Chapitre I : CONSIDERATIONS THEORIQUES
Section I : Définition des concepts
I.1. Taux de change
Le taux de change se définie comme un
indicateur des prix relatifs entre deux monnaies. En étant les prix
relatifs entre deux monnaies, il peut être coté de deux
procédures qui sont soit : le prix en monnaie étrangère
d'une unité monétaire domestique. Dans ce cas, on parlera de la
cotation au certain c'est-à-dire l'unité monétaire
nationale est la base d'évaluation du nombre d'unité
monétaire étrangère. Exemple : 1Fc = 0,004$ ou 1000Fc =
4$. Soit le prix en monnaie domestique d'une unité monétaire
étrangère. C'est la cotation à l'incertain7
c'est cette définition qui explique ou qui donne l'explication de notre
problème.
I.2. Marché
Le marché est un lieu de rencontre d'offre et de
demande d'un bien ou un service qui aboutit à la formation d'un
prix8. Il existe divers types de marché tels que
:
> Le marché monétaire qui est
l'ensemble des transactions qu'effectuent entre
elles, les banques pour faire face à leurs besoins
en liquidité.
> Le marché financier dans lequel se
négocient en bourse, les valeurs cotées et le marché de
change.
La connaissance du comportement des consommateurs et
des producteurs et, par conséquent, celle de la demande et de l'offre
sur un marché déterminé, permet de construire des
modèles généraux de fonctionnement des marchés,
ceux-ci étant caractérisés par des degrés de
concurrence différents.
7 KABAMBA TENTA, Economie monétaire
Internationale, cours, FSEG, UNIKIS, 2009 -2010
8 CHERIF M., Le taux de change, éd.
Revue Banque, Paris, 2002, P17
Le premier degré de la concurrence est celui de
la concurrence pure et parfaite. Sur un tel marché, un prix
d'équilibre, permettant aux consommateurs de maximiser leur satisfaction
et aux producteurs leur profit, égalise l'offre et la demande, de sorte
que les agents économiques sont ce que l'on appelle dans le vocabulaire
économique des prices takers, c'est-à-dire qu'ils
considèrent les prix pratiqués comme des données sur
lesquelles ils n'ont pas de pouvoir de modification. Ce comportement individuel
découle du fait de la multitude des intervenants et de leur
égalité supposée (tous les intervenants sont identiques,
possèdent les mêmes informations et décident
librement).
Bien souvent, cependant, les conditions de la
concurrence pure et parfaite ne sont pas réunies, et les marchés
sont caractérisés par une concurrence imparfaite. L'analyse des
marchés prend ainsi en compte les situations de monopole où
l'offre émane d'un seul producteur, de monopsone où la demande
provient d'un seul consommateur, d'oligopole où il n'existe qu'un nombre
limité de producteurs et de concurrence monopolistique où un
grand nombre de vendeurs proposent des produits différenciés mais
étroitement substituables.
Enfin, certains marchés peuvent se
caractériser par des conditions de concurrence imparfaite sans
être dominés par un ou plusieurs fournisseurs. Cette situation
est, par exemple, celle d'un marché où les consommateurs ne
peuvent être bien informés des prix et des qualités offerts
par des vendeurs concurrents car une telle information n'est jamais disponible,
à l'exception peut-être de certains marchés locaux
très spécifiques. Les consommateurs peuvent également
être attachés à certains fournisseurs spécifiques
pour des raisons de proximité, d'habitude, de fiabilité, de
qualité, ou pour toute autre raison expliquant la fidélité
d'une clientèle, ce qui crée ainsi une situation de concurrence
imparfaite pour le produit ou le magasin en question.
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