Conceptions erronées ou alternatives des infections causées par le VPH( Télécharger le fichier original )par Pierre Marc Ngamaleu Université de Montréal - Maitrise en Science de l'education 2011 |
TRAVAIL DE SESSION TITRE : Les infections transmises sexuellement (ITS) : Le VPH (virus du papillome humain)
Travail présenté à M. Jesús Vázquez-Abad Par : Pierre Marc Ngamaleu
Université de Montréal Automne 2011 Table des matières2 Les notions et les habiletés impliquées . 3 2.4 Conceptions alternatives 6 3 Transposition/reformulation pour le niveau ciblé 8
1 IntroductionDans la société actuelle, l'infection transmise sexuellement par le VPH affecte des millions de personnes et est la plus répandue en Amérique du Nord. La mise sur le marché dans les dernières décennies d'un vaccin a atténué l'ampleur de la propagation de la maladie, mais cependant, la prévention reste le moyen efficace de combattre le VPH et d'élucidée de nombreuses conceptions erronées liés à cette maladies tels la transmission en mangeant ensemble, par la sueur, etc. Dans ce concept général qu'est la perpétuation des espèces, se retrouve comme concept prescrit du 2er cycle, les modes de reproduction, les organes reproducteurs, la fécondation, la grossesse, les stades de développement humains, la contraception et les maladies transmises sexuellement, alors que les élèves sont à leurs premiers balbutiements avec la sexualité. Au moins 70 % des hommes et des femmes qui ont des relations sexuelles seront atteints d'une infection à VPH au moins une fois dans leur vie et environ 3 à 9 millions de Canadiens sont infectés par le VPH. Dans ce contexte, ou plusieurs conceptions erronés demeurent ancrées aux élèves, le défi dans cette étude est donc de toucher les élèves grâce à un outil diagnostique permettant de mieux cerner le sujet par les élèves, construire leurs connaissances et d'établir les fondations d'un futur enseignement, tout en s'assurant que l'apprentissage touchant ce concept intégré sera utilisé par les apprenants à bon escient et lèvera des tabou. 2-Les notions et les habiletés impliquées2-1 HistoriqueLe potentiel oncogène (cancérogène) des papillomavirus est connu depuis 1935, date à laquelle Rous et Beard montrent que ce virus est responsable de verrues cutanées chez le lapin, qui peuvent se transformer en cancer. De nombreux virus de la même famille ont été découverts chez de nombreuses espèces animales (bovins, cervidés, chiens, singes) et chez l'homme. On connaît actuellement près d'une centaine de papillomavirus humains, responsables d'une grande variété de tumeurs, le plus souvent bénignes, au niveau de le peau et des muqueuses, allant de la simple verrue cutanée ou plantaire, au cancer du col utérin, ou au cancer anal. Les papillomavirus humains (HPV) infectent donc strictement l'homme ou la femme. Ils sont transmis par contact direct à travers des microlésions de la peau ou des muqueuses, ou au cours de rapports sexuels. La transmission de la mère à l'enfant, au moment de l'accouchement, peut être à l'origine d'une papillomatose laryngée chez l'enfant, si la mère est porteuse de condylomes anaux ou génitaux. L'infection génitale à papillomavirus humain est l'une des maladies sexuellement transmises les plus fréquentes chez l'homme et chez la femme, et 40 % des femmes en activité sexuelle sont ou ont été exposées à ces virus. L'avancement des connaissances sur le VPH s'est accéléré au cours de la dernière décennie et reconnaître l'importance d'un problème de santé publique est le premier pas vers la prévention, mais il est essentiel de comprendre le mieux possible les diverses composantes de la problématique pour identifier les stratégies et interventions qui sont le plus susceptibles d'avoir un impact réel sur la santé de la population. La prévalence de l'infection au VPH varie selon le pays et la population étudiée: le VPH est retrouvé au niveau du col de l'utérus chez 5 à 50 % des femmes asymptomatiques d'âge reproductif (Franco 1997). Les femmes jeunes sont les plus à risque d'avoir une infection au VPH. Ainsi, les études menées auprès d'étudiantes universitaires américaines ou de jeunes femmes ont mis en évidence des prévalences du VPH particulièrement élevées, soit de 26 à 39 % (Ho 1998, Kotloff 1998, Peyton 2001). Chez les hommes, la prévalence du VPH varie entre 3 % en Espagne et 39 % au Brésil (Franceschi 2002). Selon Collins (2002), le temps moyen d'acquisition de l'infection après la première relation sexuelle est de 2,6 mois. Par la suite, l'incidence de l'infection au VPH diminue avec l'âge. Ainsi dans l'étude de Kibur (2000a) l'incidence annuelle de l'infection au VPH 16 était de 13,8 % chez les femmes de moins de 17 ans et de 1,3 % entre 23 et 25 ans. 2-2 Situation au CanadaAu Canada, l'étude de Sellors, effectuée en 1998-1997 auprès de 909 femmes âgées de 15 à 49 ans, sélectionnées dans toutes les régions d'Ontario, a démontré une prévalence globale du VPH de 13,3 % (Sellors 2000a). Dans un groupe de 105 étudiantes universitaires de Toronto, en 1990, la prévalence de l'infection au VPH était de 18,1 %. Ratnam (2000) a identifié une prévalence des VPH oncogènes de 10,8 % dans un groupe de 2 098 femmes de Terre-Neuve, entre 1996 et 1998. Les valeurs de prévalence identifiées par ces études sont comparables à celles d'autres études réalisées ailleurs dans le monde. L'étude de Healey (2001) porte sur l'épidémiologie de l'infection au VPH chez les femmes de 13 à 79 ans de Nunavut. Dans cette population avec une incidence élevée du cancer du col, la prévalence de l'infection au VPH oncogène était de 26 %, soit plus que le double des résultats des autres études canadiennes. |
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