A
Toute ma Grande Famille qui n'a cessé de m'encourager
et de m'apporter leur soutien.
Mes feus parents.
REMERCIEMENTS
Qu'il me soit permis d'adresser mes sincères
remerciements à tous ceux qui de près ou de loin ont concouru
à l'aboutissement de cet ouvrage et qui dans leur labeur quotidien
contribuent à repousser les limites de l'ignorance. Je pense à
:
· M. DJOUFACK Zéphirin, DTT
à l'ENSPT pour son encadrement et tous les efforts
déployés pour la mise au point de ce document ;
· M. YONGA Gilbert, Ingénieur
Polytechnicien à TELECAM pour son encadrement ;
· Tout le personnel de l'Ecole Nationale
Supérieure des Postes et Télécommunications de
Yaoundé pour la qualité de la formation reçue durant ces
deux (2) années ;
· M. SIAKA Nestor, Directeur
Général de la Société TELECAM Sarl, qui m'a
accueilli dans son entreprise durant les deux mois de stage-projet ;
· M. AYENE, pour ses conseils et son
aide et ses encouragements ;
· Tout le personnel de la société TELECAM
pour leur disponibilité durant mon stage ;
· Les familles MOUAFO, SA'AKEU, NKEMDJOU,
FOMENKEU, FOTESSOCK, FOZEING, ZEUFACK, NGUEFACK, KEUDEM, NDONGUE,
FONKOU, etc. ;
· Maman KEMJE Margueritte, pour son
aide et ses conseils ;
· Mes ami(e)s, frères et soeurs
Elisabeth F., Rose AWOUNNANG, Mireille Grace, Laure NDONGUE, Tatiana
LEKENE, Christelle N., Marcelle. Gabriel DACKO, Michelle NAFACK, Antoine F.
DONFACK, Guy DJIFACK, Nadège PEBOU, etc. ;
· Mes deux Amours Mireille MACHOU F.
& Laetitia INGRID ASSONG ;
Je ne saurais vous rendre tout le bonheur que vous m'avez
procuré et ne saurais évaluer vos efforts et sacrifices mis
à contribution pour le succès présent.
Cavour ASSONG
AVANT PROPOS
Ce mémoire s'inscrit dans le cadre de mon projet de
fin d'études pour l'obtention du diplôme d'Ingénieur de
Travaux des Télécommunications (I77) de
l'École Nationale Supérieure des Postes et
Télécommunications de Yaoundé (ENSPT).
Il décrit le travail effectué au sein de la
société TELECAM, un des leaders dans les travaux d'extension des
réseaux téléphoniques.
Loin d'être une simple formalité
académique, ce travail répond à une exigence actuelle :
celle de réfléchir sur les problèmes inhérents aux
coüts des communications ainsi que l'unification des réseaux dans
les entreprises. Il s'agit d'une quête d'idées novatrices
indispensables à un secteur à très forte consommation de
technologie.
C'est dans cette optique que se situe notre travail de
recherche dont le thème porte sur « Optimisation de la
téléphonie par la VoIP». Thème
d'actualité s'il en est, surtout dans un contexte où les concepts
de concurrence, des réseaux Internet et de la téléphonie
sur les Protocoles Internet (IP) sont à la mode.
La modicité du temps imparti à cette recherche
et la réticence de certaines entreprises dans le déroulement de
notre enquête ne nous pas permis à tous les coups d'affiner les
investigations comme nous aurions souhaité.
Face à ces impondérables, ce travail a
été conçu non pas comme les termes de
référence de la téléphonie sur IP, mais
plutôt comme une modeste contribution au brulant débat sur la
réduction des coûts de communication en entreprise.
Sommaire
DEDICACES I
REMERCIEMENTS II
AVANT PROPOS III
SOMMAIRE IV
GLOSSAIRE VII
LISTE DES FIGURES X
LISTE DES TABLEAUX XI
RESUME / ASTRACT XII
INTRODUCTION GENERALE 1
Problématique 2
Question de recherche 2
Hypothèse de recherche 2
Objet de l'étude 3
Objectifs de l'étude 3
Domaine de recherche 4
Méthodologie 4
Revue de la littérature 4
Travail à faire 4
Annonce du plan 5
PREMIERE PARTIE : ETAT DES LIEUX DE LA COMMUNICATION IP
6
CHAPITRE I : ANALYSE DE L'EXISTANT 6
I.1 Introduction 7
I.2 Principe de fonctionnement 7
I.2.1 le réseau téléphonique 7
I.2.2 le réseau informatique 13
I.3 Estimation des coûts de communication 14
I.3.1 les techniques de recherche de données 14
I.3.2 Présentation analytique des résultats 17
Conclusion 19
CHAPITRE II : CHOIX DE LA COMMUNICATION IP
20
II.1 Introduction 21
II.2 Les contraintes de la ToIP 22
II.2.1 Optimisation de la bande passante : 22
II.2.2 Délai de transmission -: 22
II.2.3 Le phénomène d'écho : 22
II.2.4 La gigue ou Jitter : 22
II.4 Différence entre Voix sur IP (VoIP) et
Téléphonie sur IP (ToIP) 23
II.5 Principe de la VoIP 23
II.6 Les protocoles de la VoIP 24
II.6.1 Protocoles d'établissement des sessions et
signalisation : 24
II.6.2 Protocoles de transport des données : 30
II.6.3 Protocoles de codage de la voix. 31
II.7 Place de la communication IP dans une entreprise 33
II.7.1 Fonctionnalités : 33
II.7.2 Messagerie sur IP 33
II.7.3 Fax sur IP (FoIP : Fax over IP) 35
II.7.3 Communication IP dans les entreprises 37
II.8 Les avantages de la TOIP 39
