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1RAZ§VFGTHEPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
« E.S.U »
UNIVERSITE CATHOLIQUE DU GRABEN
« U.C.G. »
B.P. 29 Butembo
Nord-Kivu
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION
Critères de choix d'un guichet de transfert de
fonds en ville de Butembo
Par
MUMBERE KANDUKI Anicet
Travail de Fin de Cycle
Présenté et défendu en vue de
l'obtention du diplôme de Graduat en Sciences Economiques et
Gestion
Directeur : VAHAVI MULUME Bertrand
Professeur Associé
Encadreur : WANGEVE KOMANDA Guy
Assistant
ANNEE ACADEMIQUE
2010-2011
EPIGRAPHE
« Fabriquer ce qu'on peut vendre plutôt que
d'essayer de vendre ce qu'on peut fabriquer »
Peter DRUCKER
« Obtenir et conserver de façon durable les
préférences du consommateur, tel est le rôle dévolu
au marketing »
KOTLER et DUBOIS
IN MEMORIUM
A notre regretté Grand-père
KAKULE KANDUKI Valère
REMERCIEMENTS
L'expérience montre que ni l'âge ni la fatigue ni
les loisirs ni même la faim et les maladies ne peuvent ébranler
la ferme volonté d'atteindre un but. Cette même expérience
nous montre que rien ne peut s'obtenir sans peine. Ce qui importe le plus est
de souligner que le succès n'à jamais été le fruit
des efforts personnels. Il dépend aussi et en grande partie, de la
collaboration, des encouragements, des conseils, du soutien et de la sympathie
que les autres nous accordent.
Nous réitérons particulièrement les
meilleurs de nos remerciements au professeur VAHAVI MULUME Bertrand, directeur
de ce travail, et à l'assistant WANGEVE KOMANDA Guy, encadreur, pour
avoir assuré et accepté en dépit de leurs multiples
occupations, la direction et l'encadrement de ce travail. Leurs conseils
fructueux et leurs remarques sans les quels notre travail ne serait ce qu'il
est, sont redevables d'une incessante gratitude de notre part.
Nos remerciements s'adressent également à notre
mère SIHALIMWENGE Bernadette et à nos tantes et oncles :
Charlotte, Jeanne KANDUKI, BASOKI Féli, Ignace KANDUKI, NGANZA Emmanuel,
Elise KANDUKI, Mado, Dominique, Prudence, etc. pour toutes les privations
qu'ils se sont imposés pour notre cause. Qu'ils trouvent le fruit de
leurs nombreux sacrifices, mais aussi à notre grand-mère
VAKATSURAKI Marguerite, qui malgré sa vieillesse, ne cesse de nous
combler d'une assistance permanente.
Nos remerciements s'adressent une fois encore à tous
les chefs d'agence des guichets (BIAC, SOFICOM, STC, SOLIDAIRE TRANSFERT,...
pour leur esprit de gentillesse à notre égard.
Pensons aussi à nos soeurs : Justine et Joviale,
nos cousins et cousines : Diane, Solange, Willy, Ghislain LEUSA et tous
les « KANDUKI » qui ne cessent de nous témoigner
d'un amour incontournable.
Nous profitons de l'occasion pour exprimer notre gratitude
envers nos amis: Grace MUSEMAKWELI, Nadine MUSANGI, Lomingo MBAHINGANA, Nzanzu
KAVUNGA, FURAHISHA Fabyola, KITSA,... ainsi qu'à notre future
épouse pour leur soutient moral et à travers des
nombreux conseils qu'ils ne cessent de nous prodiguer.
Il serait ingrat de passer sans remercié nos compagnons
de lutte, tous les camarades étudiants de troisième graduat de la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l'Université
Catholique du Graben , année académique 2010-2011 pour tant des
services qu'ils nous ont rendu et leur amitié qu'ils ont
témoigné, nous disons merci.
Enfin, citer les uns entraîne l'oublie des autres. Que
tous ceux qui ont été involontairement omis, acceptent de bien
recevoir ici l'expression de notre profonde gratitude.
ABREVIATIONS ET SIGLES
BCC
|
:
|
Banque Centrale du Congo
|
BCDC
|
:
|
Banque Commerciale du Congo
|
BIAC
|
:
|
Banque Internationale pour l'Afrique au Congo
|
BIC
|
:
|
Banque Internationale de Crédit
|
CADECO
|
:
|
Caisse d'Epargne au Congo
|
COODEFI
|
:
|
Coopérative Financière et de Développement
Socio-économique
|
COOPEC
|
:
|
Coopérative d'Epargne et de Crédit
|
FC
|
:
|
Francs Congolais
|
FPI
|
:
|
Fonds de Promotion Industrielle
|
FPT
|
:
|
Fonds de Promotion de Tourisme
|
IMF
|
:
|
Institution de Micro finance
|
LBC
|
:
|
Light in Business Crédit
|
MECRECO
|
:
|
Mutuelle d'Epargne et de Crédit au Congo
|
RDC
|
:
|
République Démocratique du Congo
|
SOFICOM
|
:
|
Société Financière et de Communication
|
SOFIDE
|
:
|
Société Financière de
Développement
|
SONAS
|
:
|
Société Nationale d'Assurances
|
STC
|
:
|
Société de Transfert au Congo
|
SWIFT
|
:
|
Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication
|
UCG
|
:
|
Université Catholique du Graben
|
ULPGL
|
:
|
Université Libre des Pays des Grands Lacs
|
INTRODUCTION GENERALE
1. ETAT DE LA QUESTION
Les questions relatives à l'utilisation des produits et
services par les clients relèvent davantage de l'étude marketing
et de l'analyse de la satisfaction des clients, mais servent
généralement de base, non seulement pour comprendre les besoins
des consommateurs, mais aussi pour pouvoir mesurer l'impact des services
offerts. Une question qui se pose reste de savoir comment sont utilisés
les guichets de transfert de fonds.
La complexité de l'utilisation des services financiers
de transfert de fonds rend nécessaire le suivi régulier par les
offreurs de ces services, des stratégies d'offrir ses services, afin de
comprendre les besoins et d'adapter ces services.
Le choix des consommateurs par le même fait devient
beaucoup plus complexe surtout que la théorie du comportement du
consommateur fondée sur la notion d'utilité reste d'une
portée pratique limitée.1(*) Dans une perspective concrète, il est
intéressant de savoir pourquoi certains consommateurs
préfèrent le service du guichet A et d'autres du guichet B, en
quoi la modification de la politique de distribution peut améliorer ses
ventes ou quelles sont les conséquences liées à
l'utilisation de ce service (risque perçu).
Le transfert de fonds est un nouveau marché en
expansion dans le monde moderne. Pour sa maîtrise, son
développement meilleur et sa rentabilité efficace, il
nécessite des nombreuses réflexions. Ses principes et sa mise en
mouvement sont en effet mal connus.
Cependant, nous ne sommes pas les premiers à aborder la
question. Plusieurs études axées sur différents aspects du
sujet y ont déjà été menées à propos,
tant dans les villes que dans les régions de la République
Démocratique du Congo (RDC), voire à l'étranger. Ces
études ont en général pour objectif, la contribution
à l'avancement scientifique et surtout à la performance du
secteur financier en particulier.
Parmi les études antérieures sur la question de
transfert de fonds, il y a lieu de citer celle de Merlyne KAVIRA KYALENGA
intitulée « Dynamique commerciale et pratiques
informelles : le transfert d'argent dans le commerce de
Butembo », qui aborde les pratiques informelles de transfert
d'argent dans le commerce de Butembo, en tenant compte de son importance en
termes de coûts et de temps pour ces pratiques. D'après le
résultat de ses recherches, elle a constaté qu'en période
de crise du système bancaire, pas mal des commerçants ont recouru
aux maisons informelles de transfert de fonds qu'aux banques et institutions
financières constituant le circuit financier. Ces pratiques informelles
leurs facilitent les opérations d'échanges commerciaux au niveau
national qu'international. Elle continue à souligner que ces pratiques
sont importantes, mais sans négliger l'inconvénient qu'il
comporte, notamment le manque de garantie de ces pratiques informelles.
Ensuite KAVIRA KYALENGA M., précise que
l'inefficacité du système bancaire et les tarifs
élevés avec la non couverture de certaines régions des
maisons privées de transfert de fonds ont favorisés le recours
massif à diverses pratiques informelles de transfert de fonds par les
commerçants durant leurs transactions dans le commerce national et
international2(*).
Quant au second, MASIKA SAFI Bora, qui a traité
à son tour de "l'importance des transferts de fonds en ville de
Butembo", son étude est très pertinente, d'autant plus
qu'elle a cherché à savoir les éléments qui peuvent
être à la base du succès d'une maison de transfert de
fonds, cas de SOFICOM/Butembo. Le résultat de ses recherches nous
révèlent que les recettes provenant des opérations de
transfert de fonds chez SOFICOM diminuent progressivement depuis l'installation
de l'agence. Après une analyse profonde, elle précise que la
commission exigée, la fiabilité, la facilité et la
sécurité sont les éléments de base pour le
succès de cette maison de transfert d'argent3(*).
Néanmoins, notre étude est orientée vers
les critères de choix d'un guichet de transfert de fonds en ville de
Butembo.
Etant donné que tout sujet de recherche doit avoir
nécessairement une préoccupation suscitant un problème au
sein d'une société, ainsi nous tentons à l'annoncer.
2. PROBLEMATIQUE
Depuis son existence, l'homme est toujours en quête de
son bien être. Cette préoccupation fondamentale peut se remarquer
à travers les faits de différentes natures. On peut citer les
occupations professionnelles, les activités de production des biens et
services telles que le commerce, les divers métiers, les services
financiers de transfert des capitaux avec des nombreuses affectations et dans
des milieux différents.
Longtemps, le transfert des capitaux a été une
aventure périlleuse. Les routes ou les mers étaient peu
sûres et l'or, seul moyen de paiement international, était un
transport malaisé en raison de son poids4(*).
Or, les transferts de fonds constituent une source des
capitaux très précieuse pour les pays en
développement5(*).
Les mouvements des capitaux qui se produisent chaque jour
entre pays de tous les continents recouvrent des réalités
nombreuses et diverses. Le besoin de sécurité est en
définitive la cause de bien des transferts. Il se découvre dans
toute sa force au cours des périodes de crise et provoque alors
l'apparition des courants monétaires et financiers souvent
irrationnels6(*).
Cependant, l'importance attachée aux revenus, à
leur distribution, au volume de sa consommation et à sa structure ainsi
qu'à l'évolution de ses différentes grandeurs dans le
temps implique qu'une égale attention soit accordée aux
transferts de fonds de la région.
Suite à la déroute connue par des nombreuses
institutions de micro-finance (IMF), certaines spécialisées dans
les opérations de transfert de fonds vers Novembre 2008 au Nord-Kivu ont
laissé des traces remarquables, permettant d'attirer évidement
l'attention de la population du Nord-Kivu à toute transaction bancaire
et de transfert de fonds.
Néanmoins, on a assisté à une
dégradation sans pareil de la structure micro-financière voire
bancaire dans toutes les villes de la région : Goma, Beni, Butembo,
etc. L'explosion de la crise s'est manifestée par un manque des
liquidités à remettre aux épargnants et aux demandeurs de
crédit. Dès lors, il y a eu perception du risque de perte de
fonds.
Mais, comme l'argent doit nécessairement circuler, on a
vu se développer des guichets de transfert de fonds dans des banques,
des IMF, des COOPEC (Coopératives d'Epargne et de Crédit) et des
services spécialisés uniquement en transfert de fonds. Les
opérations devenant de plus en plus complexes dans toutes les
institutions de transfert de fonds : transfert régional,
international, avec une multitude des préstateurs des services
financiers de transfert de fonds, les opérateurs restent irrationnels
pour choisir tel ou tel autre guichet pour effectuer soit recevoir leurs
transferts de fonds.
En plus, le coût de transfert d'argent varie
considérablement d'une maison à une autre, mais aussi en fonction
de la méthode de transfert retenue. Les clients de ce service ne
s'intéressent pas uniquement à ce coût. Ils se soucient
également du risque dont le transfert s'accompagne.
Ainsi en entreprenant ce travail, deux questions nous sont
venues à l'esprit, à savoir :
- Comment s'aperçoit le risque lors du transfert de
fonds ?
- Quels sont les critères de choix d'un guichet de
transfert de fonds ?
Sans pour autant y apporter réponses définitives,
il nous est important d'énoncer nos considérations provisoires.
3. HYPOTHESES
L'hypothèse, selon PESQUEUX, est une proposition de
réponse anticipative à la question que l'on se pose à
propos de l'objet de la recherche formulée en terme, telles que
l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse7(*).
En d'autres termes, elle est une proposition ou une
explication que l'on se contente d'énoncer sans prendre position sur sa
véracité, c'est-à-dire sans l'affirmer ou la nier.
Partant des interrogations ci-haut évoquées, les
hypothèses suivantes ont été émises:
- Il semble que le retard dans les opérations de
transfert de fonds fasse naître aux consommateurs un comportement de
perception de plusieurs risques, entre autres : un risque de perte de
temps, un risque d'illiquidité et un risque de non -
serviabilité ;
- Il est possible que les facteurs déterminant le
choix d'un guichet de transfert de fonds soient la sécurité, la
rapidité, la facilité, la liquidité, une faible commission
exigée, mais aussi d'autres comme : l'emplacement du guichet de
transfert de fonds, la destination de fonds et y avoir un compte pour les
institutions de micro finance utilisant ce service de transfert de fonds.
En fait sans objectif, nous ne saurions pas nous lancer dans
la recherche concernant ce sujet.
4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Cette étude est orientée vers les
critères de choix d'un guichet des transferts de fonds en ville de
Butembo. Il s'agit d'éclairer la rationalité des gens en ce qui
concerne le choix d'un guichet de transfert de fonds. Les objectifs
spécifiques de ce travail sont les suivants :
- Identifier les critères de choix d'un guichet de
transferts de fonds ;
- Etudier les comportements des consommateurs de ces
guichets.
Dans le domaine des sciences économiques, un sujet de
recherche n'est jamais choisi au hasard sans être à la recherche
de la solution d'un problème économique qui se pose au sein de la
communauté.
5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
De nombreuses transactions tant financières que
commerciales opérées au Nord-Kivu d'une façon
générale et à Butembo en particulier nécessitent
des flux et des mouvements financiers ou des capitaux entraînant une
manipulation de fonds avec ses conséquences.
5.1. Choix du sujet
Le choix de ce sujet nous ait venu en esprit, dès que
nous avons constaté que trop de gens ont du mal à
transférer ou à recevoir de l'argent à travers les
services financiers de transfert d'argent, avec une illusion de risque de perte
de leurs fonds.
Néanmoins, il est important de choisir tel ou tel autre
guichet de transfert de fonds, mais avec quels critères ? Ce qui
implique notre intéressement.
5.2. Intérêt du
sujet
1. Intérêt personnel
Nous avons tenu à choisir ce thème de recherche
pour une raison d'étude marketing, c'est-à-dire en faire une
étude fondée sur le besoin du consommateur.
2. Intérêt pour les consommateurs des
services de transfert de fonds
Cette étude va servir de guide pour tout consommateur
d'un service de transfert d'argent, en ce sens qu'elle prélève
des critères pouvant permettre de choisir un guichet de transfert de
fonds avec toute rationalité.
3. Intérêt scientifique
Cette étude constitue une piste de
réflexion. Nous venons de lancer un débat. Le champ à
défricher est vaste. Nous n'avons donc pas la prétention d'avoir
tout fait et dit. Il y a besoin de valider cette recherche par d'autres
méthodes, d'approfondir les questions de règlementation de ce
service, de relations avec les banques,...
4. Intérêt pour les offreurs de ces
services
Ce travail donnerait aussi des informations et
éclaircissements qui permettent aux acteurs intéressés
pour cette activité de s'engager à offrir le produit tout en
sachant la réalité plus au moins exacte de ce secteur
d'activité à partir des besoins exprimés par les
consommateurs de ces guichets.
6. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
6.1. Les méthodes
La méthode est constituée de l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre, les vérifie8(*).
En ce qui concerne notre étude, nous avons
utilisé trois méthodes : la méthode comparative, la
méthode analytique et la méthode inductive.
- La méthode
comparative : pour savoir si les différents guichets
de transfert de fonds ont une même importance marketing en ville de
Butembo ;
- La méthode
analytique : permettant d'analyser systématiquement
toutes les informations et les éléments récoltés.
