2.2 TECHNIQUE
Avant l'examen le médecin demande au patient uniquement
de ne pas mettre de laque ni de gel sur les cheveux, et d'avoir les cheveux
propres.
Il prescrira peut-être de ne pas prendre certains
médicaments le jour de l'examen, ceci pour ne pas perturber les
résultats.
L'EEG dure généralement un quart d'heure, mais il
faut compter vingt minutes avec la préparation. S'il s'agit d'un
électroencéphalogramme "de sommeil", il dure environ une
heure.
Il suit habituellement les étapes suivantes :
> Le patient est couché sur la table d'examen dans un
local peu éclairé ;
> Appliquer une pâte conductrice à des endroits
précis et symétriques du cuir chevelu où sont
placées des électrodes reliés à un appareil
enregistreur ;
> L'enregistrement débute les yeux fermés ;
> Ouvrir les yeux à plusieurs reprises, pour
étudier la bonne réactivité du cerveau ;
> Si l'état physique le permet, le médecin
demande au patient de respirer vite et fort (épreuve d'hyperpnée)
pendant une courte période (moins de trois minutes) ;
> Pour finir, le patient est soumit à une
épreuve lumineuse : elle consiste à regarder les flashs lumineux
intermittents d'un stroboscope (stimulation lumineuse intermittente ou SLI)
;
> Par ces différentes stimulations, l'objectif est de
révéler des anomalies, en particulier épileptiques.
2.3. RESULTATS
Des informations peuvent être communiquées
après l'examen par le médecin. Le compte rendu définitif
est généralement disponible dans les heures ou les jours qui
suivent , car l'interprétation du tracé est complexe et
difficile.
3. SALLE DE L'ELECTROMYOGRAMME (EMG)
Un électromyogramme est l'examen qui permet
d'étudier les nerfs et les muscles, fonctionnant à l'aide de
courants électriques de très faible intensité ainsi que
leur fonctionnement : on analyse ainsi la contraction musculaire et la
conduction nerveuse (capacité des nerfs à conduire le courant
nerveux).
L'électromyogramme évalue la
sévérité d'une atteinte nerveuse, précise le type
d'atteinte et son niveau, s'il s'agit d'une maladie localisée ou plus
générale.
Il est indiqué lorsque l'on suspecte une maladie de la
racine nerveuse, du nerf, de la jonction entre le nerf et le muscle, ou du
muscle.
Electrodes de stimulation
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Photos 1 d'une salle d'EMG
3.1 INTÉRÊT
L'intérêt de l'EMG est variable selon les
parties du corps étudiées. Cet examen est particulièrement
utile dans certaines pathologies comme les myalgies (douleurs musculaires), la
myasthénie (fatigabilité musculaire extrême), ou certaines
paralysies.
Cet examen va servir à différencier un trouble
d'origine psychologique d'une atteinte du système nerveux central
(cerveau et moelle épinière).
Lorsqu'il existe un syndrome neurogène, qui se
caractérise par l'atteinte d'un nerf à la suite d'un traumatisme
ou d'une inflammation, l'électromyogramme permet de localiser le ou les
nerfs atteints et de préciser le mécanisme de cette
pathologie.
Le nerf est constitué d'un axone entouré d'une
gaine de myéline; grâce à cet examen, il est possible de
différencier l'atteinte de ces deux tissus et d'en connaître
l'origine. D'autre part, l'électromyogramme permet de suivre
l'évolution de la maladie et de confirmer le diagnostic. Cependant, cet
examen n'indique pas la cause des pathologies.
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