REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE I. S.
P. B.P. 282 KANANGA
SECTION : SCIENCES ET TECHNIQUES APPLIQUEES
Département des Sciences Commerciales et
Administratives
LA SANCTION COMME FACTEUR PRIMORDIAL DU BON RENDEMENT
DE L'ENTREPRISE. Cas de l'Imprimerie Protestante du Kasaï, de 2007
à 2010
? Par : KALALA KALALA
Jeannot
Travail de fin d'études présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de Gradué en
Pédagogique Appliquée
Option : Sciences Commerciales et Administratives
Directeur : Renatus BAKENGE KANKONDE
Chef de Travaux
Codirecteur : Victor BENGINDO SAMBO
Assistant
JUILLET 2011
I
EPIGRAPHIE
Mieux vaut avoir une bonne réputation que de grandes
richesses.
L'estime des autres est préférable à
l'or et à l'argent.
Selon l'Auteur
Jeannot KALALA KALALA Mfiondo
II DEDICACE
A vous mes très chers enfants ; Junior
KALALA KALALA Mfiondo et Monic KALALA KABENA ainsi
que votre mère Betty BETU MFUAMBA ; pour votre
sacrifice enduré ;
Je dédie ce travail.
III
AVANT - PROPOS
Après quatre ans d'endurance, nous voici au terme de
cette longue bataille du premier cycle d'études supérieures
à l'Institut Supérieur Pédagogique de Kananga.
La réussite de ce premier cycle n'est pas le fruit de
nos seuls efforts ; mais aussi et surtout le fruit d'une contribution des
autres et cela, à des différentes étapes de la vie
académique.
C'est ainsi que nous reconnaissons les mérites des
autorités de l'ISP/Kananga qui ont songé organiser le
Département des Sciences Commerciales au sein dudit institut.
Nos remerciements vont tout droit aux membres de la Section
des Sciences et Techniques Appliquées et à ceux du
Département des Sciences Commerciales.
Nous remercions également Monsieur le Chef de Travaux
Renatus BAKENGE KANKONDE et Monsieur l'Assistant Victor BENGINDO SAMBO,
respectivement directeur et codirecteur qui ont concouru à la
réalisation de ce travail.
Nous n'allons pas oublier l'Assistant Martin BUKOLE DIBUE qui
s'est dépassé jour et nuit pour donner une contribution efficace
à ce travail.
Nous manifestons ici, un sentiment de gratitude envers
Monsieur le Directeur des Impôts, l'Assistant Justin MILONGA MILONGA pour
son orientation et encadrement ; sans oublier sa très chère
épouse Madame Charlotte IKOMBA SAMUKENGE ainsi que leur
progéniture.
Nos sentiments de gratitude sont aussi adressés
à l'endroit du corps scientifique du Département des Sciences
Commerciales qui a déployé ses savoirs à notre personne ;
en l'occurrence C.T. Lucien LUISHIYE, C.T. Léon SHAMBA, C.T. Victor
LOMBE, C.T. KAYEMBE MIKO, Ass. Vicky MUAMBA, Ass. Gauthier MPIEMA, Ass. Benoit
KANKONDE, Ass. Augustin BUKASA 117, Ass. Christian BUKASA, Ass. Pierrot MUTELA,
Ass. Baron KENA, Ass. Joseph NKASHAMA, Ass. David UKUNDJI...
Nous n'allons pas terminer sans saluer les collègues de
promotion : Matthieu MIKOSO KALULAMBI, Stanis KANYINDA, Clément NGOMBUA
et tant d'autres...
INTRODUCTION
01. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Arrivé à la fin de nos quatre années
d'études supérieures avec l'obligation de présenter un
travail de fin de cycle, nous avons choisi le thème : «
La Sanction comme facteur primordial du bon rendement de l'entreprise. Cas de
l'Imprimerie Protestante du Kasaï, de 2007 à 2010
».
Nous attribuons à ce sujet une grande importance, parce
qu'il nous permet d'ouvrir nos horizons dans le milieu intellectuel et plus
particulièrement entrepreneurial.
Ce thème qui fait l'objet de nombreux débats,
notamment dans les entreprises, n'est pas toujours bien
appréhendé. Le sens et la profondeur de son contenu laissent
souvent de la confusion dans les esprits.
Cependant, les mentions que nous faisons de ce sujet sont
susceptibles d'être en adéquation, à partir de maintenant,
avec le milieu dans lequel nous évoluons. C'est ainsi que des
chercheurs, tout comme des intellectuels de notre milieu, le perçoivent
dans leurs disputes comme étant un problème à traiter et
à saisir avec beaucoup plus de sens et de portée.
Dans les journaux, dans les institutions tant privées
que publiques, à l'Internet, à la radio, à la
télévision... on fait tout pour décrire et
pénétrer dans la forme concrète l'impact de la sanction ;
ce qui pousse à des discussions interminables autour de ce sujet.
C'est pourquoi à la lumière des
réalités vécues, nous présentons notre travail de
fin de cycle pour apporter notre maigre contribution aux réflexions sur
ce sujet espérant que notre travail de recherche va apporter un plus aux
recherches passées comme futures dans notre pays, aux étudiants
ainsi qu'à tous ceux qui portent intérêt à ce
thème dans le champ de leurs recherches.
Pour effectuer cette étude, nous avons choisi le
secteur d'imprimerie ; ce secteur dont on ne parle pas assez chez nous est l'un
des outils les plus importants du développement de notre pays en
général et de la Province du Kasaï Occidental en
particulier.
En tant que l'un des nerfs moteurs, elle participe à la
croissance économique, elle est capable de générer des
fonds considérables pour un développement durable ; elle peut
également attirer l'attention des différentes maisons de presse
écrite et audio-visuelle, différents établissements
commerciaux, hôpitaux, écoles,
institutions publiques et privées, en vue d'y passer
régulièrement leurs commandes.
Pour ce faire, nous avons choisi l'Imprimerie Protestante du
Kasaï, juste pour apporter des recommandations bénéfiques
à la promotion de ce secteur.
Ce choix n'est pas un fait de hasard, il est le fruit d'une
observation et d'un constat qui ont plus attiré notre curiosité.
Il est aussi le résultat d'une recherche longue et approfondie qui a
dominé toute notre pensée, éveiller notre attention et
forcer notre réflexion.
L'Imprimerie Protestante du Kasaï, comme nous l'avons dit
ci-haut, est l'une de grandes institutions de la 31ème
Communauté Presbytérienne au Congo, car elle offre des services
de qualité à la population congolaise en général et
à celle du Kasaï Occidental en particulier.
Ainsi, elle contribue favorablement à l'impression et
à la production de la littérature chrétienne, fournit aux
différentes maisons commerciales les documents nécessaires
concourant à leur exploitation ; ce qui fait de la province du
Kasaï Occidental la première bénéficiaire en dehors
des commandes des imprimés provenant d'autres cieux, comme celles du
Kasaï Oriental, de Kinshasa, et d'ailleurs.
L'intérêt de ce sujet se situe à trois
niveaux : ? Au niveau administratif
Le souci qui nous anime est d'aider l'Imprimerie Protestante
du Kasaï à redynamiser son service administratif en sanctionnant
positivement ou négativement ses employés ; ceci pour donner
réponse aux problèmes que peut poser un service d'impression et
aider les clients à retirer leurs travaux le plus vite que possible.
? Au niveau scientifique
Cette réflexion est notre contribution à la
recherche scientifique et une référence, à
considérer comme apport dans l'amélioration des conditions de
travail et des travailleurs de l'Imprimerie Protestante du Kasaï. Elle
permet de faire avancer la science dans ce domaine précis de la sanction
administrative.
? Au niveau personnel
Ce travail nous permet d'approfondir nos connaissances dans le
domaine de la « Gestion des ressources humaines » et
d'appréhender la nécessité de la sanction dans le
rendement d'une entreprise.
02. ETAT DE LA QUESTION
Nous considérons avec Professeur Paulin NTUMBA Ngandu
que l'état de la question « est un tour d'horizon des connaissances
acquises et des recherches au moment de la rédaction d'un travail.
L'état de la question se fait à la lumière de la recherche
documentaire. Il apparaît comme un inventaire de tout ce qui est
déjà écrit dans ce domaine de la recherche qu'on
entreprend ».(1)
L'Imprimerie Protestante du Kasaï est une grande
institution de la 31ème Communauté
Presbytérienne au Congo implantée au centre du Kasaï et
précisément à Kananga, et qui rend des services louables
à la population.
L'impression reste aujourd'hui un moyen indispensable pour la
promotion des oeuvres scientifiques, les documents nécessaires au
fonctionnement des écoles, hôpitaux et différents
établissements commerciaux de la place.
Ainsi, étant une entreprise, la fonction «
Administration » doit être à la hauteur de sa tâche
notamment en ce qui concerne la gestion de son personnel, en vue
d'améliorer le rendement dans l'entreprise.
C'est pourquoi, Professeur Paulin NTUMBA Ngandu pense que
l'évaluation du personnel peut amener à des sanctions positives
ou négatives et l'application de ces dernières doit se faire dans
le respect des personnes et du Code du Travail.(2)
Etant un inventaire de tout ce qui est déjà
écrit dans le même domaine, il ressort de nos lectures ce qui suit
:
- Pour LUSE LUA NZAMBI dans « La problématique de
la gestion du personnel dans une entreprise industrielle en période de
basse conjoncture », une bonne gestion du personnel maximise le rendement
de l'entreprise.
(1) Paulin NTUMBA, N., Guide de rédaction d'un travail
de recherche scientifique, éd. CREDOP/ISP Kananga, 2008, p. 38.
(2) Prof. Paulin NTUMBA N., Cours des Questions approfondies
d'évaluation du personnel, L1 Management, ISES/Lubumbashi, Auditoires
délocalisés de Kananga, 2009-2010.
- KALAMBA KATALA dans « La problématique de la
motivation du personnel dans une régie financière », suppose
que l'inconscience professionnelle des agents est due entre autre à un
manque de motivation ; d'où la voie préférable pour
contourner cette inconscience professionnelle serait une motivation
rationnelle, ordonnée et rassurante.
Il ressort de notre tour d'horizon que certains chercheurs ont
tenté d'évoquer de leur manière la valeur ou l'importance
de la motivation dans le rendement de l'entreprise. La motivation étant
l'un des aspects de la « Sanction ».
Et nous affirmons avec Renatus BAKENGE KANKONDE qu'un chef est
un serviteur infatigable, il aime son personnel, l'éduque, le motive et
le fait travailler en même temps qu'il le sanctionne en vue de
l'aboutissement heureux du processus de production, c'est-à-dire la
réussite des objectifs assignés à une
entreprise.(1)
Donc pour nous, nous allons parler de la sanction comme
facteur primordial ou indispensable du bon rendement de l'Imprimerie
Protestante du Kasaï et son impact dans le cycle de production. Ainsi
décortiqué, notre sujet n'a pas encore été
abordé par un autre chercheur dans le même entendement que
nous.
03. PROBLEMATIQUE
La problématique est définie comme étant
« l'ensemble construit autour d'une question principale. Elle n'est pas
une série de questions ».(2)
Selon PINTO R. et GRAWITZ M., la problématique est
l'ensemble des questions qu'on se pose devant un constat qui soulève une
étude, une recherche pour arriver à la
vérité.(3)
Quant à TURNER T., elle est la formation d'un
problème susceptible à l'investigation scientifique
débouchant sur une série d'interrogations qui constituent
l'inquiétude ou la question fondamentale du chercheur, sur une situation
donnée qui le préoccupe.(4)
(1) C.T. Renatus BAKENGE KANKONDE, Cours de Gestion des
Ressources Humaines, G3 SCAD/S, ISP/Kananga, 2009-2010, inédit.
(2) NTUMBA, N., op. cit., p. 40.