Ainsi, nous avons analysé quelques éléments pouvant
expliquer les critères de choix d'un guichet de transfert de
fonds ;
- La méthode inductive :
celle-ci nous a permis de remonter de l'observation particulière de
faits à une proposition générale par l'extrapolation de
nos résultats trouvés sur l'échantillon de 100
enquêtés de la population de la ville de Butembo.
6.2. Les techniques
Une technique est un outil de recherche permettant au
chercheur de récolter toutes les données utiles à l'objet
d'étude9(*). Notre
étude nous renvoie dans le milieu économique de la ville de
Butembo. Trois techniques en ont été utilisées : le
questionnaire, l'interview et la technique documentaire.
- Le questionnaire
d'enquête : nous a permis d'atteindre les
différents consommateurs des services des transferts de fonds et
collecter les informations utiles susceptibles d'orienter notre
réflexion sur les critères de choix d'un guichet de transfert de
fonds ;
- L'interview : nous a permis
de nous entretenir avec toute personne tenant l'information relative au
thème, entre autres : les banquiers, les chefs d'agences de
transfert de fonds, voire aussi les consommateurs des services de transfert.
- La technique documentaire :
quant à elle, nous renvoie à toute source de renseignements
déjà existante à laquelle le chercheur peut avoir
accès. Cette technique nous a permis d'exploiter les différents
documents tels que les ouvrages, les rapports annuels, les revues, les
archives, les articles, l'Internet, etc., relatifs à notre sujet.
Sans peine de dispersion, il convient de relever les limites
données à ce travail.
7. DELIMITATION DU SUJET
Etudier les critères de choix d'un guichet de transfert
de fonds, c'est pénétrer dans un domaine qui n'a pas des
frontières et dont il serait vain par conséquent d'en vouloir
traiter les innombrables aspects. Le présent travail n'a pas cette
ambition et son objet n'est autre que l'analyse des critères pour
choisir un guichet de transfert et de la perception du risque lors du transfert
des fonds.
Ainsi limité, le sujet proposé couvre certes un
champ encore très vaste, mais il présente l'intérêt
de déboucher directement sur les problèmes concrets de
l'actualité économique et surtout financière en ville de
Butembo (RDC), pour une période allant de 2009 à 2010.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ce travail comporte, outre l'introduction et la conclusion
générale, trois chapitres : dont le premier traitant du
transfert de fonds, un marché en expansion regroupe en son sein trois
sections traitant respectivement du transfert de fonds, du comportement du
consommateur et du risque.
Quant au deuxième chapitre, intitulé le
transfert de fonds en ville de Butembo, celui-ci englobe trois sections
traitant ainsi du secteur financier à Butembo, de l'offre du transfert
de fonds en ville de Butembo et de la demande du transfert de fonds en ville de
Butembo. Le dernier analyse les critères de choix d'un guichet de
transferts de fonds (résultat de l'enquête).
9. DIFFICULTES
RENCONTREES
La réalisation de ce travail n'a pas été
aisée. Plusieurs sont les embûches qui ont émaillées
notre parcours. La difficulté majeure est liée au manque
d'ouvrage des auteurs congolais qui traitent directement de la question.
En outre, les contraintes financières et temporelles
ont amenuisé la consistance de ce travail.
PREMIER CHAPITRE : LE
TRANSFERT DE FONDS, UN MARCHE EN EXPANSION
Le présent chapitre présente à son sein
les notions techniques essentielles à notre thème de recherche.
En effet, ces concepts étant la base même de notre étude,
nous trouvons la nécessité d'en exposer le contenu. Il s'agit
principalement du transfert de fonds, du comportement du consommateur et du
risque.
I.1. LE TRANSFERT DE FONDS
I.1.1.
Généralités
Le monde du capitalisme contemporain est la remontée en
force du capital financier. L'importance du capital mise en valeur se manifeste
par l'augmentation des opérations de mise en valeur de l'argent et le
rôle déterminant les institutions financières10(*).
La domination contemporaine du capitalisme financier
résulte de la conjoncture d'une série des facteurs.
Tout d'abord, on a l'hypothèse selon laquelle la
détention d'un droit de propriété ou d'une créance
confère à son détenteur un pouvoir d'appropriation de la
richesse la plus indépendante de toutes les contingences.
Ensuite le capitalisme financier qui a surgi à la fin
des années soixante-dix a été favorable à la
finance. Le courant néo-libéraliste qui prêchait le
capitalisme financier dans son idéologie a renforcé la
liquidité du capital11(*).
Enfin le changement de rapports de force qui est intervenu
entre le capital et le travail au cours des années quarante-cinq a
été un facteur favorable à la reconstruction par le
marché boursier des capitaux importants.
A côté des marchés boursiers, nous citons
aussi les institutions financières ainsi que les banques qui effectuent
des mouvements des capitaux importants. Ces mouvements sont appelés
transferts. Ces derniers s'effectuent soit dans différentes banques,
soit dans la même banque en succursales multiples, soit dans des guichets
spécialisés en transfert de fonds.
I.1.2. Notions de transfert
Le transfert peut être compris de différentes
manières. Il signifie la sortie d'un avoir du patrimoine d'une personne
résidant dans un pays déterminé et son entrée dans
le patrimoine du non-résident12(*).
Quant à BRANCIARD M., le transfert est une
opération par laquelle un revenu est enlevé à un individu
ou à une catégorie sociale pour être attribué
à d'autres, sans que ces derniers aient à donner quelque chose en
échange13(*).
Le transfert peut encore signifier un ordre donné par
le client d'une banque de débiter son compte au profit d'une autre
localité moyennant ordre de paiement14(*).
Généralement, il signifie le déplacement
d'un milieu à un autre. Par moyen de transfert s'effectue une
redistribution des revenus qui peut viser des buts variés. Transfert de
revenus ne signifie pas forcement épargné. En effet, une grande
majorité des revenus transférés est affectée
à des dépenses courantes.
I.1.3. Le marché de
transfert de fonds
Le secteur du transfert d'argent est très complexe, car
il se compose d'une diversité d'acteurs formels et informels qui
utilisent des technologies et infrastructures institutionnelles en constante
évolution pour servir une clientèle diversifiée.
C'est le cas de Western Union, SOFICOM, Solidaire transfert
pour les plus connus, auxquels s'ajoutent les coopératives
d'épargne et de crédit, les institutions de micro finance (IMF),
les banques, la poste, etc. Le marché peut être segmenté
par type de canal de transmission : formel ou informel.
I.1.3.1. Le transfert
formel
Elle est pratiquée par des institutions
spécialisées ou autorisées, les banques, les
coopératives, et les institutions de microfinance. Ce système est
né des besoins d'échanges urbains, régionaux, nationaux et
internationaux.
On distingue différents types de transfert15(*) :
- Le mandat poste international : c'est un moyen
utilisé malgré le délai souvent long et le coût
élevé. La commission varie selon la zone de destination avec
l'exigence du minimum à envoyer ;
- Le transfert par SWIFT ou par Télex : c'est
celui qui est électronique. Ce mode de transfert s'effectue entre deux
pays différents. Pour effectuer ce transfert, il faut que le
débiteur et le créditeur aient chacun un compte. Le SWIFT
(Society for Wordwide Interbank Financial Telecommunication) est l'un des types
de virement international, qui permet des échanges privés des
messages télématiques entre banque adhérents et une
rapidité inégalée à condition que la banque qui
envoie les fonds et celle qui les reçoit, soient membre du
réseau SWIFT.16(*)
- Le transfert cash : c'est le transfert que la banque
effectue aux agents n'ayant pas de compte en banque. Cet agent dépose de
fonds qu'il veut transférer à la banque effectue ce transfert par
ordre de paiement en faveur du bénéficiaire. C'est ce type de
transfert qui est fréquent.
- Le transfert par débit : il s'effectue par le
client de la banque qui donne ordre de paiement en débitant son compte
au profit de quelqu'un d'autre dont on crédite le compte dans une autre
localité. Le bénéficiaire peut avoir un compte dans la
même banque ou dans une autre.
- Le transfert inter-agence : c'est le transfert de la
trésorerie. Celui-ci est effectué entre les agences d'une
même banque oeuvrant dans les villes différentes pour besoin des
espèces.
En fait, une agence transfère de l'argent à une
autre agence qui est incapable d'honorer les retraits de ses clients. Cette
pratique se fait soit par monnaie scripturale, soit par mouvement de fonds ou
monnaie fiduciaire.
- Le transfert par courrier : est celui pratiqué
par la poste compte chèque mandat postal.
- Les transferts par télégramme et par mail sont
ceux effectué par télégramme et par courrier
électronique.
Etant donné les conditions qu'exigent parfois les
institutions offreurs de ces services, entre autres les plafonds de transfert,
le coût, elles ne répondent pas aux besoins de la population.
C'est pour autant des raisons que certains recourent aux transferts d'argent
dans le circuit informel.
I.1.3.2. Le transfert
informel
Les transferts informels s'effectuent par les agences
non-spécialisés, les individus sous-forme de réseau, les
comptoirs, les magasins, les services d'aviation, les agences des grands
commerçants,... Ces réseaux traditionnels comprennent des
réseaux tissés par les liens familiaux, communautaires,
villageois ou commerciaux.
Le secteur financier informel comprend un ensemble des petites
unités d'intermédiation financière avec de modes de
gestion peu sophistiqués et sans assise légale17(*).
Les études faites sur les finances informelles
révèlent que les flux financiers drainés par les
structures informelles qui échappent au circuit bancaire, au
réseau de micro finance et aux institutions spécialisées
s'amplifient ce dernier temps dans le monde en général et en
ville de Butembo en particulier18(*).
I.1.4. Le marché des
capitaux
Le marché des capitaux permet la rencontre entre les
agents économiques ayant un excèdent de capitaux et les agents
ayant des besoins de financement. Ce marché peut être
subdivisé en marché monétaire et financier.
I.1.4.1. Le marché
monétaire
Il est celui où se rencontrent les offreurs et les
demandeurs des capitaux à court terme. Au centre de ce marché se
retrouvent les banques commerciales et toutes les institutions
financières, bancaires et non-bancaires qui rendent disponibles les
capitaux à court terme19(*).
I.1.4.2. Le marché
financier
C'est le marché où se rencontre les offreurs des
capitaux stables, c'est-à-dire de longue durée et des demandeurs
de ces mêmes capitaux. Il comprend deux autres marchés : le
primaire et le secondaire.
- le marché primaire : est celui sur lequel se
négocient ou circulent les instruments financiers (actions, obligations)
qui sont émis pour la première fois.
- Le marché secondaire : est celui sur lequel se
négocient les anciens instruments financiers qui se transmettent d'un
individu à un autre. C'est ce qui constitue le marché boursier ou
simplement la bourse. C'est la finance directe où offreurs et demandeurs
de fonds sont en contact direct sans aucun intermédiaire, par opposition
à la finance indirecte où offreurs et demandeurs de fonds passent
par l'intermédiaire bancaire20(*).
Lors du transfert de fonds, les clients de ce service
affichent probablement un comportement, qui mérite d'être
analyser.
I.2. LE COMPORTEMENT DU
CONSOMMATEUR
La connaissance du consommateur est au coeur de l'étude
mercatique car on souhaite répandre le plus précisément
possible à ses attentes. Une fois que le produit est disponible, on veut
le lui faire savoir pour le lui vendre.
Pour expliquer le comportement du consommateur, on fait appel
à plusieurs sciences humaines, la psychologie, la sociologie, le
psycho-sociologie, l'anthropologie, l'économie, etc. Toutes ces
disciplines ne prétendent pas expliquer le comportement humain dans son
intégrité mais donnent de pistes de réflexion qu'il ne
faut pas négliger.
Le comportement du consommateur est un ensemble des actes des
individus directement reliés à l'achat et à l'utilisation
des biens et services.21(*)
La satisfaction du consommateur et l'étude de son comportement
sont au centre de la démarche marketing. Cela oriente les choix
effectués par les entreprises.
Il s'agit du processus par lequel l'individu élabore
une réponse à un besoin. Ce processus combine des phases de
réflexion (prise de décision) et des phases d'action (achat).
L'entreprise peut aussi essayer d'améliorer l'adéquation de
l'offre aux attentes de consommateurs en usant de méthodes qui
influencent le consommateur dans le sens de l'entreprise (publicité
promotion, ...).
Plusieurs facteurs sont pris en compte pour l'étude du
comportement du consommateur, il existe des facteurs environnementaux,
individuels, sociodémographiques, psychologiques, etc.
I.2.1. L'environnement du
consommateur
Les facteurs d'environnement revoient aux
éléments en rapport avec les relations de l'individu et le milieu
social dans lequel, il évolue.
I.2.1.1. La culture
C'est par le langage, l'éducation et à travers
les processus de socialisation que commence, dès le jeune âge,
l'apprentissage des particularismes culturels. Elle peut être comprise
comme un ensemble des normes, des croyances, et des habitudes sociales qui sont
apprises à partir de l'environnement social et qui déterminent
des modes de comportement commun à tous les individus.
Elle exerce une influence sur la consommation à travers
deux niveaux d'influences :
- La culture oriente les objectifs poursuivis par les
individus ;
- Elle oriente certains comportements dont la fonction
symbolique est prééminente22(*).
I.2.1.2. La classe sociale
La classe sociale est l'ensemble des personnes qui ont
conscience d'appartenir à un groupe déterminé de la
société du fait de leurs caractéristiques
socio-économiques, des pouvoirs qu'ils détiennent et des
responsabilités qu'ils assument.
Elle peut être aussi déterminé à la
fois par la disposition d'un certain revenu et par une certaine manière
de se comporter : le maintien, le langage, l'habillement, ...
Ces différences de comportement, selon Pierre
MARTINEAU, suffisent pour mettre à l'aise les membres des classes plus
populaires et à les tenir à l'écart des magasins
fréquentés par des personnes ayant un statut social
élevé. C'est ainsi que une ségrégation se
réalise au niveau des points de vente entre les différentes
classes sociales. Pour prévoir les achats d'une personne, il faut
considérer non-seulement la classe à laquelle elle appartient,
mais encore sa position relative dans cette classe en termes de revenu23(*).
I.2.1.3. Le groupe
Un individu vit en interaction avec d'autres personnes. Celles
qui, à un moment donné, sont liées par des relations de
forme quelconque constituent ce qu'on appelle un groupe.
Ce dernier est aussi constitué par plusieurs personnes
ayant des buts et des besoins communs qu'ils ne peuvent satisfaire qu'en
coopérant. Pour pouvoir coopérer, il est nécessaire que
les membres du groupe partagent des croyances, des valeurs et des normes qui
règlent leurs interactions24(*). Les collègues de bureau, les amis, les
voisins, forment autant des groupes différents.
I.2.1.4. La famille
Le mariage marque pour les membres de la nouvelle famille un
changement profond de leur consommation. L'installation du couple est
l'occasion de nombreux achats des biens durables et, avec les enfants, des
nouvelles charges apparaissent.
Cependant, le couple ne dispose pas de la totalité du
pouvoir de décision. S'il a des enfants, ceux-ci ont leur mot à
dire sur certains achats et ce d'autant plus qu'ils sont âgés. De
plus, étant en général largement ouverts aux influences
extérieurs, les enfants introduisent dans la famille des nouvelles
idées et des nouveaux comportements ; par exemple dans le domaine
de loisir et de la mode.
Chaque individu est entouré d'un environnement
composé de l'influence qui s'exerce sur lui à un moment
donné et dans une situation donnée. Certains facteurs favorisent
l'acte d'achat d'autres sont les freins. Ces facteurs peuvent être
personnels (individuels) soit situationnels pour expliquer le comportement du
consommateur.
I.2.2. Les facteurs explicatifs
I.2.2.1. Les facteurs
individuels
Des facteurs propos à chaque individu organisant la
structure mentale dans laquelle s'effectue le processus de décision. Ces
sont les facteurs personnels. Parmi ces facteurs, on peut retenir :
1°. La personnalité
Ce concept est utilisé pour désigner ce qui
différencie les individus dans leur façon de réagir
à une même situation.
Elle est comprise aussi comme un ensemble de
caractéristiques dominantes du comportement du consommateur dans les
circonstances habituelles de sa vie sociale. Connaître la
personnalité d'un individu peut donc être un moyen de
prévoir son comportement25(*).
2°. L'attitude :
Une attitude peut être définie comme une tendance
de l'individu à évaluer d'une certaine manière un produit
ou un service26(*).
