2.3.3. Observations
Il faut dire que le loyer soit inférieur au taux de
rentabilité de l'entreprise.
Première remarque
Plus l'écart (T-I), est grand, plus grande est la
rentabilité des fonds propres, cet écart intéresse
à la fois l'actionnaire et le bailleur de fonds. Pour celui-ci, en
effet, l'existence d'un T suffisant lui garantit la possibilité:
§ De percevoir les produits financiers;
§ Et surtout d'être remboursé.
Deuxième remarque
La valeur de la partie encadrée en pointillée
dépend également du coefficient : (appelé levier
financier); c'est-à-dire la structure de fonds investis autrement dit du
dosage entre fonds empruntés et fonds propres :
1° E étant au numérateur, on a, en principe,
intérêt à le maximiser;
2° C étant au dénominateur, on a, en
principe dans ces conditions, intérêt à le minimiser;
Le rapport E/C est le plus élevé possible
dans ces conditions.
A la limite, le fondateur de l'entreprise a
intérêt à ne travailler qu'avec des fonds empruntés
à condition qu'il trouve des bailleurs des fonds disposés
à accepter une telle politique. Ces derniers, bien entendu doivent
protéger leurs capitaux et éviter de courir des risques
inconsidérés, ils exigeront de l'entrepreneur d'apporter des
fonds propres.
Troisième remarque
Le point mort financier est, par définition, la
situation dans laquelle I = F l'étude ci-dessus tend à mettre en
relief la notion de modèle.
On rappelle qu'un modèle est la simulation d'une
structure économique réelle mais, simplifiée, permettant
la réalisation d'expériences, qui donnent des renseignements sur
les conséquences de décision à prendre.
Dans la pratique, pour fixer le rapport E/C, il faudra
effectuer des simulations successives prenant en considération des
données ci-après :
§ La conjoncture économique et financière;
§ Les besoins de l'entreprise;
§ La disposition d'esprit des bailleurs de fonds et ;
§ La capacité de remboursement (risques financiers).
Ces deux dernières données peuvent influencer
une importance considérable, les habitudes pouvant créer telles
considérations (profit, financement de l'économie, etc.). En
d'autres termes, l'entreprise sera limitée dans son désir
d'utiliser au maximum l'effet de levier par une certaine inertie de la part des
bailleurs de fonds, inertie due tout simplement aux «
usages ».
Quatrième remarque
Si d'aventure, on avait: T<I il y aurait
intérêt à minimiser le levier E/C, autrement dit, à
diminuer les emprunts au profit des fonds propres. Sans cela, il ne s'agirait
pas d'un levier; mais d'une « masse ». Donc, faut-il emprunter ou
utiliser des fonds propres? Tout cela dépend de la conjoncture et
surtout de la comparaison de T et I.
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