(3) PINTO, R. & GRAWITZ, M., Méthodes des sciences
sociales, 7e éd. Dalloz, Paris, 1986, p. 260.
(4) TURNER, T., Sciences sociales, Paris IV, 1987, p.
23.
Et à MANJALLON R. d'acheminer qu'elle est comme l'ensemble
des problèmes que le chercheur se pose sur un sujet de recherche bien
défini.(1)
Pour notre part, tout en étant d'accord avec ces
différents auteurs, nous disons dans le cadre de notre travail que la
problématique est la question à laquelle l'étudiant
chercheur va tâcher de répondre dans l'élaboration d'un
travail scientifique.
En effet, comme entreprise, l'Imprimerie Protestante du
Kasaï s'occupe de l'impression de la littérature chrétienne
; et sa mission s'étend à la fourniture de cette pertinente
à la population, l'impression de différents documents commerciaux
des tierces personnes.
De part cette mission, elle est appelée à
renfermer plusieurs fonctions telles que décrites et
évoquées par l'Ingénieur français FAYOL. Il s'agit
donc, des fonctions : administrative, financière, technique,
commerciale, comptable et celle de sécurité(2) dont
chacune d'elles opère suivant certaines normes, en vue d'atteindre les
objectifs qu'elles se sont assignées.(3)
C'est cette organisation qui facilite de nombreux services
à ses clients sans oublier son personnel qui est censé rendre ce
service.
C'est ainsi que les clients mettent confiance non seulement en
qualité du travail exécuté, mais aussi au personnel qui
rend les services.
Ce personnel doit présenter les qualités
correspondant à la discipline et au prescrit du Règlement
Intérieur et règles de bonne conduite de l'Imprimerie Protestante
du Kasaï.
C'est de l'observance du Règlement Intérieur que
l'agent devra négativement ou positivement être sanctionné
pour le bon rendement de l'entreprise.
De ce fait, tout au long de notre travail, notre
préoccupation s'articule autour des interrogatoires ci-après :
- La sanction est-elle un facteur primordial du bon rendement au
sein de l'Imprimerie Protestante du Kasaï ?
- Quel est le contenu du terme « Sanction » ?
(1) MANJALLON, R., Problématique de gestion dans les
pays en voie de développement, éd. Dalloz, Paris 1998, p.
132.
(2) Ingénieur français FAYOL, cité par
MILONGA MILONGA Justin dans « Institution hospitalière et enjeux de
la redynamisation du service social », Mémoire, ISES/L'shi,
2007-2008.
(3) Victor BENGINDO, Cours de Manangement et organisation des
entreprises, G2 SCAD/J & G3 SCAD/S, ISP/Kananga, 2009-2010.
- Comment est-elle aperçue par son personnel ?
- La sanction a-t-elle influencé le rendement au sein de
l'IMPROKA ?
04. HYPOTHESE
L'hypothèse est une explication possible à la
solution observée et est souvent formulée en des termes tels que
l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse
définitive.(1)
Selon NTUMBA NGANDU Paulin, l'hypothèse « est une
proposition ou théorie qui tente d'expliquer le problème
posé à partir des observations des différences, une
idée conductrice, une tentative d'explication des faits formulés
au début de la recherche et destinée à guider
l'investigation et à être abandonnée ou maintenue
d'après les résultats de l'observation et de
l'analyse.(2)
Par ailleurs, en nous appuyant sur ces différentes
considérations, nous pouvons comprendre l'hypothèse comme
étant une proposition ou une explication que l'on se contente
d'énoncer sans prendre position sur sa véracité,
c'est-à-dire sans l'affirmer ou la nier.
Il s'agit d'une simple supposition appartenant au domaine du
possible ou du probable, de sorte qu'une fois énoncée, qu'elle
puisse être étudiée, confrontée, utilisée,
discutée ou traitée de toute autre façon jugée
nécessaire.
C'est pourquoi, face à la problématique
précédemment formulée et au regard de nos constats, nous
allons avancer les hypothèses ci-après :
- L'IMPROKA étant une entreprise, elle utilise les
ressources humaines. Et pour mieux conduire et gérer ses ressources
humaines, elle a prévu dans son règlement intérieur des
sanctions qui, sont considérées comme facteur primordial du bon
rendement.
- La sanction qui s'applique dans son sens négatif
comme une punition est souvent mal perçue par les victimes, mais elles
se rendent compte après que c'était fait dans le but de corriger
sa conduite. Par contre, celle qui s'applique
(1) BROWMAN, E. & FETTER, B.B., Méthodes
scientifiques de gestion industrielle, éd. Dunod, Paris, 1967, p.
25.
(2) NTUMBA N., op. cit., p. 40.
du sens positif comme motivation, est perçue comme
encouragement, incitant le travailleur à renforcer sa morale
professionnelle.
- Ainsi, nous pouvons dire que la sanction a de l'influence sur
le rendement ; en attendant que les enquêtes nous le
démontrent.
05. METHODES ET TECHNIQUES
A. METHODES
Toute étude scientifique demande l'emploi des
méthodes en vue de sa réalisation ; ainsi, ce concept «
méthode » peut se définir de plusieurs manières,
selon l'angle sous lequel ou le domaine dans lequel on se trouve.
Pour PINTO R. et GRAWITZ M., une méthode est l'ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie.(1)
La méthode est essentiellement une démarche qui
vise d'un côté à établir rigoureusement un objet de
science, par exemple, la réalité sociale étudiée,
en fonction d'un objet déterminé, et de l'autre côté
amener le raisonnement portant sur cet objet de la manière la plus
rigoureuse(2).
Dans le cadre de notre étude scientifique, nous avons fait
recours aux méthodes ci-après :
1) Méthode systémique
Pour FUTARDO C., la méthode systémique est
basée sur la notion du système, et ce dernier comme étant
un ensemble ayant des éléments interdépendants entre eux,
chacun des éléments remplissant une fonction bine précise
et qui contribue oui ou non au maintien de ce système(3).
Dans son approche structuro-fonctionnelle, cette
méthode nous a permis de considérer l'IMPROKA comme un
système qui a en son sein des sous-systèmes qui sont des centres
de responsabilités comme les services administratif, technique,
financier, ~
(1) PINTO, R. & GRAWITZ, M., op. cit., p. 26.
(2) MONSTRALE, B., Méthodes des sciences sociales,
PUF, Paris, 1998, p. 134.
(3) FURTADO, C. Brève introduction au
développement, PUF, Paris, 1970, p. 109.
Grâce à cette méthode, nous avons eu
à considérer l'IMPROKA comme un système qui fonctionne sur
base de l'interdépendance entre ces différents services qui
concourent à la réalisation de son but.
Parmi ces services, la fonction (( Personnel » joue un
rôle très important en tant que (( centre opérationnel ou
la base d'exécution de l'entreprise »(1). si cette
fonction n'est pas bien assurée, l'IMPROKA tombe en dysfonctionnement.
Ainsi, au niveau du personnel, le laisser-aller ou l'impunité est l'un
des facteurs qui risquent de bloquer la machine.
2) Méthode comparative
Elle nous a permis de comparer le système de la gestion
du personnel dans différentes périodes afin de découvrir
l'impact de la sanction dans le rendement de l'IMPROKA.
B. TECHNIQUES
Une technique est un outil mis à la disposition des
méthodes et organisé dans le but d'aider le chercheur à
recueillir les données sur le problème(2).
Selon NTUMBA NGANDU Paulin, les techniques permettent au
chercheur de vérifier, de classer et récolter les
données(3).
En outre, les techniques sont les moyens utilisés pour
récolter des informations ; ce sont des moyens par lesquels le chercheur
récolte les données de son investigation. En d'autres termes, il
s'agit des instruments qu'utilise la méthode pour atteindre le but ; et
enfin, les techniques sont les outils mis à la disposition des
méthodes et organisées par elles(4).
Dans le cadre de ce travail, nous avons recouru à quelques
techniques suivantes :
1. Technique documentaire
Nous avons eu à consulter des différents documents
en rapport avec notre travail.
(1) R. BAKENGE KANKONDE, op. cit., inédit.
(2) HENRI, T., Techniques comptables, éd. Thermis,
Paris, 1987, p. 37.
(3) NTUMBA, N., op. cit., p. 55.
(4) MUKADI LUABA, Cours d'Initiation à la recherche
scientifique, G2 SCAD, ISP/Kananga, 2008- 2009, inédit.
Il s'agit des ouvrages, dictionnaires, encyclopédies,
articles, mémoires, travaux de fin d'études, journaux, archives
de l'IMPROKA, Internet, etc.
2. Technique d'interview
Elle nous a permis en tant que chercheur de participer
à l'activité de l'IMPROKA par l'organisation des entretiens afin
de comprendre l'ensemble de ses activités.
Cette technique enfin, nous a permis et aidé à
poser des questions orales et de puiser des informations nécessaires
à notre recherche scientifique.
3. Technique d'observation
L'observation a surtout été directe et
participative. Car en tant que stagiaire à l'IMPROKA et puis agent, nous
avons participé à la vie même de l'entreprise et avons pris
même des contacts directs avec des agents du Service Administratif de
ladite entreprise pour nous enquérir de toute la situation relative au
personnel de l'IMPROKA.
6.DELIMITATION Dans l'espace
Notre étude est menée sur l'Imprimerie Protestante
du Kasaï, ses services, et principalement sur la gestion du personnel.
? Dans le temps
Nous avons considéré la période allant de
2007 à 2010 ; car c'est à partir de cette période que
l'Imprimerie a accru sa capacité de production et aussi
enregistré des cas de fraudes graves qui ont conduit de fois à
des révocations.
Si 2007 est considérée comme l'année de
départ, 2010 plutôt est l'année d'aboutissement de nos
investigations.
7. DIFFICULTES RECONTREES
Toute oeuvre humaine éprouve des difficultés
avant d'atteindre sa réalisation concrète ; de même tout
travail scientifique ne manque jamais des difficultés auxquelles le
chercheur devra faire face.
Dans l'élaboration de ce travail scientifique, nous nous
sommes buté aux difficultés suivantes :
? Difficultés d'ordre
scientifique
Elles s'expliquent par l'insuffisance des documents pouvant
permettre la saisie de toutes les notions relatives à la « Sanction
».
? Difficultés d'ordre financier
Nous n'avions pas des moyens financiers nécessaires et
suffisants, pouvant nous permettre un déplacement aisé vers les
différentes bibliothèques ou cyber café pour effectuer nos
recherches.
? Difficultés d'ordre
académique
Le temps nous imparti nous a rendu la tâche difficile et
encore très difficile ; d'où il fallait combiner les stages, les
cours, les recherches scientifiques, sans oublier les occupations
personnelles.
08. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale, notre travail
comporte trois chapitres.
Le premier concerne le cadre théorique et
définition des concepts ; le second présente l'Imprimerie
Protestante du Kasaï qui, est notre cadre d'étude ; et le dernier
qui traite de la sanction et son impact au sein de l'IMPROKA.
A la fin, les critiques et suggestions vont être suivies
des recommandations, conclusion générale, bibliographie et table
de matières.
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET DEFINITION DES CONCEPTS
SECTION 1 : LA SANCTION
A) DEFINITION
La sanction est la conséquence morale d'un acte,
châtiment ou récompense. Elle est une peine ou récompense
prévue pour assurer l'exécution d'une loi(1).
La sanction en termes ordinaires est synonyme de punition, de
châtiment infligé à quelqu'un pour une faute commise, une
infraction dont il serait victime.
Dans une entreprise telle que l'IMPROKA, un agent qui ne
respecte pas le règlement interne de l'entreprise, qui
désobéit aux autorités, qui viole les règles de
droit, qui détourne les fonds, etc. est passible de sanction
prévue par l'entreprise.
Dans ce sens, la sanction est une punition ; c'est le sens
négatif.
Cependant, il existe un autre entendement du terme sanction.