II.9 Problèmes et défauts de la VoIP 39
II.10 Les équipements de la téléphonie
40
II.10.1 PABX (Private Automatic Branch eXchange) 40
II.10.2 Passerelle ou Gateway 40
II.10.3 IP-Phone 40
II.10.4 Soft-Phone 40
II.11 Investir pour la communication IP 41
II.11.1 Apport significatif de la communication IP 42
Conclusion 43
DEUXIEMME PARTIE : IMPLEMENTATION DE LA VOIP
44
CHAPITRE III : MISE EN OEUVRE DE LA SOLUTION
44
III.1 Introduction 45
III.2 Découpage et planification du projet 45
III.2.1 Découpage du projet 45
III.2.2 Planification du projet 47
III-2 Conception et Description de la nouvelle solution de
communication 48
III.3 Etude des outils existants et comparaison 51
III.4 Evaluation Financière du projet 55
Conclusion 55
CHAPITRE IV IMPLEMENTATION DE LA SOLUTION 56
IV.1 Introduction 57
IV.2 Matériels utilisés 57
IV.3 Préparation de l'environnement réseau et
configuration du Serveur DNS (Domain Name Server)
58
IV.4 Installation et configuration du serveur Asterisk et de
quelques Services 61
IV.4.1 Appel vocal 62
IV.4.2 Voicemail et boîtes vocales 64
IV.4.3 Conférence audio/vidéo 65
IV.4.4 Le service fax 65
IV.4.5 L'IVR (Interactive Voice Response) ou serveur vocal
interactif 66
IV.5 Installation et configuration du serveur de Messagerie
Instantanée (Openfire) 67
Préalable à l'installation 67
IV.6 Installation et configuration du serveur de messagerie et
des services 70
Prérequis à l'installation: 70
IV.7 Interconnexion du serveur Asterisk et Openfire 73
IV.8 Interconnexion du serveur vocal Asterisk et du serveur de
messagerie (Zimbra) 76
IV.9 La sécurité dans la VoIP 77
IV.9.1 La sécurité de la voix sur IP 78
IV.9.2 Les firewalls 78
Conclusion Partielle 78
CONCLUSION GENERALE 80
BIBLIOGRAPHIE I
WEBOGRAPHIE II
ANNEXES IV
Glossaire
Aussi avons-nous jugé opportun de commencer par
définir les concepts clés de notre étude, à savoir
:
Adaptateur IP : équipement qui permet de
passer du monde IP au monde RTC
ADSL: Asymmetric Digital Subscriber Line
Chiffrement à clé publique :
suppose l'utilisation d'une clé privée et d'une
clé publique. Vous transmettez votre clé publique à tout
le monde
Codecs : Compression et DECompression. C'est
un procédé logiciel encodant des informations à travers un
logiciel afin de diminuer le volume de stockage occupé initialement sur
les différents supports DVD, CD, disques durs...
Communication IP : il s'agit de la
communication qui repose généralement sur une architecture
à trois niveaux, composée de clients (navigateur Internet
généralement), d'un ou de plusieurs serveurs d'application
(middleware): un serveur web permettant d'interpréter des scripts CGI,
PHP, ASP ou autres, et les traduire en requêtes SQL afin d'interroger une
base de données et un serveur de bases de données.
Dial Plan : c'est le plan de
numérotation d'Asterisk. Il est manipulé grâce au fichier
extensions.conf et permet de faire le traitement d'appel.
Flotte : c'est un service offert par les
opérateurs permettant à un groupe d'utilisateur d'un
réseau de pouvoir s'appeler entre eux à coüt
réduit.
IVR (Interactive Voice Response) dans le
domaine de la téléphonie, réponse vocale interactive. Il
est un système informatique qui permet à un individu,
généralement un appelant, de sélectionner une option
à partir du menu vocal et autrement d'interfacer avec un système
informatique
LAN (Local Area Network): réseau local
ou groupe de réseaux locaux interconnectés soumis au même
contrôle administratif.
Messagerie IP : système d'échange
de message ou bureau de poste électronique mémorisant les
messages qui vous sont envoyés même lorsque vous n'êtes pas
connecté.
Messagerie unifiée : la messagerie
unifiée est l'intégration de différents moyens de
communication, de manière à permettre aux utilisateurs d'envoyer
et de recevoir des fax, des emails, des Tmails (emails en synthèse
vocale), des messages vocaux, des messages SMS.
Messagerie unifiée : c'est le fait de
centraliser tous ses messages dans sa boîte mail (mail, message vocal,
fax...)
Open source : caractérise les logiciels
dont le code source est modifiable librement et redistribuable sous certaines
conditions, pouvant être plus ou moins strictes.
Passerelle : point d'interconnexion avec la
téléphonie traditionnelle (réseau RTC public, postes
analogiques).
PABX (Private Branch eXchange) : est un
échange téléphonique qui appartient à une
société privée, au contraire de celui appartenant à
une compagnie de téléphone ou un exploitant de réseau.
Plugin : c'est un add-on qui permet à la
suite Openfire d'avoir de nouvelles fonctionnalités.
PSTN (Public Switched Telephone Network) : est
la concentration de réseaux téléphoniques publics
mondiaux.
