1-Données générales sur le
diabète
1-1- Le glucose
Parmi les composés naturels que leur saveur
particulière avait groupé sous le nom de sucre, il en est un, le
glucose, qui intéresse en premier lieu médecins et biologistes.
Il peut être considéré en effet comme le sucre
physiologique par excellence. Universellement répandu dans la nature,
c'est surtout celui que l'on rencontre notamment dans le sang de l'homme et des
vertébrés. C'est celui qui, en dernière analyse constitue
la source principale de l'énergie musculaire. Des troubles de son
métabolisme peuvent être à l'origine d'affections graves
parfois fatales telles que le diabète.
1-2- Définition du diabète
Le diabète sucré se définit par une
élévation anormale et chronique de la glycémie. Le
diabète est une maladie chronique qui apparaît quand le
pancréas ne sécrète pas assez d'insuline ou quand
l'organisme utilise mal l'insuline qu'il produit. L'insuline est une hormone
qui régule la concentration du sucre dans le sang.
L'hyperglycémie, soit une trop grande concentration du sucre dans le
sang, est un effet courant du diabète qui, avec le temps, provoque de
graves lésions affectant de nombreuses parties du corps.
1-3- Différents types de diabètes
Plusieurs mécanismes physiopathologiques distincts
peuvent aboutir au syndrome biologique commun à tous les types de
diabète sucré : l'hyperglycémie. Ce sont ces
entités physiopathologiques qui permettent de définir le type de
diabète. Selon l'OMS il existe quatre formes de diabètes [7].
· Le diabète de type 1 ;
· Le diabète de type 2 ;
· Autres diabètes spécifiques
(diabètes « secondaires ») ;
· Le diabète gestationnel.
1-3-1- Le diabète de type 1 (ou diabète
insulinodépendant) :
Défini par une disparition profonde ou totale de
l'insulinosécrétion endogène pancréatique d'origine
auto-immune, il nécessite un traitement substitutif définitif par
apport d'insuline exogène (insulinothérapie).
1-3-2- Le diabète de type 2 :
Il se caractérise par une insulinorésistance
hépatique et périphérique, associée à une
insulinopénie relative et progressive. La persistance d'une
insulinosécrétion endogène a conduit à appeler ce
diabète « non insulinodépendant » car
l'insulinothérapie n'est pas indispensable à la survie du
patient. Elle peut cependant faire partie intégrante du traitement dans
diverses situations intercurrentes et après un certain temps
d'évolution.
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