Il s'agit aussi d'une récompense. Une manifestation sportive
organisée par l'entreprise telle que l'IMPROKA peut être
sanctionnée par l'octroi d'un certificat de mérite, d'une coupe
ou même d'un cadeau, d'une médaille, même d'une prime et
d'une somme d'argent.
Dans ce sens, la sanction est une récompense. C'est
le sens positif du
terme.
Ainsi, la sanction est entendue à la fois comme une
punition et comme une récompense.
B) TYPES DE SANCTIONS DANS L'ENTREPRISE 1.
SANCTION : Mesure disciplinaire
Toute mesure prise par l'employeur à la suite d'un
agissement de l'agent considéré par lui comme fautif, constitue
une sanction disciplinaire outre que les observations verbales.
(1) Petit LAROUSSE illustré, éd.
Librairie, Paris, 1980, p. 922.
Cette mesure est de nature à affecter immédiatement
ou non la présence de l'agent dans l'entreprise, sa fonction, sa
carrière ou sa rémunération(1).
a) Contraintes L'employeur aujourd'hui :
- Tolère le moins possible de comportements
inacceptables. Tout dépend, semble-t-il, des besoins en main d'oeuvre de
l'organisation : quand l'offre dépasse la demande, l'employeur se permet
de sévir pour la moindre négligence commise par ses
employés ;
- Il trouve un intérêt certain avec des
salariés possédant peu d'ancienneté. Il s'agit d'un
intérêt économique puisque les avantages sociaux offerts
par les lois et les contrats collectifs augmentent avec les années de
service ;
- Il se voit obligé de respecter les lois. Même
si la Législation encourage certaines pratiques de l'employeur ;
celui-ci doit tenir compte des lois du travail qui protègent
jusqu'à un certain point les agents.
b) Approches disciplinaires
Chaque employeur a sa façon de cerner les comportements de
ses agents. Face à la discipline au travail, trois approches peuvent
être considérés :
øl Approche préventive
L'employeur définit une politique claire concernant la
discipline (méthodes, règles, procédures, objectifs) et la
communique aux agents dès leur embauche. Cette politique sert à
mettre au courant chaque agent afin qu'il s'autodiscipline au fur et à
mesure de son intégration dans l'organisation.
øl Approche punitive
Ici, l'agent doit prendre connaissance de la politique
définie et la respecter, sinon il est sanctionné. L'employeur
suppose que la non-sanction du comportement déviant fait en sorte que
l'agent continue ses agissements et nuit aux autres agents qui respectent
déjà spontanément les règles. Il vise à
montrer
(1) Gestion du personnel, éd. Tissot, Paris,
2009, liyre consulté sur
www.books-google.fr.
l'exemple à l'indiscipliné et sa
désapprobation tout en le forçant à accepter les normes
établies. En cas des récidives, l'employeur utilisera
différents moyens pour se séparer de lui.
Processus décisionnel lors d'un comportement fautif.
Le processus décisionnel est une démarche
progressive par laquelle le dirigeant arrive à opter pour une solution
à l'endroit d'un agent fautif.
La décision est un choix opéré entre une
ou plusieurs alternatives afin de donner solution à un problème.
Le choix opéré peut être rationnel, car nous estimons qu'il
porte sur les alternatives possibles(1).
Ce processus peut se résumer comme suit : 1°)
Constater le comportement fautif de l'agent ;
2°) Faire une analyse pour préciser la faute :
- en cherchant des renseignements auprès de toute personne
susceptibles de fournir des détails ;
- en précisant ce qui a été fait et ce qui
ne devait pas être fait ;
3°) Identifier les raisons conduisant à commettre une
faute :
- déterminer les degrés de responsabilité et
donner les raisons poussant à commettre une faute ou un acte
indésirable ;
4°) Vérifier le dossier de l'agent fautif :
vérifier si l'agent avait déjà dans son
dossier des infractions antérieures, etc. ;
5°) Faire la synthèse des renseignements ;
6°) Prendre une décision sur le degré de la
faute commise ;
7°) L'application de la sanction appropriée
prévue par les conventions et statut de l'entreprise(2).
øl Approche non-punitive
Cette approche suppose que l'employeur va organiser plusieurs
rencontres avec l'indiscipliné afin d'essayer de corriger son
comportement déviant, plutôt que de le punir directement.
(1) BENGINDO, N., op. cit.
(2)
www.books-google.fr/Gestion-du-personnel.html
Dès que l'employeur observe un comportement
déviant chez l'un de ses travailleurs, il y a une première
rencontre pour lui expliquer en quoi cette déviance risque de nuire
à son travail, par exemple fumer dans les endroits interdits ; car l'une
des qualités du chef, c'est d'éduquer ses
agents(1).
Cette rencontre vise à le responsabiliser et à le
sensibiliser au respect des règles de l'organisation ; elle peut
même aller jusqu'à lui offrir un soutien.
De rencontre en rencontre, l'employeur demandera des
explications à l'indiscipliné et déposera des notes dans
son dossier. Si l'indiscipliné ne se corrige pas après plusieurs
rencontres, l'employeur sera obligé d'appliquer des sanctions plus
sévères, conformément aux statuts et règlement de
l'organisation.
c) Application progressive des sanctions
L'employeur doit préciser de façon formelle les
dispositions entourant les sanctions disciplinaires qui s'appliquent dans
l'organisation.
L'application d'une sanction repose sur la nature même
de la faute que le salarié commet et sur le degré de
responsabilité de ce dernier, face à son
manquement(2).
La précision de la sanction à appliquer doit
donc non seulement être pour les fautes graves, mais aussi pour les
failles à divers degrés. Il importe d'indiquer que toute lettre
doit être déposée dans le dossier de l'agent
indiscipliné.
Voici les principales sanctions susceptibles d'être
appliquées lorsqu'il y a une faute de la part de l'agent. Elles sont
présentées dans l'ordre qui respecte la graduation des sanctions
:
1.- Avertissement oral
Dans ce cas, le supérieur hiérarchique rencontre
l'indiscipliné pour lui dire quel comportement on lui reproche, la
règle enfreinte, les conséquences sur l'organisation et de quelle
façon peut-il corriger la faute. Ce n'est pas une action qui
entraîne une sanction punitive immédiate, mais
l'indiscipliné reçoit tout de même une réprimande
clairement exprimée par son chef direct.
(1) BAKENGE, K., op. cit., inédit.
(2) LAKHDAR SEKIOU, Gestion des ressources humaines,
éd. de BOEK, Bruxelles, 2e Edition, 2004, p. 756.
C'est pour cela que R. BAKENGE KANKONDE estime qu'un chef qui
ne fait pas de reproches à ses agents autour de lui favorise le
désordre et le laisser-aller. Mais, réprimander ce n'est pas
injurier, il s'agit d'un jugement fait avec douceur et calme, dans le but
d'éduquer(1).
2.- Avertissement écrit
A la différence de l'avertissement oral,
l'indiscipliné se retrouve avec une lettre dans son dossier dont le
contenu explique brièvement le comportement qu'on lui reproche. Il y a
une rencontre avec l'indiscipliné accompagné de son
représentant syndical ou autre, pour lui exposer les faits
reprochés, lui donner l'interprétation de la direction et
écouter sa version des faits(2).
Cet avertissement est généralement valable pour
une période prévue durant laquelle le salarié n'a pas
intérêt à commettre d'autres infractions ; à
défaut, il risque une suspension. Il peut être prévu
quelques avertissements écrits avant que l'on passe à la
suspension.
3.- La suspension disciplinaire
Il s'agit d'une période de temps durant laquelle le
salarié ne se présente pas au travail et ne reçoit pas de
rémunération. La suspension peut être courte ou longue
dépendant de la gravité de l'infraction. Par exemple une
suspension de quelques mois peut être imposée à un agent
qui utilise les biens de l'entreprise mis à sa disposition à des
fins personnelles.
4.- La rétrogradation
Cette sanction consiste à déclasser
hiérarchiquement un agent dans un poste oil il y a moins de
responsabilités et une rémunération moindre. Le contenu de
la prestation de travail de l'agent est alors modifié de telle sorte que
les tâches à exécuter concordent peut être mieux avec
ses compétences.
Par conséquent, ce type de sanction sert
généralement pour un comportement professionnel inacceptable,
lors de l'exécution du travail, et non comme mesure pour punir une faute
grave.
Cette forme de sanction est applicable surtout pour des
travailleurs non syndiqués. Car beaucoup de contrats collectifs et de
jurisprudence empêchent l'employeur à recourir à cette
mesure disciplinaire.
(1) BAKENGE, K. , op. cit., inédit.
(2) LAKHDOUR SEKIOU, op. cit., p. 757.
RECOURS AU LICENCIEMENT
On ne peut licencier un salarié que si on est certain
que celui-ci ne corrigera pas son attitude ou qu'il n'améliorera pas sa
performance. Il faut se mettre dans l'esprit que le licenciement est souvent
vécu comme une catastrophe par l'agent concerné : c'est une
mesure discipline qui équivaut à la peine capitale pour lui.
Par ailleurs, là où il y a présence d'un
contrat collectif, un syndicat peut, avec de l'habileté et une bonne
stratégie, gagner un grief lié au licenciement.
2. SANCTION : Mesure compensatoire
Un chef doit savoir récompenser les bonnes oeuvres de ses
agents.
(( Apprécier un agent, le récompenser, c'est
naître en lui un sentiment de l'auto affirmation, un sentiment de
fierté et de qualité personnelle et sens du devoir et le souci
permanent de bien faire pour être aussi apprécié du chef.
Cette appréciation peut s'exprimer en paroles par des termes : `je suis
très content de ce que tu as fait'..., en actes par des primes, des
frais de mission ; mais aussi par des notes écrites
»(1). Cette théorie conduit à la notion de la
motivation dans l'entreprise.
Motivation
1.- Considération
Dans son cours de (( Management et organisation des
entreprises », l'Assistant Victor BENGINDO, considère la motivation
comme un facteur qui suscite l'enthousiasme, du plaisir à participer
à la tâche que l'on doit exécuter dans l'entreprise.
Elle suscite la joie de se retrouver sur le lieu de travail et
rend les employés heureux et contents d'exécuter les tâches
quotidiennes, mais aussi d'accomplir les heures supplémentaires et de
consentir librement des sacrifices pour la vie et la survie de l'entreprise.
Elle facilite et favorise les initiatives et les suggestions dans
l'entreprise(2).
(1) BAKENGE, K., op. cit., inédit.
(2) BENGINDO, V., op. cit., inédit.
2.- Définition
Le terme motivation signifie selon LEXIS, l'action des forces
conscientes ou inconscientes qui déterminent le comportement d'un
individu(1).
Pour HEKKERRIEGEZ et SLOCUM, cités par R. TERRY et G.
FRANCKLIN, la motivation est une prédisposition à agir d'une
façon orientée vers l'objectif
spécifique(2).
3.- Types de motivation ? La motivation
économique
C'est celle qui pousse l'homme à acquérir des biens
matériels. Elle résulte de la satisfaction des besoins primaires
surtout.
? La motivation psychologique
C'est celle qui résulte de l'effet de l'homme, de
maintenir son intégrité physique ou morale, ou son
équilibre mental, et cela par la satisfaction des besoins liés
à la sécurité, à la réussite au
développement personnel, à la compétence et à
l'autonomie.
? La motivation sociologique
C'est celle qui fait naître dans l'homme les besoins de
s'associer à ses semblables et d'appartenir à un groupe.
SECTION 2 : FACTEUR
Le facteur est un élément concourant à un
résultat(3).
En mathématique par exemple, le nombre qui se multiplie
avec un autre nombre est appelé « facteur ».
En économie de développement, sont
considérés comme « facteurs » essentiels de la richesse
d'un pays, l'agriculture, l'industrie et le commerce(4).
(1) LEXIS, Larousse de langue française, Librairie
Larousse, 1979, p. 11.