Réseau local (LAN) : il s'agit d'un
ensemble d'ordinateurs appartenant à une même organisation et
reliés entre eux dans une petite aire géographique par un
réseau.
Réseau étendu (WAN ou MAN): il
interconnecte plusieurs LANs à travers de grandes distances
géographiques à caractère national ou international.
Roaming : permet à un abonné de
pouvoir appeler ou de se faire appeler dans certains pays grâce aux
accords d'interopérabilités entre les réseaux.
RNIS (Réseau Numérique
à Intégration des Services) : est un type de réseau
téléphonique commuté, conçu pour permettre une
transmission numérique (au contraire d'analogue) d'une voix et de
données à travers des raccordements téléphoniques
ordinaires, de meilleure qualité et à plus grande vitesse, que
celle des systèmes analogues.
RTCP : c'est un protocole de contrôle des
flux RTP, permettant de véhiculer des informations basiques sur les
participants d'une session, et sur la qualité de service.
Serveur d'appels : équipement coeur
permettant l'établissement des appels et la fourniture des services de
téléphonie d'entreprise. Appelé aussi Gatekeeper, Soft
Switch, Call Manager ou IPBX.
Soft phone : logiciel permettant de passer et
recevoir des appels depuis un PC multimédia (casque + haut-parleur).
SIP (Session Initiation Protocol) : est un
protocole développé par le IETF MMUSIC Working Group, il propose
un standard pour initiation, modification et fermeture d'une session
utilisateur interactive qui implique des éléments
multimédia tels que la vidéo, la voix, la messagerie
instantanée, les jeux en ligne, et la réalité
virtuelle.
Téléphonie IP : ensemble des
services de téléphonie en IP (terminaux et serveurs). Elle permet
d'offrir les services associés aux échanges vocaux enrichis
directement avec des équipements IP (terminaux, traitement de la
communication, etc.)
Terminal IP ou IP phone :
téléphone IP raccordé au LAN1 de l'entreprise
(éventuellement sans fil Wi-Fi).
Voix sur IP : technologie de transport de la
voix sur un réseau IP. La voix sur IP consiste à transporter la
voix sous forme numérique dans les réseaux IP.
X25 : définit l'interface entre un
ETTD (Équipement Terminal de Traitement de Données) et un ETCD
(Équipement de Terminaison de Circuit de Données) pour la
transmission de paquets. Elle fixe donc les règles de fonctionnement
entre un équipement informatique connecté à un
réseau et le réseau lui-même.
Zimlet : c'est un add-on (composant logiciel)
qui permet à la suite Zimbra d'avoir de nouvelles fonctionnalités
et de façon très rapide.
1LAN Local Area Networks
(réseau Local en français)
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Schéma représentant le réseau
téléphonique 8
Figure 2 : Modèle de poste MT 720 10
Figure 3 : Modèle de poste MT 760 11
Figure 4 : schéma représentant l'architecture du
réseau informatique 13
Figure 5 : Représentation de la solution
téléphonique la plus utilisé 18
Figure 6: Architecture de SIP 25
Figure 7 : Initiation d'une communication directe entre SIP
26
Figure 8 : Architecture de H.323 29
Figure 9 : Couches protocolaires de H323 29
Figure 10 : Performances des codecs audio 32
Figure 11 : Architecture de Fax sur IP 36
Figure 12: Architecture intégrant VoIP/ToIP, FoIP,
Messagerie 39
Figure 13 : Convertisseur analogique/numérique pour la
communication sur IP 49
Figure 14 : PBX intégrant des interfaces FXO et FXS 49
Figure 15 : Passerelle GSM 50
Figure 16 : Solution Communication Unifiée Open source
52
Figure 17 : Architecture de l'environnement de simulation 58
Figure 18 : représentation de la configuration du fichier
extensions.conf 64
Figure 19 : exemple de communication en mode
visioconférence 65
Figure 20 : Quelques plugins installer dans Open fire 74
Figure 21 : Planning de déroulement du projet IV
Figure 22 : Diagramme des cas d'utilisation des
différents services VI
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Tableau présentant le nombre de communication
par jour 17
Tableau 2 : Tableau de comparaison SIP et H323 27
Tableau 3: Caractéristiques des principaux codecs 31
Tableau 4 : Débits réels des réseaux
Ethernet et ATM (IPv4) 32
Tableau 5:Tableau présentant les avantages
coûts/bénéfices 41
Tableau 6 : Répartition des tâches 47
Tableau 7 : Paramètres décrivant un compte
d'utilisateur 62
Tableau 8 : Tableau indiquant le matériel à
fournir IV
RESUME / ASTRACT
L'objectif de notre étude est l'Optimisation de la
téléphonie par la Voix sur IP (VoIP). Pour y parvenir, nous avons
fait une étude du système d'information existant. Il en ressort
de cette étude que TELECAM connait une avancée technologique en
termes de ressources de communications d'une part ; d'autre part que certaines
de ces ressources sont sous exploitées (Internet, Réseau Local,
etc.). Fort de ce constat, nous avons opté pour l'implémentation
de la Voix sur IP. Comme solution à cette problématique, notre
implémentation sera essentiellement basé sur des systèmes
libres dit « Open Source ».
Nous avons présenté la VoIP en faisant
ressortir ses avantages, ses inconvénients et son apport au sein d'une
entreprise. Ensuite nous avons fait une étude de projet à savoir
la méthodologie d'exécution. Et enfin l'implémentation
proprement ou nous avons mise en place un serveur de VoIP (Asterisk), un
serveur de messagerie (Zimbra) et un serveur de messagerie instantané
(Openfire). Les services (appel vocal, répondeur
automatique, messagerie, messagerie instantanée, etc.)
ont été activés.
