1.3.2. Répartition de l'encours des prêts
par tranche (prêts de 75 000 gourdes ou plus)
Le nombre d'emprunteurs pour la tranche de 75 000
gourdes ou plus était tout simplement 6229 et l'encours des prêts
était 13 624.42 millions de gourdes en moyenne annuelle pour la
période 1997 à 2007, c'est-à-dire, il y a en moyenne 2.20
millions de gourdes de prêts par débiteur. De plus, il y a une
très grande concentration des prêts dans la tranche de 50 millions
de gourdes et plus qui s'élevait 10 083.83 millions de gourdes en
moyenne par année de 1997 à 2007, soit un poids 74 % sur le total
de l'encours des prêts de cet même intervalle pour un total de 506
débiteurs en moyenne annuelle de 1997 à 2007 qui
représente que 8% du total des emprunteurs de cette tranche. Par contre,
pour la tranche 75 000 à 499 999 gourdes de l'encours des prêts et
pour les mêmes années, nous avons observé une forte
concentration du nombre d'emprunteurs qui se chiffre à 3 935 en moyenne
annuelle qui correspond à 63.17% du total des
25 DOURA Fred. Op.cit. p.226.
débiteurs pour seulement 5.63% du total de
l'encours prêts, ce montant équivaut à 767.96 millions de
gourdes en moyenne par année (rapport BRH, 1998 à
2007).
1.3.3. Répartition de l'encours des prêts
par secteur d'activité
Les secteurs d'activité « Commerce de gros
et de détail », « Industries manufacturières » et
« Services et autres » demeurent les secteurs dominants en termes de
part de crédit bancaire pour la période 1998 à 2007. Les
prêts octroyés au secteur du commerce de gros et de détail
représentaient la plus grande part 32.55% (5 620 millions de gourdes) en
moyenne par année du total des prêts. Ensuite vient le secteur des
industries manufacturières avec un montant de 3 168.12 millions de
gourdes en moyenne annuelle équivaut à 18.35% du total de
l'encours des prêts. L'encours des prêts du secteur des industries
manufacturières quant à lui correspondait à 3 027.40
millions de gourdes en moyenne annuelle sa part dans le total des prêts
vaut 17.53%. Les prêts aux secteurs : des prêts aux particuliers
représentaient 10.45% (1 804.20 millions de gourdes) en moyenne annuelle
du total des prêts ; de l'immobilier résidentiel et commercial
correspondaient à 12.24% (2 114.52 millions de gourdes) en moyenne
annuelle du total des prêts ; du transport, entrepôt et
communication s'élevaient à 605.22 millions de gourdes en moyenne
annuelle soit un pourcentage de 3.5% du total des prêts ; des
bâtiments et travaux publics avaient un poids de 3.73% (645.06 millions
de gourdes) en moyenne annuelle du total des prêts ; de
l'électricité, gaz et eau avoisinaient 266.65 millions de gourdes
en moyenne annuelle pour un ratio de 1.54% du total des prêts ; de
l'agriculture, sylviculture et pêche recevaient à peine à
0.10% du total des prêts et se chiffraient à 14.78 millions de
gourdes en moyenne annuelle de la période pourtant on nous a appris
très jeune qu'Haïti est un pays essentiellement agricole (rapport
BRH, 1998 à 2007). Ces prêts, relativement faibles par rapport aux
besoins de l'économie haïtienne, sont manifestement insuffisants
pour induire une croissance économique durable.
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