(2) HEKKERIEGEZ ET SLOCUM, Le travail et la nature de
l'homme, éd. Emei, Paris, 1976, p. 11.
(3) Petit Larousse illustré, op. cit., p. 415.
(4)
http://fr.wiktionary.org/wiki/facteur.html
Et nous, dans le cadre de ce travail, nous avons
considéré comme facteur primordial de bon rendement de
l'entreprise, la sanction.
SECTION 3 : RENDEMENT
a) Définition
Le rendement est le rapport entre le travail utile obtenu et la
quantité d'énergie dépensée(1).
Il est aussi considéré comme la relation entre la
variation des quantités produites et la variation des facteurs mis en
oeuvre pour les produire(2).
Pour Hervé HUTIN, le rendement est la mesure
potentielle d'un capital. Il s'exprime en unités physiques sauf si le
capital est une somme d'argent. Il mesure une performance
technique(3).
b) Enjeux de la notion de rendement Il
existe deux types d'enjeux de la notion de rendement :
- Les rendements factoriels, qui mesurent la variation de la
population induite par la variation de la quantité d'un facteur de
production, les autres facteurs restant fixes.
Ainsi, le rendement factoriel du travail mesure la variation
de la production induite par la variation de la quantité de main
d'oeuvre, le stock de capital restant constant.
- Les rendements d'échelle, qui mesure la variation de
la production induite par une variation de l'ensemble des facteurs de
production dans la même proportion(4).
c) Autres domaines techniques
(5)
? Dans l'industrie pétrolière, le rendement
est le pourcentage en poids de
chacun des produits pétroliers intermédiaires ou
finis, après passage d'un brut ou d'une charge dans une ou plusieurs
unités de traitement.
(1) Petit Larousse illustré, op. cit., p. 882.
(2)
http://fr.wikipédia.org/rendement.html
(3) Hervé HUTIN, Toute la finance, édition
d'Organisation, Groupe EYROLLES, Paris, 2008, p. 322.
(4) Texte tiré sur
www.wikipédia.org
(Encyclopédie libre) le 13 mars 2011.
(5) Article tiré de wikipédia Encyclopédie
libre, 2011, le 09 mars 2011.
On dit les rendements d'un brut, d'un reformage catalytique, d'un
gaz plant, etc.
? En physique, le rendement désigne le rapport
entre l'efficacité
énergétique réelle d'une machine thermique
et son efficacité théorique maximale.
? En chimie, le rendement chimique, d'une réaction
est le nombre de moles
de produit formé divisé par le nombre de moles de
réactif limitant présent au début de la
réaction.
? En électronique, le rendement exprime le rapport
entre la puissance
consommée et la puissance fournie par un circuit.
? En électrotechnique, le rendement d'un moteur
électrique est donné par la
puissance mécanique délivrée et la puissance
électrique absorbée.
? Pour l'agriculture, le rendement agricole est la
production par surface de
terrain cultivé en rapport avec les moyens utilisés
pour ce faire.
Bref, l'idée générale de rendement
qualifie la manière dont une action, un procédé de
transformation, un processus dans lequel on a initialement donné,
entré, investi quelque chose rend, retourne ou renvoie le
résultat prévu ou attendu, avec l'idée que ce rendu,
retour ou renvoi peut être plus ou moins performant du fait de
l'existence d'imperfections, de gaspillage, de déchets, d'inertie qui
:
- fait que le rendement effectif obtenu diffère souvent du
rendement prévu ; - explique la variabilité de la performance
qu'il s'agit alors de constater ;
- doit être réduit par les opérateurs
à la recherche d'une meilleure efficience.
Ainsi, le terme rendement, exprimé de façon
concrète et générale sous la forme d'un ratio entre le
résultat obtenu et les moyens mis en oeuvre pour l'obtenir, va dans la
pratique être décliné selon des formulations
différentes pour correspondre le plus étroitement et le plus
fidèlement possible aux paramètres réels de chaque
activité(1).
SECTION 4 : ENTREPRISE
1. Definition
Selon Armand DAYAN, l'entreprise peut se définir sous
deux approches(1) :
a) Approche pragmatique
L'entreprise est un groupe humain de production autonome,
disposant d'un patrimoine, exerçant un effet d'attraction sur son
environnement et dont le devenir dépend de la vente du produit de son
activité. Etant un groupe humain, les problèmes de motivation, de
communication, de contrôle sont donc fondamentaux, et la
personnalité du ou des leaders joue un rôle essentiel dans le
choix des objectifs et dans le mode d'organisation du groupe.
b) Approche systémique
Faisant référence à la théorie
générale des systèmes, l'entreprise peut être
analysée comme un système ouvert et adoptif. On entend par
système, un ensemble de variables liées ayant une
finalité.
Pour OCTAVE G., l'entreprise se définit comme un
groupement indépendant et organisé de l'homme qui s'attache
à réunir des moyens financiers, intellectuels et physiques et
à les mettre en oeuvre, les combinant pour extraire, transformer,
stocker, conditionner et distribuer des biens ou offrir des services à
une clientèle à satisfaire en contre partie d'un profit à
retirer(2).
Quant à Peter DUCKET, l'entreprise est une organisation
économique dont le but essentiel est la réalisation du
bénéfice suffisant pour couvrir le risque des fluctuations
économiques et pour éviter les pertes. Il sous-entend la
poursuite d'un profit maximum(3).
Elle est aussi considérée comme une organisation
spécifique consacrée à la gestion des processus de
production(4).
(1) DAYAN, A., Manuel de gestion, Vol. I, éd.
Ellipses, Paris, 1989, p. 791.
(2) OCTAVE, G., Fonction et tâche de direction
générale, éd. Xavier, Montevideo, 1967, p. 441.
(3) DUCKER, P., Vers une nouvelle économie,
éd. Inter., Paris, 1984, p. 90.
(4) SAMUEL, A. & NORDHAUS, D., Economie, éd.
Economica, Paris, 2008, p. 122.
2. Rôle d'une entreprise
a.- Rôle technique
L'entreprise doit de manière permanente, suivre
l'évolution technologique et s'y adapter de manière à
produire des biens et services qui soient compétitifs et les plus
performants possible.
b.- Rôle économique Les biens et services
produits sont destinés à la consommation.
L'entreprise veille aux exigences du marché où
les facteurs de qualité et de prix jouent un rôle
déterminant dans l'écoulement des produits. Rares sont les
entreprises dont la production est destinée à
l'autoconsommation.
c.- Rôle social
Ce rôle vise essentiellement la répartition
équitable du produit social. Ceci permet aux travailleurs de tirer
profit du revenu de l'entreprise, en contre partie de leurs prestations, en vue
de satisfaire les besoins de la communauté.
3. Diversité des entreprises
Cette diversité se situe à plusieurs niveaux :
(1) a) Secteurs et branches
- Les entreprises agricoles : qui présentent la
particularité d'avoir une activité soumise aux aléas
climatiques (gel, grêle, ouragan, sécheresse, ...).
- Les entreprises industrielles : qui achètent et
transforment les matières premières.
- Les entreprises commerciales : qui ont comme fonction
essentielle d'acheter pour revendre.
- Les entreprises de service : qui se distinguent par le
caractère immatériel de leur production, ce qui n'exclut pas une
activité de
transformation ou une présentation physiques des produits
(restauration, production des films, publicité, transport, ...).
b) La dimension
- Les petites et moyennes entreprises (PME) : sont celles
exploitées par des patrons qui risquent dans leurs propres capitaux, qui
exercent sur ces affaires une direction administrative et technique effective,
et qui ont des contacts directs et permanents avec leur personnel.
- Les grandes entreprises : qui sont synonyme d'effectif
nombreux.
- Les groupes : pour des multiples raisons d'ordre juridique,
fiscal,
économique et social, les entreprises
s'agglomèrent et se structurent en
groupes.
c) La forme juridique
Une première distinction peut être faite entre
les entreprises privées, contrôlées par des personnes
privées (physiques ou morales) et les entreprises publiques
contrôlées par l'Etat ou une collectivité locale.
· Les entreprises privées qui peuvent adopter
plusieurs formes juridiques.
· Les entreprises individuelles : propriété
exclusive d'une seule personne, c'est l'exploitant qui la dirige.
· Les sociétés civiles : ont le
caractère civil ; toutes les sociétés auxquelles la loi
n'attribuer pas un autre caractère en raison de leur forme, de leur
nature, ou de leur objet.
· Les sociétés commerciales : on trouve en
leur sein, la société en non collectif (SNC),
société en commandite simple (SCN), société par
action à responsabilité limitée (SARL),
société privée à responsabilité
limitée (SPRL),...
· Les entreprises publiques : sont celles appartenant
à l'Etat.
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE L'IMPRIMERIE
PROTESTANTE DU KASAI
1. HISTORIQUE
Il faut d'abord préciser qu'il n'y a pas moyen de
parler de l'histoire du programme de la Littérature Chrétienne
(Presbytérienne) au Kasaï sans parler de celle de l'Imprimerie car,
celle-ci est venue comme un appui pour le bon avancement et l'efficacité
de l'autre.
En fait, l'Imprimerie est l'oeuvre de l'American Presbyterian
Congo Mission (APCM en sigle) conçue dans un programme de la
littérature chrétienne au Kasaï.
Evangéliser l'Afrique en général et la RDC
en particulier était le but principal de l'exploration du continent
à l'époque coloniale.
En 1891, les premiers missionnaires américains
(Rév. Samuel Lapsley un blanc âgé de 23 ans et William
Henry Sheppard, un noir de 24 ans) sont arrivés au Kasaï,
précisément à Luebo avec objectif d'apporter la Bonne
Nouvelle de JésusChrist aux autochtones.
Dès leur arrivée en 1891 au Congo les missionnaires
ont eu les difficultés de communiquer car ne connaissant pas la langue,
de ce nouveau peuple.
C'est ainsi que le Rév. Lapsley s'intéressa
à la langue Kete et Sheppard à la langue Kuba.
Alors ces deux pionniers missionnaires se
décidèrent d'apprendre les langues locales pour bien
communiquer.
Six ans plus tard en 1897, le Dr William Morrison (Konyi
Nshila) arriva à Luebo. Pionnier de la littérature Tshiluba, Dr
William Morrison fut le premier missionnaire à enseigner comment lire
l'orthographe Tshiluba et avait lui-même traduit beaucoup de livres pour
les débutants. Il avait imprimer son livre, The Buluba-Lulua Grammar and
Dictionnary aux Etats-Unis. C'est donc le commencement de la littérature
presbytérienne du Kasaï.
A un moment donné, les missionnaires trouvèrent
que l'impression de la littérature chrétienne aux USA
coûtait chère et prenait du temps. Voilà pourquoi, le
Rév. MOTO Martin (nommé Muambi Mpanda Njila) amena l'imprimerie
à Luebo en 1903. Pendant son voyage, le navire connut le naufrage et un
missionnaire appelé : « Rév. Slaymaker » trouva la
mort. Et les machines d'imprimerie furent récupérées plus
tard.
L'American Presbyterian Congo Mission implanta son Imprimerie
à Luebo en 1903. Elle fut dénommée « John Leighton
Wilson » en mémoire de l'ancien Secrétaire
Général qui avait travaillé longtemps au Libéria
comme missionnaire presbytérien. Et il était l'un de ceux qui
avaient fait le rêve de la mission dans le bassin du Congo. Cette
imprimerie avait fonctionné de 1903 jusqu'en 1973 à Luebo, avec
l'interruption due au courant de l'indépendance du Congo en 1960.
Tous les missionnaires quittèrent le Congo après
l'indépendance du pays en 1960. Après ils y rentrèrent
pour travailler avec les responsables de l'Eglise. Lors de leur retour, ils ont
trouvé bon dans l'Assemblée Générale de 1979, de
déménager l'imprimerie de Luebo à Kananga où tout
était possible pour le transport aérien, ferroviaire ou
terrestre. L'Assemblée Générale avait autorisé le
Rév. Pasteur Cameron et le Représentant Légal de
l'époque, Rév. Pierre BAKATUSHIPA Katombe et autres pour
déplacer quelques machines restantes de l'imprimerie. Le Rév.