3°. La motivation et le frein
L'individu ressent en permanence des besoins qui constituent
des états de tension. Un besoin peut être considéré
comme un écart entre le niveau d'aspiration et un état actuel.
Les motivations et freins interviennent pour déterminer le comportement
face à un besoin.
Plusieurs auteurs définissent la motivation comme une
force conscient ou non poussant le consommateur à agir et le frein comme
une force qui empêche l'achat et l'utilisation, d'un produit ou d'un
service comme : les inhibitions, les peurs, les risques.
4°. L'image de soi
L'achat de certains produits peut être pour un individu
un moyen d'exprimer sa position sociale. Ce peut être également un
moyen d'expression et de communication de la personnalité en
général. En effet, certains produits comme les vêtements,
l'automobile, l'aménagement et la décoration du logement sont
pour une personne un moyen de se présenter aux autres.
5°. La perception
C'est un processus de sélection d'organisation et
d'interprétation de l'information externe. La perception a
faculté d'être sélective c'est-à-dire de filtrer les
éléments pour en retenir que certains. Certains facteurs jouent
un rôle important dans la perception notamment l'image de soi, les
risques perçus, la sensibilisation à la marque27(*).
6°. L'expérience
Elle est considérée comme l'ensemble des
satisfactions ou insatisfactions retirés par le consommateur lors de la
consommation d'un produit ou un service.
I.2.2.2. Les facteurs
situationnels
Plusieurs peuvent intervenir lors de l'achat dans un
environnement donné.
BELK a identifié cinq dimensions qui déterminent
le contexte situationnel : l'environnement physique (localisation), le
social (on n'achète pas la même chose si on est seul ou
accompagné), le moment, l'activité et l'état initial.
- La situation d'achat : est l'environnement du
consommateur au moment de l'acquisition du produit ou du service ;
- La situation d'usage ou de consommation est l'ensemble des
conditions dans lesquelles le consommateur prévoit d'utiliser le produit
ou de le consommer.
I.2.3. Les étapes du
processus de décision
Etant donné que l'achat d'un bien ou d'un service est
considéré comme le résultat d'un processus de
décision, l'individu est supposé poursuivre certains objectifs
pour satisfaire le besoin reconnu. Pour les atteindre, il doit choisir entre
plusieurs types d'actions possibles et pour choisir, il a besoin de
l'information qu'il traite pour évaluer les conséquences de ces
différentes actions. Mais l'individu n'a qu'une capacité
limitée de stockage et de traitement de l'information, aussi connait-il
les conséquences de ses choix qu'avec un certain degré
d'incertitude. De ce point de vue, il y a donc dans toute décision, une
prise de risque. Lorsque le consommateur est confronté à un
problème dont il n'a pas l'expérience, il doit dépenser de
l'énergie et du temps pour élaborer un nouveau programme de
décision et l'effort fourni est d'autant plus important que le risque
encouru est grand. Enfin, les consommateurs peuvent faire une analyse finale
qualifiée d'apprentissage ou l'évaluation post-achat.
1°). La reconnaissance du besoin
C'est la perception pour l'individu d'un décalage entre
un état souhaité et un état ressenti.
Il y a plusieurs facteurs à l'origine du
décalage. Les facteurs d'environnement, les facteurs liés ou
produit, les politiques commerciales des producteurs28(*).
Or, dans la théorie du consommateur, celui-ci est
censé rechercher la maximisation de sa satisfaction. Ceci suppose qu'il
connaît parfaitement toutes les possibilités d'achats qui
s'offrent à lui, qu'il calcule la satisfaction qu'il retirerait de
chacun de ses achats et qu'il choisit d'acheter le produit pour lequel cette
satisfaction est maximum.
En effet, le consommateur ne peut pas, le plus souvent,
calculer les conséquences exactes de tous les choix possibles. Par
ailleurs, la recherche des informations lui est nécessaire.
2°). La recherche d'information
Il y a deux procédures de recherche d'information qui
peuvent être mise en oeuvre, la recherche interne (famille, groupe,
etc.), qui si elle n'est pas satisfaisante engendre la recherche externe
(publicité, promotion, rumeurs,...).
Une fois l'information recueillie, le consommateur peut
évaluer les possibilités, d'où on sous-entend le
risque.
3°). L'évaluation des possibilités
Toute décision est prise dans un contexte d'incertitude
et comporte donc un risque. Le consommateur fait une sélection sur le
marché par rapport aux attributs retenus pour le produit voulue. On a
l'ensemble des attributs du produit, composés des attributs connus et
des attributs inconnus. Parmi, les attributs connus et des attributs inconnus.
Parmi les attributs connu, il y a les attributs importants, dans lesquels ou
retrouvent les attributs déterminants. Enfin, dans les attributs
déterminants, il y a les attributs saillants. Après les attributs
on fait une sélection au niveau des marques29(*).
Face au risque, certains consommateurs se conduisent de
façon à "n'avoir rien à se reprocher". Ils choisiront de
préférence une marque connue et établie dans l'opinion
plutôt qu'une marque nouvelle. Ils pensent ainsi « mettre
toutes les chances à leur côté ». Le niveau de
risque influe considérablement sur le comportement d'achat du
consommateur. En général, on considère que les premiers
acheteurs d'un produit c'est-à-dire ceux qui donnent l'exemple de
l'innovation dans les comportements et permettent les changements des
habitudes, sont caractérisés par le fait qu'ils acceptent de
prendre le risque de se tromper ou d'être désapprouvés.
4°. L'achat
Il dépend étroitement des attitudes. Plusieurs
cas de figure concernant la marque peuvent alors survenir au moment de
l'achat : lorsque la marque est fixée, lorsqu'elle ne l'est pas
avant l'entrée dans le magasin, lorsque le consommateur choisit le
magasin avant tout.
5°. L'évaluation post-achat ou principe
d'acquisition
Au cours de son existence, l'individu apprend à
décider en recevant les récompenses et les punitions qui
résultent de ses décisions et de leurs conséquences.
Ici, le consommateur compose le résultat de son action
avec l'effet qu'il en attendait. S'ils concordent, le décideur
enregistre que son évaluation des alternatives, dans les circonstances
où il se trouvait, était correcte.
Lorsque l'achat répété lui donne toute
satisfaction, il aura tendance à se former une habitude,
c'est-à-dire le processus de décision se réduit à
son expression la plus simple. Si au contraire, il est déçu, ce
négatif lui indique que la procédure de décision,
utilisée pouvait comporter des imperfections. Sa confiance en elle,
tendra à décroître et être l'avenir, il aura tendance
à se comporter de façon différente lorsqu'il se retrouvera
dans les circonstances semblables.
I.2.4. La modélisation
du comportement du consommateur
La modélisation du comportement du consommateur
constitue à l'évidence un moyen privilégié pour
percevoir les différents déterminants du processus d'achat.
Deux modèles classiques de comportement du consommateur
ont attirés l'attention. La présentation de la grille d'analyse
de comportements d'acheteurs fut franchie grâce aux efforts de ses
tenants, que voici :
- Le modèle de Howard et Shelth : celui-ci doit
une large part de sa notoriété et de sa popularité
auprès des spécialistes de marketing à son
caractère intégrateur. Il résume les facteurs qui
influencent les consommateurs, ainsi que les réponses apportées
à ces derniers30(*).
- Le modèle d'Engel, Black Well et Miniard : Ce
modèle a le mérite de placer en évidence les étapes
successives de la prise de décision de l'acheteur. Il montre en outre
les facteurs qui influencent l'acheteur à chacune des étapes de
son processus de prise de décision31(*).
Le comportement d'achat du consommateur se compose de
plusieurs étapes : le déclenchement du besoin, la recherche
d'information, l'évaluation des choix offerts, la décision
d'achat et le comportement post-achat. Cependant, les étapes et
l'importance accordée à chaque niveau de ce processus
décisionnel varient beaucoup selon un facteur : le risque
perçu.
I.3. LE RISQUE
I.3.1.
Généralités
La notion de risque est un thème central de recherche
dans des domaines aussi variés que la finance, le marketing, la
sociologie et la psychologie, etc.
C'est dans les années vingt que la notion de risque a
commencé à être étudiée. La finance a
été l'un des premiers domaines à exploiter cette notion.
Dans cette matière, le risque est centré sur la
personnalité avec des individus averses et preneurs de risques. Le
décideur connaît les conséquences des alternatives et leurs
probabilités d'occurrence. L'attitude envers le risque est donc
définie par rapport au risque réel que présente une
situation.
En marketing, le risque est moins clair qu'en finance et
source de nombreux débats quant au détail des étapes de
comportement du consommateur. En effet, différents déterminants,
dimensions et attitudes composent le risque perçu.
Ce risque perçu par les individus est l'une des
principales causes du faible développement du monde bancaire. Il est
donc intéressant de l'étudier d'une façon
particulière dans le monde de transfert de fonds.
Le risque perçu influence à des degrés
différents le comportement d'achat, pour chaque transaction et pour
chaque consommateur, selon l'implication personnelle, le type de produits, la
situation d'achat, ... Le risque perçu est donc présent de part
l'individu lui-même, mais aussi de par l'environnement qui l'entoure. Il
s'agit d'une des dimensions principales de la personnalité du
consommateur. Au niveau de l'individu, le risque perçu se crée de
part les facteurs d'attitude, habitude, innovativité, perception,
etc.32(*)
Plus le nouveau sujet sera confus, plus la
nécessité de transferts de connaissances et d'explications sera
importante, afin de réduire la crainte du consommateur.
I.3.2. Définitions
La notion de risque peut être définie comme un
engagement portant une incertitude dotée d'une probabilité de
gain ou de préjudice, que celui-ci soit une dégradation ou une
perte33(*).
Le risque est toujours permanent à une activité
économique. C'est ainsi que l'on prétend que celui-ci
dépend de l'activité économique en cause et de
l'environnement dans lequel opère l'entreprise ou l'individu.
Généralement, le risque est une coexistence d'un
aléa et d'un enjeu. Lorsqu'une personne prend un risque, elle entreprend
une action avec un espoir de gain et/ou une possibilité de perte.
Toute situation, toute activité peut produire un
événement profitable ou dommageable. Le risque est défini
par la probabilité de survenue de cet événement et par
l'ampleur de ses conséquences. Il peut être étudié
dans plusieurs domaines.
Une clarification conceptuelle du risque, et plus
particulièrement du risque perçu, est tout d'abord
nécessaire vu la confusion qui entoure la définition de ce
concept marketing.
Il nous sera aussi important de passer à une
présentation du risque marketing, de ses dimensions et de l'importance
marketing attachée à celui-ci.
I.3.3. Cadrage du risque
marketing
Le risque d'un point de vue marketing est basé sur la
perception de l'individu face à la situation, la nature et les
conséquences qui peuvent être négatives. Il s'agit donc de
l'évolution cognitive (réflexion sur le produit ou le service) et
affective du risque (ressenti).
Contrairement aux autres matières, le concept de risque
est uniquement lié aux conséquences négatives du choix.
Ce concept est à rapprocher du concept d'ignorance
où ni les conséquences, ni les probabilités ne sont
connues avec précision.
Il est difficile, pour la communauté scientifique de
trouver un accord sur le risque et sur ce qui compose vraiment le risque
perçu. Nous allons tenter de réunir dans cette partie,
différentes théories autour du risque perçu afin d'en
dégager une compréhension relativement claire.
I.3.3.1. Les
différents risques marketing
On présente le risque sous trois notions
différentes : le risque perçu, le risque objectif et
l'attitude envers le risque.
I.3.3.1.1. Le risque
perçu
C'est en 1960 que Bauer introduit, pour la première
fois, le concept de risque perçu. Il trouve que « le
comportement du consommateur implique un risque dans le sens où toute
action du consommateur va engendrer des conséquences qu'il ne peut
anticiper qu'avec une certitude approximative et dont certaines pourraient
être déplaisantes »34(*). Ainsi, Bauer établit sa définition selon
l'incertitude et les conséquences négatives, tout en soulignant
la dimensionnalité du concept avec les différentes
conséquences négatives pour le consommateur.
Le risque perçu n'est, en réalité, qu'une
problématique de choix. Le consommateur ne dispose pas de toutes les
informations nécessaires et se construit lui-même des
hypothèses concernant son environnement.
L'individu fait face à ses limites cognitives, qui
réduisent ses anticipations et ses limites d'assignation de
probabilités aux conséquences négatives. Il doit faire
preuve de subjectivité pour pallier à ce problème.
Au cours des années, le risque perçu est
resté un concept flou en marketing ; de nombreux chercheurs ont
tenté de clarifier cette notion en s'appuyant plus ou moins sur les deux
composantes principales, définies par Bauer : l'incertitude et
l'importance de pertes (conséquences négatives).
Cunningham assimile le risque perçu aux "incertitudes
perçues » et à leurs conséquences. Ainsi avec
« incertitude perçue », il sous entend qu'aucune
probabilité objective ne peut être associée à chaque
perte. En effet, le consommateur ne peut pas estimer les degrés
d'incertitudes réels ; l'incertitude est donc basé sur la
subjectivité dans la probabilité d'effectuer un mauvais
choix : « les véritables probabilités de perte ne
sont pas pertinentes pour la réaction du consommateur face au risque. Le
consommateur ne réagit, uniquement, qu'à la quantité de
risque qu'il reçoit réellement et à son
interprétation subjective de ce risque »35(*).
Cette incertitude peut se trouver soit devant
l'identification, la fixation et la validité de ses objectifs de
consommation, soit dans la comparaison évaluative entre les objectifs
considérés et les produits ou services considérés.
Le comportement du consommateur est donc basé sur
l'évaluation et l'anticipation des conséquences d'achat
déplaisantes. Ses facteurs seront fonctions de l'attachement
qu'éprouve le consommateur pour la réalisation de ses objectifs,
de l'investissement réalisé et de l'importance accordée
aux conséquences.
Ce risque est la possibilité de subir des pertes
à l'occasion de l'achat ou de la consommation d'un produit, bien ou
service36(*).
I.3.3.1.2. Le risque objectif
Le risque objectif (ou réel) est différent du
risque perçu. Dandouau (2001) le définit
comme : « le nombre d'états qu'une situation
peut prendre, la probabilité objective d'apparition de chacun et la
perte ou le gain qui y est associé »37(*). Dans le comportement d'achat, le
consommateur traite les informations recueillies de son environnement de telle
façon qu'il perçoit un risque qui correspond au risque objectif
ou réel.
Cet auteur fait clairement la distinction avec le risque
perçu en insistant sur la subjectivité du risque perçu,
qu'il définit comme une construction mentale liée aux
anticipations des individus sur les trois aspects du risque objectif (nombre
d'états, probabilité objective, gain et perte) par l'incertitude
qui les entoure et l'importance qu'il leur accorde. Le risque perçu est
du domaine de la présentation, c'est-à-dire le résultat
d'une construction et du réseau de connaissances activé au moment
de la perception38(*).
I.3.3.1.3. L'attitude envers le
risque
Une troisième notion vient s'ajouter au risque
marketing, l'attitude envers le risque. Il s'agit de la prédisposition
générale du consommateur au risque avec son interprétation
et son degré d'appréciation39(*).
I.3.4. Importance marketing du
risque perçu
La définition de Bauer (1960) présente, pour la
première fois, la problématique du choix dans l'étude du
comportement du consommateur. CUNNINGHAM (1967) reprend cette
problématique en présentant le risque perçu comme le cadre
conceptuel général de la prise de décision,
c'est-à-dire le processus par lequel l'individu choisit quel produit ou
quelle marque acheter40(*).
En effet, l'individu ne peut pas anticiper les
conséquences de se décisions, ainsi, il cherche à limiter
le risque de ses choix.
Pour souligner son importance, VOLLE (1995) affecte un statut
théorique double au risque perçu, en le présentant comme
étape du processus d'achat et déterminant de la suite du
processus d'achat. Il souligne l'importance pour les entreprises de se
cristalliser sur la détermination et l'évaluation des risques par
l'individu en reprenant une citation de HALVENA et DESARBO (1991)
« la prise en compte du risque perçu améliore la
performance des entreprises par une meilleure adaptation de leur mix, qu'il
s'agisse par exemple de conditionnement, de la communication, du canal de
distribution, ou des attributs du produits comme le prix ou la
sécurité »41(*).
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, partant de l'analyse de ces trois
notions : le transfert de fonds, le comportement du consommateur et le
risque, il nous a été possible de remarquer que tout transfert de
fonds nécessite un canal de transmission formel et/ou informel.
