissances et expériences acquises au court d'une vie grâce à l'interaction entre l'intelligence fluide et l'expérience de l'environnement. Disons en passant que, même si l'intelligence est plus que ce que mesure un test, les éducateurs et les psychologues utilisent couramment les tests de quotient intellectuel (Q.I.) Pour mesurer l'intelligence générale de leurs élèves ou de leurs clients et de les classer par catégories. Le quotient intellectuel est le résultat obtenu à un test conçu pour mesurer les aptitudes verbales et numériques nécessaires pour réussir les cours donnés dans un système scolaire donné. Le quotient intellectuel ne permet pas de définir touts les aptitudes intellectuelles et ne permet pas nécessairement non plus de prédire le degré de réussite dans le monde réel. Partant de ces deux concepts d'émotion et d'intelligence, et se basant sur l'interactionnisme,qui est une hypothèse selon laquelle plusieurs facteurs se chevauchent et plusieurs théories contribuent à l'explication de la personnalité ;nous allons aborder la personnalité à partir de l'intelligence émotionnelle. I.1.6. Intelligence émotionnelleDavid Goleman, cité par Huffman et Vernoy(2000), est à l'origine de ce concept. Selon lui, l'intelligence émotionnelle repose sur la connaissance et la maîtrise de ses émotions, la capacité d'éprouver de l'empathie envers les autres et d'entretenir des relations satisfaisantes. En somme, l'intelligence émotionnelle d'une personne combine judicieusement les trois composantes des émotions (cognitive, physiologique et comportementale). Goleman affirme que la réussite des personnes dotées d'un Q.I. modeste s'explique souvent par leur intelligence émotionnelle élevée. Goleman croit que les mesures traditionnelles de l'intelligence ne tiennent pas compte d'une gamme d'aptitudes cruciales qui prédisposent les gens à exceller dans la vie : la connaissance de soi, la maîtrise de ses pulsions,la persévérance,la ferveur et la capacité à se motiver,la capacité d'éprouver de l'empathie envers les autres et l'aisance sociale. Goleman suggère également qu'une déficience de l'intelligence émotionnelle pourrait expliquer plusieurs problèmes sociaux, tels que la violence familiale et la violence des jeunes. Parlant de l'empathie, disons que c'est une sensibilité sociale se manifestant par une tendance à inférer les émotions des autres à partir de leur comportement, et en plus de cette inférence, c'est le fait d'éprouver les émotions de son interlocuteur. Les enfants éprouvent souvent de l'empathie, une fois son ami pleure, l'enfant pleure aussi. Dans la théorie de Rogers, cité par Huffman et Vernoy, l'empathie est le fait de voir le monde à travers les yeux de l'interlocuteur et de ressentir les choses comme il les ressent. I.1.7. TestLe test(2003), épreuve standardisée dans son administration et sa cotation, qui renseigne sur certaines caractéristiques affectives, intellectuelles ou sensori-motrices d'un sujet et permet de le situer par rapport aux autres membres du groupe social dont il fait membre (étalonnage). Signalons de passage que, l'étalonnage est une échelle établie sur un échantillon aussi représentatif que possible d'une population définie et homogène, à laquelle on rapporte les notes obtenues par un sujet. L'étalonnage se présente sous deux modalités : la première fait appel à la notion d'écart par rapport à la moyenne tandis que la seconde est fondée sur la division des notes, en fonction du fractionnement en pourcentages égaux de l'effectif de l'échantillon. L'étalonnage d'un test permet de situer un individu par rapport à la population de référence et de prédire, par exemple, sa réussite scolaire ou professionnelle. Le but des pareilles épreuves est d'obtenir, dans un temps bref, des informations quantifiables et indépendantes de la subjectivité de l'expérimentateur sur les sujets examinés. Qualités d'un bon test Un bon test doit présenter certaines qualités et ce, pour s'attendre, à la fin de son administration, à des résultats non contestables, à propos de l'instrument. Un bon test est fidèle : le test fourni les mêmes résultats à toutes les administrations. La fidélité d'un test se calcule par le coefficient de corrélation. Le chercheur compare les résultats de la première passation à ceux de la deuxième passation ; c'est la méthode test-retest. Le chercheur peut aussi appliquer la méthode des bissections, le split-half, et calculer par la suite le coefficient de corrélation de deux moitiés du test (homogénéité). Un bon test est homogène : le test mesure une disposition. Un test explorant les attitudes, par exemple, ne s'adressera qu'aux attitudes et pas à un seul facteur que le chercheur voudrait explorer. Ce présent travail se penchera plus sur l'évaluation de la fidélité de l'inventaire de tempérament de Thurstone. Nous évaluerons en amont, la fidélité de cet instrument afin de vérifier en aval sa valeur prédictive. Notons encore, concernant la fidélité d'un test, que la possession d'un test équivalent, forme parallèle, nous permet de mesurer la fidélité d'un test. Un bon test est sensible : ce test permet un classement nuancé des sujets. Un test sensible permet de discriminer les sujets testés. Le pouvoir discriminatif, discriminating power, est le pouvoir qu'a un test de classer les sujets plus performants des moins performants. Un bon test est valide : un test valide mesure réellement ce qu'il est censé prédire. Un sujet soumis à un test de mémoire par exemple, et ayant satisfait dans celui-ce, aura les mêmes résultats, ou presque, dans un cours faisant appel à la mémoire. Parmi les qualités d'un bon test, la validité est la plus importante des qualités. D'ailleurs, les auteurs nous renseignent que, un test valide est d'office fidèle ; le contraire n'est pas nécessairement vrai. La validité est le sommet des qualités d'un bon test. Eprouvant la qualité d'un bon test le chercheur procédera par l'élimination : vérifiant l'homogénéité, la sensibilité, la fidélité et enfin la validité. Malgré toutes ses qualités, un test n'est qu'un instrument. Le test fournit certains renseignements, mais pas de diagnostic. Celui-ci est un jugement fondé sur un raisonnement complexe qui intègre les résultats psychologiques aux observations non qualifiables, aux données de l'intuition et aux éléments tirés de l'histoire du sujet. Les tests n'ont jamais un caractère absolu ; ils sont des points de repère qui permettent à l'expérimentateur de vérifier ses hypothèses. (Sillamy,2003) I.1.8. Quelques tests de personnalitéCes tests explorent l'intérêt, le caractère, l'affectivité. C'est une technique psychologique d'exploitation des aspects non cognitifs de la personnalité. Différents des tests d'efficience, ces tests visent essentiellement à atteindre les aspects affectif et conatif (pulsionnel) de la personnalité. Selon les méthodes, ces tests sont classé en : - Tests analytiques de la personnalité, qui font apparaître des traits de caractère, et des - Tests projectives ou syncrétiques, qui essaient d'appréhender la personnalité dans sa totalité. Ces tests permettent d'obtenir, dans un temps relativement court, des informations qu'il serait difficile d'avoir autrement. Néanmoins, la plupart des techniques projectives représentent certaines faiblesses qui en diminuent la validité. Parmi ces faiblesses, nous citons l'absence de codification rigoureuse des systèmes de dépouillement et d'interprétation, la rareté des étalonnages. Les tests de personnalité les plus employés sont les questionnaires (d'intérêts, d'attitudes ...), le test de frustration de Rosenzweig, le psychodiagnostic de Rorschach et le Thematic Apperception Test de Murray. 1. Test de Frustration de RosenzweigTechnique projective destinée à évaluer la personnalité d'un sujet à partir de ses modes de réaction à la frustration (qui est l'état de celui qui est privé d'une satisfaction légitime, qui est trompé dans ses espérances). Le Picture Frustration Study a été conçu et mis au point par S. Rosenzweig, en 1944, aux Etats-Unis. Ce test consiste en un cahier de 24 dessins représentant des personnages placés dans des situations frustrantes (par exemple, une voiture éclabousse un piéton) sur lequel le sujet examiné doit inscrire ses propres réponses. Celles-ci sont ensuite codifiées et interprétées en se référant à la théorie générale de la frustration de l'auteur. 2. Psychodiagnostic de RorschachConçu par H. Rorschach qui est psychiatre suisse (Zurich 1884 - Herisau 1922). Après ses études médicales, il se spécialise en psychiatrie ç la clinique de Zurich dirigée par E. Bleuler, fréquente le groupe psychanalytique de cette ville et subit, notamment, l'influence de C.G. Jung. Le psychodiagnostic est une méthode d'exploitation de la personnalité, fondée sur l'interprétation libre de formes fortuites. Le sujet, à qui est représentée une série de dix taches d'encre, noires ou multicolores, est invité à dire ce que cela pourrait représenter. Ses réponses sont codifiées et interprétées selon des critères établis. Il a été prouvé, en effet, que la perception est étroitement liée à la personnalité. Certains sujets, par exemple, ont tendance à appréhender l'ensemble de la planche, d'autres s'attachent aux petits détails ; les uns sont surtout sensibles à la couleur, les autres aux formes, etc. Ces variations individuelles renseignent sur le caractère et la structure de la personnalité des sujets examinés. Malgré les critiques formulées par plusieurs auteurs, le psychodiagnostic de Rorschach a une validité certaine. Malheureusement, il est peu économique, car sa correction nécessite beaucoup de temps. 