Cameron, à son tour, se donna corps et âme pendant un intervalle
de 1979-1982 pour entreprendre des démarches auprès de l'Eglise
Presbytérienne aux USA pour l'acquisition de certaines machines et un
grand stock du papier dont on avait besoin.
La nouvelle imprimerie étant installée à
Kananga en 1982, elle fut dénommée « IMPRIMERIE PROTESTANTE
DU KASAI » en abrégé « IMPROKA ». La direction de
cette entreprise fut tenue de 1982 jusqu'alors par :
1. Rév. Cameron : missionnaire presbytérien, de
1979 à 1982.
2. Mr Dirks : missionnaire mennonite, de 1982 à 1984.
3. Rév. William Reinhold : missionnaire qui partit aux
USA suite aux événement douloureux des pillages qui ont
endeuillé tout le Congo (Zaïre) en septembre 1991 (1984 - 1991)
4. Mr John Metzel : 1987-1988
5. Rév. MBIKAYI Mujanayi : (1991 - 1993)
6. Ancien NTUMBA Tshitenge : (de 1993 à ce jour).
2. SA MISSION
L'Imprimerie Protestante du Kasaï, créée
comme nous l'avons dit ci-haut, dans le but d'offrir la littérature
chrétienne à la population du Kasaï Occidental en
particulier et de la République Démocratique du Congo en
général et surtout les fidèles de la 31ème
Communauté Presbytérienne au Congo.
Elle s'occupe aussi de l'impression des livres et des
matériaux pour les églises chrétiennes, les
hôpitaux, et les écoles.
Nous devons souligner que l'IMPROKA n'est pas seulement la
maison d'impression mais un programme de la littérature
chrétienne au Kasaï qui a pour rôle la conception et
l'impression de la littérature chrétienne. Cette imprimerie est
aussi actuellement l'une des plus grandes du Kasaï et répond aux
besoins de la population kasaïenne en fournissant les imprimés aux
entreprises publiques, commerciales, aux organismes philanthropiques et autres
églises chrétienne.
Outre cette mission lui reconnue, l'IMPROKA se fixe le but de
devenir un compétiteur de taille dans un futur très proche et de
produire des résultats très positifs et consistants en
évaluant minutieusement son personnel et en offrant un service de
qualité de façon continue.
Elle a comme philosophie de créer un lieu de travail oil
les salariés :
- se sentent chez eux ;
- se sentent sanctionnés positivement ou
négativement afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes
;
- reçoivent responsabilités et autorité
favorisant leur succès ;
- ont leur succès et leur croissance assurés par
leur performance ;
- ont leur performance et créativité
récompensées de façon continue ;
- se sentent corrigés en cas de dérapage afin de
créer un climat de discipline dans le travail ;
- disciplinés de manière correcte et
rationnelle, ça leur permet de travailler en respectant les
règlements de l'entreprise et les lois qui régissent le travail
en RDC.
3. SES OBJECTIFS
Comme toute autre entreprise, l'IMPROKA a comme objectif
primordial l'accroissement de sa production pour ainsi maximiser son profit.
C'est aussi par la maximisation de ses revenus qu'elle devra
maintenir son existence.
a) Objectif Global
Comme elle est interdépartementale, son objectif est
l'impression des livres et des matériaux pour les Eglises
chrétiennes, et nos différents départements de la CPC.
b) Spécifiques
Imprimer les livres essentiels de base de la CPC :
- Recueils de cantiques
- Manuel d'organisation de l'Eglise
- Catéchisme
- Manuels : - Ministère de la femme dans l'Eglise
- Ministère des jeunes dans l'Eglise
- Ministère des laïcs dans l'Eglise
- Leçons pour les femmes, les jeunes, les laïcs et
l'école du dimanche - Cours de religion dans l'enseignement primaire et
secondaire
- Différentes publications dans le domaine médical
(santé communautaire) - D'après la nouvelle vision du programme
de la littérature chrétienne,
publier les enseignements qui répondront aux
problèmes actuels de
l'Eglise en vue de l'affermissement des chrétiens
presbytériens d'abord
et d'autres ensuite.
- Offrir aux hôpitaux et formations médicales les
différentes fournitures de bureau gratuitement avec assistance de
l'Eglise partenaire.
4. SES RESSOURCES
L'Imprimerie Protestante du Kasaï, comme la plupart des
institutions de la 31ème CPC, elle reçoit aussi des
dons de la PCUSA (Presbyterian Church au United States of America) qui signifie
en français « Eglise Presbytérienne des Etats-Unis
d'Amérique ».
Elle a reçu aussi des dons en matériels et de fois
en fonds pour réhabiliter ses infrastructures et renouveler son outil de
travail. C'est ainsi que :
· En 2002 par exemple, elle reçut le don de 45
tonnes de papiers (différentes sortes) provenant d'Afrique du Sud
payé par ses partenaires de la PCUSA.
· En 2003, la PCUSA la dota d'une machine d'imprimerie
à communication directe avec l'ordinateur à l'aide d'un port
parallèle. Ici l'impression se fait de l'ordinateur à cette
machine sans passer par les calques ni au laboratoire. Appelée RISO,
cette machine a la capacité d'imprimer 130 pages à la minutes au
format A4. Toujours au cours de la même année, l'IMPROKA
reçut un don d'un ordinateur Pentium 4 avec 80 Go et 512 Ram, 2
appareils de plastification, un appareil scanneur et une imprimante laser
adaptée à la technologie qui imprime 8 pages par minute.
· En 2004, elle reçut un fonds des partenaires
américains pour la modification et réhabilitation des
infrastructures laissées par les missionnaires américains depuis
leur départ vers les années 1991-1993 à cause des pillages
et l'insécurité qui s'était accrue au Zaïre.
· En 2006, l'IMPROKA a eu à renouveler
elle-même son stock mais cette fois-ci avec un accroissement de 30 % soit
60 tonnes de papiers sur base de sa propre production.
· En 2007, elle reçut un don d'une machine «
RISO » A3 (le double de duplicateur) avec possibilités d'imprimer
100 à 130 feuilles par minute.
· En 2008, un projet est conçu par les dirigeants de
l'IMPROKA pour implanter un centre de formation, afin d'initier la population
à l'outil informatique.
Le financement fut voté en décembre 2008 par les
partenaires de la PCUSA. C'est ainsi qu'en janvier 2009, les partenaires mirent
à la disposition de l'IMPROKA 5 ordinateurs neufs de marque HP P4 150 Go
et 2 Go de mémoire Ram pour l'implantation d'un cyber et 12 ordinateur
marque Dell P3 70 Go avec 526 Mo de mémoire Ram pour le centre de
formation en informatique.
Signalons qu'à l'aide de 45 tonnes de papiers
reçus comme don de la PCUSA en 2002, l'IMPROKA a déjà
renouvelé plus de 5 fois un stock semblable variant de 50 à 70
tonnes de papiers sur base de sa propre production.
5. PRESENTATION DES DIFFERENTS SERVICES
1.- Service Administratif
a) La Direction
La direction est la coordination même de toute
activité à l'IMPROKA. Elle coordonne l'Administration comme les
Services Technique et Financier.
b) Le Secrétariat
Ce service est chargé de rédiger,
expédier, réceptionner et conserver toutes les correspondances
entre l'IMPROKA et l'extérieur. Il a dans ses rayons un classeur pour
des lettres expédiées, un classeur pour des lettres
reçues, un cahier d'enregistrement des lettres expédiées,
un cahier d'enregistrement des lettres reçues, un cahier de transmission
des courriers.
c) Le service de la Comptabilité
Ce service est chargé de percevoir les sommes que
doivent les clients sur leurs commandes passées à l'IMPROKA. Le
comptable a dans son service les carnets de bon de caisse «
Dépenses » et bon de caisse « Recettes ». Il tient aussi
le journal de caisse et un cahier appelé « Registre de suivie
» pour voir si le client a payé ou pas, s'il a payé
l'acompte, suivre pour qu'il pays le reste avant que sa commande ne lui soit
livrée.
2.- Service technique
a) Le Chef d'atelier
A l'IMPROKA, le Chef d'Atelier est tenu à recevoir
toute commande venant de ses différents clients. Après avoir
reçu ces derniers, ils s'entretiennent avec lui sur les conditions de
faisabilité de son travail en ce qui concerne la quantité, le
format, la couleur et la qualité des papiers voulues par le client, la
couleur de l'encre à utiliser pour l'impression. C'est sur base de ses
éléments qu'une estimation de prix lui est faite.
Si, le client est satisfait, le Chef d'atelier enregistre ce
travail dans un cahier nommé « Registre des commandes » oil il
enregistre le nom de la commande, la quantité commandée, la
qualité de papiers exigée et le format», puis il ouvre un
dossier pour ce travail appelé « Enveloppe de commande » et
exige au client de payer la totalité ou le 75 % de sa commande et le
reste à la livraison. Il a à son service les documents tels que
le bon de sortie des papiers, le bon d'acquisition.
b) Le service Informatique
Cette cellule a comme activité principale, saisie, mise
en forme, conception, composition des différentes commandes que
reçoit l'IMPROKA. Avant que tout travail soit mis à l'ordinateur,
il doit d'abord être enregistré dans un cahier appelé
« Registre d'enregistrement des travaux à l'ordinateur ». Ce
service ne peut recevoir un travail que s'il est accompagné d'un
reçu de paiement provenant du service de la Comptabilité.
c) Le service de Montage et Labo
Etant purement technique, il requiert beaucoup d'attentions et
de souplesses du fait qu'une petite erreur commise au montage peut entacher et
compromettre le reste de processus. On se sert ici des outils tels que lattes,
stylos, papier millimétré, astrallon, table de montage,
lumière ultra-violet...
Le montage fini, le travail est posé sur la plaque et
amené au labo pour l'étape suivante qui consiste à insoler
la plaque sur une machine appelée « Tireuse ».
Après que la plaque soit insolée, elle est
amenée chez le Chef d'atelier pour calculer le nombre de papiers et fait
un bon de sortie papiers qu'il remet au Directeur pour l'approbation. Ce
dernier après avoir recalculer le nombre de papiers il donne son accord
en apposant sa signature et remet au magasinier pour la sortie des papiers
demandés.
d) Le magasinier
Il est chargé de garder le dépôt des
papiers et le dépôt des différents produits de laboratoire
et ne peut opérer une sortie que sur ordre du Directeur. Il tient les
fiches de stocks de différents papiers et produits se trouvant aux
dépôts.
e) Le service d'impression
Ce service est chargé d'imprimer la commande du
client. Il tient un cahier appelé « Registre de tirage » oil
il inscrit le nombre de papiers reçus et imprimés, y compris la
qualité et la quantité de papiers mis à sa disposition.
f) Le service de livraison
Ce service est chargé de contrôler à
l'aide de l'enveloppe de commande si la quantité demandée par le
client correspond à celle imprimée. Au cas oil il y a manquant,
il fait constater cela au Chef d'atelier qui, à son tour, prend la
disposition de compléter la différence et si c'est le contraire,
c'est-à-dire qu'il y a surplus, le reste est gardé au
dépôt pour la prochaine fois, si le même client redemandait
la même chose.
Il a en son service un cahier de livraison et un cahier de
réception pour des clients qui retournent leur travail à cause
peut-être de non-respect de contrat ; ce qui est souvent rare.
6. ORGANIGRAMME
DIRECTEUR
COMPTABILITE
SECRETARIAT
SERVICE INFORMATIQUE
SERVICE LABO & MONTAGE
SERVICE D'IMPRESSION
SERVICE DE LIVRAISON
CHEF DE DEPOT PAPIER
MAGASINIER
CHEF D'ATELIER
Source : Secrétariat de l'Imprimerie Protestante du
Kasaï N.B. : Cet organigramme est adapté à la structure
actuelle.
