Tout à la fin de ce travail, qui a
été édifié selon une orientation axée sur
l'influence du taux de change sur les prix relatifs des biens
échangeables en République Démocratique du Congo de 1992
à 2009, en prenant le diamant comme l'échantillon des biens qui
explique le fait.
Par ailleurs, nous avons vu l'intérêt
qu'avait notre thème, de voir si en République
Démocratique du Congo, une augmentation du taux de change peut avoir de
l'impact sur tous les biens dits échangeables ou s'il peut y avoir
d'autres variables qui peuvent aussi expliquer les variations de
ceux-ci.
Ainsi, cette préoccupation a suscité des
questions suivantes :
· Les prix réels des produits de base et les
taux de change réels évoluent-ils en
parallèle?
· Le régime de change influe-t-il sur la
capacité de pays de faire face aux fluctuations des prix des produits de
base induites par celui-ci?
· A quelle tendance le taux de change a - t - il eu
des effets sur les prix relatifs de ces biens durant la période sous
étude ?
Les hypothèses sont les suivantes :
Tout d'abord, nous avions présumé que
le taux de change aurait été vu, depuis un certain temps,
toujours à la hausse par rapport aux prix des produits de base. Et dans
cette période d'étude, qu'il n'a existé aucun
parallélisme entre le taux de change et les prix de biens dits
échangeables. Enfin, sa tendance est supposée être
ascendante par rapport au niveau des prix moyens des produits de
base.
Pour la vérification de procédure qui a
consisté à étudier de façon approfondie par
observation minutieuse en confrontant à l'expérience de la
validité de nos hypothèses, nous avons fait possession de
méthode inductive avec la méthode de moindre carré
ordinaire, laquelle nous a facilité de traiter nos données sous
l'outil économétrique avec l'appui ultime du logiciel Eviews ;
soutenue de la technique documentaire, qui a consisté à une
consultation d'un bon nombre des rapports de la Banque Centrale du Congo et des
différents rapports du Ministère des fonctions publiques et
divers autres documents.
TAUX DE CHANGE ET LES PRIX RELATIFS DES BIENS
ECHANGEABLES EN RDC OMWAMI V.
Notre recherche s'est articulée autour de trois
chapitres sans compter l'introduction et la conclusion.
Le chapitre premier a porté sur les
considérations théoriques ;
Le deuxième a pris soin d'une étude
basée sur le fondement théorique et cadre
méthodologique
Le troisième enfin, a porté sur
présentation des données, traitement des données, analyse
et interprétation des résultats.
Après analyse des données dans le logiciel
Eviews, nous avons trouvé le modèle ci après :
DLPD = -0.06438247992 + 0.01266035898 * DLTC + 0.302282332 *
DUM
Comme préciser ci haut, la variation du taux
de change n'explique pas celle du prix de diamant. Cette approche confirme
notre première hypothèse qui stipule que si le prix de diamant
bouge, aucune explication n'est fournie par rapport au taux de change. Mais
cela peut s'expliquer du fait que, lorsque le prix de diamant bouge, les
facteurs qui l'expliquent ne sont pas pris par notre modèle.
Pour vérifier notre deuxième
hypothèse, nous nous sommes inspirés de l'analyse des nouveaux
débats en politique monétaire qui portent essentiellement sur les
objectifs, les stratégies, les instruments de la politique
monétaire et le dispositif institutionnel de la politique
monétaire. Le consensus de ces débats est de lutter pour
l'accession à l'indépendance de la Banque centrale ainsi que le
flottement du taux de change et la fixité de celui-ci. Dans ce cas, nous
voyons que si la Banque Centrale n'a pas une politique monétaire
efficace, il y aura toujours une fluctuation non contrôlée du taux
de change ; d'où la confirmation de la deuxième
hypothèse.
A ce sujet, pour notre dernière
hypothèse, nous avons abouti aux résultats selon lesquels toutes
nos données ont été stationnaires avec différence
première à 5% sous trend pour la variable DLPD et en
différence secondaire à 5% avec trend, pour la variable DLTC. En
moyenne, toutes les variables n'expliquent pas le modèle, car, le taux
de change a un itinéraire qui n'est prend pas le même chemin que
celui des biens.
Si nous observons nos données, nous remarquons
qu'avant 1996, le TC avait atteint un point maximum de 1994 à 1995 et en
1996, il a atteint son point minimum de son évolution
c'est-à-dire, en cette année sa variation était moins
prononcée. Tandis que le
comportement du PD s'est manifesté selon
l'explication se tournant autour de la moyenne avec une variance très
minime. Autrement dit, étant donné que les données sont en
à terme logarithmique, la variable exogène est prise en fonction
de l'élasticité. Après tous les tests économiques
et en se basant du modèle, nous concluons que,
l'élasticité du taux de change a influencé le prix de
diamant est 0,01 c'est-à-dire, lorsqu'il y a augmentation de 1% du taux
de change, le prix de diamant ne subi qu'une variation de 0,01%. Il
s'avère qu'il y a d'autres facteurs qui ne sont pas expliqués
dans le modèle, qui feront baiser le prix de diamant de
0,06%.
Ceci veut dire que, la variation de 1% du taux de
change exigera une diminution de 0,06% avant de l'ajouter. C'est ce qui
justifie la non influence du taux de change sur le prix de diamant durant
l'époque sous étude. Cette lecture soutien notre dernière
hypothèse.
Au regard de ces résultats, nous
suggérons, que le gouvernement congolais cherche comment parvenir
à faire crédibiliser la Banque Centrale qui représente
l'autorité monétaire, afin qu'elle soit indépendante dans
son exercice de la politique monétaire qu'elle a assigné il y a
longtemps, afin de permettre d'atteindre tous les objectifs de la politique
économique d'ensemble.
Cette recherche étant une production humaine,
il ne manque jamais d'imperfection. Pour cela, tout le monde qui aura
accès à ce document, trouve ici une expression d'indulgence
à notre faveur; et, étant donné que d'autres points n'ont
pas été abordés, l'opportunité est offerte à
tout chercheur aimerait les approfondir sous d'autres angle.
TAUX DE CHANGE ET LES PRIX RELATIFS DES BIENS
ECHANGEABLES EN RDC OMWAMI V.