En outre, nous avons proposé l'implémentation
au sein de l'entreprise d'une solution de messagerie unifiée (serveur de
mail, serveur de messagerie instantanée, serveur Asterisk, etc.) pour
optimiser les services de communication interne. Améliorant ainsi la
qualité de services.
The aim of our study is the optimization of telephony by
Voice over IP (VoIP). To achieve this, we are study of existing information
system. This spring this study TELECAM knows a little more advanced terms of
communications resources on the one hand, on the other share some of these
resources are underutilized (Internet, Local Area Network, etc.). With this in
mind, we opted for implementing Voice over IP. As a solution to this problem,
our implementation is essentially based on free systems called "Open Source".
We introduced the VoIP highlighting its advantages, disadvantages and its
contribution within a company.
Then we did a study project Learn the methodology of
execution. And finally the implementation properly or we set up a VoIP server
(Asterisk), a mail server (Zimbra) and a server Instant messaging (Openfire).
Services (voice, auto responder, email, instant messaging, etc.) were
activated.
In addition, we proposed the implementation within the
company of a unified messaging solution (server mail, instant messaging server,
Asterisk, etc.) services to optimize internal communication. Improving the
quality of services.
Introduction générale
Problématique
Les fournisseurs de service et les entreprises de
façon traditionnelle exploitent séparément deux
réseaux distincts pour le transport des données
communicationnelles : l'un pour la voix, l'autre pour les données. Le
résultat de cette exploitation en est la création de deux
industries séparées pour opérer, équiper, installer
et maintenir ces réseaux. Les structures tarifaires sont
également radicalement différentes. Ceci entraînant un
coüt d'installation et d'exploitation élevé. Cette situation
que semblent minimiser plusieurs managers crève le budget de
fonctionnement de leurs entreprises, surtout lorsqu'elles ont un effectif
important et/ou disséminer à travers le territoire national,
voire international. Le problème de la cherté des coûts de
communication est d'autant plus important que le transport des données
en entreprise est vital pour cette dernière. D'où la
nécessité de se pencher sur la question avec minutie.
Il s'agit pour nous, de rechercher parmi les
différentes solutions de communication en entreprise (RTC, FAX,
Messagerie, etc.), la meilleure qui permettrait une réduction des
coûts de communication en entreprise. Au demeurant, l'idéal serait
de fusionner tous ces moyens de communications dans une solution
intégrée qui offrirait toutes les garanties des services
communicationnels ci-dessus cités. Pour y parvenir, la communication sur
IP apparaît comme une piste prometteuse qu'il conviendrait d'explorer.
C'est dans cette perspective que s'inscrit la présente étude
intitulé : « Optimisation de la téléphonie
par la VoIP".
Le groupe de mots « optimisation de la
téléphonie " peut signifier de manière
générale, accroître l'utilisation de la
téléphonie ou du téléphone dans une entreprise ou
une communauté donnée. Il peut aussi s'entendre comme le fait
pour une personne ou une entreprise d'accroître les performances de son
infrastructure téléphonique. C'est dans ce sens qu'il sera
utilisé tout au long de cette étude.
Question de recherche
La téléphonie sur IP peut-elle influer sur la
réduction des coûts de communication en entreprise ? Autrement
dit, l'implémentation et le déploiement de la
téléphonie sur IP peuvent-ils permettre aux entreprises de
réduire leur coût de communication ? Si oui, quelles sont les
mesures de sécurité qu'il faut envisager pour assurer la
fiabilité des données véhiculées à travers
ce canal et partant, permettre aux entreprises qui utilisent cet outil
d'améliorer la Qualité de Service (QoS : Quality of Service).
Hypothèse de recherche
Nous distinguerons ici l'hypothèse générale
et les hypothèses spécifiques :
Hypothèse
générale
Elle se formule ainsi qu'il suit :
La téléphonie sur IP est un des moyens pouvant
déterminer la réduction des coûts de communication en
entreprise.
Hypothèse spécifique
Nous avons par souci de clarté, subdivisé notre
hypothèse générale en deux hypothèses
spécifiques.
· la communication sur IP occupe une place
considérable dans le transfert des données en entreprise ;
· l'utilisation des logiciels libres peut permettre de
minimiser les coüts d'implémentation et de déploiement de la
VoIP ;
· l'utilisation de la communication sur IP exige des
précautions sécuritaires pour assurer la fiabilité du
système et éviter les attaques externes.
Objet de l'étude
Au regard de ce qui précède, l'objectif de
notre étude est de savoir comment utiliser la téléphonie
sur IP pour minimiser les coüts d'installation et d'exploitation tout en
optimisant la communication en entreprise.
S'interroger sur les mécanismes d'une telle optimisation
revient à examiner les voies et moyens pour rendre attractive la
communication sur IP en vue d'amener les entreprises à se
l'approprier.
Objectifs de l'étude Objectif
général
Réduire les coûts de transfert du flux
informationnel au sein de l'entreprise à travers la communication sur IP
est l'objectif général de notre étude.
Objectifs spécifiques
L'objectif général ainsi présenté,
suppose pour être atteint que nous prenions en compte au moins trois
paramètres essentiels. Il s'agit de :
· mettre en lumière les outils permettant de
réduire les coüts d'installation, extension et exploitation de la
VoIP ;
· accroître la capacité d'exploitation de la
téléphonie en entreprise ;
· identifier les actions à mener pour maintenir
un bon niveau de sécurité des échanges sur la VoIP.