CHAPITRE 3 : LA SANCTION AU SEIN DE L'IMPRIMERIE
PROTESTANTE DU KASAI
Dans le cadre théorique de ce travail, nous avons dit
qu'un travailleur peut être sanctionné positivement ou
négativement selon la manière dont il se comporte dans son milieu
de travail.
De ce fait, le travailleur est tenu de respecter les dispositions
conventionnelles, réglementaires et légales.
En cas de non-observation de ces dernières, il s'expose
à l'une des sanctions suivantes :
- la réprimande ;
- le blâme écrit ;
- la mise à pied ;
- le licenciement avec ou sans préavis.(1)
Il est admis que c'est l'homme qui conditionne de façon
déterminante tout le processus de production parmi les facteurs
classiques de production.
Le travail est par nature une activité contraignante.
Il exige des efforts et un degré élevé des sacrifices. Il
serait donc naïf de croire que les subordonnés peuvent consentir
des efforts sans qu'ils y soient entraînés par un motif, un
attrait quelconque. Il faut qu'ils soient motivés.
Cette sanction positive des agents est donc indispensable pour
plusieurs raisons, notamment :
- Garantir la production, la productivité et la vie de
l'entreprise toute entière ; - Faciliter l'intégration des
travailleurs dans l'entreprise ;
- Eviter l'absentéisme ;
- Créer du plaisir à travailler ;
- Eviter le malaise des agents.(2)
C'est pourquoi, au cours de ce chapitre, nous allons
présenter les deux formes de sanctions et comment elles ont
été appliquées au sein de l'IMPROKA ; et donner leur
impact sur le rendement.
(1) KALUNGA MAWAZO GA GOMBE, La pratique de management des
entreprises, édition CRESA, Lubumbashi, 2007, p. 105.
(2) Idem, p.p. 109-110.
Section 1 : Enquête
Dans cette section, nous allons plus chercher à
présenter les résultats de nos recherches sur les
différentes sanctions que l'IMPROKA aurait déjà
appliquées sur son personnel, depuis 2007 jusqu'en 2010.
Nous avons utilisé les techniques d'interview,
d'observation et de documentation.
Il ressort de nos enquêtes que bon nombre de
travailleurs ont été sanctionnés positivement et d'autres
négativement ; mais nous, nous n'allons présenter que dix cas,
soit cinq pour les négatives et cinq pour les positives.
But de l'enquête
Le but de cette enquête a déjà
été relevé à l'introduction,
précisément au point « Choix et intérêt du
sujet ».
Un de plus est que ces investigations vont nous permettre de
nous rendre compte de la façon dont l'employeur salue les actes
posés par ses travailleurs. C'est de cette manière de les saluer
dont nous parlons en termes de sanctions.
Comme nous l'avions dit supra, les sanctions sont données
positivement et négativement.
Et la façon dont l'Acte commis digne de sanction par un
travailleur est sanctionné doit suivre les normes
préétablies par le législateur.
Section 2 : Présentation des cas
Au cours de cette section, nous allons présenter le
résultat trouvé sur terrain.
Pour éviter des mécontentements et ne pas blesser
certaines susceptibilités, les cas sont présentés en terme
de : Travailleur A, B, C, ~
Nous allons commencer en premier lieu avec les cas des agents
qui ont connu des sanctions négatives pour terminer avec ceux qui ont
connu la sanction positive.
a) Les sanctions négatives
1er CAS
- Identité
Nom : Travailleur A
Fonction : Chargé de Rogneuse et reliure à main
- Appréciations antérieures : 2007 : TB 2008 :
TB 2009 : B 2010 : TB
- Acte commis digne de sanction :
Ce travailleur a réceptionné un travail de reliure
qui devait coûter 3.000 FC pour 10 modules en raison de 300 FC par
module.
Le client lui a demandé de lui faire une facture de 450
FC par module pour un total de 4.500 FC ; avec comme motif : j'ai payé
mon transport aller-retour pour que notre société puisse me
remettre mon argent. Et ce travailleur s'est exécuté en lui
livrant une facture de 4.500 FC au lieu de 3.000 FC.
- Sanction infligée : Licenciement sans préavis.
- Procédure suivie : Une demande d'explication suivie de
lettre de révocation par l'employeur avec motif : « Vol » ; et
cela le même jour.
- Point de vue du concerné :
D'après ce travailleur, il est victime d'une situation
lui reprochée sur la doctrine. Etant donné qu'il
fréquentait déjà une église de réveil, cela
n'a pas plus à son pasteur qui, à son tour a amené cette
situation à l'entreprise et la seule façon de le ramener à
l'ordre ou dans la doctrine, c'était une révocation.
- Prise de position du Chercheur :
Dans le cadre de nos enquêtes, il nous a
été informé que la société a autorisé
ses travailleurs à faire régulièrement la reliure et
à se partager entre eux cet argent pour leur transport sans en informer
même la caissière.
Mais, du fait que ce travailleur a fait une facture
exorbitante sur demande de son client, c'est une faute. Mais la
procédure suivie par l'employeur est entachée d'erreur car il
devrait demander l'explication à l'agent ; ouvrir éventuellement
une action disciplinaire qu'il clôturerait après avoir entendu et
lu les explications du concerné.
2e CAS
- Identité
Nom : Travailleur B
Fonction : Chauffeur-mécanicien
- Appréciations antérieures : 2007 : TB 2008 :
TB 2009 : TB 2010 : TB
- Acte commis digne de sanction :
Ce travailleur s'est permis d'aller prendre un
différentiel au marché-couvert de Kananga parce que celui du
véhicule de l'IMPROKA était en panne, sans en informer le
Directeur de l'entreprise, malgré qu'il était en voyage.
- Sanction infligée : Licenciement sans préavis.
- Procédure suivie : Une lettre de demande
d'explication suivie d'une autre de révocation le jour suivant avec
motif : détournement des biens de service.
- Point de vue du concerné
D'après ce travailleur, il se sent victime
premièrement d'une mésentente qui règne entre lui et le
Chef d'Atelier qui, toutefois estime que ce travailleur obéit plus au
directeur qu'à lui.
Deuxièmement, il est encore victime d'un climat de
méfiance qui existe entre lui et son beau-père, étant
donné que ce dernier est l'un de grands pasteurs de l'Eglise et surtout
qu'il dirige une paroisse très influente de la Communauté
Presbytérienne, il tient à tout pris que son beau-fils prie avec
lui dans sa paroisse au lieu d'aller ailleurs.
- Prise de position du Chercheur :
Nos enquêtes révèlent que le Directeur
avant de voyager avait laissé ce différentiel en panne. Mais en
son absence le Chef d'Atelier a demandé à ce travailleur d'amener
les papiers à l'Imprimerie Catholique de Katoka ; ce dernier
lui a expliqué que le véhicule est en panne, il a
un problème de différentiel, et même le Directeur est au
courant de cette situation.
Cette réponse a été
considérée comme un refus par le Chef d'Atelier et il
menaça même d'infliger une demande d'explication au chauffeur en
attendant la suite.
Et c'est sur ces menaces que le Chauffeur est allé
négocier un autre différentiel au marché. C'est ainsi
qu'aperçu au marché par un responsable de l'Eglise avec un
différentiel en mains, ce dernier informera à son tour le
directeur qu'il a attrapé le chauffeur entrain de vendre le
différentiel au marché.
Nous pensons que la sanction lui infligée ne suit pas
la procédure du fait qu'il devait d'abord être mis sur place la
procédure décisionnelle avant d'infliger cette négative
sanction.
3e CAS - Identité
Nom : Travailleur C
Fonction : Chef de Production
- Appréciations antérieures : 2004 : TB 2005 : B
2006 : B 2007 : TB
- Acte commis digne de sanction :
Ce travailleur s'est permis d'établir une facture au
nom de l'IMPROKA de l'ordre de 1.280 $ pour impression de 500 bulletins
d'information d'une ONG internationale aussi longtemps que cet argent n'est pas
entré dans les caisses de l'IMPROKA.
- Sanction infligée : Licenciement sans préavis.
- Procédure suivie : - Une lettre de demande
d'explication
- une lettre de suspension pour enquête - et enfin une
lettre de révocation.
- Point de vue du concerné :
Ce travailleur se reproche pour avoir établi une
facture au nom de l'entreprise. Il estime qu'il pouvait être
blâmé, même une mise à pied au lieu de la
révocation. Il lie sa révocation à un mouvement de
réveil qu'il a soulevé dans l'église et qui touche
même à la doctrine de l'Eglise Presbytérienne ; ce qui n'a
pas plu aux autorités de l'Eglise. D'où la seule solution qui
restait, c'est chercher les voies et moyens de se débarrasser de cet
agent.
- Prise de position du Chercheur :
Il ressort de nos investigations que le responsable de cette
ONG est venu pour la première fois auprès du Chef d'Atelier qui
lui a fait une facture proforma de 1.280 $ pour impression de 500 bulletins
d'information.
Le responsable de l'ONG se rendant compte que le prix est
exorbitant, expédia cette commande à Goma pour être
multiplié ce qui lui a coûté 850 $ pour tout le tirage.
Ayant déjà présenté la facture proforma de
l'IMPROKA à ses donateurs et obtenu 1.280 $, il a voulu avoir une
facture définitive toujours de l'IMPROKA pour justifier la somme
reçue. C'est ainsi que dans ce processus, il tomba chez le Chef de
Production qui céda moyennant une somme lui remise.
La procédure décisionnelle doit être
respectée.
4e CAS
- Identité
Nom : Travailleur D
Fonction : Chargé de rogneuse et reliure à main
- Appréciations antérieures : 2005 : B 2006 : B
2007 : TB 2008 : B
- Acte commis digne de sanction :
Ce travailleur a tenu des propos qualifiés injurieux
à l'endroit de ses supérieurs.
- Sanction infligée : Mise à pied de 5 jours avec
privation de salaire.
- Procédure suivie : - une lettre de demande d'explication
; - une lettre de mise à pied.
- Point de vue du concerné :
Ce travailleur accepte la sanction ; mais estime que ce qui
est à la base de son comportement vis-à-vis de ces chefs, c'est
le fait qu'il travaille beaucoup, dans les heures normales et revient encore le
soir pour travailler la nuit mais ne se sent pas encouragé. Donc, il se
sent exploité.
- Prise de position du Chercheur :
Il ressort de nos investigations qu'à l'IMPROKA, les
services de nuit sont organisés surtout pour profiter le courant de la
SNEL qui, souvent, est envoyé la nuit. Donc, tout celui qui est choisi
pour travailler la nuit a droit à un transport aller-retour. Mais ce
travailleur a été demandé de venir travailler la nuit sans
avoir mis à sa disposition une somme pour payer son transport d'aller
comme de retour la nuit au travail.
C'est ainsi que le matin, lorsqu'il s'est
présenté au travail, il a été objet de menaces de
la part de ces chefs directs et c'est dans ces échanges qu'il a
prononcé ces mots : « mettez d'abord de l'ordre dans votre
administration qui ne semble pas tourner ».
Nous, nous estimons que les réprimandes suffiraient au
lieu de passer à la mise à pied. Du fait que le Code du Travail
stipule que : « Le travailleur de nuit doit être payé avec
majoration, sans préjudice des dispositions relatives au paiement des
heures supplémentaires »(1).
(1) Code du Travail du 25 octobre 2002, Chap. III,
article 124, alinéa b, p. 36.
5e CAS
- Identité
Nom : Travailleur E
Fonction : Chef d'Atelier
- Appréciations antérieures : 2007 : TB 2008 :
TB 2009 : TB 2010 : TB
- Acte commis digne de sanction :
Ce travailleur a perçu une somme sur une commande faite
par un client ; et qu'il n'a pas présentée à la caisse de
l'IMPROKA trois mois durant.