3. Test ZEpreuve projective dérivée du psychodiagnostic de Rorschach. Ce test a été conçu, pendant la seconde guerre mondiale, par H. Ziilliger afin de sélectionner rapidement les futurs officiers de l'armée suisse. Fait pour être administré collectivement, il se compose de trois tâches d'encre à interpréter que l'on projette, successivement, sur un écran. Ce test permet d'explorer (sommairement) la personnalité. Il existe aussi une forme individuelle de ce test (3 planches imprimées sur un carton blanc), que l'on utilise dans des examens rapides. 4. Géno-test, ou test de diagnostic des pulsionsTest conçu par L. Szondi, psychiatre suisse d'origine hongroise (Nitra, Slovaquie, 1893- Kiisnacht, Suisse, 1986). Szondi est surtout connu par son test projectif et sa théorie du destin. Le test de diagnostic des pulsions comprend six séries de huit portraits de malades mentaux ou d'individus « déviants » (homosexuels, meurtriers, etc). Le sujet doit choisir, dans chaque série, deux personnages sympathiques et deux antipathiques. Ses vingt-quatre choix sont représentés sous la forme d'un « profil pulsionnel ». L'idée de base est que les choix affectifs ne se font pas au hasard, mais qu'ils résultent d'une certaine résonance produite par l'objet (les photos) sur le sujet. La théorie du destin, ou théorie « anancologique », qui jette un pont entre la génétique et la psychanalyse, a fait l'objet de beaucoup de critiques, mais elle a aussi d'ardents défenseurs à l'Université de Louvain, à Zurich et à Paris.(Sillamy,2003) 5. Inventaire de tempérament de ThurstoneNous allons faire les plus de détails sur ce test, car c'est l'outil qui a attiré notre attention dans l'élaboration de ce travail.(Lelo,1970) Test conçu par Louis Léon Thurstone, psychologue américain (Chicago, Itchaca, 1887- Caroline, Chapel Hill, 1955). Il est surtout connu pour ses travaux sur les aptitudes et sa théorie multifactorielle de l'intelligence, qu'il oppose à la théorie des deux facteurs de C.E. Spearman. Quoique n'ayant pas trop écrit, son influence dans le domaine de la psychologie différentielle est déterminante. Ses oeuvres importantes sont : · Vectors of the Mind (1935) ; · Multiple Factor Analysis (1947) ; · Measurement of Attitude (1929) ; · A Factorial Study of Perception (1944) ; · Measurement of Values (1959): ouvrage posthume. Avant sa mort, Thurstone était professeur de recherche en Psychologie et Directeur du Laboratoire psychométrique de l'Université de Caroline du Nord. Description de l'inventaire L'inventaire de tempérament de Thurstone est un « questionnaire » de 140 items, renfermant 7 tests (de 20 items chacun) repartis de manière discontinue dans l'ensemble. Dans sa forme originale, il se présente sous l'aspect d'un carnet de six pages, réutilisable, puisque le sujet enquêté porte ses réponses sur une feuille séparée destinée spécialement à cet effet. Nous avons préféré, un carnet à usage unique, pour ne pas trop demander à la personne enquêtée. Construit en 1951, dans le but de mesurer les traits importants et stables qui différencient entre eux des individus normaux et bien adaptés. Chaque personne possède des caractéristiques ou des traits relativement permanents qui lui sont propres et le distingue plus ou moins des autres personnes. Ces traits forment ce que les psychologues appellent le « Tempérament ». L'inventaire de tempérament de Thurstone a pour objectif la description pratique d'aspects importants du tempérament et ne se fait aucune tentative pour estimer le degré de conflit, d'insécurité ou d'inadaptation des personnes. Ce test est destiné à estimer les traits relativement permanents des individus, en excluant ceux qui dépendent des expériences sociales récentes, des identifications sociales, d'expériences troublantes, ou de la propagande. Sept zones de tempérament sont évaluées à l'aide d'un questionnaire relativement court, à savoir : 1. Activité (A) Le sujet qui se caractérise par un score élevé en A : travaille et se déplace rapidement. Il est toujours sur le qui vive, même quand il doit rester calme. Habituellement, il parle, marche, écrit, conduit et travaille de manière rapide, même lorsqu'il n'y a aucune raison de se presser. 2. Vigueur (V) Le sujet caractérisé par un score élevé en V : participe à des sports physiques, travaille de ses mains et avec des outils, se livre à des occupations d'extérieur. Ce trait est souvent décrit comme « masculin », bien que les femmes et les jeunes filles puissent également atteindre des scores élevés dans ce domaine. Cette zone de tempérament est celle de l'activité physique, exigeant l'activité de grands groupes de muscles et une forte dépense d'énergie. 3. Impulsivité (I) Des scores élevés en I indiquent la disposition à agir sous l'impulsion du moment et d'une manière souvent irréfléchie, imprudente, téméraire. Le sujet à score élevé en I est celui qui prend des décisions d'une manière rapide, prend plaisir à la compétition et passe facilement d'une activité à l'autre. C'est la décision d'agir ou de changer qui est rapide, que la personne agisse rapidement ou lentement (Activité), aime ou déteste l'effort (Vigueur). Remarquons que, le sujet ayant un score bas en facteur est souvent celui qui hésite, chez qui se produisent des « blancs » lorsqu'il doit penser ou agir. 4. Dominance (D) Les sujets à scores élevés dans ce facteur se considèrent comme des « leaders », capables de prendre des initiatives et des responsabilités. Bien qu'ayant des dispositions de leadership, ils ne sont pas autoritaires. Ces sujets aiment parler en public, organiser des activités sociales, lancer de nouveaux projets et persuader les autres. Ce sont ceux-là qui, en cas d'accident, prendraient la situation en mains. 5. Stabilité émotionnelle (E) Les sujets à score élevé en E sont généralement joyeux et d'humeur égale. Ils peuvent se détendre dans une chambre bruyante et rester calme en cas de crise. Ils peuvent étudier dans une ambiance propre à susciter la distraction. Ils ne sont pas irrités lorsqu'ils sont en train de se concentrer et ne se préoccupent pas outre mesure de petits ennuis quotidiens. Ils ne sont pas ennuyés lorsqu'ils doivent abandonner une tâche inachevée ou lorsqu'ils doivent terminer un travail pour une date limite. 6. Sociabilité (S) Les sujets à scores élevés en S aiment la compagnie des autres, se font facilement des amis, sont sympathiques, coopérants et agréables dans leurs relations sociales. Les étrangers sont prêts à leur confier leurs problèmes personnels. 7. Réflexion (R) Des scores élevés en R caractérisent les sujets qui aiment la méditation et la réflexion, préfèrent les problèmes théoriques aux problèmes pratiques. L'auto-examen (introspection) est caractéristique des personnes « réfléchies ». Ce sont des gents habituellement calmes, travaillent seuls, qui aiment le travail exigeant la munitie dans les détails. Ces sujets entreprennent plus que ce qu'ils peuvent terminer et préfèrent projeter quelque chose plutôt que de réaliser. Comment fut élaboré l'inventaire ? On fit l'analyse factorielle de l'inventaire de personnalité de Guilford, couvrant les zones suivantes : 1) Introversion sociale (S) ; 2) Introversion de pensée (T) ; 3) Dépression (D) ; 4) Tendance cycloïde (C) ; 5) Rhathymia (R) ; 6) Activité générale (G) ; 7) Ascendance (A) ; 8) Masculinité (M) ; 9) Sentiments d'infériorité (I) ; 10) Nervosité (N) ; 11) Manque d'objectivité (O) ; 12) Manque d'amabilité (Ag) ; 13) Manque de coopération (Co). Les inter-corrélations obtenues par Lovell, cité par Lelo, à partir de trois questionnaires de Guilford furent refactorisées. Les résultats ont montré que le nombre de facteurs ou dimensions représentés par les treize scores étaient en réalité égal à neuf. Deux de ces neuf facteurs représentaient une variance si réduite que, pour des buts pratiques, en considérant que la rétention de sept facteurs linéaires indépendantes était noble. Voici les dénominations retenues, ainsi que leurs charges les plus élevées en « Scores-Guilford » : 1) Activité (A) : Activité générale (.44) et coopération (.43) ; 2) Vigueur (V) : masculinité (.74) ; 3) Impulsivité (I) : Activité générale (.60) et Rhathymia (.45) ; 4) Dominance (D) : Ascendance (.55) et Extraversion sociale (.42) ; 5) Stabilité émotionnelle (E) : Stabilité émotionnelle (.50), Absence de répression (.50), Extraversion de pensée (.36) et Extraversion sociale (.32) ; 6) Sociabilité (S) : Coopération (.72) et Amabilité (.66) 7) Réflexion (R) : Introversion de pensée (.76), Dépression (.35) ; Introversion sociale (.29), Stabilité émotionnelle (-.26) et Rhathymia (- .41). En même temps que fut effectuée cette analyse factorielle, on s'intéresse également à tous les questionnaires d'intérêt et de personnalité, ainsi qu'aux recherches récentes dans le domaine de la mesure de la personnalité. Plusieurs items furent recueillis, tenant compte de la capacité apparente de différencier les individus considérés comme bien adaptés et de décrire le comportement résultant d'un trait relativement stable. Les items qui se rapportaient à des classifications des groupes psychiatriques ou anormaux furent écartés. Après cette étape éliminatoire, tous ceux qui étaient considérés comme non appropriés, 320 items constituèrent la liste. Ce questionnaire fut administré à 198 sujets adultes. Le calcul des distributions des fréquences des scores pour chacun des sept facteurs ou traits et la détermination, pour chaque trait, des sujets correspondants au tiers supérieur (cotes élevées) et au tiers inférieur (cotes basses) permirent de retenir enfin, pour chaque facteur, les 20 items qui avaient le plus de pouvoir de discrimination entre les sujets du tiers supérieur et ceux du tiers inférieur. C'est ainsi que fut constitué le présent inventaire de 140 items. Signalons, pour finir, que ces 20 items sont éparpillés de façon discontinue dans l'ensemble ; par groupes de 4 items par facteur. Le sujet répondant à un questionnaire, répond directement à 7 tests correspondant chacun à un des sept facteurs de l'inventaire de tempérament de Thurstone, c'est une batterie des tests. 6. L'épreuve d'intelligence émotionnelle Brièvement, l'épreuve d'intelligence émotionnelle est un ensemble de 32 questions en 4 facteurs dont : · Conscience de soi :les questions 1,6,7,8,12,14,17,19,20,22,23 et 27 ; · Conscience de sociale : les questions 4,15,18,25,29 et 32 ; · Gestion de soi : les questions 2,3,9,10,16,21,28 et31 ; · Sociabilité (empathie) : les questions 5,11,13,24,26 et 30. L'enquêté a un choix à une échelle d'intervalle de1 à 4. CHAPITRE II : CONSIDERATIONS METHODOLOGIQUESDans ce chapitre ,nous allons traiter les points ayant trait à la population d' étude, à la description de l'échantillon,aux techniques de récolte des données,à l'analyse des résultats et aux difficultés rencontrées lors de nos descentes sur le terrain de la recherche . II.1. Population d'étudeII.1.1. Description de l'échantillonD'après De Landsheere(1967), échantillonner c'est cibler un nombre limite des sujets pourvus des caractéristiques en rapport avec le sujet de recherche. Ces sujets ainsi cibles doivent, dans la mesure du possible, posséder des caractéristiques représentatives de la population. L'échantillon doit posséder les caractéristiques de la population mère pour que les résultats obtenus reflètent, prédisent un fait ou phénomène sur toute la population cible. Dans le cas de notre recherche, nous aurons trois types d'échantillons : Le premier portera sur 86 sujets dont 43 enseignants et 43 non enseignants. Nous voudrions considérer aussi le critère sexe, mais hélas !la quasi totalité des enseignants de sixième primaire est de sexe masculin. Le deuxième échantillon est constitue de 56 sujets dont 28 enseignants et 28 sujets non enseignants. Quant qu troisième échantillon, il est constitue de 42 enseignants de sixième primaire dont 17 des écoles conventionnées catholiques ,12 des écoles conventionnées protestantes et 13 des écoles privées. Rappelons que ces enseignants étaient pris dans leurs régimes de gestion. Ci dessous, les tableaux de répartition de nos échantillons d'étude. Tableau 1 : Répartition des sujets au test aux méthodes Split_half et test retest
Notation : n correspond au nombre d'enquêtés. Les sujets qui ont accepté de participer à notre recherche : par la réception et la remise des protocoles d'enquête, sont au nombre de 86, pour la première partie, et au nombre de 56, pour la deuxième partie. Rappelons que certains protocoles ont été supprimes afin de garder l'équilibre au sein de l'échantillon. Tableau 2 : Répartition des enseignants pour la partie prédictive
A la lecture de ce tableau, nous constatons que les écoles catholiques sont fortement représentées , soit à 40 % ,suivies des écoles protestantes et privées qui sont identiquement représentées,soit à 30 % pour chaque groupe ;parce que le réseau catholique est le plus dense dans la ville de Goma. Tableau 3 : Répartition des résultats bruts de 42 classes au Tenafep
La lecture de ce tableau renseigne sur la prestation de 42 écoles de la ville de Goma , au Tenafep 2009_2010 :21% de notre échantillon a la mention A.B. ,60% des B,12% des T.B. et en fin,3% ont la mention E . II.1.2. Technique de récolte des donnéesAu cours de notre recherche, nous avons l'Inventaire de Tempérament de Thurstone, l'épreuve d'intelligence émotionnelle et en plus, nous avons consulté la documentation des relevés des résultats bruts au Tenafep de l'année 2009 _2010. Pour le test de personnalité, notre choix est attiré à l'Inventaire de tempérament de Thurstone et l`épreuve d'intelligence émotionnelle. Ces instruments, qui constituent une batterie des tests, ont attiré notre attention pour leurs multiples avantages. Ces instruments ont prouvé la grandeur de leurs qualités dans plusieurs secteurs et dans différents pays du monde. Les travaux de Thurstone ont été utilisés dans le cadre de l'orientation scolaire et professionnelle et dans la sélection du personnel et l'organisation scolaire. En plus de ce succès international, temporel et spatial, cet instrument présente des avantages dans son administration : c'est un ensemble 140 items renfermant 7 tests s'adressant à 7 facteurs ou échelles, repartis de manière discontinue ; les réponses sont dichotomiques, de la forme Oui-Non, et portant sur des événements de la vie quotidienne, tels que la motivation, le goût, les préférences, les attitudes, ... II.1.3. Mode d'administration du QuestionnairePour administrer le questionnaire, nous avons fait un entretien avec les titulaires des classes de 6è année primaire soit,des raisons administratives,nous expliquions au directeur de l'école cible le bien fondé de notre recherche .Il appartenait au directeur soit de vous mettre en contact avec le titulaire de la classe(ce qui a été le cas dans la quasi-totalité des classes ciblées), soit de se charger de la remise du questionnaire à l'intéressé(surtout quand nous arrivons après les activités de classe du jour). La remise du questionnaire se faisait souvent le week-end puis le rendez vous du retrait était fixé soit au lundi ou au mardi suivant .Certains titulaires de classe répondaient directement au questionnaire .Quant aux enquêtés non enseignants, nous passions à l'enquête sur le champ,si le sujet est disponible. Pour ceux qui répondaient à notre présence, la durée de l'enquête s'étendait entre 13 et 35 minutes, ce qui fait une moyenne de 24 minutes. Ceux qui faisaient longtemps pour répondre sont ceux qui posaient des questions en rapport avec certains concepts non compris. II.1.4. Mode de cotation des instrumentsL'inventaire de tempérament de Thurstone est une suite de 140 items dichotomiques de type Oui-Non. Ces items sont répartis en 7 subtests comprenant 20 items chacun. Thurstone a proposé une clé des réponses. Le chercheur a à comparer la réponse de l'enquêté à celle de la clé : si la réponse de l'enquêté correspond à celle de la clé, la cote 1 lui est accordée, dans le cas contraire, la cote nulle lui est attribuée. Tableau 4 : Clé des réponses de l'inventaire de tempérament de Thurstone
116 oui 120 oui 124 non 128 oui 132 non 136 oui 140 oui Quant à la cotation de l'épreuve d'intelligence émotionnelle, nous avons faire la sommation des assertions pour chaque facteur.II.1.5. Mode d'obtention des résultats au test national de fin d'études primairesPour obtenir les cotes des élèves de 6è primaire, nous avons fait recours à la technique documentaire. Pour ce faire, nous avons consulté les relevés cotes au test national de fin d'études primaires disponibles à la direction des écoles primaires et à la division provinciale de l'E.P.S.P. Partant de ces données, nous avons calculé la moyenne arithmétique par classe. Nous avons fait recours aux résultats bruts, avant délibération. II.2. Analyse des résultatsL'analyse de nos résultats fera recours à plusieurs techniques statistiques. Nous allons citer successivement le coefficient de corrélation r de Bravais-Pearson, le coefficient de corrélation r de Spearman-Brown,l'anova,le test de comparaison des moyennes de Student,le test de signification des différences des moyennes de Student et enfin, le coefficient de corrélation multiple R II.2.1. Le coefficient de corrélation r de Bravais PearsonLe coefficient de corrélation s'obtient par la formule (Robert, 1993) : soit par la formule ou La covariance s'obtient par la formule Quant à la variance, elle s'obtient par Et l'écart type S est la racine carrée de la variance. Rappelons que la moyenne des X s'obtient par la formule II.2.2. Le coefficient de corrélation r de Spearman BrownEst employé pour trouver le coefficient de corrélation du test entier lorsqu'on a fait usage de la méthode de bissection, le split half. Ce coefficient s'obtient par la formule Où r est le coefficient de chaque moitié. (Lukoba,2006) II.2.3. L'analyse de la varianceDéroulement technique du test : 1. nous calculons la moyenne observée m de l'échantillon n ; 2. nous calculons la moyenne générale observée M(moyenne pondérée des m) ; 3. nous calculons les sommes des carrées relatives aux parts des variances observées et regroupons les résultats comme indiqués dans ce tableau :
