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Etude et mise en service de la liaison faisceau hertzien
Loumbila-Kamboincè
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3) Description des technologies utilisées
(SDH&PDH)
3.1) La hiérarchie numérique
plésiochrone ou PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy)
La hiérarchie numérique
plésiochrone ou PDH (en anglais
Plesiochronous Digital
Hierarchy) est une technologie utilisée dans les
réseaux de télécommunications afin de véhiculer les
voies téléphoniques numérisées. Le terme «
plésiochrone » vient du grec plesio (proche) et
chronos (temps) et reflète le fait que les réseaux PDH
utilisent des éléments pratiquement mais non parfaitement
synchronisés : ils ont un même débit nominal pour toutes
les artères du même type mais ce débit diffère
légèrement en fonction de l'horloge de traitement local.
La procédure consiste à démultiplexer
complètement l'ensemble des différents ordres de multiplexage
pour extraire un signal. De plus, la synchronisation qui est une clef à
transmission sans erreur est parfois délicate à obtenir dans ce
système où les horloges donnant le rythme sont réparties
entre les émetteurs et les récepteurs et on se retrouve avec
presque autant d'horloge différente qu'il y a de machines
différentes dans le réseau.
Pour pallier à ces problèmes, une nouvelle
hiérarchie de système de transmission a vu le jour : la SDH.
3.2) La hiérarchie numérique synchrone ou
SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
C'est un ensemble de protocoles pour la transmission de
données numériques à haut débit. L'un des aspects
principaux est que tous les équipements du réseau SDH sont
pilotés par le même signal d'horloge. Il y a quelque part une
horloge atomique qui distribue le rythme pour l'ensemble des noeuds du
réseau national. Ce rythme est transmis de proche en proche (sur la
fibre optique ou par FH) sur tous les équipements de transmission
SDH : c'est pour cette raison que ce mode de transmission est appelé
synchrone.
L'architecture d'un réseau SDH est
déterminée à partir d'un certain nombre de
considérations fondamentales telles que :
> le respect du débit et du rythme ;
> assurer le transport à un temps minimum ;
> capacité du réseau à pallier
automatiquement à sa défaillance au moins partiellement pour
assurer le transport des données vitales.
Pour faire face aux défaillances techniques, la SDH
réserve des circuits physiques ou logiques qui seront utilisés en
cas de difficulté de transmission comme la coupure d'une fibre ou la
défaillance d'un équipement de réseau.
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Ingénieur des Travaux en Technologie des
Réseaux et Systèmes
Informatiques Présenté et soutenu par
Adoum Youssouf Moussa
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