- Sanction infligée : Mise à pied de 5 jours avec
privation de salaire.
- Procédure suivie : - une lettre de demande d'explication
; - une lettre de mise à pied.
- Point de vue du concerné :
Ce travailleur reconnaît sa faute. Mais il estime selon
lui, qu'il est victime d'une revanche orchestrée par le Directeur
étant donné que ce dernier n'était pas content des propos
tenus par lui lorsqu'on voulait l'engager à l'époque comme
comptable avant de devenir directeur, il y a de cela plus de 20 ans.
- Prise de position du Chercheur :
D'après nos investigations, ce travailleur a perçu
une commande qu'il a gérée à son niveau sans que cette
dernière ne suive le circuit normal de la production.
La procédure de sanction doit toujours être
respectée. (cfr 1er cas).
b) Les sanctions positives
1er CAS
- Identité
Nom : Travailleur F
Fonction : Chef de Production
- Appréciations antérieures : 2004 : TB 2005 : B
2006 : B 2007 : TB
- Acte posé :
Ce travailleur n'étant pas formé en technique,
parvient à dépanner la plupart des machines d'impression qui,
lorsqu'elles tombent en panne, font dépenser beaucoup d'argent à
l'IMPROKA pour leur transport et réparation à Kinshasa.
- Sanction : Un ajout sur son salaire d'une prime qu'il aura
à toucher mensuellement en plus de son salaire.
- Point de vue du concerné
Selon ce travailleur, il se sent motivé et ça
l'encourage de faire encore plus pour se voir encore une fois motivé.
- Prise de position du Chercheur
D'après nos investigations, nous avons trouvé
que ces machines font dépenser à l'IMPROKA pour leur transport et
entretien à Kinshasa un montant estimé à 800$. Nous
estimons qu'il serait préférable qu'on donne à ce
travailleur au moins 50 $ de prime au lieu de 20 qu'il touche d'ailleurs
irrégulièrement, du fait que ces machines tombent en panne de
temps en temps.
2e CAS
- Identité
Nom : Travailleur G
Fonction : Informaticien
- Appréciations antérieures : 2007 : TB 2008 :
TB 2009 : TB 2010 : TB
- Acte posé :
Ce travailleur est parvenu à doubler voir tripler les
recettes provenant de la communication Internet. Il est parvenu à
réaliser un montant qui a aidé à couvrir toutes les
charges mensuelles et en dégager même un profit.
- Sanction : Une prime évaluée à 16 % de son
salaire lui est attribuée. Et il l'aura chaque mois.
- Point de vue du concerné
Il est content de voir son salaire majoré de 16 % et
estime que s'il pourra faire plus ; son salaire peut être augmenté
à 20 %.
- Prise de position du Chercheur
Nos enquêtes révèlent que ce service
Internet travaillait à perte depuis son implantation, il se pourrait
même qu'il y avait déjà des projections pour la fermeture
de cette entité. Mais le directeur de l'entreprise a eu l'idée de
procéder à une rotation des travailleurs. C'est sur cette
procédure que ce travailleur s'est vu responsabilisé pour
l'entité Internet qu'il a géré avec aisance.
Toujours dans le cadre de nos enquêtes, ce travailleur
preste dans cette entreprise depuis #177; 10 ans et son dossier est blanc, il
n'y a ni blame, ni demande d'explication, ni mise à pieds. Donc, ce
travailler est excellent.
Et nos investigations nous confirment qu'il n'a jamais
été trempé dans un cas de détournement, vol,
fraude, ni tentative des choses semblables.
Nous, nous estimons que de tels travailleurs doivent
être plus motivés pour qu'ils se sentent à l'aise et
récompensés pour leur comportement. La cotation annuelle serait
élevée
3e CAS
- Identité
Nom : Travailleur H
Fonction : Agent d'exécution
- Appréciations antérieures : 2007 : B 2008 : TB
2009 : B 2010 : B
- Acte posé :
Ce travailleur a sacrifié son temps tout le week-end
pour achever un travail pour lequel le client faisait déjà
pression, il tenait à tout pris à le retirer le lundi ; faute de
quoi, qu'on lui remette son argent.
- Sanction : Une prime spéciale lui a été
remise. - Point de vue du concerné
Ce travailleur se sent motivé et il envisage faire encore
plus pour avoir des primes spéciales.
- Prise de position du Chercheur
Nos enquêtes révèlent que des cas comme
celui-ci sont fréquents oil les clients donnent des commandes avec
urgence. Et de fois, les travailleurs restent jusque dans les heures
supplémentaires pour les achever. D'où, il faut une
fréquente motivation.
4e CAS
- Identité
Nom : Travailleur I
Fonction : Agent d'exécution
- Appréciations antérieures : 2007 : B 2008 : B
2009 : B 2010 : B
- Acte posé :
Ce travailleur a accompli une tâche jusque dans les heures
après service. Il est revenu même le week-end pour l'achever.
- Sanction : Une prime spéciale lui a été
octroyée.
- Point de vue du concerné
Ce travailleur s'est senti excité à faire encore
plus prochainement. - Prise de position du Chercheur
Nos enquêtes révèlent que des cas comme
celui-ci sont fréquents oil les clients donnent des commandes avec
urgence. Et de fois, les travailleurs restent jusque dans les heures
supplémentaires pour les achever. D'où, il faut une
fréquente motivation.
5e CAS
- Identité
Nom : Travailleur J
Fonction : Conducteur
- Appréciations antérieures : 2007 : B 2008 : TB
2009 : TB 2010 : B
- Acte posé :
Ce travailleur a tiré une très grande commande
sur la machine d'impression ; quelque chose qu'on estime que ça pouvait
prendre plusieurs jours soit une semaine, il l'a achevé dans 3 jours
seulement.
- Sanction : Une prime spéciale lui a été
remise. - Point de vue du concerné
Ce travailleur se sent motivé et incité à
aller encore au-delà de ses forces avec l'objectif d'être
motivé davantage.
- Prise de position du Chercheur
D'après nos enquêtes, ces genres des travaux font de
fois une semaine pour l'impression. Mais étant donné qu'il l'a
fait en 3 jours, une motivation lui convient.
Section 3 : Impact de la sanction sur le rendement au
sein de l'IMPROKA
De manière générale, les sanctions
négatives, prises objectivement en conformité avec la loi, la
convention collective et le Code du Travail, bien que jouant parfois
négativement sur le rendement, disciplinent les agents fautifs et
constituent un frein aux tentatives de fraude ou de méconduite.
Quant aux sanctions positives, elles stimulent les autres
travailleurs à bien faire en vue de mériter les mêmes
appréciations auprès de l'employeur. Cette analyse des cas
étudiés peut le démontrer.
a) Cas du Travailleur A
Dans ses attributions, ce travailleur est chargé de
finaliser tous les travaux d'impression : agrafage, reliure et rognage.
Et voilà qu'il est licencié. Faut-il engager
quelqu'un d'autre pour le remplacer ? Ce quelqu'un d'autre pourra-t-il
s'habituer et s'adapter facilement aux travaux de l'imprimerie, notamment en ce
qui concerne l'agrafage, la reliure et le rognage ?
La société a connu pendant cette
période, des retards dans l'achèvement des travaux. Ce qui
constitue un frein dans le processus de production. Cette situation a
influencé négativement la production.
Le renvoi de cet agent, comme nous venons de le dire, n'a pas
profité à l'entreprise, dans le sens que certains travaux de
rognage qui profiteraient à la maison IMPROKA étaient autres fois
orientés vers l'Imprimerie Catholique de Katoka pour leur finissage
à cause de manque d'expérience du nouveau recruté au
même poste. D'où, l'impact négatif sur le rendement.
b) Cas du Travailleur B
Après le licenciement de ce travailleur, un autre
mécanicien a été engagé. Celui-ci étant au
courant de tout ce qui est arrivé à son
prédécesseur, essaye de travailler en toute transparence.
Chaque fois qu'il y a panne sur les moteurs, il en informe le
Chef d'atelier ; ce dernier fait le constat et informe à son tour le
directeur qui prend la décision finale.
Cette façon de travailler a permis à l'IMPROKA
d'enregistrer peu de difficultés en ce qui concerne la partie
mécanique dans son cycle d'exploitation.
c) Cas du Travailleur C
L'Acte commis digne de sanction par ce travailleur est
appelé en droit congolais « usage des faux ». Son licenciement
a suscité de la crainte et d'estime pour les biens de service dans le
chef des autres travailleurs qui ont compris qu'on ne peut pas percevoir ni
établir un document pour une commande ou un travail qui n'est pas
passé par voie légale.
Nos échanges faits avec certains travailleurs de la
boîte, confirment que la sanction infligée à ce cas a
suscité encore de la crainte dans les chefs de travailleurs qui avaient
l'habitude de s'engager à un travail non encore taxé par
l'imprimerie.
d) Cas du Travailleur D
La sanction infligée à ce travailleur, a
suscité dans le chef des autres la crainte et le respect des
autorités de l'entreprise, et les a poussés à vivre
ensemble dans l'harmonie.
Les relations d'amitié et de camaraderie
améliorent l'ambiance et le climat du travail au sein de l'entreprise.
Elles rendent la vie professionnelle aisée et le travail moins
pénible. Elles sont favorables au bon rendement au sein d'une
entreprise. L'employeur doit favoriser ces relations en organisant des
retrouvailles, des diners, les repas, les verres de bière ou de
café à certaines occasions qu'il prévoit ; étant
donné que les disputes, les conflits, les tiraillements sont des
obstacles au bon rendement(1).
e) Cas du Travailleur E
Ce travailleur reconnaît son acte et s'est
amélioré dans la suite.
La faute commise par lui est lourde. Les 5 jours de mise à
pieds lui infligés ne correspondent pas à sa faute, il pouvait
être puni plus sévèrement que ça.
Mais cette sanction a fait que désormais, tout client
qui veut payer ou honorer la facture de sa commande, est orienté tout de
suite à la caisse. Cette mesure disciplinaire a permis à
l'IMPROKA de canaliser ces recettes.
(1) C.T. BAKENGE, R., op. cit., inédit.
f) Cas du Travailleur F
Le Travailleur F parvient à réparer plusieurs
machines d'impression.
Ceci épargne l'IMPROKA des dépenses exorbitantes
que créent ces machines pour leur réparation.
C'est ainsi que désormais, lorsque les machines
tombent en panne, au lieu d'attendre les techniciens qui puissent venir de
Kinshasa - ce qui constitue un frein à la production - Motivé par
une prime qu'il toucherait mensuellement, ce travailleur se dépasse pour
les réparer. C'est un gain pour l'entreprise.
g) Cas du Travailleur G
|
correctement, il faut :
|
Pour que l'entité Internet fonctionne
|
- un fut de mazout qui coûte
|
:
|
350
|
$
|
- abonnement mensuel / Internet
|
:
|
350
|
$
|
- cartouche Imprimante & autres
|
:
|
150
|
$
|
- salaire agent commis
|
:
|
100
|
$
|
TOTAL
|
:
|
950
|
$
|
Depuis l'implantation de ce service, l'IMPROKA n'est jamais
parvenue à couvrir toutes les charges d'exploitation, soit 6 mois
durant, avec une recette mensuelle de #177; 680 $. Donc, un déficit.
Ce travailleur a été attaché à cette
entité au 7e mois et voici comment se présente la
situation de sa prestation :
- à son premier mois
|
:
|
98 2,82 $
|
- à son deuxième mois
|
:
|
1.117,03 $
|
- à son troisième mois
|
:
|
1.342,01 $
|
Vu qu'avec lui, ça semble marcher, le directeur de
l'IMPROKA lui attribue une prime mensuelle de #177; 16 $. Cet encouragement le
pousse à faire encore plus. C'est ainsi qu' :
- à son quatrième mois
|
:
|
1.477,28 $
|
- à son sixième mois
|
:
|
1.623,76 $
|
- à son huitième mois
|
:
|
1.940,16 $
|
- à son dixième mois
|
:
|
2.010,20 $
|
Cette sanction a influencé positivement le rendement de
l'IMPROKA.
h) Cas du Travailleur H
Ce travailleur avait auparavant l'habitude d'aller à la
maison à 15h30' comme d'habitude.
