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Banques et croissance économique

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par Odilon Modeste ALAVO
Université d'Abomey Calavi- Bénin - Master recherche en sciences économiques 2009
  

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ABSTRACT

Economic theory reveals through endogenous growth models that banking positively influences economic growth. This study aims at verifying that statement using the Vector Error Correction Model (VECM) whose results we consolidate using the boosting responses functions as well as the variance breakdown analysis. The used sample is made up of data from 4 developed and 5 developing countries of which Benin over the period running from 1970 to 2004. The results we obtain reveal on the first hand, a behavioral similarity between the two groups of countries. On the second hand, the long term analysis made using the VECM fully verifies endogenous growth theories on the relationship between banking and growth. The peculiarity in this study is that banks credits and stock activities are shown to be best risks limitative. To end, we must precise that though we showed an existing relationship between growth and banking, we could not specify it clearly in this study.

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE .1

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

DE L'ETUDE 3

Section 1 : Eléments de base et revue de littérature 4

Section 2 : Méthodologie de la recherche ..19

CHAPITRE II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX 27

Section 1 : Etude de la cointégration et estimation du MVCE 28

Section 2 : Confirmation des résultats, interprétations, limites et Suggestions 37

CONCLUSION GENERALE .44

BIBLIOGRAPHIE ..45

ANNEXES viii

TABLE DES MATIERES xlvii

INTRODUCTION GENERALE

Dès 1912, Schumpeter a insisté sur le rôle des Banques dans la croissance économique. Il affirme que le crédit, fonction principale du banquier, est le seul facteur d'évolution économique et il est par conséquent source de croissance. La théorie du crédit et du capital de Schumpeter a été reprise par Gershenkron en l'appliquant aux pays en développement. Dans sa thèse sur les avantages du retard, l'auteur considère que les pays en développement sont plus incités à développer leurs systèmes financiers grâce à une intervention de l'état. La littérature qui étudie la relation Finance-Croissance a été enrichie des travaux de Mc Kinnon (1973) et de Shaw (1973). Les auteurs montrent que les pays en développement se caractérisent par des économies aux systèmes financiers réprimés. Des systèmes financiers réprimés connaissent de faibles performances en matière de mobilisation de l'épargne et de financement des projets efficaces. Les auteurs proposent ainsi, la mise en place d'une politique de libéralisation financière susceptible de dynamiser les intermédiaires financiers et capable de relancer l'activité économique.

En outre, d'autres auteurs dont Levine (1997), s'inspirant de la théorie de la croissance endogène montrent que les intermédiaires financiers génèrent des effets de croissance du fait qu'ils assurent un certain nombre de fonctions. Une fonction principale de ces derniers est d'allouer les ressources dans l'espace et dans le temps dans un environnement incertain. Cette nouvelle littérature a montré que les intermédiaires financiers améliorent la croissance économique en favorisant l'accumulation du capital et en améliorant l'allocation des ressources, en opérant une sélection et un contrôle adéquat des projets.

Par ailleurs, le couplage entre finance et croissance a été étudié et a fait l'objet de plusieurs tentatives empiriques. Parmi les principaux travaux, citons King et Levine (1993), Arestis et Demetriades (1997) et Berthélemy et Varoudakis (1998).Les outils d'analyse mobilisés sont essentiellement et

respectivement les spécifications en coupe transversale, le VAR simple et le Panel. Notre travail renoue avec l'approche économétrique, restitue au mieux les fonctions principales des Banques et utilise une technique nouvelle dans ce domaine de recherche : le Modèle Vectoriel à Correction d'Erreur (MVCE).

En regardant la densité des développements théoriques et empiriques, l'analyse de la relation Banque-Croissance revêt toute son importance et notre recherche prend tout son sens.

Ce travail a donc pour motivation : appréhender l'influence de la sphère financière -par les Banques- sur la sphère réelle et vérifier l'existence d'une éventuelle relation inverse Croissance-Banque.

Nous développons dans les pages qui suivent deux chapitres afin d'approcher la question soulevée. Le premier chapitre pose les bases de la recherche en s'appuyant sur la littérature relative à la relation BanqueCroissance. Le second livre les résultats issus de l'estimation du MVCE et suggère les implications afférentes.

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