Notations : SCE représente la Somme des Carrés des Ecarts; CM représente le Carré moyen ; ddl représente le Degré de Liberté. 4. nous entrons dans la table F de Snédecor avec les degrés de liberté (p-1) en ligne et (N-p) en ligne. Pour la prise de décision, si est supérieur à nous rejetons l'hypothèse nulle selon laquelle, les moyennes sont égales. Cela nous amène à accepter l'hypothèse alternative selon laquelle, il existerait une différence entre les moyennes. II.2.4. Test de comparaison des moyennes de StudentDéroulement technique du test : · nous calculons les moyennes observées ; · nous les rangeons par ordre croissant dans un tableau à double entrée ; Nous calculons les différences des moyennes des colonnes qr de Student par la formule = Notes : Rappelons que cette étape vient après le test d'anova qui fournit le qui est le carré moyen dû à l'erreur, La valeur t se retrouve sur la table t de Student. · nous comparons les résultats des différences des moyennes à la valeur observée du qr ; si la valeur observée est supérieure à la valeur critique qr, nous rejetons l'hypothèse nulle ; dans le cas contraire,nous l'acceptons.(Dagnelie,1998) S'il arrive que deux ou plusieurs moyennes ont une différence très significative ou significative, nous ferons recours au test bilatéral de comparaison des moyennes ì et ì. II.2.5. Test bilatéral de comparaison des moyennesDéroulement technique du test : · Données de base : deux séries des moyennes concernées ; nous posons les hypothèses : ì= ì : ìì . · Nous calculons les variances non biaisées et. · Nous calculons une variance commune pondérée Par là, nous calculons l'écart type commun · Nous posons · Nous calculons · Nous entrons dans la table t de Student avec comme ddl = et du risque choisit. Quant à la prise de décision, si observé est supérieur à, l'hypothèse nulle est rejetée ; dans le cas contraire, nous l'acceptons. (Dress,2007) Rappelons, pour clore ce chapitre, que le progiciel SPSS nous a servi pour divers calculs. Citons les coefficients de corrélation r de Bravais Pearson, le coefficient de corrélation multiple R, les écarts type, les quartiles,... II.3. Difficultés rencontréesBeaucoup de difficultés ont été rencontrées au sein de nos recherches .nous ne saurons pas les évoquer en totalité. Nous allons relever celles qui sont majeures. Nous citons les difficultés liées à la résistance de certains enquêtés pour participer à notre recherche. Outre la réticence, certains protocoles n'ont pas été remis par les enquêtés. Ce qui nous a poussé à réduire notre échantillon d'étude. Signalons aussi la difficulté liée au refus de certains chefs d'établissement scolaire de livrer le relevé des résultats au test national de fin d'études primaires. CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATSDans ce chapitre, nous allons présenter, analyser et interpréter les résultats ayant trait à l'étude de la fidélité de l'inventaire de tempérament de Thurstone, d'une part, et la valeur prédictive de cet instrument, d'autre part et pour clore ce chapitre, nous allons ouvrir un paragraphe sur la discussion des résultats. III.1. FIDELITE DE L'INVENTAIRE DE TEMPERAMENT DE THURSTONEIII.1.1. Analyse de la Fidélité par la méthode de bissection (split-half)Tableau 1 : Résultats bruts de 86 sujets à la 1ère et 2ème moitié (Voir en annexe) Tableau 2: Résultats des corrélations de 86 sujets par la méthode split-half
A la lecture de ce tableau, nous observons un coefficient de corrélation très significatif entre les deux moitiés de la batterie des tests de Thurstone ; et cela au niveau de tous les sept facteurs. Nous observons un coefficient très fort au facteur Dominance (0.77), Vigueur (0.66), Réflexion (0.63), Sociabilité (0.61), Activité (0.53), Impulsivité (0.38) et le plus faible, au facteur Stabilité émotionnelle (0.31). III.1.2. Analyse de la Fidélité par la méthode Test-RetestTableau 3: Résultats bruts test retest : 1ère passation et 2ème passation (Voir en annexe) Tableau 4: Résultats des corrélations de 56 sujets au Test-retest
Nous constatons que, après traitement des données, 5 de 7 facteurs ont une corrélation très significative. Le facteur Réflexion est fortement corrélé avec un indice de o,86 , puis suivent les facteurs Sociabilité (o,78) ; Activité (o,67) ; les facteurs Dominance et Stabilité émotionnelle ont un indice identique de ,58. Cependant, nous observons une corrélation basse de o,26 au facteur Impulsivité et une corrélation faible, quasi négligeable au facteur vigueur. Tableau 5 : Tableau synoptique des observations sur la fidélité de l'inventaire de tempérament de Thurstone
La lecture de ce tableau nous renseigne, pour la méthode de Bissection (split-half), sur les indices du coefficient de corrélation de 7 facteurs de l'inventaire de tempérament de Thurstone. Ces coefficients sont représentés, par ordre décroissant, de cette manière : Tableau 6 : Interprétation desr observés sur 86 sujets à la méthode bissection
Partant de ces résultats observés, nous pouvons confirmer notre hypothèse alternative qui stimule que : l'inventaire de tempérament de Thurstone est stable, fidèle. Nous observons des coefficients de corrélation très significatifs. Tableau 7 : Interprétation des r observés sur 56 sujets par la méthode Test-retest
Partant de ces observations, nous constatons que, l'hypothèse selon laquelle l'inventaire de tempérament de Thurstone est fidèle est confirmée en partie. Nous pouvons confirmer l'hypothèse alternative en partie. Considérant les facteurs Réflexion, Sociabilité, Activité, Stabilité émotionnelle et Dominance, nous disons que ces facteurs seraient stables à toutes les passations. Quant aux facteurs Impulsivité et Vigueur, notre hypothèse est infirmée. Les dits facteurs ne seraient pas stables. III.2. PREDICTION DES RESULTATS PARTANT DU TESTS DE THURSTONETableau 8: Résultats bruts de 42 enseignants à la batterie des Tests de Thurstone (Voir en annexe) Nous allons procéder à l'analyse du critère, la variable dépendante, qui est le résultat des écoliers de 6ème primaire au Test national de Fin d'Etude primaire (TENAFEP) pour l'édition 2009-2010. Tableau 11: Présentation des résultats de 42 classes de 6ème primaire au Tenafep (Voir en annexe) Tableau 9 : Anova appliquée aux résultats globaux de 42 enseignants
Notation : Anova est analyse de la variance La lecture et l'interprétation de ces résultats obtenus montrent que la différence n'est pas significative entre les facteurs : Fo (1.520) est inférieure à Fcr (2.69) au seuil de 5%, avec comme degré de liberté 7 et 34: nous constatons que les moyennes sont identiques entre les facteurs du test de Thurstone. Nous allons passer au calcul du coefficient de corrélation entre les facteurs de l'inventaire de tempérament de Thurstone et les résultats au test national de fin d'études primaires. Tableau 10 : Présentation du coefficient de corrélation observé entre le test de Thurstone et les résultats au test national de fin d'études primaires
La lecture de ce tableau nous montre un coefficient de corrélation (ro) de 0.49 ; le coefficient de détermination (ro²) de 0.24. La valeur t observée de 4.34 étant supérieure à t critique au seuil de 5% et de 1% (qui est de 2.02 à 5% et 2.42 à 1%), nous concluons que la corrélation est très significative. Partant de ces observations, nous sommes en droit d'affirmer notre hypothèse selon laquelle, l'inventaire de Thurstone appliquée à l'enseignant prédirait le succès scolaire de ses élèves. En effet, nous avons observé une proportion de 24% des résultats des apprenants qui est prédit par la personnalité de l'enseignant, proportion qui n'est pas négligeable. III.3.PREDICTION DES RESULTATS PARTANT DU TEST D'INTELLIGENCE EMOTIONNELLETableau 11: Résultats bruts de 42 enseignants à l'épreuve d'intelligence émotionnelle (Voir annexe) Tableau 12 : Résultats globaux de 42 enseignants à l'épreuve d'intelligence émotionnelle
La lecture de ce tableau montre une forte représentation aux facteurs Conscience de soi (36.98 et 5.8), Gestion de soi (24.67), sociabilité (18.55) et Conscience sociale (17.14 et 3.33). Tableau 13 : Anova des facteurs de l'épreuve d'intelligence émotionnelle
La lecture de ce tableau nous fait observer un F calculé de 2.868 qui est supérieur à F critique (2.64) au seuil de 5% ,avec 4 et 37 comme degré de liberté ;la différence est significative entre les moyennes des facteurs de l'épreuve d'intelligence émotionnelle. Cela nous amène à évaluer les différences statistiques entre ces moyennes. Pour ce faire, nous ferons recours au test « qr » de Student(Dress,2007), cas des n égaux. Ce test permet de trouver la signification des moyennes observées.
