3.2 TECHNIQUE
Après un interrogatoire, durant lequel le patient
explique au médecin les symptômes dont il se plaint, et lui
indique les maladies dont il peut être atteint et pour lesquelles il
prend des médicaments, un examen clinique complètera ces
informations.
L'électromyogramme sera ensuite réalisé :
il ne nécessite aucune anesthésie locale. Il faut distinguer deux
types d'examen :
> L'examen de détection de l'activité
musculaire : consiste à enregistrer l'activité
électrique spontanée d'un muscle, tout d'abord au repos, puis
lors d'un mouvement volontaire.
> On dépose une électrode de stimulation
à la surface du muscle que l'on désire étudier. Celle-ci
à la forme d'une aiguille que l'on enfonce à travers la peau
jusqu'au muscle concerné. (Photos 2)
Photos 2 : l'EMG à l'aiguille
> L'électrode est reliée à un
appareil qui va reproduire (sur un écran puis sur un papier
déroulant) un dessin sous forme de graphique représentant une
succession de petites ondes comportant des pointes. Chacune d'elles correspond
à la contraction d'un muscle et plus précisément à
la contraction d'une unité motrice qui correspond à un groupe de
cellules musculaires (myofibrilles) commandées par une cellule
nerveuse.
> L'examen de stimulation de l'activité
musculaire procède différemment. Après avoir
stimulé un nerf
en utilisant un courant électrique indolore mais bref,
on voit apparaître une réaction musculaire. > Suivant les
individus et la pathologie en cause, la vitesse de conduction de l'influx est
différente. > Grâce à cet appareil, on peut ainsi
mesurer la vitesse de conduction neuro-musculaire, et ainsi avoir
une idée de la maladie en cause. Autrement dit la mesure
des vitesses de conduction nerveuse permet
d'apprécier la vitesse de conduction.
La vitesse de conduction =V (m/sec) = distanc du traj t
d s n rfs
t mps d la stimulation
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> L'électromyogramme ne nécessite pas de
préparation particulière et se déroule sur une
durée allant de 20 à 40 minutes environ.
3.3 RESULTATS
Grâce aux renseignements obtenus par
l'électromyogramme il est possible de distinguer les lésions des
fibres constituant les nerfs de petits calibre et celles des nerfs de gros
calibres. En effet les causes étant différentes il permet
également de connaître le processus en cause et de savoir si
celui-ci est aigu (survenu relativement rapidement) ou chronique
(s'étalant dans le temps).
D'autre part l'électromyogramme autorise la surveillance
et la récupération de la fonction de la conduction nerveuse.
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