A cet effet, les consommateurs du service de transfert
d'argent seront confrontés à un problème de choix du canal
de distribution. Mais, l'on préfère la formalité.
Malgré ce dernier, le marché reste encore complexe pour choisir
tel ou tel autre guichet. D'où l'étude du comportement des
consommateurs de services et du risque qui s'accompagne.
Enfin, dans le contexte actuel du monde moderne, nous trouvons
ce marché important pour la bonne sécurisation des
opérations financières de transfert de fonds. C'est pourquoi dans
le chapitre suivant, nous nous intéressons au transfert de fonds en
ville de Butembo.
DEUXIEME CHAPITRE : LE
TRANSFERT DE FONDS EN VILLE DE BUTEMBO
Ce chapitre se consacre à une brève
présentation du secteur financier à Butembo, de l'offre du
transfert de fonds et de la demande de ces transferts de fonds en ville de
Butembo.
II.1. LE SECTEUR FINANCIER
A BUTEMBO
Le rôle que jouent les banques dans la vie
économique d'un pays est primordial. En effet, l'activité
économique d'un pays est donnée par l'organisation
financière qui épaule les grandes entreprises et concourant au
développement harmonieux du commerce, de l'industrie et à
l'épanouissement de l'activité général du pays.
La crise économique qui se vit en RDC depuis plus d'une
décennie, a laissé des séquelles sur le système
financier42(*). Nous
citerons entre autre :
- La faillite des banques commerciales contrôlées
par l'Etat et l'essoufflement de celles à capitaux privés ;
- La réduction significative des activités des
institutions financières non bancaires ;
- Le ralentissement sensible des l'activité des COOPEC
en matière de collecte de l'épargne et de distribution de
crédit.
Il faut considérer deux grandes catégorisations
des institutions qui se distinguent par leur statut, par leur fonction, et par
leur importance : les institutions financières bancaires et celles
non bancaires.
II.1.1. Les institutions
financières bancaires.
Celles-ci comprennent d'une part, la banque centrale et
d'autre part, les banques de dépôt ou banques commerciales.
II.1.1.1
Définition.
La banque constitue l'une des branches économiques les
plus méconnues, tant par ses utilisateurs que par la plupart de ses
employés43(*).
Selon l'usage que l'on en fait, elle apparaît comme une gardienne
de dépôts, une distributrice de crédit et une
conseillère privilégiée.
Une définition plus économique, inspirée
de l'adage des banquiers: « les crédits font les
dépôts », consisterait à dire qu'une banque est
une entreprise autorisée à créer de la monnaie sous forme
de dépôts transférables (par chèque, virement,
etc.44(*)
C'est en effet une double possibilité de distribution
de crédits et de collecte qui caractéristique des banques,
notamment par rapport aux institutions financières non-bancaires.
II.1.1.2. Les
activités bancaires45(*)
Dans sa forme actuelle, l'activité bancaire peut
s'analyser en quatre fonctions principales:
- L'intermédiation: qui consiste à collecter les
disponibilités (épargne, dépôts) de certains agents
économiques pour les reprêter à d'autres;
- La gestion des moyens de paiement: puisque les banques
créent de la monnaie scripturale, elles doivent assurer la circulation
de cette monnaie, ce qui suppose le traitement des chèques, des
virements, des effets de commerce, des comptes, etc ;
- Les services financiers et divers: qui regroupent; la location
des coffres, les services de caisse (retrait ou dépôt
d'espèces), les services de change, les opérations de bourse, les
conseils, etc;
- Le gestion de la trésorerie et l'activité
interbancaire: la fonction d'intermédiation conduit la banque à
avoir temporairement ou structurellement, soit un excèdent soit une
insuffisance de ressources; la fonction de trésorerie consiste à
réaliser cet ajustement, notamment en intervenant sur le marché
monétaire, soit comme prêteur, soit comme emprunteur auprès
des autres banques ou institutions financières.
En ville de Butembo, nous avons quatre banques en
activité, notamment:
· La BCDC: Banque Commerciale de Congo ;
· La BIC: Banque Internationale de Crédit ;
· La BIAC: Banque Internationale pour l'Afrique au
Congo ;
· La CRUCHE BANK46(*).
II.1.2. Les institutions
financières non-bancaires
Les institutions financières non-monétaires sont
des organismes spécialisées dans le financement des
activités économiques bien déterminées. Elles
collectent l'épargne auprès du public et la prête, mais
elles n'émettent ni la monnaie fiduciaire ni scripturale.47(*)
Ce sont donc des organismes qui font essentiellement le
commerce de crédit. Autrement dit, elles n'ouvrent pas sur leur livre le
compte de dépôt pouvant être utilisé par
chèque ou virement.
Parmi les établissements de crédit non-bancaire,
on peut citer: les coopératives d'épargne et de crédit,
les caisses d'épargne, les sociétés de microfinance et les
institutions financières spécialisées.
II.1.2.1.Les
Coopératives d'épargne et de crédit
Au Congo, la loi n°002/2002 du 02 Février 2003
portant dispositions applicables aux coopératives de crédit les
définit comme étant « des groupements des personnes
dotées de la personnalité juridique, qui poursuit principalement
un objet social à travers les services rendus »48(*)
Cet aspect de la définition les distingue des
sociétés commerciales dont les activités ont pour but
premier la réalisation du profit.
En d'autres termes, une coopérative d'épargne et de
crédit (COOPEC) est une association des personnes qui disposent leurs
économies dans un fonds commun et empruntent à ce fonds à
des taux d'intérêts minimes49(*)
C'est donc une coopérative financière
organisée à partir d'un groupe dont les membres ont un lien
commun d'association, comme par exemple les ouvriers de la même usine,
les commerçant d'une région ou contrée, etc.
Butembo et ses environs ont connu une émergence des COOPEC
les années dernières. Ils ont connu aussi une intense
activité dans la mobilisation de l'épargne.
II.1.2.2. La Caisse
d'épargne
Une caisse d'épargne est une institution dont le
rôle principal est la collecte de l'épargne des catégories
à faible revenu ainsi que l'action aux épargnant et d'autres
emprunteurs, les petites entreprises et les particuliers50(*).
Lorsqu'on parle de l'épargne au Congo, on voit
directement la CADECO. Elle a été créée à
juin 1950. Elle est un établissement d'intérêt public
doté d'une personnalité juridique. Elle est régit par la
législation financière en vigueur au congo.51(*)
Son objectif essentiel est de permettre à la masse
laborieuse congolaise de se constituer une épargne en vue
d'améliorer leur bien être social. D'autre part, cette
épargne ainsi constituée pourra être mise à la
disposition de l'économie.
La CADECO a connu pendant des décennies après
l'indépendance du Congo des crises de gestion et de manque de
liquidité. Les crises dont on parle provenaient souvent de
l'insolvabilité et de l'incompétence des dirigeants. Plusieurs
fois l'Etat a injecté le fonds pour permettre à la CADECO de
continuer ses activités. En outre, les modalités de collecte de
fonds sont adaptées à la petite épargne qui n'exige que
des conditions minimales de sécurité pour se placer.52(*)
Les difficultés de sa restructuration font que les
interventions de la CADECO restent modestes. Relevons ainsi l'aspect des
sociétés de micro finance.
II.1.2.3. Les
sociétés de micro finance
1° Généralités
Selon la conception universelle, le concept micro finance est
inclusif c'est-à-dire comprend la coopérative, les tontines, les
messageries, les mutuelles de solidarité, etc.
Par contre, au niveau de la réglementation congolaise
et de la loi, on distingue la société de micro finance de la
COOPEC. Pour la banque centrale, une société de micro finance
doit se constituer obligatoirement sous-forme d'une S.A.R.L avec un capital
minimum à la création et un nombre minimum des actionnaires (au
moins 7 personnes).53(*)
Pour beaucoup de personnes et pour le grand
public en particulier, la micro finance se confond avec le micro crédit.
Elle désigne les dispositifs permettant d'offrir de très petits
crédits (micro crédits) à des familles très pauvres
pour les aider à conduire les activités productives ou
génératrices de revenus leur permettant de développer
leurs petites entreprises.
2°Approche développemental de ce
secteur
Avec le temps et le développement de ce secteur
particulier de la finance partout dans le monde, y compris dans les pays
développés, la micro finance s'est élargie pour inclure
désormais une gamme de services plus large (crédit,
épargne, assurance, transfert d'argent, etc.) et une clientèle
plus étendus également. Dans ce sens, la micro finance ne se
limite pas aujourd'hui à l'octroi des micros crédits aux pauvres,
mais bien à la fourniture d'un ensemble des produits financiers à
tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel.
Dans le même angle, Jean Claude MASANGU, gouverneur de
la Banque central du Congo (BCC), précise que « les services
de crédits et d'épargne sont au bénéfice des
populations vulnérables et ont permis à ces dernières de
franchir les barrières de l'exclusion et d'améliorer de
manière significative leur qualité de vie, voir même lutter
contre la pauvreté »54(*)
3° Les clients de la micro finance
Le type de client des services de micro finance est une
personne dont les revenus sont faibles et qui n'a pas accès aux
institutions financières formelles, faute de pouvoir remplir les
conditions exigées par ces institutions (document d'identification,
garanties réelles, dépôt minimum, etc.) Il mène
généralement une petite activité génératrice
de revenus dans le cadre d'une petite entreprise familiale.55(*)
4° De leur épargne
Pour les pauvres, le besoin d'épargne est tout aussi
important que le besoin de crédit.
Ils ont donc besoin d'une épargne qui soit à la
fois sûre et liquide. Ceux-ci tiennent moins compte du taux de
rémunération de leur épargne, car ils ne sont pas
habitués à placer leur épargne dans les instruments
financiers, mais accordent en revanche une grande valeur aux mécanismes
leur assurant une épargne disponible en cas d'urgence ou d'apport
unité d'acquisition de biens.56(*)
Avant de clore cette sous-section, parlons des institutions
financières spécialisées.
II.1.2.4. Les institutions
financières spécialisées
Les institutions financières spécialisées
ont des établissements de crédit auxquels l'Etat a confié
une mission permanente d'intérêt public. Elles ne peuvent
effectuer d'autres opérations de banque que celles afférentes
à cette mission, sauf à titre accessoire.57(*)
Celles-ci ne peuvent recevoir du public de fonds en vue ou
à moins de deux ans de terme, sauf si elles y sont autorisées
à titre accessoire dans les conditions définies par le ministre
chargé de l'économie.58(*)
En d'autre termes, elles sont des organes
spécialisées de financements des activités
économiques bien déterminées, par l'exemple la
construction, l'assurance, etc. elles peuvent collecter l'épargne
auprès du public et la prêter, mais n'émettent ni la
monnaie scripturale ni la monnaie fiduciaire59(*)
Ces institutions ne peuvent pas émettre des chèques
ni effectuer des virements bancaires.
Parmi les institutions financières
spécialisées, nous pouvons citer : la SONAS
(Société Nationale d'Assurance), la FPI (Fonds de Promotion
Industrielle), le FPT (Fonds de Promotion de Tourisme), le Fonds social, la
SOFIDE (la Société Financière de Développement),
etc.
La structure financière Congolaise est
caractérisée par des institutions non-bancaires
suivantes :
- Les institutions financières spécialisées,
de la construction, des bâtiments et de l'immobilier ;
- Les institutions de micro finance, IMF en sigle, qui sont
chargés du financement de petits et microprojets, de taille moyenne, des
activités formelles et informelles ;
- Les banques de développement, les coopératives
d'épargne et de crédit, ainsi que les fonds publics
spéciaux de financement au Congo.
II.2. L'OFFRE DE TRANSFERT
DE FONDS
Le transfert de fonds est l'un des services fournit par les
banques, des IMF, mais aussi plus spécialement par des messageries
financières soit des institutions spécialisées en
transfert de fonds. Signalons que ces dernières nous intéressent
pour cette section.
II.2.1. Les messageries
financières.
Les messageries financières sont des
intermédiaires financiers qui effectuent sans déplacement
physique de fonds du donneur d'ordre, des opérations de transfert.
Ces messageries peuvent être classées selon leur
emplacement du siège social soit celles ayant le siège social
à l'étranger et celle ayant le siège au pays (RDC)
II.2.1.1. Celles ayant le
siège social a l'étranger
A part les banques dites
« multinationales » financiers sur le plan international.
Nous avons Western Union, Money Gram, etc. Mais signalons qu'à Butembo
seulement Western Union y est.
A. Western Union
Western Union est une entreprise financière et de
communication spécialisée dans le transfert (cash to cash). Elle
est une filiale de First Data corporation. Son siège social est
situé à GREEN WOOD VILLAGE COLORADO aux Etats-unis, ses
activités commerciales et marketing à Montvale, New Jersey
60(*)
Elle a plusieurs divisions ne proposant des produits comme le
transfert de fonds de personne à personne, des mandats et des services
commerciaux. En juin 2006, la compagnie disposait de 270 000 points de
présence via notamment des partenaires dans plus de 200 pays et
territoires.61(*)
1. ses tarifs
Les coûts de transfert varient en fonction du montant
envoyé et de la destination du transfert.
a. Grille tarifaire de la couverture Western Union en RDC
Tableau : N°1 :
Tarif Western Union couverture RDC
Montant en $ US
|
Frais d'envoi
|
01-50 $ US
|
2$ US
|
51-200$US
|
4$US
|
201-500$US
|
2,75%
|
+ de 500$ US
|
2,5
|
Source: Archives Western Union /BIAC -Butembo
b. Tarif des transferts envoyés vers les 9 pays
limitrophes de la RDC : Angola, Burundi, Congo-Brazza, Ouganda, RCA,
Rwanda, Soudan, Tanzanie et la Zambie.
Tableau N°2 : Tarif
relatif aux pays limitrophes de la RDC
Montant
|
Frais d'envoi
|
1-50
|
4$US
|
51-100
|
8%
|
101-350
|
7%
|
351-1000
|
6%
|
1001-2000
|
5%
|
2001-2500
|
4,5%
|
2501-3000
|
4,2%
|
3001-750
|
3%
|
7501-9500
|
3%
|
Source: Archive Western Union /BIAC -Butembo
c. Grille tarifaire des transferts internationaux. (en dehors
des pays limitrophes)
Tableau N°3 : Tarif
pour transferts internationaux Western Union
Montant à envoyer en $
|
Frais d'envoi en $
|
|
Montant à envoyer en $
|
Frais d'envoi en $
|
1-50
|
15
|
|
1751-2000
|
115
|
51-100
|
15
|
|
2001-2500
|
125
|
101-200
|
22
|
|
2501-3000
|
135
|
201-300
|
29
|
|
3001-3500
|
160
|
301-400
|
34
|
|
3501-4000
|
180
|
401-500
|
43
|
|
4001-4500
|
200
|
501-625
|
50
|
|
4501-5000
|
220
|
625-750
|
57
|
|
5001-6000
|
260
|
751-875
|
65
|
|
6001-6500
|
280
|
876-1000
|
75
|
|
6501-7000
|
300
|
1001-1250
|
85
|
|
8001-8500
|
360
|
1251-1500
|
95
|
|
8501-9000
|
380
|
1501-1750
|
105
|
|
9001-9500
|
400.
|
|
|
Source: Archive tarif de Western Union,
BIAC/Butembo
Signalons que ce tarif international de Western Union
présente un écart considérable, comparativement aux deux
premiers tarifs.
II.2.1.2. Celles ayant le
siège au pays
Ces guichets sont de droit congolais, vu l'emplacement de leur
siège social. Ils ont pour mission de faciliter les opérations de
transfert de fonds en RDC
A. Fonctionnement
Le transfert ordinaire qu'ils font, leur permettent de
transférer l'argent à partir d'une agence du guichet de transfert
d'un client à un autre sans que ce dernier ne dispose d'un compte
bancaire.
Pour transférer l'argent, le client se présente
au guichet d'une agence du guichet de son choix, disséminés dans
tout le pays, soit région. Ce client présente son
identité, indique la destination et le bénéficiaire.