Tableau 14 : Présentation des moyennes par ordre croissant
Il ressort de ce tableau que le facteur conscience de soi est fortement représenté au sein de notre échantillon, avec une moyenne de 36.98 ; suivi de la gestion de soi,avec une moyenne de 24.67 ; puis le facteur sociabilité,avec une moyenne de 18.55 et enfin la conscience de sociale ,avec une moyenne de 17.14. Tableau 15 : Présentation des différences entre les moyennes
Les valeurs de la diagonale sont nulles. Notons que le tableau étant symétrique, les valeurs observées au-dessus de la diagonale sont à ramener en dessous de celle-ci.
Pour continuer l'analyse, nous allons recourir au calcul de la valeur critique de Student(Dress,2007) par la formule : = = 5% Partant de cette valeur critique qr = 6.613 au seuil de 5%,(qr=7.99,au seuil de 1%), nous allons dresser le tableau des significations de ces différences des moyennes, pour détecter les différences entre les moyennes observées. Pour ce faire, nous allons comparer les valeurs du tableau 18 aux valeurs du tableau 19. Tableau 16 : Présentation des significations des moyennes
** montre que la différence est très significative entre les moyennes ; * montre que la différence est significative entre les moyennes. La lecture de ce tableau montre l'existence d'homogénéité des moyennes entre les facteurs Conscience sociale et Sociabilité ;tandis que les moyennes entre les facteurs Gestion de soi et Conscience de soi sont statistiquement différentes des autres facteurs. Tableau 17 : Corrélations entre l'épreuve l'intelligence émotionnelle et résultats
Il s'observe un coefficient de corrélation de 0.49 entre les facteurs de l'épreuve d'intelligence émotionnelle et les résultats au tenafep ; partant du t calculé de 4.34 largement supérieur à t critique au seuil de 1%, qui est de 2.42 ; la corrélation est très significative .En plus le coefficient de détermination de 0.24 nous informe que 24% des résultats seraient prédits par l'intelligence émotionnelle de l'enseignant. Ces résultats nous mènent à la confirmation de notre hypothèse selon la quelle l'intelligence émotionnelle de l'enseignant prédirait les résultats scolaire des élèves. III.4. CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRELATION MULTIPLETableau 18 : Matrice des corrélations entre les variables
La lecture de ce tableau nous montre un coefficient de corrélation identique entre les facteurs intelligence émotionnelle et l'inventaire de Thurstone en rapport avec le résultat, ce coefficient s'élève à 0.49. Outre ce coefficient, nous observons une corrélation de 0.17 entre les variables dépendantes. Partant de ces résultats nous allons calculer le coefficient de corrélation multiple (R), ce coefficient nous permettra de constater la proportion des résultats qui serait dus aux facteurs, variables indépendantes,c'est-à-dire l'intelligence émotionnelle et l'inventaire de tempérament de Thurstone. Partant de la formule du coefficient de corrélation multiple (Dress, 2007)
Où 0 : représente les résultats au tenafep ; 1 : représente l'intelligence émotionnelle ; 2 : représente l'inventaire de Thurstone. .
Nous observons un coefficient de corrélation multiple de O.64 ; cette corrélation est modérée entre les facteurs de la personnalité et les résultats des élèves au test national de fin d'études primaires, c'est un rapport consistant. Partant du coefficient de corrélation multiple, qui s'élève à 0.41 ; nous pouvons conclure que 41pourcent des résultats d'un éducateur serait prédit par sa personnalité. Nous confirmons l'hypothèse selon laquelle la personnalité de l'enseignant prédirait les résultats de ses apprenants. III.5. L'EQUATION DE REGRESSIONSachant que l'équation de régression est de la forme Y=a+bX, selon Dress(2007), nous allons partir des éléments du tableau suivant pour le calcul des coefficients a et b ; afin de trouver la forme de notre équation ci -haut citée. Tableau 19 : Présentation des éléments essentiels pour le calcul de l'équation de régression
Partant de ces éléments, nous allons calculer : b= b=0.49X(9.29)/(10.28) b=0.44 Et a=-b a=64.33 - (0.44)x(75.29) a= 31.2 Nous constatons que l'équation de régression des en est de la forme Y= 31.2 + 0.44 X Calculons ensuite l'équation de régression des en .Pour ce faire, nous allons calculer : b= 0.49 X(9.29)/(12.73) b= 0.36 Et a=64.33 - (0.36) x(97.29) a=30.3 Partant de ces éléments nous observons une équation de la forme Y= 30.3 + 0.36 X Nous cherchons une droite unique et ainsi dresser une conclusion finale sur la prédiction des résultats(Y) partant des données issues des tests de personnalité de Thurstone et celui d'intelligence émotionnelle. Nous allons procéder par la méthode d'addition partant d'un système d'équation : Cela qui nous donne L'équation unique de la droite est de la forme Cela veut dire que, partant des facteurs X de l'intelligence émotionnelle et du test de Thurstone (d'un enseignant donné), nous pouvons prédire les résultats Y des apprenants : en modifiant X d'une unité,Y varie de 0.40. Concluons avec Robert(1993) que ,les prévisions ne sont bonnes que pour des temps relativement proches des résultats observés. Le comportement des sujets humains dépend de plusieurs facteurs. Ces prévisions ne seront crédibles que si tous les facteurs observés ont été contrôlés et demeurent stables au court du temps. III.3. DISCUSSION DES RESULTATSNous avons observé des coefficients de corrélation divers au sein de nos recherches. En explorant le tableau 7 de ce chapitre, tableau traitant de la fidélité de l'inventaire de tempérament de Thurstone, nous constatons une différence entre les corrélations observées sur les mêmes facteurs. Ces coefficients changent selon que nous recourons à la méthode de bissection ou à la méthode Test-retest. Prenons, à titre d'exemple, les facteurs Sociabilité : (méthode de bissection) et (méthode test-retest) ; Vigueur : (méthode de bissection) et (méthode test-retest). La première méthode, de bissection ou split-half, se sert d'une seule passation. La deuxième, quant à elle, se sert de deux passations du même instrument sur les mêmes sujets. Ces différents résultats s'expliqueraient par un phénomène psychologique, surtout quand le chercheur fait recours aux questionnaires pour l'exploitation de la personnalité des enquêtés. C'est la tendance à l'acquiescement et la désirabilité sociale(Lieury,2004). La tendance à l'acquiescement est la tendance à répondre oui plutôt que non, vrai plutôt que faux, d'accord plutôt que pas d'accord. Elle est particulièrement forte lorsque les questions font appel à l'imagination. Quant à la désirabilité sociale, c'est la tendance à fournir des réponses socialement désirables, l'enquêté cherche à valoriser l'image de soi. Rappelons que, cette tendance à donner des réponses socialement acceptables, désirables est inconsciente. Outre ces deux explications, notons que l'écart des corrélations entre ces deux méthodes sur les mêmes enquêtés pourrait être dû à l'effet Hawthone (Matsoro,2010) ;qui n'est autre que, le fait de se sentir observé modifie le comportement du sujet. Concernant le chapitre de la prédiction du succès scolaire, qui serait influencé par la personnalité de l'enseignant, notons que les observations ont prouvé que 41% des succès scolaires des apprenants seraient expliqués par la personnalité de l'enseignant. Rappelons avec Rey (1966) que du point de vue intellectuel, le psychisme peut être assimilé à un ensemble de savoirs (cognitif) et de pouvoirs (aptitude) ... le pronostic de ces facteurs ne peut se faire que sur base des propriétés actuelles pour autant que certains facteurs