Domaine de recherche
La présente étude s'inscrit dans le domaine des
réseaux informatiques et de la téléphonie.
Méthodologie
Pour mener à bon port notre étude, les
interrogations sus-évoquées seront analysées de
façon qualitative et quantitative à partir d'une
méthodologie axée sur les trois (3) techniques de recherches
données, notamment :
- l'observation participante au sein de l'entreprise
TELECAM ; - l'analyse documentaire ;
- le questionnaire.
Revue de la littérature
Néanmoins, les entreprises aujourd'hui bataillent pour
réduire leur coüt de communication grace aux techniques offertes
par les opérateurs téléphonique (à l'exemple du
Roaming, la flotte, les restrictions, etc.). Ces techniques offrent quelques
limites. Pour pallier à ces problèmes, les opérateurs
associent peu à peu le service téléphonique au service
données ; c'est à ce propos que dans son ouvrage
Téléphonie sur IP (Editions Eyrolles), L
a u r e n t O u a k i l & G u y P u j o l l e décrivaient
la Téléphonie sur Protocole Internet (ToIP) comme une
révolution téléphonique du futur qui permettra de
communiquer à moindre coût . Ils posent par contre le
problème de coüt d'investissement en parlant des
équipements. A ce sujet, dans The Cathedral and the Bazaar
(O'Reilly), Eric S. Raymond prône le
développement de logiciels libres (Open Source). Ce qui a conduit au
développement d'Asterisk qui est une solution libre par excellence pour
la ToIP. Avec les solutions Open Source, la ToIP devient une arme excellente
pour la réduction des coûts de communication qui peut être
adoptée par les entreprises. L'implémentation de cette solution
devient très réduite ; et à ce sujet, Jim Van
Meggelen, Leif Madsen & Jared Smith dans Asterisk The
future of Telephony (Editions Eyrolles), partent d'une solution Open
Source pour implémenter une solution minimale de
téléphonie sur IP.
Travail à faire
Recherche sur les technologies ToIP/VoIP.
Installation et configuration de serveur VoIP Asterisk sous
linux Fédora Core. Création et Gestion des différents
comptes utilisateurs.
Configuration d'un serveur de Base de données pour la
sauvegarde des informations liées à la facturation des appels.
Configuration d'un serveur de messagerie pour informer les
utilisateurs de différents appels manqués. Implémentation
de quelques services :
· appel en conférence ;
· appel en mode visioconférence ;
· répondeur automatique ;
· standard automatique ;
· messagerie instantanée ;
· messagerie électronique ;
· etc.
Annonce du plan
Le travail proprement dit s'articule autour de deux parties,
à savoir : l'état des lieux de la communication sur IP
(première partie) et l'implémentation de la VoIP (deuxième
partie).
PREMIERE PARTIE : ETAT DES LIEUX
DE LA COMMUNICATION IP
CHAPITRE I : ANALYSE DE
L'EXISTANT
1
ANALYSE DE L'EXISTANT
I.1 Introduction
La communication au sein de la société
TELECAM est un outil très important. Etant une
entreprise de prestation en téléphonie, elle se doit de disposer
d'un réseau de communication fiable qui lui offre toutes les garanties :
meilleure Qualité de Service (QoS) et de sécurité. Nous
allons présenter l'état des lieux de la téléphonie
au sein de la société qui nous a accueillis pendant toute la
durée de notre stage. Au sein de cette société, le
réseau de communication est scindé en deux : le réseau
téléphonique et le réseau informatique.
I.2 Principe de fonctionnement
Il s'agit de décrire les différents
réseaux de communication utilisés par la société
pour la transmission des informations. Nous devons faire ressortir entre autres
: les avantages, les inconvénients et les perspectives d'avenir pour ces
différents réseaux.
I.2.1 le réseau téléphonique
Tout d'abord, nous parlerons de la téléphonie
classique ensuite de la téléphonie cellulaire et enfin du CTPhone
de Camtel.
I.2.1.1 Le Réseau Téléphonique
Classique (RTC)
Le réseau téléphonique de la
société TELECAM comporte deux lignes téléphoniques
: une ligne téléphonique qui module l'ADSL pour le fax et
internet et un Réseau Numérique à Intégration de
Service (RNIS) T0 pour le téléphone (voir Fig. : 1). La
ligne téléphonique ADSL est scindé en deux avec un
Splitter. La ligne RNIS T0 est constituée de deux canaux de 64 Kbits.
Elle est envoyée directement à l'autocommutateur. Elle permet de
passer ou de recevoir deux (2) appels extérieurs simultanés.
Les éléments constitutifs de ce réseau sont
:
a) un autocommutateur ;
b) deux postes numériques;
c) deux postes analogiques ;
d) une ligne spécialisée ou de secours ;
e) la ligne fax.
La ligne de secours est raccordée à
l'autocommutateur en mode cross-connect ; elle permet l'accès au
réseau téléphonique en cas de panne de l'autocommutateur
(voir fig. 1).
