CONCLUSION GENERALE
L'histoire de l'humanité est parsemée de divers
événements dont l'homme ne sait pas toujours maitriser
malgré la prouesse de la technologie moderne ; parmi ces
événements nous avons notamment les guerres, les catastrophes
naturelles ou situations d'urgence du même ordre menaçant ainsi la
quiétude des hommes vivant dans les cinq continent du monde. C'est
pourquoi, les hommes, les Etas, les ethnies, au lieu de continuer à
s'entretuer, prennent des mesures pour arriver tant soit peu à si pas
éradiquer ces situations affreuses, réduire leur
vulnérabilité face à ces drame, mais cala à une
seule condition,
C'est lorsqu'ils se tendent la main en supprimant toutes les
barrières linguistique, religieuse, ethnique voire même raciale
dans tous les niveaux de l'organisation humaine. Car Christ, en donnant la
parabole du bon Samaritain nous fait connaitre cette histoire dans Luc
10 :33- 37 : « Mais un Samaritain, qui voyageait,
étant venu, fut ému de compassion lorsque qu'il le vit (...),
Va, et, fais de même » c'est une recommandation qui consiste
apporter de l'aide aux autres en difficulté comme l'a fait le bon
Samaritain.
Le droit, étant une discipline qui évolue avec
le temps c'est-à-dire selon que les moeurs changent au sein de la
société, est appelé à s'adapter à des
nouvelles réalités que connait la planète. Alors il est
important que des bases nouvelles puissent être jetées concernant
l'applicabilité du droit d'ingérence humanitaire sans que cela ne
suscite trop de controverses. La notion du droit d'ingérence
humanitaire est en plein essor et, à un avenir propre ou lointain,
ce droit pourra quand même trouver l'effectivité de son
application car son action doit être considérée comme un
puissant facteur d'évolution. Voici donc les différentes
propositions qui peuvent être prises en considération en vue de
faire un bon usage du droit d'ingérence humanitaire sans sous une
certaine mesure porter atteinte au principe de non ingérence dans des
affaires intérieures de l'Etat.
1. Il faut donc chercher à avoir un
« modus operandi » acceptable par toute la
communauté des Etats entre le principe de non intervention et la
mise en oeuvre du droit d'ingérence humanitaire : cette proposition
permettra ainsi d'une part à respecter le principe énoncé
ci-haut et d'autre part la sauvegarde de la vie humaine ;
2. Il faut donc que l'ONU puisse essayer de bien canaliser la
portée de la mise en oeuvre du droit d'ingérence humanitaire en
signifiant que, bien que les Etats soient garants de leur souveraineté,
ils peuvent tout de même comprendre que le droit à la vie est le
droit le plus sacré. Car même s'il ya respect de la
souveraineté cela n'aura pas d'effet si les populations des Etats du
monde meurent sans qu'ils aient une assistance humanitaire. On tomberait donc
à la violation du chapitre VII de la charte de Nations Unies qui
garantit le maintien de la paix et de la sécurité internationale
car aujourd'hui comme nous l'avons dit « laisser les populations en
souffrance sans une assistance humanitaire constitue la menace contre la paix
et la sécurité internationale » ;
3. Il faut donc envisager à organiser des colloques,
des débats entres partisans du droit d'ingérence humanitaire et
les radicaux en vue de trouver un terrain d'entente pour ce qui consiste
l'applicabilité du droit d'ingérence humanitaire car
dit-on : « du choc d'idées, jaillit la
lumière » ;
Aux ONG en générale et au MSF en
particulier ;
4. Souhaitons que les organisations non gouvernementales en
générales, le MSF en particulier puisse développer
davantage dans l'exercice de ses actions la notion de la neutralité, de
la non dépendance aux gouvernements locaux, de l'impartialité et
surtout doit chercher à avoir des moyens propres lui permettent
d'apporter de l'aide humanitaire ;
5. Souhaitons que le MSF ait l'habitude de consulter les
connaisseurs en droit c'est-à-dire avoir un bureau permanent
constitué des juristes spécialistes en droit international
humanitaire lequel bureau jouera le rôle de :
- Etudier les différentes conditions
d'accessibilité aux territoires des Etats frappés par la guerre,
les catastrophes naturelles ou situations d'urgence du même ordre sans
qu'il ait trop de résistance au non du respect du principe de la
souveraineté,
- Représenter l'organisation au niveau de l'ONU et
plaider sa cause en cas de sabotage des convois humanitaires et d'initier des
actions en justice contre les pilleurs de ces convois humanitaires.
Reconnaissons que les propositions faites ne sont peut
être pas une parole d'évangile. Car les controverses qu'il ya
autour de ce sujet demandent en ce qu'il ait une étude et des recherches
avec minutie pour ne pas tomber dans une sorte de sentiment qui ne dit pas son
nom dans la compréhension des principes qui régissent le droit
international qui, au fait, est divisé en plusieurs branches. Il faut
donc une explication claire des normes du droit international humanitaire en
matière d'intervention humanitaire afin de favoriser un bon climat
d'entente, mais aussi la bonne gestion de la dialectique entre l'humanitaire,
le politique car c'est ce dernier qui, en réalité doit donner
l'aval aux Etats, organisations intergouvernementales et organisations non
gouvernementales d'acheminer de l'aide humanitaire aux populations
frappées par les catastrophes naturelles ou situations d'urgence de
même ordre.
Il est vrai qu'il vaut la peine que la dialectique demeure
toujours car cela est le lot du monde des intellectuelles ou scientifique.
Sinon ce monde restera figé, il faut des telles controverses pour ainsi
pousser les chercheurs, théoriciens, praticiens et étudiants en
droit à apporter leur pierre dans la construction de l'édifice du
savoir. Voilà donc de notre part ce qui a été notre
contribution. Mais si la question sujette à controverse exige une
certaine modération en vue de trouver un terrain d'entente pour un
besoin suprême, il sera donc préférable de se tendre la
main comme est le cas du sujet que nous venons de traiter qui met en
évidence « le droit à la vie ».
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