déterminés seront intervenus, nous citons l'apprentissage, l'exercice, l'initiative, la motivation, la croissance, l'ambiance, la santé, ... ces facteurs sont en interactions continuelles. Cette connaissance foncière relationnelle a une conséquence importante sur le plan pratique : nous nous devons, en effet, de considérer toujours avec prudence une réaction psychologique isolée. Si cette réaction dépend bien de l'état et de la structure générale du réseau nerveux, elle ne représente pourtant que ce qui a été induit dans le fonctionnement ,soit sollicité différemment pour qu'il révèle toutes ses propriétés et dimensions. Nous ne pouvons pas déduire la forme d'une île en ne voyant qu'un promontoire ou un golfe. Certes, ces détails font partie de la topographie générale, leur présence contribue à accuser ou à déduire la fonction d'autres détails dans le tout ; mais, de cela, nous ne pouvons nous rendre compte que lorsque d'autres aspects de la forme seront aperçus. Résumons nous en disant que, partant de cette métaphore du relief, seule la personnalité de l'enseignant ne peut expliquer le rendement scolaire des apprenants. Il existe une multitude d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte pour expliquer le rendement. Ce domaine de la personnalité est un domaine délicat donc, à entreprendre avec délicatesse. CONCLUSIONNous venons d'arriver au bout de notre recherche dont le sujet est intitulé « Personnalité de l'enseignant et sa valeur prédictive sur le succès scolaire des apprenants ». Au départ, nous nous sommes posé une question fondamentale ; la personnalité de l'enseignant peut elle prédire le succès scolaire ? Nous avons ainsi émis comme l'hypothèse, la personnalité, qui est une gamme d'aptitudes, prédisposerait le sujet à exceller dans la vie pratique. Pour vérifier nos hypothèses, nous nous sommes choisi comme population d'étude composée d'enseignants de la ville de Goma, sans tenir compte du mode de gestion. Nous avons choisi pour échantillon, les enseignants de sixième primaire, dont nous avons tiré occasionnellement 42 enseignants. Deux instruments nous ont permis d'évaluer la personnalité des enseignants : l'inventaire de tempérament de Thurstone et le test d'intelligence émotionnelle de Goleman ; d'une part et d'autre part, les résultats des élèves au test national de fin d'études primaires a servi de critère. Quant l'analyse des donnés, ayant obtenu des résultats métriques,nous les avons présenté,analysé et interprétés sous la lumière de l'objectif fixé en amont ,à savoir,comment améliorer de façon optimale le rendement scolaire en particulier,et le rendement dans les domaines sociaux en général. En ce qui concerne le traitement des données, nous avons fait usage du calcul du coefficient de corrélation de Bravais-Pearson, qui est un indicateur de la prédiction d'un résultat(Y), partant des variables explicatives(X) .Nous avons aussi cherché l'équation de régression. Sommairement, voici les résultats obtenus : · Nous avons observé une moyenne de 64 pourcent des points, avec un écart type de 9.29 des résultats au test national de fin d'études primaires ; · De manière globale, l'intelligence émotionnelle des enseignants s'observe avec une moyenne de 97.29 et un écart type de 12.73 ; et l'inventaire de tempérament de Thurstone se présente avec une moyenne de 75.29 et un écart type de 10.28 ; · Nous avons observé un coefficient de corrélation identique entre ces facteurs de la personnalité et les résultats au test national de fin d'études primaires, soit 0.49 et un coefficient de corrélation multiple de 0.64 entre les deux variables indépendantes et le résultat au test national de fin d'études primaires, qui est la variable dépendante. Nous avons enfin trouver une équation de régression dont la droite a la forme Y= 30.75 +0.40 X. En ce qui concerne les réponses à nos deux questions de départ, nous avons confirmé l'hypothèse selon laquelle l'inventaire de Thurstone est fidèle(avec des coefficients de corrélation de 0.53,au facteur Activité ; 0.66 à la Vigueur ; 0.38 à l'Impulsivité ; 0.77 à la Dominance ; 0.31 à la Stabilité émotionnelle ; 0.61 à la Sociabilité et 0.63 à la Réflexion) d'une part ;et d'autre part,l'hypothèse stipulant que le succès scolaire dépendait de la personnalité de l'enseignant est aussi confirmée(avec un coefficient de corrélation de 0.64). Outre le domaine scolaire, disons que ces résultats seraient favorables dans plusieurs domaines sociaux, bref la quasi-totalité des domaines de la vie. L'intelligence émotionnelle devrait être cultivée dès les bas âges ; elle permettra de contrecarrer les conséquences désastreuses de la vie : les violences familiales, les violences des jeunes en milieu scolaire, etc. Les parents et enseignants pourraient aider leurs enfants à développer leur l'intelligence émotionnelle en les encourageant à identifier et à modifier leurs émotions au besoin, de même qu'à comprendre comment les émotions influencent leur actions. Bref, en cultivant une attitude positive dans les rapports sociaux, et la pensée critique étant améliorée,les enfants(et jeunes) ayant de l'empathie,par exemple pourront éviter considérablement certains conflits. Loin de nous la prétention d'avoir épuisé tous les aspects de cette étude. Le domaine du «teaching effectiveness »est vaste ;nous encourageons toute recherche ultérieure en suggérant d'autres recherches allant au-delà de nos limites,notamment dans le choix d'autres instruments,avec de grands échantillons,faisant usage d'autres techniques de traitement des données,... BIBIOLGRAPHIEA) OUVRAGES 1. Bamwisho, Mihia,(1979),Initiation à la méthodologie de la recherche en éducation,Kinshasa :P.U.Z.2. Dagnelie,P.,(1998),Statistique théorique et appliquée,Bruxelles ,De Boeck.3. De Corte,E.,et Al.,(1979),Fondements de l'action didactique,Bruxelles ,De Boeck.4. De Landsheere, G.,(1967),Introduction à la recherche en éducation,Bruxelles,De Boeck. 5. Dottrens,R.,(1966),Instituteurs hier,Educateurs demain,Bruxelles ,Dessart.6. Dress,F.,(2007),Les Probabilités et la Statistique de A à Z,Paris ,Dunod.7. Huffman K.,Vernoy M.et J.,(2006), Psychologie en Direct,Québec ,Modulo. 8. Lieury,A.,(2004),Psychologie cognitive, Paris ,Dunod . 9. Pichot,P. et Delay, J.,(2000) ,Abrégé de Psychologie,Paris ,P.U.F. 10. Pichot,P.(1965),Les Tests mentaux,Que sais-je, Paris ,P.U.F. 11. Pierron.H.,(2000),Vocabulaire de Psychologie, Paris ,P.U.F. 12. Rey, A.,(1966),Connaissance de l'individu par les tests,Bruxelles ,De Boeck. 13. Robert, S.,(1993),Méthodes quantitatives,Québec,Modulo. 14. Sillamy, N.(2003),Dictionnaire de Psychologie,Paris ,Larousse. 15. Tarvis, C.,et Wade, C.,(1999), Introduction à la Psychologie :les grandes perspectives, Bruxelles ,De Boeck. B) ARTICLES ET COURS 1. Ausubel, D., Psychologie de l'éducation,w.w.w.google/David Ausubel, consulté le 21septembre 2010 à 17h07. 2. R.D.C.(1986),Loi-Cadre n° 086/005 du 22 septembre portant organisation de l'enseignement,Journal officiel. 3. Source inconnue, In w.w.w.google/Teaching effectiveness, consulté le 21septembre 2010 à 17h07. 4. Binzaka, R.,(2009),Traits de personnalité de l'enseignant et son rendement en classe, Mémoire inédit,U.L.P.G.L. 5. 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Le coefficient de corrélation r de Spearman Brown 33 II.2.3. L'analyse de la variance 33 II.2.4. Test de comparaison des moyennes de Student 34 II.2.5. Test bilatéral de comparaison des moyennes 34 II.3. Difficultés rencontrées 35 CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 36 III.1. FIDELITE DE L'INVENTAIRE DE TEMPERAMENT DE THURSTONE 36 III.1.1. Analyse de la Fidélité par la méthode de bissection (split-half) 36 III.1.2. Analyse de la Fidélité par la méthode Test-Retest 37 III.2. PREDICTION DES RESULTATS PARTANT DU TESTS DE THURSTONE 39 III.3.PREDICTION DES RESULTATS PARTANT DU TEST D'INTELLIGENCE EMOTIONNELLE 41 III.4. CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRELATION MULTIPLE 44 III.5. L'EQUATION DE REGRESSION 45 III.3. DISCUSSION DES RESULTATS 47 RESULTATS BRUTS DE LA METHODE DES BISSECTIONS