Figure 1 : Schéma
représentant le réseau téléphoniqu
Splitte
a) Autocommutateur
L'autocommutateur est un PBX (Private Branch eXchange) de la
série XS. La version utilisée est la version non rackable qui
nécessite l'ouverture du capot pour l'adjonction ou l'extraction
d'une
Lgne fax
carte d'extension. Il assure principalement :
PBX
· des liaisons temporaires entre lignes d'abonnés,
différents types de réseau et éventuellement d'autres PBX
ou installations privées,
· la prise en charge de service d'abonnés,
· la sécurisation du fonctionnement du
système (NeXspan D uniquement).
mp e
Pour cela ils assurent les fonctions suivantes :
S t i t
· gestion de l'accès à différents
types de réseau :
· RTCP (Real Time Transfert Control Protocol),
· RNIS,
· X252,
· Ethernet,
· gestion de l'accès à différents
types de périphériques :
- postes numériques,
- postes analogiques,
- postes IP,
- terminaux informatiques,
- bornes DECT (Digital Enhanced Cordless Telephone),
· gestion des accès à d'autres PBX
(accès multi-sites) par interfaces :
- MIC (E1/T1),
- réseau Ethernet,
- ligne analogique,
- ligne Inter-Automatique,
· commutation des communications : - commutation de
circuits, - commutation de paquets,
· génération et détection des
signaux,
· service d'abonnés :
- serveur de messagerie, - serveur d'annuaires,
- répondeur/enregistreur, - standard automatique,
- stockage des informations et données
nécessaires aux périphériques connectés
(Messages
vocaux, annuaires,...),
· au niveau de sa gestion interne : - exploitation et
supervision des périphériques et des réseaux
connectés au PBX, en collaboration avec le système
d'exploitation,
- collecte d'alarmes internes ou externes,
- gestion des cartes d'extension (PBX XD, XL, XS et XS12) :
+ initialisation et supervision,
2 Source :
http://www.dicodunet.com/definitions/reseaux/x25.htm
+ stockage des informations et données
nécessaires au fonctionnement des cartes.
? gestion des services dupliqués (NeXspan D uniquement)
:
- duplication des alimentations (basculement),
- duplication des cartes mères, + basculement,
+ duplication des fonctions matérielles,
+ synchronisation des données,
+ synchronisation du logiciel, - duplication de l'accueil
intégré,
- duplication de la messagerie vocale,
- duplication des services intégrés de taxation, -
duplication des connexions au réseau IP.
Parmi les services proposés par ce dernier, il n'en
existe que quelques-uns qui sont activés ; il s'agit de :
- serveur de messagerie (non activé),
- serveur d'annuaires (activé),
- répondeur/enregistreur (non activé),
- standard automatique (activé),
- stockage des informations et données nécessaires
aux périphériques connectés (activé). En dehors de
ces services, le fonctionnement de l'autocommutateur reste basic : autrement
dit l'utilisation de cet outil ne se fait pas au maximum de ses
capacités.
b) Les postes numériques
Il en existe plusieurs types. Les modèles utilisés
par TELECAM pour son réseau sont : v' Le modèle MT 720
Figure 2 : Modèle de poste
MT 7203
3Source : Manuel
d'Installation et de Maintenance d'AASTRA TELECOM.
Les caractéristiques sont les suivant :
· une touche programmable avec signalisation par LED,
· une écoute amplifiée avec signalisation par
LED,
· la numérotation sans décrocher (à
partir de R1.3),
· la fonction secrète,
· une lampe message/sonnerie,
· le rappel direct MEVO par touche R (au repos),
· une capsule écouteur combiné compatible
malentendants.
v' Le modèle MT 760
Figure 3 : Modèle de poste
MT 7604
Ce modèle présente les caractéristiques
suivantes :
· un écran 2 lignes de 40 caractères,
· 5 touches interactives,
· 20 touches programmables avec signalisation par
icônes LCD,
· un vrai clavier alphabétique permettant la
recherche par le nom,
· une fonction "Mains-Libres" full duplex avec
signalisation par LED,
· la fonction secret avec signalisation par LED,
· une lampe message/sonnerie,
· le rappel direct MEVO par touche R (au repos),
· des journaux d'appels (10 en départ, 50 en
arrivée),
· un répertoire local de 100 numéros,
· une ergonomie avec navigateur,
· une prise casque spécifique,
4Source : Manuel
d'Installation et de Maintenance d'AASTRA TELECOM.
· une capsule écouteur combiné compatible
malentendants.
c) Les postes analogiques
Permettent de se connecter aux lignes analogiques de
l'autocommutateur. Ils ont des caractéristiques suivantes :
- mains-libres avec réglage du volume ;
- écran 3 lignes ;
- journal des appels/rappel des derniers numéros.
d) La ligne spécialisée
Elle permet de recevoir les appels lorsque le central
téléphonique interne est hors service. Ceci se fait au travers
d'un poste analogique. Le poste se branche à l'entrée de
l'autocommutateur. Ainsi toutes les communications arrivent par le
Secrétariat qui se charge de prévenir le concerné.
e) La ligne fax
La ligne fax provient du Splitter après
séparation de la bande passante réservée Internet. Le
poste fax est connecté dans le bureau du Directeur. Tout envoi de fax
par un employé doit se faire à partir du bureau du Directeur : Ce
qui limite la communication par fax pour les employés.
I.2.1.2 La téléphonie cellulaire
Dans cette partie, nous parlerons du réseau cellulaire GSM
(Global System for Mobile) et du réseau cellulaire CTPhone de Camtel. Il
s'agit de parler de leur utilisation au sein de l'entreprise. I.2.1.2.1
Le réseau cellulaire GSM
La téléphonie cellulaire est personnelle. En
effet, chaque employé est muni d'un téléphone mobile
(GSM). L'employé se verra attribué les unités selon les
besoins. Il n'y a pas une ligne de crédit alloué aux
employés pour les besoins communicationnels.