Quant au retrait de fonds, il se présente au guichet
avec sa carte d'identité et le code secret qu'il présente au
caissier soit au guichetier. Le bénéficiaire est encore une fois
notifié par SMS, du paiement du transfert
Signalons que le service de transfert de fonds est offert par
les banques, les institutions de micro finance, les COOPEC et les messageries
financières. Ces dernières jouent un rôle très
important dans le domaine de transfert de fonds. Parmi les messageries
financières à Butembo, on peut citer :
- La société Financière de communication
(SOFICOM)
- Solidaire Transfert et
- La Société de Transfert au Congo (S.T.C
sprl)
B. Les Guichets et ses Tarifs
Le tarif est le prix du service que la société
de transfert demande pour effectuer les opérations. Il peut être
fixé en fonction du risque encouru par le fonds reçu ou
transféré, ou soit le prix peut être fixé en
fonction des charges supportée lors de l'opération.
1. SOFICOM
Ø Bref Aperçu
Il y a de cela 7 ans, le groupe SOFICOM commença avec
une seule agence au départ. Désormais avec plus de 50 points
d'exploitation à travers la RDC. SOFCOM a démontré son
savoir faire dans les domaines ci-après :
- Les services bancaires : SOFIBANQUE ;
- La messagerie financière : SOFICOM
transfert ;
- Le transfert international : société de
change et finance
- Bureau de change : SOFICOM CHANGE
- La communication : SOFIPHONE ET SOFIPAY62(*)
Etant donné que SOFICOM transfère les fonds des
grandes entreprises et opérateurs économiques privées
telles les sociétés de téléphone cellulaire, cela
lui permet d'améliorer la qualité du système des
transferts nationaux et internationaux dans tous les coins où ces
réseaux sont présent car elle dispose des liquidités
nécessaires, disponibles à tous ces endroits
Ø Ses tarifs
Le coût de transfert varie aussi selon qu'il s'agit des
divises nationales ou étrangères. D'où chaque guichet
à un tarif en dollars US et en francs congolais.
Tableau N°4 : Tarif
SOFICOM pour transfert en dollars américains.
Montant à envoyer
|
Frais d'envoi
|
De 10 à 100$
|
1000Fc
|
De 101 à 1000$
|
2%
|
De 1001à x montant
|
1%
|
Source : SOFICOM /Butembo
De ce tarif, il ressort qu'un client voulant transférer
une tranche se trouvant entre 10 et 100$, va payer 1000Fc comme Frais d'envoi,
101-1000 payé 2% des frais d'envoi et de 1001 à x montant 1%
A part, ce tarif, celui des transferts en francs congolais
existe.
Tableau N°5 : Tarif
SOFICOM pour transfert en FC
Montant
|
Frais d'envoi.
|
De 5000Fc à 35000Fc
|
1000Fc
|
De 55050 à 100 000Fc
|
2000Fc
|
De 100 050 à 200 000Fc
|
2%
|
De 200 050 à x montant
|
1%
|
Sources : SOFICOM/Butembo
Pour le transfert en FC, une tranche allant de 5000FC à
35000FC SOFICOM facture pour 1000 FC. De ce tarif nous constatons que plus le
montant à envoyer est important, plus vous payez moins.
2. SOLIDAIRE TRANSFERT
Elle est une messagerie financière ayant comme objectif
principal : faciliter le transfert d'argent à travers le pays (la
RDC). Son siège social est à Kinshasa (RDC), mais les initiateurs
de cette messagerie sont d'origine libanaise.
SOLIDAIRE TRANSFERT organise un transfert international
particulier pour KAMPALA, CHINE, DOUBAÏ et RWANDA, pour un tarif
fixé à 3%.
Au niveau national, voici les tarifs appliqués dont
l'un en dollars américain et l'autre en FC.
Tableau N°6 : Tarif
SOLIDAIRE TRANSFERT en dollars us
Montant à transférer
|
Frais d'envoi
|
De 1$ à 50$
|
1$
|
De 51 à 100
|
2
|
De 101 à 300
|
3
|
De 301 à 500
|
5
|
De 1000 à plus
|
1%
|
Source : SOLIDAIRE TRANSFERT/Butembo
De ce tarif nous constatons aussi que plus le montant
à envoyer est important, plus vous payez moins.
Tableau N°7 : Tarif
SOLIDAIRE TRANSFERT en FC
Montant à transférer
|
Frais d'envoi
|
De 10 000Fc à 30000Fc
|
1000FC
|
De 31 000Fc à 50 000 FC
|
2000FC
|
De 51 000Fc à 100 000Fc
|
3000FC
|
De 100 000Fc à 375 000
|
4000FC
|
De 375 000Fc à plus
|
1,5%
|
Sources : SOLIDAIRE TRANSFERT/Butembo
De ce tarif il ressort qu'avec une tranche de 20000FC, le
client est facturé à 1000FC. Mais à partir d'un montant de
plus de 375000FC la facturation revient à 1,5%.
3. SOCIETE DE TRANSFERT AU CONGO (S.T.C).
Cette messagerie est une société des personnes
à responsabilité limitée (SPRL) de droit congolais. Son
siège social à Kinshasa (RDC).
Signalons qu'elle fonctionne en partenariat avec le MECRECO.
Ses services sont offerts en fonction d'un tarif.
D'une manière générale, la STC Sprl
facture le service de transfert de fonds de la manière
suivante :
Tableau: N°8: Tarif STC en
dollars US.
Montant ou (tranche)
|
Frais
|
De 1-100$
|
1$
|
De 101-200
|
2$
|
De 201-300
|
3$
|
De 301-400
|
4$
|
De 401-500
|
5$
|
De 501-600
|
6$
|
De 601-700
|
7$
|
De701-800
|
8$
|
De 801-900
|
9$
|
De 901-1000
|
10$
|
De 1000 à plus
|
1%
|
Source: S.T.C
Pour les transferts en provenance de Beni, Butembo, Bunia,
Kisangani, Goma, sont facturés comme suit :
Tableau N°9 : Tarif STC
pour les régions proches en $
Tranches (Montant)
|
Frais
|
De 1à 200
|
1
|
De 201à 300
|
2
|
De 301à 500
|
3
|
De 500à 1000
|
5
|
Sources: S.T.C /Butembo
Pour les opérations en FC, STC facture de la
manière suivante :
Tableau N° 10 : Tarif
STC pour transfert en FC
Montant
|
Frais à payés
|
De 1-5000Fc
|
500Fc
|
De 5001- 20 000
|
1000Fc
|
De 20 001-45 000
|
2000Fc
|
De 45 001- 100 000
|
3,5%
|
De 100 001- 1000 000 Fc
|
2,5%
|
De 1000 001à plus
|
2%
|
Source : STC /Butembo
En prélevant une petite analyse à partir de ces
tableaux des tarifs ci-haut, nous constatons qu'ils sont plus au moins
rapprochés. L'écart n'est pas tellement grand pour les trois
guichets. Un écart considérable se remarque au niveau du guichet
Western Union
Comme la nature l'impose, là ou il y a une offre, on
doit nécessairement avoir une demande. C'est pourquoi nous essayons d'y
relever un aspect
II.3. LA DEMANDE DE
TRANSFERT DE FONDS
II.3.1. Causes du
développement du transfert de fonds
Parmi les raisons de la prolifération du système
de transfert de fonds en ville de Butembo, plus particulièrement, on
peut citer :
- l'absence des banques sur toute l'étendue du
territoire congolais et de la lenteur dans les procédures
bancaires ;
- les clients ne sont plus obligés d'être
bancarisés pour recevoir et envoyer de l'argent.
- L'absence du climat des affaires : pillages,
insécurité, et de l'importance de l'entreprise ou des
activités des consommateurs
II.3.2. Les clients du service
de transfert de fonds
Le secteur de transfert de fonds est composé d'une
diversité terrible, en matière de transfert de fonds. Il n'est
pas facile d'identifier une catégorie particulière des
consommateurs de ces guichets. Néanmoins, il y a lieu de citer :
les commerçants, les agents de la fonction publique, les enseignants,
les infirmiers, les inactifs et tant d'autres.
CONCLUSION PARTIELLE
Le transfert de fonds est un produit financier offert par
plusieurs préstateurs. Les banques, les IMF et tous autres guichets
spécialisés en transfert de fonds sont concernés.
C'est ainsi que le présent chapitre a gravité au
tour du secteur financier à Butembo, de l'offre de transfert de fonds et
en fin une brève présentation de la demande de transfert de
fonds.
Ce chapitre nous permet de passer sans faille au
troisième chapitre et le dernier, qui présente et analyse nos
données récoltées.
CHAPITRE TROISIEME :
ANALYSE DES CRITERES DE CHOIX D'UN GUIHET DE TRANSFERT DE FONDS EN VILLE DE
BUTEMBO
Tout en sachant qu'il n'existe pas de travail scientifique
digne sans présentation, analyse et interprétation des
résultats, il nous est impérieux pour notre travail d'aborder ce
chapitre pour qu'il soit dit scientifique.
Ainsi, dans ce chapitre, nous traitons de la constitution de
l'échantillon, du déroulement de l'enquête, de la
présentation de données, de l'analyse et interprétation
des résultats.
L'essentiel de ce chapitre gravite autour des thèmes
explorés par le questionnaire d'enquête et autour de la
vérification de nos deux hypothèses.
III. 1. POPULATION ET
ECHANTILLON
Parler de la constitution de l'échantillon revient
à décrire le cadre méthodologique au quel nous avons fait
recours pour que la réalisation de l'enquête soit effective.
Dans le cas qui nous concerne et à partir des
méthodes et techniques énoncées dans l'introduction du
présent travail, à travers cette section, nous allons expliquer
la voix par la quelle nous sommes parvenu à constituer, à partir
de la population cible, un échantillon.
III.1.1. Population
Une recherche doit poursuivre un objectif quelconque
orienté en fonction d'un groupe cible.
Notre enquête s'intéresse plus
précisément aux consommateurs du service de transfert de fonds
des guichets implantés en ville de Butembo.
Nous avons recouru à l'enquête par sondage. Une
enquête par sondage ou plus simplement le sondage « est
une enquête menée auprès d'un échantillon des
personnes qui sont considérées comme représentatives d'un
ensemble social sur lequel on souhaite recueillir des informations, en
connaître l'opinion. En sciences humaines, le sondage est défini
comme un instrument de recherche, de mesure, de structuration et de
présentation de l'information fondée sur l'obtention des
réponses à l'ensemble des questions posées à un
échantillon d'une population » 63(*)
La détermination de la taille de la population n'a pas
été possible, vu qu'on ne saurait pas avoir une liste des
consommateurs de ce service de transfert de fonds en ville de Butembo.
Ainsi le résultat observé sur
l'échantillon a été généralisé sur
l'ensemble de la population.
III.1.2. Echantillon
Il serait souhaitable de récolter les données
sur toute la population pour obtenir des résultats fiables.
Cependant, il est difficile sinon impossible de prendre une si
grande population comme la nôtre, étant donné
l'insuffisance du temps et des moyens financiers nécessaires. Pour
contourner cette difficulté, il nous faut tirer de cette population, un
échantillon.
Notre procédé d'échantillonnage a
été du type empirique par quotas. Ce procédée ne
permet pas de calculer la probabilité d'inclusion des individus dans
l'échantillon, elle part des critères de temps,
d'accessibilité aux bases de sondage, du coût et de la
complexité de la question traitée, comme énoncé ci
haut.
III.1.2.1. Taille de
l'échantillon
Notre échantillon extrait au sein de cette population
est occasionnel ou accidentel de 100 sujets. Dans le cas d'un
échantillon non probabiliste comme c'est le cas pour ce travail, les
techniques statistiques qui sont obligatoires pour déterminer la taille
de l'échantillon ne sont plus pertinentes.
En d'autres termes, cet échantillon est composé
de 100 clients des guichets de transfert de fonds ayant pour la plupart le
commerce comme activité principale. Moins nombreux sont
employées dans d'autres professions telles que la fonction publique,
l'enseignement, les métiers, les infirmiers,...
III.1.2.2.
Caractéristiques de l'échantillon
Tous les tableaux qui suivent, sont ceux des données
ponctuelles à partir de la collecte des données et du
dépouillement que nous avons fait préalablement à rapport
avec les questions d'identification.
1. La catégorie socioprofessionnelle des clients
Ces données ci-dessous concernent la distribution des
effectifs de l'échantillon regroupés selon la catégorie
socioprofessionnelle.
Tableau N°11 :
Distribution des clients selon le catégorie
socioprofessionnelle
N°
|
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence en %
|
1
|
Commerçants
|
71
|
71%
|
2
|
Agents de la fonction publique
|
9
|
9%
|
3
|
Enseignement
|
3
|
3%
|
4
|
Manoeuvres
|
8
|
8%
|
5
|
Infirmiers
|
2
|
2%
|
6
|
Autres
|
7
|
7%
|
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Source : Nos enquêtes.
Dans ce tableau nous constatons que notre échantillon
est constitué de 71% des commerçants. Le commerce constitue
l'activité principale de ceux-là, 29% des clients se sont
déclarés employés dans d'autres. Il y a lieu de conclure
que la majorité de nos enquêtés sont des
commerçants.
Ce travail ne s'intéresse pas uniquement qu'à
cette catégorie ci - haut, l'âge des clients intervient aussi.
2. De l'âge des clients des guichets de transfert de
fonds
Cette appréciation prend uniquement l'âge des
clients qui ont faits l'objet de notre étude. La modalité
discontinue, il est important de la traiter sous forme des classes d'âge.
De ce fait, nous passons par les calculs préliminaires suivants :
Soit n = effectif total de l'échantillon (effectif des
clients des guichets de transfert de fonds
= 100 clients
K = le nombre des classes =64(*)
=
D = distance = x max- x min65(*) ou x max = modalité
maximale, x min = modalité initiale
D = 57-21=36
A = amplitude
Bi = borne inférieure de la 1ère
classe = x min -
Bs = borne supérieure = Bi + a
Cci = centre de classe =
Tableau n°12 :
Distribution des clients suivant l'âge
N°
|
Classe d'âge
|
Cci
|
Effectifs
|
Fréquence en %
|
1
|
[19-23]
|
21
|
3
|
3%
|
2
|
[22-28]
|
26
|
17
|
17%
|
3
|
[29-33]
|
31
|
30
|
30%
|
4
|
[34-38]
|
36
|
15
|
15%
|
5
|
[39-43]
|
41
|
19
|
19%
|
6
|
[44-48]
|
46
|
10
|
10%
|
7
|
[49-53]
|
51
|
4
|
4%
|
8
|
[54-58]
|
56
|
2
|
2%
|
TOTAL
|
308
|
100
|
100%
|
Source : nos calculs
Il ressort de ce tableau que les jeunes et le vieux
respectivement 3% et 2% font un mouvement des fonds (la première et la
dernière classe), 30% des client ont l'âge se trouvant dans
l'intervalle [29-33], 19% dans [39-43], 15% dans [34-38], 10% dans [44-48] et
4% dans [49-53]
Qu'en est-il des clients des guichets de transfert de fonds en
ville de Butembo, par rapport à la modalité « niveau
d'instruction » le point ci-dessous nous donne le contenu de cette
question
3. Niveau d'instruction des clients des guichets de transfert
de fonds.
Ce point s'intéresse à relever les niveaux
d'instruction des clients des guichets de transfert de fonds. Le tableau
suivant expose les résultats obtenus à ce propos :
Tableau n°13 : Proportion des clients
regroupés selon leur niveau d'instruction
N°
|
Niveau d'instruction
|
Effectif
|
Fréquence
|
1
|
Sans niveau
|
7
|
7%
|
2
|
Primaire
|
24
|
24%
|
3
|
Secondaire
|
52
|
52%
|
4
|
Université
|
17
|
17%
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Au vu de ce tableau, nous constatons que 52% de nos
enquêtes ont un niveau secondaire, ce qui à facilité
l'enquête, 24% de niveau primaire, 17% de niveau supérieur et 7%
de sans niveau.
Les clients de transfert de fonds ont aussi un statut
social.
4. Du statut social des clients de guichets de transfert de
fonds.
Il existe des catégories de statut social, nous nous
somme intéressés à ces quatre catégories :
célibataire, veuf, Divorcé et marié. Le tableau ci-dessous
indique se proportion.
Tableau n°14 :
Distribution des clients selon leur statut social
N°
|
Modalités
|
Effectif
|
Fréquence
|
1
|
Célibataire
|
25
|
25%
|
2
|
veuf
|
6
|
6%
|
3
|
Divorcé
|
0
|
0%
|
4
|
Marié
|
69
|
69%
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Source : nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que 69% sont des mariés, 25%
des célibataires et 6% de veufs. Mais nous constatons qu'il n'y a aucun
divorcé
Les opérations de transfert de fonds s'effectuent par
les hommes et par des femmes. D'où le regroupement selon le sexe
intervient aussi.