Notation : A représente le facteur Activité ; V représente est la Vigueur ; I représente l'Impulsivité ; D représente Dominance ; E représente la stabilité émotionnelle ; S représente la Sociabilité ; R représente la Réflexion. L'indice marque la 1ère ou la 2ème passation RESULTATS BRUTS DE LA METHODE TEST RETEST
INVENTAIRE DE TEMPERAMENT DE THURTONE Le carnet qui vous est présenté contient un questionnaire. Ce questionnaire consiste en un série de questions concernant vos goûts, vos préférences, vos habitudes, les choses que vous aimez et celles que vous n'aimez pas. Nous attirons votre attention sur le fait qu'il n'existe pas de bonnes ni de mauvaises réponses aux questions posées : toute réponse, quelle qu »elle soit, es bonne et valable. Nous vous demandons simplement de nous donner votre service. Pour répondre correctement au questionnaire, il suffit de respecter soigneusement les instructions qui vous sont données ci-dessous. Instructions 1. A coté de chaque question posée, se trouvent trois possibilités de réponse Exemple Aimez-vous voyager en bus ?................................................OUI ? NON Faites une croix sur la réponse qui vous semble convenable. a) Si votre réponse est `oui », faites une croix sur le mot « OUI ». b) Si votre réponse est « non », faites une croix sur « NON ». c) Si vous ne pouvez pas vous décider entre « oui » et « non », faites une croix sur le signe « ? ». d) Si vous désirez changer la réponse choisie précédemment, encerclez cette réponse et mettrez une croix sur la réponse nouvellement choisie. NOUS VOUS REMERCIONS VIVEMENT DE VOTRE BIENVEILLANTE COLLABORATION. 1. Etes-vous nerveux, plus agité que la plupart de gens ? OUI ? NON 2. Travaillez-vous habituellement d'une manière rapide et énergique ? OUI ? NON 3. Au cours d'une conversation, faites-vous souvent des gestes avec les mains et la tête ? OUI ? NON 4. En voiture, avez-vous tendance à conduire plutôt vite ? OUI ? NON 5. Aimez-vous consacrer votre temps libre à un travail physique ? OUI ? NON 6. Avez-vous une voix grave et basse ? OUI ? NON 7. Aimez-vous ressentir une bonne fatigue physique ? OUI ? NON 8. Aimez-vous travailler avec les outils ? OUI ? NON 9. Dans une fête, vous amusez-vous facilement et vous donnez-vous du bon temps ?OUI ?NON 10. Faites-vous souvent rire les gens ? OUI ? NON 11. aimez-vous vous trouver la où il y a tout le temps quelque chose à faire ? OUI ? NON 12. lorsque vous êtes en visite dans une autre maison que la votre, faites-vous habituellement attention à des choses telles que les meubles et les tapis ? OUI ? NON 13. Trouvez-vous difficile de parler devant une assemblée ? OUI ? NON 14. Prenez-vous facilement l'initiative d'organiser une fête ? OUI ? NON 15. Racontez-vous souvent des histoires pour amuser les autres ? OUI ? NON 16. Aimez-vous être le président d'un groupe ? OUI ? NON 17. votre humeur est-elle facilement influencée par ceux qui vous entourent ? OUI ? NON 18. Pouvez-vous vous détendre dans une chambre où il y a du bruit ? OUI ? NON 19. Trouvez-vous souvent qu'il y a tellement de possibilités qui se présentent à vous et que cela rend une décision difficile ? OUI ? NON 20. Restez-vous calme quand un ami est dans la souffrance, OUI ? NON 21. Louez-vous et encouragez-vous souvent vos amis ? OUI ? NON 22. Aimez-vous faire un travail qui comporte beaucoup de réunion avec des amis ? OUI ? NON 23. Passez-vous beaucoup de soirées avec des amis ? OUI ? NON 24. Aimez-vous faire un travail qui demande qu'on parle beaucoup ? OUI ? NON 25. Apportez-vous souvent des idées nouvelles dans votre travail ? OUI ? NON 26. Est-ce qu'on vous considère comme une personne distraite ? OUI ? NON 27. Aimez-vous faire un travail très méthodique et très ordonné ? OUI ? NON 28. Vous ennuyez-vous souvent lorsque vous êtes avec d'autres personnes ? OUI ? NON 29. Au téléphone, parlez-vous de manière plutôt lente et réfléchie ? OUI ? NON 30. Etes-vous souvent pressé ? OUI ? NON 31. Lorsque vous étiez jeune, préfériez-vous faire un travail où l'on pouvait aller et venir et se donner du mouvement ? OUI ? NON 32. Les gens vous considèrent-ils comme une personne plutôt calme ? OUI ? NON 33. Aimez-vous faire un travail qui demande un effort physique ? OUI ? NON 34. Jurez-vous souvent ? OUI ? NON 35. Faites-vous souvent des sports physiques ? OUI ? NON 36. Etes-vous adroit avec des outils ? OUI ? NON 37. Aimez-vous faire un travail comportant beaucoup d'agitation ? OUI ? NON 38. Aimez-vous faire un travail demandant de la patience et du soin ? OUI ? NON 39. Etes-vous souvent considéré comme quelqu'un de trop insouciant ? OUI ? NON 40. Etes-vous capable de prendre facilement une décision ? OUI ? NON 41. lors d'une fête, avez-vous du plaisir à être celui qui invite ? OUI ? NON 42. Aimez-vous présenter un nouveau projet devant un groupe ? OUI ? NON 43. Aimez-vous lancer et diriger un nouveau projet ? OUI ? NON 44. Aimez-vous présent l'orateur lors d'une conférence ? OUI ? NON 45. Pouvez-vous étudier quand la radio marche ? OUI ? NON 46. Passez-vous facilement de la joie à la tristesse ? OUI ? NON 47. Vous arrivez-t-il souvent d'avoir brusquement très fin ? OUI ? NON 48. Etes-vous habituellement calme lors d'une situation dangereuse ? OUI ? NON 49. Y a-t-il des aliments que n'aimez pas vraiment du tout ? OUI ? NON 50. Avez-vous des rapports suivis avec vos voisins ? OUI ? NON 51. Etes-vous parfois considéré comme une personne froide et indifférente ? OUI ? NON 52. Aimez-vous faire un travail qui vous met en contact avec beaucoup de monde ? OUI ? NON 53. Aimez-vous travailler sur des idées abstraites ? OUI ? NON 54. Quand vous étiez enfant, aviez-vous tendance à prendre la vie au sérieux ? OUI ? NON 55. Aimez-vous travailler seul ? OUI ? NON 56. Quand vous avez un problème important, préférez-vous y réfléchir seul ? OUI ? NON 57. Parlez-vous plus lentement que la plupart de gens ? OUI ? NON 58. Avez-vous l'habitude de travailler rapidement ? OUI ? NON 59. Habituellement, parlez-vous plus fort que la plupart des gens ? OUI ? NON 60. Mangez-vous rapidement, même quand vous avez tout le temps ? OUI ? NON 61. Etes-vous déjà allé à la chasse ? OUI ? NON 62. Aimez-vous la pêche ? OUI ? NON 63. Avez déjà pris par à une lutte sportive ? OUI ? NON 64. Avez-vous déjà joué dans une équipé de basket-ball ? OUI ? NON 65. Aimez-vous faire un travail dans lequel on se trouve en compétition avec les autres ? OUI ? NON 66. Aimez-vous faire un travail où il fa ut souvent changer d'activités ? OUI ? NON 67. Quand vous assistez à un match, criez-vous avec les autres spectateurs ? OUI ? NON 68. D'habitude trouvez-vous rapidement une réponse à tout ce qu'on vous dit ? OUI ? NON 69. Aimez-vous présenter les gens les uns aux autres ? OUI ? NON 70. Les autres personnes doivent-ils faire les premiers pas pour arriver à vous connaître ? OUI ? NON 71. Restez-vous souvent à l'arrière plan en société et dans des réunions ? OUI ? NON 72. Prenez-vous les responsabilités sans beaucoup d'hésitation ? OUI ? NON 73. Etes-vous capable de travailler quand il y a des distractions autour de vous ? 