I.2.1.2.2 la téléphonie sur CTPhone
Le téléphone CTPhone est une branche de la
téléphonie classique offerte par Camtel. Elle utilisé
comme une troisième ligne téléphonique de l'entreprise.
Puisqu'elle est utilisée au méme titre que le
téléphone classique.
I.2.2 le réseau informatique
Le réseau informatique ou encore réseau
local5 est construit autour d'un Switch tel que
représenté à la figure ci-dessous. La connexion est un
lien ADSL de 128/64 kbits qui est prise après un splitter (permet de
séparer la ligne analogique de la ligne numérique). Elle est
ensuite envoyée à un routeur (équipement de couche
réseau qui utilise une ou plusieurs mesures pour déterminer le
chemin optimal pour acheminer le trafic réseau.) ; puis à un
Switch sur lequel sont connectés quelques ordinateurs de bureau par
câble. Les ordinateurs munis du Wifi sont connectés directement au
routeur en mode sans fils. L'accès en mode Wifi est
sécurisé.
Le réseau local ici n'est utilisé que pour le
partage de la connexion internet. En dehors de cela, il ne joue plus un autre
rôle. Nous constatons donc qu'il est sous utilisé. Après
avoir passé en revue les différents moyens de communications
utilisés par TELECAM, il convient pour nous de faire une estimation de
ses coûts.
Figure 4 : schéma
représentant l'architecture du réseau informatique
5 Source : Cours réseaux et protocoles du
Dr NZHALI
ecteur Page 13
Rédigé et soutenu par Cavour ASSONG
M.
Comptabilté Scretariat Promotion
2007
I.3 Estimation des coûts de communication
Pour aboutir aux résultats escomptés, les
questions soulevées au niveau de la problématique
nécessite une démarche de résolution méthodique.
Aussi sera-t-il question de mettre en exergue les différentes phases
opérationnelles de la recherche envisagée et notamment, les
techniques de collecte de données et la préparation de
l'enquête.
I.3.1 les techniques de recherche de données
Pour mener à bon port notre étude, il
s'avère indispensable de combiner deux approches méthodologiques
à savoir : l'approche qualitative et celle quantitative.
I.3.1.1 L'approche qualitative
Elle peut se définir comme l'ensemble des techniques de
collecte sélective des données. Dans cette rubrique, nous avons
essentiellement retenu l'observation participante, l'entretien et l'analyse
documentaire.
a) L'observation participante
L'observation participante se présente comme le noeud
gordien, la pierre angulaire de toute recherche. Car elle permet de vivre et de
clarifier la situation du problème que l'on se propose de
résoudre. Elle permet aussi de se débarrasser des
préjugés qui, selon G. Bachelard sont des
véritables obstacles épistémologiques.
L'observation des employés face aux outils de
communication au sein de notre entreprise de prédilection nous a permis
d'établir un ensemble d'archétypes qui forment la cheville
ouvrière de notre questionnaire.
b) L'entretien
La plupart des entretiens que nous avons menés ont
été fait avec les employés (Secrétaire, chef
service technique, service de Comptabilité, etc.). Notre objectif
était d'obtenir non des réactions
stéréotypés, mais des réponses libres
reflétant l'attitude réelle et profonde des interviewés.
Cette technique nous a par exemple permis de ressortir :
· le nombre moyen de communication ;
· la durée moyenne ;
· le cout moyen des communications au sein d'une
entreprise.
c) L'analyse documentaire
Tout comme l'observation participante ou interview, l'analyse
documentaire nous permet de faire le tour de la question afin de recentrer le
problème à résoudre. Elle permet outre de
s'imprégner de l'avis des précurseurs sur l'avis et de voir ce
qui peut etre fait sur la question, de voir ce qui peut encore être fait
pour contribuer à l'évolution de la communauté
scientifique sur la question en instance.
Elle nous a permis de conclure à l'universalité de
la question des cofits de communication en entreprise.
I.3.1.2 L'Approche quantitative
Dans cette rubrique, il s'agit essentiellement de l'outil
statistique. A partir de la technique du questionnaire, nous avons entrepris de
recueillir les données auprès des employés de notre
entreprise. L'analyse de ces données nous permettra à coup sir de
conclure à l'acceptation ou au rejet de nos hypothèses.
Mais avant d'envisager l'analyse de ces données, il faut
au préalable organiser l'enquête sur le
terrain.
a) Préparation de l'enquête
La préparation de l'enquete sur le terrain est une
étape décisive de la recherche dans la mesure où elle
permet de recueillir les informations nécessaires pour la statistique.
Elle comprend entre autre la présentation de la population
d'étude, la pré-enquete, l'instrument de mesure et le
déroulement de l'enquete.
b) La présentation de la population
d'étude
Il est important ici d'établir un distinguo entre le
procédé d'échantillonnage et l'échantillon
proprement dit.
a) / irucpdpnipHrvwewrie
Tel que nous l'avons dit supra, notre choix pour l'entreprise
TELECAM a été dicté par la mobilité de ses
employés et la multitude de ses partenaires. Le choix de ces entreprises
ne s'est pas fait au hasard.
b) Les caractéristiques de
l'échantillon
Notre étude a finalement porté sur un
échantillon de 25 employés de l'entreprise. Nous avons
interrogés le personnel susceptible d'utiliser soit le réseau
informatique, soit le réseau téléphonie classique, soit le
téléphone cellulaire GSM/CTPhone.
c) La pré-enquete et l'instrument de
mesure
a) La pré-enquête
La pré-enquête selon M.
