CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé à, la fin de la
rédaction de notre travail de fin de cycle intitulé
« La rentabilité et l'autofinancement au sein d'une
entreprise », cas de l'ONATRA, pour la période allant de 2007
à 2009.
Notre souci majeur étant celui de répondre aux
questions posées dans notre problématique, à savoir :
Ø L'ONATRA est-elle rentable ?
Ø La rentabilité qu'elle dégage inspire-
t- elle confiance à ses partenaires extérieurs?
Ø Quel est le niveau des indicateurs
d'appréciation de la rentabilité de l'ONATRA?
Ø Comment évolue l'autofinancement de maintien, de
soutien et global de l'ONATRA ?
Ø L'autofinancement contribue-t-elle à
épanouir de l'indépendance financière de l'ONATRA?
Ø A travers le niveau de sa valeur ajoutée,
l'ONATRA contribue-t-elle au développement économique du Pays ?
Pour atteindre les objectifs ainsi fixés, nous avons
subdivisé notre travail en deux parties à savoir :
La première partie a été consacrée
à l'approche théorique sur la rentabilité et
l'autofinancement. Cette partie nous a permis de comprendre les étapes
qu'un analyste financier doit suivre pour apprécier dans un premier
temps la rentabilité à travers ses critères
d'appréciation à savoir :
§ Le résultat ;
§ La valeur ajoutée ;
§ La capacité d'autofinancement
§ Le bien fondé de l'autofinancement.
La deuxième partie, nous avons procédé
à l'approche pratique de la rentabilité et de l'autofinancement
au sein de l'ONATRA.
Après l'analyse des données misés
à notre disposition, nous avons constaté ce qui suit :
Ø La rentabilité commerciale est
négativement croissante de l'ordre de -0,16 en 2007 ; -0,47 en 2008
et -0,49 en 2OO9. Cela veut dire que le nombre de francs du résultat net
généré par un franc du chiffre d'affaires durant toute la
période sous étude ne profite pas à l'ONATRA ;
Ø La rentabilité économique est
négative en scie dentée de l'ordre de -0,03 en 2007-0,13 en 2008
et -0,11en 2009, ce qui veut dire qu'il n'existe pas un emprunt pour
améliorer les fonds propres et la perte que subit l'ONATRA durant toute
la période d'étude ;
Ø La part de l'intérêt sur la valeur
ajoutée est de l'ordre de 3% en 2007, 4% en 2008 et 4% en 2009 durant la
période sous étude ;
Ø La part de l'intérêt sur la valeur
ajoutée est de l'ordre de 3% en 2007, 4% en 2008 et 4% en 2009 durant la
période sous étude ;
Ø La part de la dotation aux amortissements dans la
valeur ajoutée 1,47% en 2007 ; 1,67% en 2008 et 4,93 en
2009 ;
Ø En 2007, l'ONATRA n'a pas dégagé un
autofinancement global en 2007 du fait qu'il est négatif et devient
positif de 2008 à 2009 respectivement de 155 905 775 117 et 133 246
028 658. Cet autofinancement dégage deux tendances qui sont :
§ L'Autofinancement de maintien, bien que positif ne
permet pas à l'entreprise de maintenir son potentiel au niveau acquis en
2007 ;
§ L'autofinancement de croissance est resté
négatif, ce qui prouve que l'ONATRA a d'énormes
difficultés pour accroître ses productives avec ses financements
internes.
§ Le cash-flow brut et net varient dans le même
sens ; ils sont négatifs de l'ordre de -5 832 998 596 en 2007
et positif de 2008 à 2009 respectivement de 155 905 775 117 et 133
246 028 658.
Ø La dette a une influence sur la rentabilité de
l'ONATRA respectivement de 2% en 2007, 30% en 2008 et 57% en 2009.
Eu égard de tout ce qui précède, nous
recommandons ce qui à l'ONATRA :
Ø D'améliorer sa rentabilité
financière par la compression de charges qui n'ont pas de lien direct
avec son activité ;
Ø Que la gestion financière de l'entreprise se
fasse selon le modèle privé fondé sur l'efficacité
économique et la rentabilité financière en vue de
dégager des bénéfices qui permettent au budget de
l'état d'encaisser des dividendes ;
Ø De mettre en place une politique de créance
commerciale efficace de façon à accroitre son chiffre d'affaires
et ce dernier, toute chose restant égale par ailleurs, pourra
améliorer sa rentabilité et accroître ainsi sa chance de
survie.
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