5. Du sexe des clients de transfert de fonds
Le tableau suivant synthèse les proportions des clients
de transfert de fonds regroupés selon le sexe.
Tableau n°15 :
Distribution des clients selon le sexe
N°
|
Sexe
|
Effectif
|
Fréquence
|
1
|
Masculin
|
73
|
73%
|
2
|
Féminin
|
27
|
27%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : nos enquêtes
La lecture de ce tableau fait ressortir que 73% des clients de
notre échantillon sont hommes et les femmes ne sont que 27%
Après la description de l'échantillon, donnons
une observation à ce quii concerne notre déroulement de
l'enquête.
III.2. DEROULEMENT DE
L'ENQUETE
III.2.1. Période et
durée
Nos enquêtes se sont déroulés du 12 mai au
28 juin 2011, soit une durée d'un mois et 15 jours période durant
la quelle nous sommes resté en contact permanent avec la population
d'enquête et différents chefs d'agence.
III.2.2. Instruments de
récolte des données
Pour l'obtention des données de ce travail nous avons
fais recours à un questionnaire pour facilité l'échange
avec les enquêtés.
III.2.3. Mode d'administration
des questions
Les questions ont été administrées en
Swahili, en Kinande, parfois en français, selon la langue qui parait
facile pour l'enquêté, les réponses en registrées
immédiatement sur la fiche du questionnaire (questionnaire
d'enquête) Nous avons rencontré les enquêtés des
différents guichets de transfert de fonds (Western Union (BIAC),
SOFICOM, solidaire transfert, STC, COODEFFI, LA BONNE MOISSON, LA SEMENCE,
LBC)
On en a profité lors de l'entente du retrait de
fonds.
III.3. ANALYSE DES DONNEES
Pour confirmer ou infirmier nos deux hypothèses, il
nous importerait de traiter ou d'analyser les informations recueillis pour
cette fin
Conformément à la première question, nous
sommes parvenus à relever un élément pouvant nous aider
à répondre à la préoccupation du risque
perçu.
En ce qui concerne la seconde question, nous avons
vérifié certains critères qui influencent le choix d'un
guichet de transfert de fonds.
Avant d'avoir aux résultats, évoquons d'abord la
perception du risque lors du transfert de fonds et ensuite relevons quelques
critères pouvant influencer le choix d'un guichet de transfert de
fonds.
III.3.1. La perception du
risque lors du transfert de fonds
III.3.1.1. Choix et
notoriété des guichets de transfert des fonds
A part la situation de monopole, chaque secteur
d'activité doit avoir des concurrents. Une fois les concurrents
identifiés, il est nécessaire d'évaluer les positions
concurrentielles c'est-à-dire comparer les performances des guichets
considérés. Nombreux critères permettent d'évaluer
l'efficacité marketing de l'entreprise par rapport à celle des
concurrents. Nous retenons deux : la préférence et la
notoriété.
Le taux de notoriété : c'est une
fréquence avec laquelle chacun des concurrents est cité en
réponse à une question du type : pouvez-vous citer le nom
d'une entreprise présente dans ce secteur ? Et le taux de
préférence est obtenu en réponse à une question du
type : quelle est l'entreprise auprès de laquelle vous
préférez acheter ce produit ?66(*)
C'est ainsi que notre appréciation se porte sur les
guichets tels que : Western Union, SOFICOM, solidaire transfert, S.TC,
COODEFFI, BONNE MORSON, LA CEMENCE et LBC
1. Choix des guichets de transfert des fonds
Le tableau ci-dessous enregistre les préférences
des clients vis-à-vis aux différents guichets de transfert de
fonds.
Tableau n°16 :
Proportion des clients regroupés, selon leur
préférence de guichet
N°.
|
Modalités
|
Effectif
|
Fréquence en %
|
1
|
Western Union
|
13
|
13%
|
2
|
SOFICOM
|
24
|
24%
|
3
|
COOPEC BONNE MOISSON
|
6
|
6%
|
4
|
SOLIDAIRE TRANSFERT
|
9
|
9%
|
5
|
LA SEMANCE
|
10
|
10%
|
6
|
LBC
|
3
|
3%
|
7
|
STC
|
5
|
5%
|
8
|
COODEFI
|
30
|
30%
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Source : Nos enquêtes
La comparaison de ces résultats obtenus par ces
guichets concurrentes nous donne une approximation nous permettent
également de faire apparaître les performances respectives des
guichets et donc les forces et les faiblesses de chacune d'entre eux.
Nous constatons que 30 % de nos clients
préfèrent COODEFI pour les transferts de fonds. COODEFI à
un taux de préférence le plus élevé et LBC
à un faible taux de préférence soit 3%, SOFICOM à
un taux de 24%, Western Union 13%, LA SEMANCE 10 %, solidaire transfert 9%,
coopec BONNE MOISSON 6% et STC 5%
2. Notoriété des guichets de transferts
de fonds
La notoriété mesure la présence à
l'esprit spontanée ou assistée du nom de la marque. Elle suppose
en outre que le consommateur est capable de relier le nom de la marque à
un produit ou un domaine majeur d'activité67(*), comme dans notre cas en
transfert de fonds.
Il existe trois niveaux de notoriété : la
notoriété spontanée, la notoriété
assistée et le « top of mind » ou la
notoriété de premier rang.68(*)
- La notoriété spontanée: elle se mesure
par le pourcentage des personnes capables de citer spontanément le nom
de la marque lorsqu'on évoque le secteur d'activités ou le
segment de la marque.
- La notoriété assistée : cette
notoriété se mesure par la présentation aux personnes
interrogées d'une liste de marque et on leur demande d'indiquer la
marque qu'ils connaissent.
- Le « top of mind » : cette
notoriété se mesure par le pourcentage de personnes qui, en
réponse à la question de citer les marques qu'elles connaissent,
citent spontanément la marque en premier.
Notre notoriété est spontanée.
Le tableau ci-dessous retrace les différents taux de
notoriété des guichets de transfert de fonds.
Tableau n° 17 :
Proportion des clients regroupés selon la
notoriété
N°.
|
Modalités
|
Effectif
|
Fréquence en %
|
1
|
Western Union
|
8
|
8%
|
2
|
SOFICOM
|
37
|
37%
|
3
|
BONNE MOISSON
|
3
|
3%
|
4
|
SOLIDAIRE TRANSFERT
|
9
|
9%
|
5
|
COOPEC LA SEMENCE
|
10
|
10%
|
6
|
LBC
|
2
|
2%
|
7
|
STC
|
5
|
5%
|
8
|
COODEFI
|
26
|
26%
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Source : Nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que SOFICOM a un taux de
notoriété de 37%, soit le plus élevé de tous les
guichets. Ce qui exprime sa position marketing en ville de Butembo. COODEFI
vient au deuxième niveau avec un taux de notoriété de
26%. Nous constatons que LBC a un taux de notoriété de 2%, un
taux faible. La semence 10%, SOLIDAIRE TRANSFERT 9%, western union 8%, 5% de
STC et 3 % de la COOPEC Bonne Moisson
Représentons cela graphiquement pour permettre de
visualiser le niveau de notoriété atteint par chaque guichet de
transfert de fonds
Figure 1 : Niveau de
notoriété des guichets de transfert de fonds
Cette figure essaie de visualiser le niveau de
notoriété des guichets de transfert de fonds en ville de Butembo.
C'est ainsi que nous pouvons voir sur celle - ci que SOFICOM est celui le plus
connus dans ce secteur de transfert de fonds tandis que LBC reste inconnu de la
population de la ville de Butembo.
Lors de l'envoi de fonds plusieurs motivations peuvent
intervenir.
III.3.1.2. La motivation
d'envoi de fonds
Les fonds transférés peuvent être
affectés à plusieurs activités, domaines soit secteur. La
motivation d'envoyer l'argent peut être suite au commerce, aux besoins de
la famille, à l'investissement, pour les frais de scolarité, etc.
le tableau suivant fait une observation.
Tableau n°18 :
Distribution des clients suivant leur motivation d'envoi de
fonds
N°
|
Modalités
|
Effectif
|
Fréquence %
|
1
|
Commerce
|
71
|
71%
|
2
|
Besoins de la famille
|
13
|
13%
|
3
|
Frais de scolarité
|
9
|
9%
|
4
|
Investissement
|
1
|
1%
|
5
|
Besoins courants
|
6
|
6%
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Sources : nos enquêtes
Ce tableau ci-haut, nous révèle que 71% de nos
clients enquêtés font le commerce comme activité principale
et ne font des transferts que pour faire le commerce. Il y a lieu de conclure
qu'à Butembo l'activité de base est le commerce. Les transferts
faites par 13% sont motivés par les besoins de la famille, 9% pour les
frais de scolarité, 1% pour investir et 6% pour les besoins courants.
Les clients de ces guichets se heurtent à des
difficultés lors du transfert de fonds
III.3.1.3.
Difficultés lors du transfert de fonds
A part les difficultés de divises, des billets
troués, les clients ont besoin d'un service qui n'a pas de retard.
D'où la difficulté majeure lors du transfert de fonds reste le
retard. Le tableau ci-dessous en donne une observation.
Tableau n°19: Distribution
des clients suivant les difficultés
N°
|
Modalités
|
Effectif
|
Fréquence en %
|
1
|
Retard de l'opération
|
97
|
97 %
|
2
|
Autres
|
3
|
3 %
|
TOTAL
|
100
|
100 %
|
Source : Nos enquêtes
A partir de ce tableau, nous constatons que seulement 3 % de
nos enquêtés ont une difficulté autre que le retard de
l'opération lors du transfert de fonds, tandis que 97 % ont une
difficulté de retard
Ce constat nous pousse à analyser les risques y
afférant
III.3.1.4. Le risque
perçu lors du transfert de fonds
Pour comprendre ces risques, il faut se placer au niveau de
l'étude du comportement du consommateur. La réalité de ce
risque, peut être mesurée par l'écart existant entre le
niveau d'aspiration en amont de l'action, et le niveau de satisfaction en aval.
Le niveau de risque perçu influe considérablement sur le
comportement d'achat du consommateur. Parmi ces risques, on peut citer :
le risque de perte de temps, le risque d'illiquidité et le risque de non
serviabilité.
- Le risque de perte de temps : s'aperçoit lorsque
le client n'est pas servi le plus vite possible, soit après quelques
minutes
- Le risque d'illiquidité : très souvent,
ce risque intervient quand le guichet de transfert de fonds ne dispose pas de
liquidités suffisantes pour couvrir les besoin inattendus : les
transferts reçus et qui vont être retirés par les clients.
C'est donc l'absence d'un matelas de sécurité qui fait couvrir au
guichet ce risque. Il y a dans ce cas une crise de confiance du marché
à l'égard de l'établissement concerné.
- Le risque de non - serviabilité : celui - ci
s'observe lorsque le client n'est pas servi le même jour de demande de
ses fonds. Or, ces fonds servent à satisfaire un besoin
déjà urgent. Le retrait s'effectue le lendemain. Ce qui est un
problème dans le monde des affaires
Il nous sera important d'en faire une observation, au moyen de
nos données d'enquête. Le tableau suivant les
présente :
Tableau n°20 :
Distribution des clients selon le risque perçu.
N°
|
Modalités
|
Effectifs
|
Fréquence en %
|
1
|
Risque de perte de temps
|
59
|
59%
|
2
|
Risque d'illiquidité
|
29
|
29%
|
3
|
Risque de non-seviabilité
|
12
|
12%
|
Source : Nos enquêtes
Il ressort de ce tableau que la plupart de nos clients courent
derrière le temps. Les anglais disent « time is
money ». 59 % de nos enquêtés aperçoivent un
risque de perte de temps tandis que 29% et 12 % ont respectivement un risque
d'illiquidité et un risque de non-seviabilité
Ces deux tableaux ci-haut (tableau n°19 et n°20)
nous permettent de confirmer notre première hypothèse, selon la
quelle le retard dans les opérations de transfert de fonds fait
naître aux consommateurs un comportement de perception de plusieurs
risques, entre autre un risque de perte de temps, un risque
d'illiquidité et un risque de non - serviabilité.
Malgré qu'il y ait un risque perçu lors du
transfert de fonds, les clients de ces guichets ont des critères pour
choisir un guichet ou faire ses opérations de transfert de fonds.
III.3.2.Critères de
choix d'un guichets de transfert de fonds
La présente sous-section va graviter autour de la
régularité de la consommation du service de transfert de fonds et
des critères de choix d'un guichet des transferts de fonds.
III.3.2.1.
Régularité de transfert de fonds
En raison de plusieurs facteurs de consommation, le service de
transfert de fonds peut être consommé une fois par semaine,
mensuellement voir même occasionnellement. Nous en donnons une indication
Tableau n°21 :
Distribution des clients suivant leur régularité de
transfert de fonds
N°
|
Modalités
|
Effectif
|
Fréquence %
|
1
|
Une fois par semaine
|
11
|
11 %
|
2
|
Deux fois par semaine
|
43
|
43 %
|
3
|
Mensuellement
|
29
|
29 %
|
4
|
Occasionnellement
|
17
|
17 %
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : Nos enquêtes.
De ce tableau, il ressort que 43 % font un mouvement deux fois
par semaine, 29 % mensuellement, 17 % occasionnellement et 11 % une fois par
semaine.
Malgré la régularité des clients, ceux-ci
ont des critères déterminants le choix d'un guichet de transfert
de fonds.
III.3.2.3. Les
critères déterminants le choix d'un guichets de transfert de
fonds
Avant d'effectuer une opération de transfert de fonds,
les clients de ce service, se fixent un certain nombre des critères pour
choisir tel ou tel autre guichet. Parmi ces critères, on peut
citer : la rapidité, la sécurité la liquidité
la facilité, la facilité, une faible commissions exigée et
d'autre par exemple la destination de fonds, mais aussi l'emplacement du
guichet et sa popularité
Pour une compréhension, expliquons ces
modalités ci-haut citées :
- la rapidité : Elle existe dans le cas ou le
transfert d'argent d'effectue en quelques minutes.
- La liquidité : le guichet de transfert de fonds
dispose toujours de liquidités suffisantes pour servir la
clientèle.
- La sécurité : les données
financières des clients doivent être un secret soit en
confidentialités et bien protégé.
- La facilité : les clients n'ont pas besoin d'un
compte bancaire pour effectuer les opérations. Mais aussi, par de frais
pour le destinataire.
- Une faible commission exigée : le tarif de
transfert doit être abordable. La commission fixée en fonction des
charges occasionnées par la société de transfert, mais
aussi en somme importante, plus vous avez la chance de payer moins cher.
Le tableau qui suit donne une observation à ces
critères de choix.
Tableau n°22 :
Critères déterminants le choix d'un guichet de
transfert de fonds
N°
|
Modalité
|
Effectif
|
Fréquence %
|
1
|
Rapidité
|
30
|
30 %
|
2
|
Sécurité
|
35
|
35 %
|
3
|
Liquidité
|
15
|
15 %
|
4
|
Facilité
|
9
|
9 %
|
5
|
Une faible commission exigée
|
3
|
3 %
|
6
|
Autres
|
5
|
5 %
|
Total
|
|
|
Source : Nos enquêtes.
Au vu de ce tableau, nous constatons que les clients des
guichets de transfert de fonds ont plus besoin de la sécurité de
leurs fonds que de se préoccuper de la commission exigée 35 %
affirment la sécurité contre 3 % de la faible commission
exigée. Ensuite 30 % des enquêtés affirment la
rapidité comme critère de leur choix, 15 % la liquidité, 9
% la facilité et d'autres : l'emplacement du guichet de transfert
de fonds, la destination de fonds et y avoir un compte pour les institutions de
micro finance utilisant ce service de transfert de pour 5 %
Pour raison de visualiser l'importance de chacun des
critères, représentons ces données graphiquement.
Figure 2 : Niveau
d'importance des critères de choix d'un guichet
de transfert de fonds
Cette figure présente les points de vue des
répondants par rapport aux critères de choix en précisant
le niveau d'importance accordé à chacun d'entre eux.
C'est ainsi que nous remarquons que 35 % estime que la
sécurité de fonds transférés constitue un
critère très important ou plutôt important suivi de la
rapidité 30 %, du liquidité 15 %, de la facilité 9 % de la
faible commission exigée 3 % des autres critères
précédemment cités 5 %.
