Le Surra
C'est une trypanosomose due à T.
evansi. La virulence de ce dernier est surtout marquée pour les
camélidés et les équidés. Les jeunes sujets et les
femelles gestantes font une maladie aiguë qui se manifeste par une
asthénie, une fièvre, un amaigrissement précédent
la dégradation de l'état général avec une chute de
poils et des larmoiements. Des avortements et parfois des oedèmes sont
aussi observés. L'évolution de la maladie est rapide vers une
cachexie suivie de la mort après une prostration prolongée. La
forme chronique survient chez les adultes et se manifeste par une fièvre
intermittente, une anémie et un amaigrissement progressif.
La Dourine
Elle ne sévit naturellement que chez les
équidés et elle est due à T. equiperdum.
C'est une maladie vénérienne uniquement transmise par le
coït d'où les noms de « mal de coït » ou
de « syphilis du cheval » parfois employés. Elle
évolue le plus souvent sous une forme chronique qui se
caractérise deux semaines après l'infestation par des
oedèmes chauds et douloureux localisés au fourreau et au scrotum
chez l'étalon et à la vulve chez la jument. La fièvre est
modérée, mais les symptômes cutanés, ganglionnaires
et nerveux apparaissent en moyenne un mois après le coït infestant.
En phase terminale de la maladie, on note un amaigrissement prononcé,
des oedèmes en régions déclives et la mort survient suite
à des complications respiratoires.
La dourine peut rarement se présenter chez le
cheval sous une forme aiguë d'évolution rapide, ou sous une forme
atypique dans laquelle la phase des plaques cutanées et celle des
oedèmes sont très discrètes.
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