ABSTRACT
Economic theory reveals through endogenous growth models that
banking positively influences economic growth. This study aims at verifying
that statement using the Vector Error Correction Model (VECM) whose results we
consolidate using the boosting responses functions as well as the variance
breakdown analysis. The used sample is made up of data from 4 developed and 5
developing countries of which Benin over the period running from 1970 to 2004.
The results we obtain reveal on the first hand, a behavioral similarity between
the two groups of countries. On the second hand, the long term analysis made
using the VECM fully verifies endogenous growth theories on the relationship
between banking and growth. The peculiarity in this study is that banks credits
and stock activities are shown to be best risks limitative. To end, we must
precise that though we showed an existing relationship between growth and
banking, we could not specify it clearly in this study.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE .1
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE
DE L'ETUDE 3
Section 1 : Eléments de base et revue de
littérature 4
Section 2 : Méthodologie de la recherche ..19
CHAPITRE II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX
27
Section 1 : Etude de la cointégration et estimation
du MVCE 28
Section 2 : Confirmation des résultats,
interprétations, limites et Suggestions 37
CONCLUSION GENERALE .44
BIBLIOGRAPHIE ..45
ANNEXES viii
TABLE DES MATIERES xlvii
INTRODUCTION GENERALE
Dès 1912, Schumpeter a insisté sur le rôle
des Banques dans la croissance économique. Il affirme que le
crédit, fonction principale du banquier, est le seul facteur
d'évolution économique et il est par conséquent source de
croissance. La théorie du crédit et du capital de Schumpeter a
été reprise par Gershenkron en l'appliquant aux pays en
développement. Dans sa thèse sur les avantages du retard,
l'auteur considère que les pays en développement sont plus
incités à développer leurs systèmes financiers
grâce à une intervention de l'état. La littérature
qui étudie la relation Finance-Croissance a été enrichie
des travaux de Mc Kinnon (1973) et de Shaw (1973). Les auteurs montrent que les
pays en développement se caractérisent par des économies
aux systèmes financiers réprimés. Des systèmes
financiers réprimés connaissent de faibles performances en
matière de mobilisation de l'épargne et de financement des
projets efficaces. Les auteurs proposent ainsi, la mise en place d'une
politique de libéralisation financière susceptible de dynamiser
les intermédiaires financiers et capable de relancer l'activité
économique.
En outre, d'autres auteurs dont Levine (1997), s'inspirant de
la théorie de la croissance endogène montrent que les
intermédiaires financiers génèrent des effets de
croissance du fait qu'ils assurent un certain nombre de fonctions. Une fonction
principale de ces derniers est d'allouer les ressources dans l'espace et dans
le temps dans un environnement incertain. Cette nouvelle littérature a
montré que les intermédiaires financiers améliorent la
croissance économique en favorisant l'accumulation du capital et en
améliorant l'allocation des ressources, en opérant une
sélection et un contrôle adéquat des projets.
Par ailleurs, le couplage entre finance et croissance a
été étudié et a fait l'objet de plusieurs
tentatives empiriques. Parmi les principaux travaux, citons King et Levine
(1993), Arestis et Demetriades (1997) et Berthélemy et Varoudakis
(1998).Les outils d'analyse mobilisés sont essentiellement et
respectivement les spécifications en coupe
transversale, le VAR simple et le Panel. Notre travail renoue avec l'approche
économétrique, restitue au mieux les fonctions principales des
Banques et utilise une technique nouvelle dans ce domaine de recherche : le
Modèle Vectoriel à Correction d'Erreur (MVCE).
En regardant la densité des développements
théoriques et empiriques, l'analyse de la relation Banque-Croissance
revêt toute son importance et notre recherche prend tout son sens.
Ce travail a donc pour motivation : appréhender
l'influence de la sphère financière -par les Banques- sur la
sphère réelle et vérifier l'existence d'une
éventuelle relation inverse Croissance-Banque.
Nous développons dans les pages qui suivent deux
chapitres afin d'approcher la question soulevée. Le premier chapitre
pose les bases de la recherche en s'appuyant sur la littérature relative
à la relation BanqueCroissance. Le second livre les résultats
issus de l'estimation du MVCE et suggère les implications
afférentes.
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