Après l'obtention de ces résultats, nous
arrivons à confirmer notre deuxième hypothèse, selon la
quelle les facteurs déterminant le choix d'un guichet de transfert de
fonds est la sécurité, la rapidité, la facilité, la
liquidité, une faible commission exigée,...
Nous ne saurons pas clore cette section sans parler de
l'informel en transfert de fonds.
III.3.2.4. Le transfert
informel en ville de Butembo
D'après les études de KYALENGA M ;
axées sur la « Dynamique commerciale et pratique
informelle : le transfert d'argent dans le commerce de Butembo» a
constaté qu'en période de crise bancaire les années
dernières, pas mal de commerçants ont reconnus aux pratiques
informelles de transfert de fonds qu'aux banques et institutions
financières constituant le circuit financière.69(*)
Ces pratiques informelles se font par des maisons commerciales
(MAISON PALOS, Airtel, les pharmacies centrales, etc.), des comptoirs (Congo
Métal,...), par des agences de voyages (Nile coach, Kivu Kwetu Safari),
les d'aviations (service Air, CETRACA), voir même par des amis voyageurs
en personne physique (collègue de service, familier, etc.)
Le tableau qui suit présenté la situation de ces
transferts informels vis-à-vis de nos enquêtés.
Tableau n°23 :
Distribution des consommateurs des services de transfert suivant
leur mobile de consommation : transfert formel et informel.
N°
|
Modalités
|
Effectif
|
1
|
Transfert formel
|
84
|
2
|
Transfert informel
|
16
|
N°
|
Sous-modalité
|
Effectif
|
Fréquence en %
|
1
|
Maisons commerciales
|
4
|
25 %
|
2
|
Comptoirs
|
6
|
37,5 %
|
3
|
Agences de voyage
|
2
|
12,5 %
|
4
|
Compagnies d'aviation
|
2
|
12,5 %
|
5
|
Amis voyageurs
|
1
|
6,25 %
|
Total
|
100
|
Total
|
16
|
100 %
|
Source : Nos enquêtes
Nous constatons que la plupart de nos enquêtés
font des transferts formels, soit 87%. Seulement 16 % recourent aussi aux
transferts informels.
Par ailleurs, parmi les transferts informels, la plus part
utilise les comptoirs comme moyen facile, soit 37,5 % de nos
enquêtés, suivi des maisons commerciales d'une proportion de 25 %
Il est donc possible de conclure que la ville de Butembo à deux
activités principales la négociation des minerais et le commerce.
Les transferts par les agences de voyage représentent 12,5 % ainsi que
par les compagnies d'aviation et par les amis voyageurs 1 %.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce dernier chapitre, il a été
question de présenter les données recueillis qui nous ont
aidées à nous prononcer par rapport à nos
hypothèses que nous avons émises dans l'introduction de ce
travail.
En ce qui concerne le traitement de nos données, pour
la vérification de nos hypothèses, nous constatons que le retard
observé lors du transfert de fonds reste une difficulté majeur,
97% l'affirment, contre 3% des autres difficultés. A partir de cette
difficulté majeure, les clients aperçoivent plusieurs risques.
Le résultat de nos enquêtes prouve que la plupart
des clients perçoivent un risque de perte de temps soit 59 % suivi du
risque d'illiquidité 29 % et finalement du risque de non
serviabilité 12 %.
Pour les critères de choix d'un guichet de transfert de
fonds, nous avons constaté que les clients ont besoin plus de la
sécurité de leurs fonds transférés que de la faible
commission exigée, soit respectivement 35 % et 3 % l'ont affirmé.
La rapidité a une importance de 30%, la liquidité 15 %, la
facilité 9% et 5% des autres critères.
Les résultats ainsi obtenus nous ont conduits à
affirmer nos deux hypothèses.
Après vérification de nos hypothèses, il
nous est important de clore notre travail par une conclusion
générale.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail axé sur les
« critères de choix d'un guichet de transfert de fonds en
ville de Butembo ». Il convient de présenter le
résultat final auquel nous avons abouti.
Notre réflexion a gravité autour de deux
préoccupations à savoir :
- Comment s'aperçoit le risque lors du transfert de
fonds ?
- Quels sont les critères de choix d'un guichet de
transfert de fonds ?
Nous nous sommes fixé comme objectif de déceler
les point d'appui aux quels se réfèrent les clients pour utiliser
le service de transfert de fonds, mais aussi étudier les comportements
des consommateurs de ces services.
En vue de répondre ne fut - ce provisoirement aux
questions que nous nous sommes posées précédemment, nous
avons émis les hypothèses ainsi libellées :
- Il semble que le retard dans les opérations de
transfert de fonds fasse naître aux consommateurs un comportement de
perception de plusieurs risques, entre autres : un risque de perte de
temps, un risque d'illiquidité et un risque de non -
serviabilité ;
- Il est probable que les facteurs déterminants le
choix d'un guichet de transfert de fonds soient la sécurité, la
rapidité, la facilité, la liquidité, une faible commission
exigée, mais aussi d'autres comme : l'emplacement du guichet de
transfert de fonds, la destination de fonds et y avoir un compte pour les
institutions de micro finance utilisant ce service de transfert de fonds
Pour la vérification de ces deux hypothèses et
mener à bon part ce travail, nous avons usé des techniques
d'enquête par questionnaire, par interview et par documentation, qui nous
ont permis la récolte des données. Ces techniques étaient
au service des méthodes comparative, analytique et inductive qui nous
ont aidé respectivement à savoir si les différents
guichets de transfert de fonds ont une même importance marketing en ville
de Butembo, à pousser une analyse des résultats obtenus dans
différents tableaux et enfin à les généraliser sur
toute la ville de Butembo ; résultats obtenus à partir de
l'échantillon évalué à 100 individus. Signalons
aussi que nous avons fait recours à l'outil statistique pour le
traitement des données.
En dehors de l'introduction générale et de la
conclusion générale, notre travail a porté sur trois
chapitres. Le premier a présenté d'abord le transfert de fonds
comme un marché en expansion, développant à son sein le
transfert de fonds, le comportement des consommateurs et le risque. Le
deuxième chapitre, aborde à son tour le transfert de fonds en
ville de Butembo en gravitant au tour du secteur financier, l'offre de
transfert de fonds et la demande de transfert de fonds à Butembo. Enfin,
le troisième chapitre qui est le dernier fait une présentation,
une analyse et une interprétation des résultats de nos
recherches.
Après analyse et traitement des données, nous
avons aboutit aux résultats suivants :
- Pour notre échantillon de 100 clients de transfert de
fonds, nous constatons que le retard observé lors du transfert de fonds
reste une difficulté majeur soit 97% l'affirment, contre 3% des autres
difficultés. A partir de cette difficulté majeure, les clients
perçoivent plusieurs risques. Les résultats de nos enquêtes
prouvent que la plupart des clients perçoivent un risque de perte de
temps soit 59 % suivi du risque d'illiquidité 29 % et finalement du
risque de non serviabilité 12 %.
- Quant aux critères de choix d'un guichet de transfert
de fonds, nous avons constaté que les clients ont besoin plus de la
sécurité de leurs fonds transférés que de la faible
commission exigée, soit respectivement 35 % et 3 % l'ont affirmé.
La rapidité a une importance de 30%, la liquidité 15 % et la
facilité 9%.
Les résultats ainsi obtenus nous ont conduits à
affirmer nos deux hypothèses.
Eu égard à ce qui précède, nous
suggérons ce qui suit :
En vue d'améliorer le produit offert (service de
transfert d'argent), nous recommandons aux responsables de ces services de
connaître le besoin des consommateurs de leur produit, au besoin
même en faire une étude du marketing après chaque exercice
(trimestre, semestre et année). Cette étude peut
permettre à ces guichets:
- Une adaptation du service aux besoins des
consommateurs ;
- Une détermination des besoins nouveaux, mal
satisfaits ou non - satisfaits ;
- Et finalement l'évaluation de l'attitude des
concurrents.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé le
sujet sous examen de ce travail. Mais, nous estimons qu'il a apporté un
plus dans la préparation des futures cadres de demain, surtout en
gestion marketing.
Nous ne saurons pas clore ce travail sans solliciter
l'indulgence à tous nos lecteurs, pour toutes les erreurs ou fautes qui
se seraient glissées. Car, tout travail humain n'est jamais parfait.
C'est ainsi que nous restons ouverts à toutes critiques constructives en
vue de l'amélioration de ce présent travail.
BIBLIOGRAPHIE
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et des opérations de banque, éd. Dunod, Paris, 1954.
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sociale, éd. Ouvrières, Paris, 1978.
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DUCLOS, T., Dictionnaire de la banque, 2e
éd. Séfi, Québec, 1999.
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4.
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GREGORY, P., Marketing, 2e éd. Dalloz,
Paris, 1996
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LAFEUILLE, Ch., La pratique des opérations de banque
à l'étranger, éd. Cours de droit, Paris, 1987.
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6.
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LENDREVIE J., et alii, Mercator, 5è ed., Dalloz, Paris,
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pratique du marketing, 3e éd. Dalloz, Paris, 1983.
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Paris, 1976.
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sociales, éd Nathan, Paris, 1973, P.91.
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PETROF, J., Comportement du consommateur et marketing,
Sainte-Foy, Les Presses de l'université de Laval, 1993.
|
11.
|
PINTO, R., Méthodes des sciences sociales,
éd. Dalloz, Paris, 1971.
|
12.
|
ROUACH, M, et alii, Le contrôle de gestion bancaire et
financière, éd. Fayette, Paris, 1998.
|
13.
|
SCHLOGEL, M., Les relations économiques et
financières internationales, éd. Masson, Paris.
|
14.
|
SIMON, C., Les banques, éd. La découverte,
Paris, 1984.
|
15.
|
VERCELONE, C., Sommes-nous sortis du capitalisme
industriel ?, éd. La Dispute, Paris, 2003.
|
II. REVUES ET ARTICLES
|
1.
|
BAUER, R.A., « Consumer behaviour as risk taking»,
in Dynamic Marketing for a changing world, RS Hancock, Chicago, IL;
American marketing Association, 1960.
|
2.
|
CUNNINGHAM, S.M., « The majors dimensions of perceived
risk », Risk taking and information handling in consumer behaviour,
D.F. Cox ed., Boston, Harvard University Press, 1967.
|
3.
|
DANDOUAU, J.C, « Risque, inférence et biais
Décisionnels dans les choix de consommation alimentaire », in
Revue Française du marketing, 2011.
|
4.
|
HALVENA, W.J. et DESARBO, W.S.,
« On the measurement of perceived consumer
risk » Precision sciences, Vol. 22, n°4.
|
5.
|
LELART, M., « L'évolution de la finance
informelle et ses conséquences sur les systèmes
financiers », in problèmes économiques,
n°2 805, Monde en développement, 2003.
|
6.
|
VOLLE, P., « Le concept de risque perçu en
psychologie du consommateur : antécédents et statut
théorique », in Recherche et applications en
Marketing, Vol 10, n°1, 1995.
|
7.
|
WERK, Cl., « La notion d'attitude », in
Revue Française du marketing, cahier 26, 1968.
|
8.
|
XXX, « Le rôle des transferts de fonds des
émigrés dans le développement » In
Problèmes économiques, bimensuel n°2.914, 2007.
|
III. COURS, TFC ET MEMOIRES
A. cours
|
1.
|
KASUKI, V, Statistique I, cours inédit, G1
sciences économiques, UCG /Butembo, 2008-2009.
|
2.
|
KATSUVA, M., Méthodes de recherche en sciences
sociales, cours inédit, G2 Sciences Economiques et gestion,
UCG/Butembo, 2009-2010.
|
3.
|
KIBUANI, G., Etude du comportement des acheteurs, Cours
inédit, L1 Sciences Economiques, ULPGL, Butembo, 2009-2010.
|
4.
|
KOMANDA,G. Théories et pratique de sondage, cours
inédit, sciences économiques, UCG/Butembo, 2007-2008
|
5.
|
MULUME, K., Statistique II, cours inédit, G2
sciences économiques, UCG/ Butembo , 2009-2010.
|
6.
|
MULYANGOTE, K., Gestion marketing, cours inédit
G3 sciences économiques, UCG /Butembo, 2010-2011.
|
7.
|
TSASA B., Institutions financières congolaises, cours
inédit, L1 Sciences économiques, UCG/BUTEMBO 2009- 2010.
|
8.
|
TSASA, B., Opérations des banques et bourse, cours
inédit, G2 Sciences économiques, UCG/Butembo, 2009-2010.
|
9.
|
VAHAVI, M., Economie monétaire, cours
inédit, G3 Sciences économiques et Gestion/ UCG, Butembo,
2010-2011.
|
B. TFC et Mémoires
|
1.
|
KYALENGA, M., « Dynamique commerciale et pratiques
informelles : le transfert d'argent dans le commerce de
Butembo », Mémoire inédit, Sciences économiques,
UCG/Butembo, 2005-2006.
|
2.
|
SAFI, B., Importance des transferts de fonds en ville de
Butembo, Mémoire inédit, Sciences Economiques, UCG/Butembo,
2007-2008.
|
IV. SITES INTERNET ET ARCHIVES
|
1.
|
Archives de la BIAC/Butembo, Guichet Western Union.
|
2.
|
Archive publié par LEMELSON CENTER, Western Union BIAC/
Butembo.
|
3.
|
BUAKASA, M. D., Réglementation de la micro finance en
RDC-L'avant-projet lois soumis à une validation, [en ligne],
[référence du 17 Août 2011], disponible sur http :
//WWW.beltrade-congo.be.
|
4.
|
PUBU, K., L'état actuel de la micro finance en RDC, [en
ligne], [référence du 14 juillet 2011], disponible sur
http : //www. lamicrofinance.org.
|
5.
|
XXX, Les instruments de paiement international [en ligne],
[référence du 16 juillet 2011] disponible sur http : //WWW.
Eur-export.be/.
|
6.
|
XXX, Code monétaire et Financier, partie
législative, tiré au Chapitre VI. Les institutions
financières spécialisées, de la loi n°2003-706 de
l'Août 2003, art. 46 VI1°, journal officiel du 2 Août 2003,
Art L516-1.
|
7.
|
XXX, Journal officiel de la RDC, cabinet du président
de la République 43e année, numéro spécial, Mai
2002.
|
LISTE DES TABLEAUX ET
FIGURES
a. Tableaux
Tableau : N°1 : Tarif Western Union couverture
RDC Page 36
Tableau N°2 : Tarif Western Union relatif aux pays
limitrophes de la RDC Page 37
Tableau N°3 : Tarif pour transferts internationaux
Western Union
Page 37
Tableau N° 4 : Tarif SOFICOM pour transfert en
dollars américain.