Mais depuis qu'il est motivé ou sanctionné
positivement par une prime spéciale, il a pris lui-même la
résolution de venir même les heures de nuit pour achever certains
travaux.
Ceci diminue de plus en plus les plaintes des clients.
C'est pourquoi, pour numéroter 25 carnets facturiers par
exemple, il faut un jour, mais s'il vient le soir, on atteint 45 carnets par
jour.
i) Cas du Travailleur I
Ce travailleur se voyant encouragé par une prime
spéciale, a pris la résolution d'exécuter les travaux
jusque dans leur stade final.
C'est comme, par exemple, pour rogner 300 livres, il faut
deux jours de travail. Mais dans le souci d'être encore encouragé
avec des primes, il reste jusque dans les heures après service pour les
exécuter.
Donc, les 300 livres qui peuvent être rognés dans
deux jours, il le fait en un jour.
j) Cas du Travailleur J
La grande machine d'impression Offset « KORS »
étant vieille, elle pose de temps en temps de difficultés pour
tourner correctement.
Un travail de 2 ou 3 jours s'exécutent en une semaine. Ce
qui constitue un manque à gagner pour l'IMPROKA.
Mais ce travailleur parvient à exécuter un travail
programmé pour une semaine dans deux ou trois jours.
48
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
La sanction, et surtout négative, ne peut pas être
prise avec précipitation, colère, intention,
préméditation, ni humeur.
Elle ne doit pas non plus être prise à cause des
différends qui puissent exister entre certains travailleurs et les
dirigeants de leurs paroisses respectives, mais elle doit faire plutôt
l'objet d'une vérification des faits incriminés au travailleur
présumé fautif. En plus, le chef doit veiller, à ne pas
prendre seul les sanctions sur les agents. Il doit réunir son
conseil.
Quand bien même les faits s'avèrent vrais, la
sanction doit être appliquée selon l'ordre de gravité des
faits :
- l'avertissement ; - la mise en garde ; - le blâme
écrit ;
- la mise à pied ;
- la mise à pied sans rémunération ;
- la mutation de poste ; - la rétrogradation.
Et ne recourir au licenciement que lorsqu'on est certain que
le travailleur ne corrigera pas son attitude. En tout état de cause, il
faut respecter les clauses de la convention collective.
Les faits déjà sanctionnés ne peuvent pas
faire l'objet d'une seconde sanction. Mais lors d'un nouveau grief, l'employeur
peut apprécier si l'ensemble des faits constituent un motif de
licenciement.
L'employeur peut punir différemment les agents qui ont
commis une même faute. Mais attention, l'individualisation de la punition
comporte le risque de voir qualifier la mesure de pratique discriminatoire. Il
convient donc d'être particulièrement vigilant et précis
sur la motivation de la punition.
L'IMPROKA, devait veiller à la manière dont elle
utilise la sanction de licenciement, qui du reste ne doit pas être un
règlement de compte, ni encore une oppression. Il est
préférable de faire la part de chose entre la vie au travail et
le comportement dans l'église.
L'employeur en effet, doit être à mesure de
justifier la différenciation des mesures disciplinaires par des
éléments objectifs tenant par exemple compte de
l'ancienneté de l'agent, sa classification hiérarchique, etc.
pour ne pas risquer, à part l'annulation de la mesure disciplinaire, la
condamnation par les tribunaux.
En ce qui concerne la sanction positive, elle doit en principe
être appliquée sur des travailleurs qui font des exploits dans
l'accomplissement de leur tâche. Ainsi, ça permettra aux autres
agents d'améliorer leur rendement. Elle ne doit pas être
perçue comme un don, mais plutôt un encouragement sur
mérite.
Un personnel motivé représente un atout pour une
entreprise.
50
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de ce travail intitulé
« La sanction comme facteur primordial du bon rendement de
l'entreprise ». Cas de l'Imprimerie Protestante du
Kasaï.
La sanction, a été toujours
considérée comme un des facteurs de bon rendement dans une
entreprise.
Comme mesure disciplinaire, elle doit être
appliquée avec attention soutenue et d'une manière rationnelle.
La plupart des cas sanctionnés négativement d'après nos
recherches viennent de la fraude qui, « résulte de l'insuffisance
ou l'absence de contrôle interne, le manque de supervision, l'absence de
séparation entre les tâches »(1).
Les fraudes commises par les employés sont toujours le
résultat de l'exploitation d'une faille dans le système de
contrôle interne de l'entreprise. Elles répondent le plus souvent
à une logique d'enrichissement personnel, mais d'autres buts
périphériques peuvent en être à l'origine, telle que
la vengeance..., comme le dit Mikael OUANICHE(2).
Dans toute société des hommes, les
méconduites ne peuvent jamais manquer, la mesure disciplinaire doit
être appliquée pour donner une correction sur le comportement
incivique de l'agent. C'est pourquoi nous demandons aux dirigeants des
différentes entreprises de vulgariser le Code du Travail et leurs
Règlements Intérieurs, les mettre à la disposition des
travailleurs pour les épargner des dégâts.
Comme mesure de récompense, la sanction consiste
à stimuler les agents dans l'accomplissement avec succès de leur
tâche. Elle cultive en eux l'amour du travail. Cette motivation ne doit
pas être seulement pécuniaire, mais aussi psychologique et
sociologique.
A la lumière de ce qui précède, la
sanction appliquée positivement et négativement à
l'Imprimerie Protestante du Kasaï a favorisé un bon travail au sein
de cette entreprise, un rendement adéquat s'en est suivi.
(1) Mikael OUANICHE, La fraude en entreprise. Comment la
prévenir, la détecter, la combattre, édition Maxima,
Paris, 2009, p. 50.
(2) Idem, p. 27.
Voilà qui confirme nos hypothèses du
départ. Cependant, l'entreprise doit éviter tout règlement
de compte, la colère, la précipitation et l'humeur lors de la
prise des décisions de sanction de ses agents.
Aussi et surtout doit-elle respecter le Code du Travail, la
Convention collective et le Règlement Intérieur qu'elle a
édictés en vue de gérer selon les normes ses ressources
humaines.
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
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l'entreprise, éd. Nathan, Paris, 2e édition, 1999.
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6. HEKKERIEGEZ ET SLOCUM, Le travail et la nature de
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2. Petit LAROUSSE illustré, éd. Librairie, Paris,
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· NTUMBA NGANDU P., Cours des Questions approfondies
d'évaluation du personnel, L1 Management, ISES/Lubumbashi, Auditoires
délocalisés de
Kananga, 2009-2010.
· BAKENGE KANKONDE R., Cours de Gestion des Ressources
Humaines, G3 SCAD/S, ISP/Kananga, 2009-2010.
· BENGINDO SAMBO V., Cours de Management et organisation
des entreprises, G2 SCAD/J & G3 SCAD/S, ISP/Kananga, 2009-2010.
D. T.F.C. & Mémoires
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motivation du personnel dans une régie financière. Cas de la
DPI/Kasaï Occidental, TFC, ISP/KGA, 2006- 2007.
- LUSE LUA NZAMBI, La problématique de la gestion
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- MILONGA MILONGA Justin, Institution hospitalière
et enjeux de la redynamisation du service social. Cas de l'IMCK/Tshikaji,
Mémoire, ISES/L'shi, 2007-2008.
Webographie
http://www.books-google.fr
http://fr.wiktionary.org
http://fr.wikipédia.org
http://www.Doc.Etudiant.fr
54
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ I DEDICACE
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. II AVANT-PROPOS ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
III
INTRODUCTION ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 1
01. CHOIX ET INTERET DU SUJET ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 1
· Au niveau administratif ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 2
· Au niveau scientifique ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 2
· Au niveau personnel ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 3
02. ETAT DE LA QUESTION ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 3
03. PROBLEMATIQUE ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 4
04. HYPOTHESE ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 6
05. METHODES ET TECHNIQUES ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 7
A. METHODES ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 7
1) Méthode systémique ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 7
2) Méthode comparative ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 8
B. TECHNIQUES ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 8
1. Technique documentaire ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 8
2. Technique d'interview ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 9
3. Technique d'observation ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 9
06. DELIMITATION ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 9
· Dans l'espace ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 9
· Dans le temps ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 9
07. DIFFICULTES RECONTREES ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 9
Difficultes d'ordre scientifique ~~~~~~~~~~~~~~~~~ 10
Difficultes d'ordre financier ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
10 Difficultes d'ordre academique ~~~~~~~~~~~~~~~~~ 10
08. SUBDIVISION DU TRAVAIL ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 10
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET DEFINITION DES CONCEPTS ~~~
11 Section 1 : LA SANCTION ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 11
A) DEFINITION ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 11
B) TYPES DE SANCTIONS DANS L'ENTREPRISE ~~~~~~~~~~~~~ 11
1. SANCTION : Mesure disciplinaire ~~~~~~~~~~~~~~~~ 11
a) Contraintes ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 12
b) Approches disciplinaires ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 12
NI Approche préventive
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 12
NI Approche punitive ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
12 NI Approche non-punitive ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 13
c) Application progressive des sanctions ~~~~~~~~~~~~~~. 14
1.- Avertissement oral ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 14
2.- Avertissement écrit ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 15
3.- La suspension disciplinaire ~~~~~~~~~~~~~~~~~ 15
4.- La rétrogradation ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 15
2. SANCTION : Mesure compensatoire ~~~~~~~~~~~~~~~. 16
1.- Considération ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 16
2.- Définition ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 17
3.- Types de motivation ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 17
Section 2 : FACTEUR ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 17
Section 3 : RENDEMENT 18
a) Définition 18
b) Enjeux de la notion de rendement 18
c) Autres domaines techniques
...................................................... 18
Section 4 : ENTREPRISE
..................................................................... 20
1. Définition 20
a) Approche pragmatique
......................................................... 20
b) Approche systémique 20
2. Role d'une entreprise
............................................................... 21
a.- Rôle technique 21
b.- Rôle économique 21
c.- Rôle social
...........................................................................
21
3. Diversité des entreprises 21
a) Secteurs et branches 21
b) La dimension 22
c) La forme juridique 22
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE L'IMPRIMERIE PROTESTANTE DU KASAI
... 23
1. HISTORIQUE
..................................................................................
23
2. SA MISSION
.................................................................................
24
3. SES OBJECTIFS 25
a) Objectif Global 25
b) Spécifiques 26
4. SES RESSOURCES
........................................................................ 26
5. PRESENTATION DES DIFFERENTS SERVICES
..................................... 27
1.- Service Administratif 27
a) La Direction
...........................................................................
27
b) Le Secrétariat 27
c) Le service de la Comptabilité 28
2.- Service technique 28
a) Le Chef d'atelier
.................................................................. 28
b) Le service Informatique
......................................................... 28
c) Le service de Montage et Labo
................................................ 28
d) Le magasinier
........................................................................ 29
e) Le service d'impression
......................................................... 29
f) Le service de livraison 29
6. ORGANIGRAMME 30
CHAPITRE 3 :
LA SANCTION AU SEIN DE L'IMPRIMERIE PROTESTANTE DU KASAI
.......... 31
Section1 : Enquête
...........................................................................
32
Section 2 : Présentation des cas 32
a) Les sanctions négatives
.................................................................. 33
b) Les sanctions positives 39 Section 3 : Impact de la
sanction sur le rendement au sein de l'IMPROKA .... 44
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
............................................................ 48
CONCLUSION GENERALE
.................................................................. 50
BIBLIOGRAPHIE 52
TABLE DES MATIERES 54
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