74. vous tracassez-vous souvent à propos de petits ennuis quotidiens ? OUI ? NON 75. Cela vous ennuie-t-il de laisser un travail non terminé ? OUI ? NON 76. Perdez-vous l'appétit quand vous êtes ému ? OUI ? NON 77. Etes-vous habituellement d'accord avec le groupe sur la manière de faire les choses ? OUI ? NON 78. Obtenez-vous facilement l'amitié de personnes étrangères ? OUI ? NON 79. Etes-vous sentimental l'amitié de personnes étrangères ? OUI ? NON 80. Les gens vous racontent-ils facilement leurs ennuis personnels ? OUI ? NON 81. Aimez-vous faire un travail demandant de la précision scientifique ? OUI ? NON 82. Aimez-vous faire un travail demandant beaucoup de lecture ? OUI ? NON 83. Aimez-vous de changer souvent les procédés et les méthodes ? OUI ? NON 84. Préférez-vous souvent passez la soirée seul ? OUI ? NON 85. Aimez-vous passer du temps à un repas et en profiter ? OUI ? NON 86. Aimez-vous faire un travail lent et réfléchi ? OUI ? NON 87. Laissez-vous souvent un problème « se résoudre de lui-même » ? OUI ? NON 88. Aimez-vous conduire la voit ure plutôt vite quand il n'a pas de limitation de vitesse ? OUI ? NON 89. Aimez-vous faire un travail qui demande une activité vigoureuse ? OUI ? NON 90. Eprouvez-vous plus de plaisir lors d'une course ou d'un match quand vous avez parié ? OUI ? NON 91. Avez-vous déjà été capitaine d'une équipe ? OUI ? NON 92. Etes-vous adroit pour bricoler dans la maison ? OUI ? NON 93. Avez-vous souvent l'impression de « planer au-dessus du monde » ? OUI ? NON 94. Vous rappelez-vous des noms des gens que vous rencontrez ? OUI ? NON 95. Aimez-vous courir un risque simplement pour le plaisir ? OUI ? NON 96. D'h, sautez-vous du lit le matin avec énergie ? OUI ? NON 97. Etes-vous timide quand vous étiez enfant ? OUI ? NON 98. Quand il y a un accident, êtes-vous celui qui prend la situation en mains pour essayer de tout arranger ? OUI ? NON 99. Aimez-vous être le maître de cérémonie à un banquet ? OUI ? NON 100. Aimez-vous faire un travail dans lequel vous devez influencer les autres ? OUI ? NON 101. Cela vous énerve-t-il d'être interrompu quand vous vous concentrez ? OUI ? NON 102. Pouvez-vous vous remettre facilement au travail ? OUI ? NON 103. Cela vous ennuie-t-il de devoir terminer un travail pour une date déterminée ? OUI ? NON 104. Etes-vous souvent impatient, OUI ? NON 105. Avez-vous tendance à faire partie de nombreux groupes ? OUI ? NON 106. Etes rarement gêné ou mal à l'aise avec les autres ? OUI ? NON 107. Aimez-vous travailler en tant que membre d'un groupe ? OUI ? NON 108. Pouvez-vous mettre à l'aise des personnes étrangères ? OUI ? NON 109. Avez-vous tendance à commencer plus de choses que vous n'en pouvez finir convenablement ? OUI ? NON 110. Jouiez-vous souvent seul quand vous étiez enfant ? OUI ? NON 111. Aimez-vous inventer des nouveaux procédés ou de nouvelles méthodes ? OUI ? NON 112. Aimez-vous mieux établir un projet que le réaliser ? OUI ? NON 113. Ecrivez-vous plutôt vite ? OUI ? NON 114. Travaillez-vous souvent de manière lente et occasionnelle ? OUI ? NON 115. Essayez-vous souvent de convaincre les autres de votre point de vue ? OUI ? NON 116. D'habitude, marchez-vous plus vite que la plupart des gens ? OUI ? NON 117. Avez-vous déjà participé à une course ? OUI ? NON 118. Etes-vous déjà monté à cheval ? OUI ? NON 119. Avez-vous déjà participé à des matches de boxe ? OUI ? NON 120. Avez-vous déjà joué dans une équipe de foot-ball ? OUI ? NON 121. Passez-vous beaucoup de votre temps libre en dehors de la maison ? OUI ? NON 122. D'habitude, prenez-vous vos décisions rapidement ? OUI ? NON 123. Quand vous étiez plus jeune, vous est-il arrivé d'être le meneur d'une aventure présentant des risques ? OUI ? NON 124. Oubliez-vous souvent les choses ? OUI ? NON 125. trouvez-vous cela facile de donner des ordres aux domestiques ? OUI ? NON 126. laissez-vous souvent l'initiative aux autres ? OUI ? NON 127. Eviter-vous de parler en public ? OUI ? NON 128. A une réunion, cela vous arrive-t-il souvent de parler à un groupe de gens ? OUI ? NON 129. Mettez-vous longtemps à vous éveiller tout à fait le matin ? OUI ? NON 130. Etes-vous généralement considéré comme optimiste ? OUI ? NON 131. Etes-vous souvent ennuyé quand vous devez abandonner votre travail ? OUI ? NON 132. Vos mains et vos pieds sont-ils souvent froids ? OUI ? NON 133. Vous est-il facile de vous exprimer dans la conversation, 134. Les autres doivent-ils mettre beaucoup de temps pour arriver à vous connaître ? OUI ? NON 135. Avez-vous une écriture large et étalée ? OUI ? NON 136. Vous sentez-vous à l'aise dans un groupe nombre ? OUI ? NON 137. cela vous arrive-t-il souvent de ne pas arrive au bout de votre travail ? OUI ? NON 138. Aimez-vous faire un travail où l'on vous laisse le calme et la paix ? OUI ? NON 139. Aimez-vous faire un travail qui demande de la précision dans les plus petits détails ? OUI ? NON 140. Trouvez-vous souvent que les livres sont plus intéressants que les gens ? OUI ? NON EPREUVE D'INTELLIGENCE EMOTIONNELLE Nom de l'école : Classe de 6è........ Gestion : Catholique Privée Protestante Consigne : vous trouvez ci-dessous 32 situations, indiquez votre degré de désaccord ou d'accord sur l'échelle graduée de 1à 4 en complétant la case par : 1:Total désaccord 2:Partiel désaccord 3:Partiellement d'accord 4 : Tout à fait d'accord 1. Je sais quand parler aux autres de mes problèmes personnels ? 2. Face à des obstacles, je me rappelle les époques, ou rencontrant des obstacles semblables, comment je les ai surmontés? 3. Je m'attends à réussir dans la plupart des domaines? 4. Les autres se confient facilement à moi? 5. Il m'est facile de comprendre les messages non verbaux d'autrui? 6. Certains événements principaux de ma vie m'ont conduit à réévaluer ce qui est important et ce qui ne l'est pas? 7. Lorsque mon humeur change, je vois de nouvelles possibilités? 8. Les émotions sont une des choses qui font que ma vie mérite d'être vécue? 9. Je suis conscient de mes émotions quand je les éprouve? 10. Je prévois que de bonnes choses vont se produire? 11. J'aime partager mes émotions avec les autres? 12. Quand j'éprouve une émotion positive, je sais comment la faire durer? 13. J'organise des événements qui plaisent aux autres? 14. Je recherche des activités qui me rendent heureux? 15 .Je suis conscient des messages non verbaux que j'envoie aux autres? 16 .Je me présente de manière à faire bonne impression aux autres? 17. Quand je suis d'humeur créative, il m'est facile de résoudre des problèmes? 18. En regardant l'expression des visages, je peux percevoir les émotions éprouvées par les autres? 19. Je sais pourquoi mes émotions évoluent? 20. Quand je suis d'humeur créative, je suis en mesure d'avoir de nouvelles idées? 21. Je maîtrise mes émotions? 22. Je perçois facilement mes émotions au moment où je les approuve? 23. Je me motive en imaginant que mes tâches donneront un bon résultat? 24. Je complimente ceux qui ont fait quelque chose de bien? 25. Je suis conscient des messages non verbaux envoyés par les autres? 26. Quand quelqu'un d'autre me parle d'un événement qui a marqué sa vie, j'ai l'impression d'avoir vécu cet événement moi-même? 27. Quand je sens un changement dans mes émotions, j'ai tendance à imaginer de nouvelles idées? 28. Face à un défi, habituellement,je me révèle? 29. Je sais ce que d'autres ressentent en me bornant à les regarder? 30. J'aide les autres à se sentir mieux quand ils n'ont pas le moral? 31. Je tire partie de ma bonne humeur pour m'aider à continuer à me battre, face à des obstacles? 32. Je peux dire ce que les autres ressentent en écoutant le ton de leur voix?
| "Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire" |