Page 39
Tableau N°5 : Tarif SOFICOM pour transfert en FC
Page 40
Tableau N°6 : Tarif SOLIDAIRE TRANSFERT en dollars
Page 40
Tableau N°7 : Tarif SOLIDAIRE TRANSFERT en FC Page
41
Tableau: N°8: Tarif STC en dollars US Page 41
Tableau N°9 : Tarif STC pour les régions
proches Page 42
Tableau N°10 : Tarif STC pour transfert en FC Page
42
Tableau N°11 : Distribution des clients selon la
catégorie socioprofessionnelle Page 46
Tableau n°12 : Distribution des clients suivant
l'âge Page 47
Tableau n°13 : Proportion des clients
regroupés selon leur niveau d'instruction Page 48
Tableau n°14 : Distribution des clients selon leur
statut social Page 48
Tableau n°15 : Distribution des clients selon le
sexe Page 49
Tableau n°16 : Proportion des clients
regroupés, selon leur préférence de guichet Page 51
Tableau n° 17 : Proportion des clients
regroupés selon la notoriété
Page 52
Tableau n°18 : Distribution des clients suivant leur
motivation d'envoi de fonds Page 54
Tableau n°19: Distribution des clients suivant les
difficultés Page 55
Tableau n°20 : Distribution des clients selon le
risque perçu. Page 56
Tableau n°21 : Distribution des clients suivant leur
régularité de transfert de fonds Page 57
Tableau n°22 : Critères déterminants
le choix d'un guichet de transfert de fonds Page 58
Tableau n°23 : Distribution des consommateurs de
service de transfert suivant leur mobile de consommation : transfert
formel et informel. Page 60
b. Figures
Figure 1 : Niveau de notoriété des guichets
de transfert de fonds
Page 53
Figure 2 : Niveau d'importance des critères de
choix d'un guichet de transfert de fonds Page 59
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
IN MEMORIUM
ii
REMERCIEMENTS
ii
ABREVIATIONS ET SIGLES
ii
INTRODUCTION GENERALE
2
1. ETAT DE LA QUESTION
2
2. PROBLEMATIQUE
2
3. HYPOTHESES
2
4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
2
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
5.1. Choix du sujet
2
5.2. Intérêt du sujet
2
6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
2
6.1. Les méthodes
2
6.2. Les techniques
2
7. DELIMITATION DU SUJET
2
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
2
9. DIFFICULTES RENCONTREES
2
PREMIER CHAPITRE : LE TRANSFERT DE FONDS, UN
MARCHE EN EXPANSION
2
I.1. LE TRANSFERT DE FONDS
2
I.1.1. Généralités
2
I.1.2. Notions de transfert
2
I.1.3. Le marché de transfert de fonds
2
I.1.3.1. Le transfert formel
2
I.1.3.2. Le transfert informel
2
I.1.4. Le marché des capitaux
2
I.1.4.1. Le marché
monétaire
2
I.1.4.2. Le marché financier
2
I.2. LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
2
I.2.1. L'environnement du consommateur
2
I.2.1.1. La culture
2
I.2.1.2. La classe sociale
2
I.2.1.3. Le groupe
2
I.2.1.4. La famille
2
I.2.2. Les facteurs explicatifs
2
I.2.2.1. Les facteurs individuels
2
I.2.2.2. Les facteurs situationnels
2
I.2.3. Les étapes du processus de
décision
2
I.2.4. La modélisation du comportement du
consommateur
2
I.3. LE RISQUE
2
I.3.1. Généralités
2
I.3.2. Définitions
2
I.3.3. Cadrage du risque marketing
2
I.3.3.1. Les différents risques
marketing
2
I.3.3.1.1. Le risque perçu
2
I.3.3.1.2. Le risque objectif
2
I.3.3.1.3. L'attitude envers le risque
2
I.3.4. Importance marketing du risque
perçu
2
CONCLUSION PARTIELLE
2
DEUXIEME CHAPITRE : LE TRANSFERT DE FONDS EN
VILLE DE BUTEMBO
2
II.1. LE SECTEUR FINANCIER A BUTEMBO
2
II.1.1. Les institutions financières
bancaires.
2
II.1.1.1 Définition.
2
II.1.1.2. Les activités
bancaires
2
II.1.2. Les institutions financières
non-bancaires
2
II.1.2.1.Les Coopératives
d'épargne et de crédit
2
II.1.2.2. La Caisse d'épargne
2
II.1.2.3. Les sociétés de micro
finance
2
II.1.2.4. Les institutions financières
spécialisées
2
II.2. L'OFFRE DE TRANSFERT DE FONDS
2
II.2.1. Les messageries financières.
2
II.2.1.1. Celles ayant le siège social a
l'étranger
2
II.2.1.2. Celles ayant le siège au
pays
2
II.3. LA DEMANDE DE TRANSFERT DE FONDS
2
II.3.1. Causes du développement du transfert
de fonds
2
II.3.2. Les clients du service de transfert de
fonds
2
CONCLUSION PARTIELLE
2
CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE DES CRITERES DE
CHOIX D'UN GUIHET DE TRANSFERT DE FONDS EN VILLE DE BUTEMBO
2
III. 1. POPULATION ET ECHANTILLON
2
III.1.1. Population
2
III.1.2. Echantillon
2
III.1.2.1. Taille de
l'échantillon
2
III.1.2.2. Caractéristiques de
l'échantillon
2
III.2. DEROULEMENT DE L'ENQUETE
2
III.2.1. Période et durée
2
III.2.2. Instruments de récolte des
données
2
III.2.3. Mode d'administration des questions
2
III.3. ANALYSE DES DONNEES
2
III.3.1. La perception du risque lors du transfert
de fonds
2
III.3.1.1. Choix et notoriété
des guichets de transfert des fonds
2
III.3.1.2. La motivation d'envoi de
fonds
2
III.3.1.3. Difficultés lors du transfert
de fonds
2
III.3.1.4. Le risque perçu lors du
transfert de fonds
2
III.3.2.Critères de choix d'un guichets de
transfert de fonds
2
III.3.2.1. Régularité de
transfert de fonds
2
III.3.2.3. Les critères
déterminants le choix d'un guichets de transfert de fonds
2
III.3.2.4. Le transfert informel en ville de
Butembo
2
CONCLUSION PARTIELLE
2
CONCLUSION GENERALE
2
BIBLIOGRAPHIE
2
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
2
TABLE DES MATIERES
2
ANNEXE
ANNEXE S
PROTOCOLE D'ENQUETE
I. IDENTIFICATION
1. Sexe : Masculin Féminin
2. Profession :.................
3. Age :.........................
4. Etat-civil :.................
5. Niveau d'instruction : Sans niveau Primaire
secondaire
Supérieur
et universitaire
II. CONSIGNE
Chers amis, dans le cadre de la recherche scientifique, nous
venons solliciter votre contribution à l'élaboration de notre
travail de fin de cycle dont le sujet s'intitule :
« critères de choix d'un guichet de transfert de
fonds en ville de Butembo ». Sur ce, nous vous prions
de répondre sincèrement et honnêtement aux questions ci -
dessous.
III. QUESTIONS PROPREMENT DIT
1. Avez-vous l'habitude de recevoir ou d'effectuer les
transferts de fonds ?
Oui Non
Si oui, combien de fois par semaine, mois, etc. :
............................
2. En matière de transfert de fonds, quel guichet
connaissez - vous ?
3. Parmi les guichets implantés en ville de Butembo,
lequel est de notre préférence ?
R
..............................................................
4. A part les maisons formelles de transfert de fonds,
avez-vous un autre moyen pour effectuer vos opérations de transferts de
fonds ? Oui Non
5. Parmi celles-ci, laquelle utilisez-vous ?
a. Les maisons commerciales
b. Les compagnies d'aviation
c. Les comptoirs
d. Les amis voyageurs
e. Les agences de voyage
f. Autres
6. Pouvez - vous donné une raison qui vous pousse
à utiliser ces moyens ci - haut ?
R/......................................................................................................
1. Avec quelle motivation, effectuez - vous vos transferts de
fonds et recevez - vous vos transferts. Cochez votre motivation
a. Pour le commerce
b. Pour les besoins de la famille
c. Pour les frais de scolarité
d. Pour investir
e. Pour les besoins courants
2. Avez - vous des critères pour choisir un guichet de
transfert de fonds ?
Oui Non
Quel est le critère de votre choix ?
a. La rapidité
b. La sécurité
c. La liquidité
d. La facilité
e. Une faible commission exigée
f. Autres
3. Malgré ces critères, avez - vous une
difficulté lors du transfert de fonds ?
Oui Non
4. Le retard de l'opération de transfert de fonds est -
il une difficulté majeure ?
Oui Non
5. Y- a- t- il une autre difficulté ?
Oui Non
Si oui laquelle :
R /
..............................................................................
6. Cette difficulté peut-il vous inspirez à un
risque ?
Oui Non
Si oui, quels peuvent être ces risques ? Cocher le
risque de votre choix.
a. Risque de perte de temps
b. Risque d'illiquidité
c. Risque de non serviabilité
7. Lequel de ces risques, fait le plus peur ?
R/....................................................................................................
8. Comment vous y mettez pour empêcher ces
risques ?
R/...................................................................................................
TARIF DE TRANSFERT DE FONDS
I. COODEFI
|
Tarif pour les membres de la COODEFI
|
Tranches en $
|
Frais d'envoi
|
De 1-200
|
1$
|
De 201-600
|
2$
|
De 601-850
|
3$
|
De 851-1000
|
4$
|
De 1001 et plus
|
0.4%
|
Tarif pour les non membres de la COODEFI
|
Tranches en $
|
Frais d'envoi
|
De 1-200
|
1$
|
De 201-600
|
3$
|
De 601-850
|
4$
|
De 851-1000
|
5$
|
De 1001 et plus
|
0.5%
|
II. COOPEC LA SEMENCE
|
Tranches en $
|
Frais d'envoi
|
De 1-200
|
1$
|
De 201-400
|
2$
|
De 401-600
|
3$
|
De 601 à x montant
|
0.4%
|
III. COOPEC BONNE MOISSON
|
Tranches en $
|
Frais d'envoi
|
De 1-200
|
1$
|
De 201-500
|
2$
|
De 501-1000
|
3$
|
De 1000 à x montant
|
0.3%
|
N.B : LBC (Light in Business Crédit)
ne nous a pas mis en disposition de son tarif, pour des raisons
administratives.
* 1 PETROF, J., Comportement
du consommateur et marketing, Sainte-Foy, Les Presses de
l'université de Laval, 1993, P11
* 2KYALENGA, K.,
« Dynamique commerciale et pratiques informelles : le
transfert d'argent dans le commerce de Butembo », Mémoire
inédit, Sciences économiques, UCG/Butembo, 2005-2006
* 3SAFI, B., Importance des
transferts de fonds en ville de Butembo, Mémoire inédit,
Sciences Economiques, UCG/Butembo, 2007-2008.
* 4 SCHLOGEL, M., Les
relations économiques et financières internationales,
éd. Masson et Cie, Paris, P.155.
* 5 XXX, « Le
rôle des transferts de fonds des émigrés dans le
développement» In Problèmes économiques,
bimensuel n°2.914, 2007, P. 24.
* 6 SCHLOGEL, M.,
Op.Cit, P. 28.
* 7 PESQUEUX, Y., Les
méthodes de recherche en sciences sociales, éd Nathan,
Paris, 1973, P.91.
* 8 PINTO, R.,
Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971,
P. 289.
* 9 KATSUVA, M.,
Méthodes de recherche en sciences sociales, cours
inédit, G2 Sciences Economiques et gestion, UCG/Butembo, 2009-2010.
* 10 VERCELONE, C.,
Sommes-nous sortis du capitalisme industriel ?, éd. La
Dispute, Paris, 2003, P.147
* 11 MICHALET, C.A, Le
capitalisme mondial, éd. PUF, Paris, 1976, P. 80.
* 12 LAFEUILLE, Ch., La
pratique des opérations de banque à l'étranger,
éd. Cours de Droit, Paris, 1987, P. 57.
* 13 BRANCIARD, M.,
Dictionnaire économique et social, éd. ouvrières,
Paris, 1978, P. 507.
* 14 DUCLOS, T.,
Dictionnaire de la banque, 2e éd., Séfi,
Québec, 1999, P. 128.
* 15 Archives de la
BIAC/Butembo, Guichet Western Union.
* 16 XXX, Les instruments
de paiement international, [en ligne], [référence du 16
juillet 2011], disponible sur http ://WWW. Eur-export.be/,[ dernier mise
en jour 2007].
* 17 LELART, M.,
« L'évolution de la finance informelle et ses
conséquences sur les systèmes financiers », in
problèmes économiques, n°2 805, Monde en
développement, 2003, P.7.
* 18KYALENGA, M., op.
cit, P.21
* 19 VAHAVI, M., Economie
monétaire, cours inédit, G3 Sciences économiques et
Gestion/ UCG, Butembo, 2010-2011, PP26-29.
* 20 Idem
* 21 GREGORY, P.,
Marketing, 2e éd., Dalloz, Paris, 1996, P. 38.
* 22 LENDREVIE, J., et al.
Mercator : Théorie et pratique du marketing, 3e
éd., Dalloz, Paris, 1983, P. 55.
* 23 MARTINEAU, P., cité
par LENDREVIE, J., op. cit, P. 53.
* 24 LENDREVIE, J. et alii.,
op. cit, P. 49.
* 25 LENDREVIE, J. et
alii., op. cit, P. 39.
* 26 WERK, Cl., « La
notion d'attitude », in Revue Française du marketing,
cahier 26, 1968, P36.
* 27 KIBUANI, G., Etude du
comportement des acheteurs, Cours inédit, L1 Sciences Economiques,
ULPGL, Butembo, 2009-2010.
* 28 LENDREVIE, J. et alii,
Op. Cit., P. 59.
* 29 Idem, P. 60.
* 30 GREGORY, P., op.
cit, P. 48.
* 31 Idem, P. 49.
* 32 DANDOUAU, J.C,
« Risque, inférence et biais Décisionnels dans les
choix de consommation alimentaire », in Revue Française du
marketing, 2011, PP. 183-148
* 33 ROUACH, M., et NAULLEAU,
G., le contrôle de gestion bancaire et financière,
éd. Fayette, Paris, 1998, P310.
* 34 BAUER, R.A.,
«Consumer behaviour as risk taking», in Dynamic Marketing for a
changing world, RS Hancock, Chicago, IL; American marketing Association,
1960, PP. 389-398.
* 35 CUNNINGHAM, S.M.,
« The majors dimensions of perceived risk », Risk taking
and information handling in consumer behaviour, D.F. Cox ed., Boston, Harvard
University Press, 1967, PP. 82-108.
* 36 CUNNINGHAM, S.M., Op.
Cit., PP. 82-108.
* 37 DANDOUAU, J.C, Art
Cit., PP.183-148
* 38 Idem, PP. 133-148.
* 39 VOLLE, P., « Le
concept de risque perçu en psychologie du consommateur :
antécédents et statut théorique », in
Recherche et applications en Marketing, Vol 10, n°1, 1995, PP.
40-56.
* 40 CUNNINGHAM, S.M., Art.
Cit, PP. 82-108.
* 41 HALVENA, W.J., ET DESARBO,
W.S., « On the measurement of perceived consumer risk »
Precision sciences, Vol. 22, n°4, PP. 927-939.
* 42 PUBU,K., L'état
actuel de la microfinance en RDC, [en ligne], [référence du
14 juillet 2011], disponible sur http:.//WWW. La microfinance.org.
* 43
TSASA,B.,opérations des banques et bourse, cours inédit,
G2 Sciences économiques, UCG/Butembo, 2009-2010.
* 44 SIMON, C., Les
banques, éd. La découverte, Paris, 1984, p.54.
* 45 SIMON, C.,
Op.Cit.p.48.
* 46 Rapport annuel,
BIAC-BUTEMBO, 2010.
* 47 TSASA,B.,
Op.cit.
* 48XXX, Journal officiel
de la RDC, cabinet du Président de la République,
43e année, numéro spécial, Mai 2002.
* 49 Tiré de
l'intervieur à la COOPEC COODEFI/Butembo avec l'agent du guichet de
transfert, 23 Mai 2011
* 50 TSASA BUEDE,
Op.cit.
* 51 TSASA B., Institutions
financières congolaises, cours inédit, L1 Sciences
économiques, UCG/BUTEMBO 2009- 2010
* 52 Idem
* 53 BUAKASA, M. D.,
Réglementation de la micro finance en RDC-L'avant-projet lois
soumis à une validation, [en ligne], [référence du 17
Aout 2011], disponible sur http : //WWW.beltrade-congo.be
* 54 Idem.
* 55 PUBU,K., Op.cit.,
[disponible sur http:// www. Lamicrofinance.org ].
* 56 PUBU,K., Op.cit.,
[disponible sur http:// www. Lamicrofinance.org ].
* 57 XXX, Code
monétaire et Financier, partie législative, tiré au
Chapitre VI. Les institutions financières spécialisées, de
la loi n°2003-706 du Août 2003, art. 46 VI 1°, journal officiel
du 2 Août 2003, Art L516-1.
* 58 Idem, Art L
516-2.
* 59 ARDANT.,H.,
Introduction à l'étude des banques et des opérations
de banque, éd. Dunod, Paris, 1954.p.58.
* 60 Archive Western Union
collection, BIAC BUTEMBO, Bureau des opérations.
* 61 Archive publié par
LEMELSON CENTER, Western Union BIAC/ Butembo.
* 62 SAFI, K, Op.Cit
p29.
* 63 KOMANDA,G.,
Théories et pratique de sondage, cours inédit, siences
économiques, UCG/Butembo, 2007-2008
* 64 KASUKI, V, Statistique
I, cours inédit, G1 Sciences économiques, UCG /Butembo,
2008-2009
* 65 Idem
* 66 MULYANGOTE, K.,
Gestion marketing, cours inédit G3 sciences
économiques, UCG /Butembo, 2010-2011, p38.
* 67 LENDREVIE J., et alii,
Mercator, 5è éd., Dalloz, Paris, 1997, pp 610-611
* 68 LENDREVIE J., et alii,
Op.Cit, pp 610-611.
* 69 KYALENGA M ;
Op.cit.
|