Perception et pratique de la planification familiale par les ménages de Mont-Ngafula (étude sociologique au quartier Kindele)( Télécharger le fichier original )par Christian Youdi Yala Université de Kinshasa - en sociologie 2010 |
I.1.4. MénagePour le code Congolais de la famille, le terme Ménage désigne les époux, leurs enfants non mariés à charge ainsi que tous ceux envers qui les époux sont tenus d'obligations alimentaires à condition que les derniers demeurent régulièrement dans la maison conjugale et soient inscrits, au livret de ménage.23(*) Quant à nous, le ménage est l'ensemble de personnes vivant sous le même toit en prenant leur repas en commun. Autrement dit, est un groupe de gens qui vivent dans un foyer c'est-à-dire des personnes qui partagent la nourriture régulièrement. I.1.5. Régulation des naissancesC'est l'ensemble de moyens utilisés par les individus et les couples pour que l'arrivée d'un enfant soit attendue, programmée, soumise à la décision humaine par opposition au fait du hasard de la venue des enfants dans le foyer. Ce concept s'accompagne souvent celui de l'espacement des naissances. Pour P. Pradervand, la régulation des naissances est l'utilisation des moyens contraceptifs soit pour limiter les naissances, soit pour les espacer, mais également pour lutter contre la stérilité.24(*) Pour nous, la régulation des naissances est conçue simplement comme faisant partie de la protection maternelle et infantile sur le plan de la santé. I.1.6. Espacement des naissancesL'espacement des naissances consiste en un écart d'au moins 24 mois entre celles-ci. Celui-ci à un double rôle : pour la femme, il constitue un repos pour son organisme ; pour le nouveau né, il favorise un entretien particulier soutenu de santé par sa mère.25(*) I.1.7. Limitation des naissancesCelle-ci est une opération qui comprend les efforts déployés par le gouvernement ou la société en général pour remédier aux conséquences économiques et sociales d'un accroissement excessif de la population. La limitation des naissances désigne donc une politique gouvernementale qui décide du nombre des naissances que le couple ne peut pas dépasser au risque de sanction. Elle est souvent qualifiée de restrictionniste, dans la mesure où elle (par l'Etat) s'ingère dans la vie privée des couples. Son but, dit-on, vise le bien être général. I.1.8. ContraceptionLa contraception est une infécondité volontaire obtenue par l'usage des méthodes, techniques ou pratiques appropriées connues sous l'appellation de méthodes anticonceptionnelles ou méthodes contraceptives.26(*) Tant que ces méthodes ou pratiques sont utilisées correctement, elles rendent tout rapport sexuel non fécondant. Cela peut être fait soit en empêchant l'oeuf de quitter les ovaires de la femme, soit en l'empêchant de s'installer dans la paroi de l'utérus, soit encore en empêchant le sperme d'entrer dans la matrice. Dans ce travail, nous voulons favoriser l'acceptabilité de la contraception à toute la population afin de limiter le nombre de grossesses et donc d'améliorer la santé familiale. * 23 Code de la famille, In journal officiel de la République du Zaïre, numéro spécial, section II, 1993, p.107. * 24 P. Pradervand, le programme de planning familial en Afrique, éd. OCDE, Paris 1970, p.12. * 25 P. Goudjo, la santé de la reproduction humaine ou nouvelle impérialisme économique, éd. du Hambayan, Paris, décembre 1996, p.50. * 26 A. Nkuanzaka Inzanza, op.cit, p.72. |
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