Grawitz(1990) consiste à essayer sur un échantillon
réduit, les instruments (questionnaire et analyse documentaire) parus
dans l'enquête. En ce qui concerne, notre pré-enquete qui s'est
effectuée auprès du personnel de TELECAM.
Notre souci au départ était de travailler avec
tous les employés. Mais notre pré-enquête nous a
obligés à reconsidérer notre champ
d'expérimentation en raison des multiples travaux engagés par
l'entreprise et qui engageaient certains employés. Cette
pré-enquête nous a aussi permis en outre de confirmer certaines
informations, de réajuster notre questionnaire en fonction des
données qui nous échappaient jusqu'alors. Nous avons mené
cette pré-enquête en août 2010.
b) L'instrument de mesure : le
questionnaire
Comme instrument de mesure, nous avons opté
exclusivement pour le questionnaire. D'après RONGERE
(1979) le questionnaire est `'un instrument d'observation et de collecte de
données parfois quantitatives». Ainsi celui que nous avons
élaboré comporte quatre grandes questions réparties comme
suit :
· solutions téléphonique la plus
utilisée ;
· moyenne des communications par jour (min) ;
· coût de communications par mois.
Après avoir réajusté notre questionnaire
au regard des informations recueillies au cours de la pré-enquête,
il fallait alors le distribuer à tout notre échantillon retenu :
on parle de déroulement de l'enquête.
I.3.1.3 Le déroulement de l'enquête
Au regard de ce qui précède, notre
enquête s'est déroulée au courant du mois d'aoüt 2010.
Les contacts pris au cours de notre stage et pendant la
pré-enquête nous ont permis de nous familiariser avec les
employés TELECAM. Après distribution du questionnaire, le
remplissage s'est fait en notre présence. Ceci dans l'optique de veiller
au triple respect de la compréhension de toutes les questions par les
répondants, de veiller à la confidentialité des
réponses et du remplissage de tout le questionnaire.
Nonobstant toutes ces précautions, il nous a
été difficile de collecter les questionnaires distribués.
C'est ainsi que sur 25 questionnaires distribués, seuls 20 nous ont
été restitués. Et c'est à partir des
différentes réponses obtenues que nous établissions les
tableaux, objet de la présentation des résultats de cette
enquête sur le terrain.
Le dépouillement de notre questionnaire a
été manuel. Nous avons élaboré des fiches sur
lesquelles nous avons inscrit des réponses à cocher et les sujets
de l'enquête. Ces fiches nous ont permis de présenter les
résultats obtenus. Nous avons choisi de faire cette
représentation sous forme de tableau statistique de fréquence qui
indique pour chaque item, le nombre de sujets de l'échantillon
attaché à chacune des modalités ; de méme que le
pourcentage de ces sujets par rapport à la taille de
l'échantillon. Ces tableaux statistiques seront chaque fois assortis de
commentaires appropriés.
I.3.2 Présentation analytique des
résultats
Cette section portera sur tous les items de notre questionnaire
et comprendra de ce fait des tableaux mettant entre autre en exergue les
coûts des communications.
I.3.2.1 Solutions téléphoniques la plus
utilisée par jour
Tableau 1: Tableau
présentant le nombre de communication par jour
Au vue de ce tableau, on constate qu'il y'a environ 40% des
communications GSM par jour ;
2 1
28% du personnel ont accès à Internet ; 20% des
communications CTPhone par jour ; 4% des communications par réseau
téléphonique classique et enfin 8% des communications par
Autocommutateur.
Effectifs
13%
7%
13%
67%
0%
Autocom RTC CTPhone Réseau Internet GSM
Figure 5 : Représentation de la solution
téléphonique la plus utilisé
On peut constater que la solution la plus utilisé est le
GSM, ensuite le réseau Internet et le CTPhone.
I.3.2.2 Moyenne des communications par jour
13.2.3 Coût moyen des communications par jou en
FCFA
tteu C
Internet
Le tableau ci-dessous présente une estimation des
coûts de communication par jour. A partir de
4 8 14 4 70 100
cela, nous pouvons dégager le coût mensuel des
communications à TELECAM.
Ce qui nous donne une valeur mensuel d'environ 167 500
FCFA y compris les Frais lié à
Total
l'entretien au PTT qui s'élève à 3750
F/mois pour chacune des lignes ; ce qui semble coûteux au regard
0 160 840 250 5000 650
des équipements dont TELECAM dispose pour sa
communication interne et externe. Quand savons que les communications vers
l'extérieur (International) coûtent relativement moins
chère (compris entre 25
et 50 Frs la minute sur le Réseau Fixe) dans des Call
Center. Il serait temps de trouver des solutions pour minimiser les coûts
dans nos entreprises.
Le second aspect de notre étude concerne la
communication inter bureau ; en effet les communications entre les
employés se fait plus par des déplacements ou des appels vocaux
(à vive voix). Cela limite le temps de travail ; réduisant ainsi
le rapport temps/travail effectué. Si l'employé se déplace
moins en entreprise pour chercher une information. On gagne en temps de
travail.
Conclusion
Au vue de ce qui précède, nous pouvons dire que
:
· la communication au sein de TELECAM s'articule plus
autour du réseau mobile (GSM) et du réseau Camtel (CTPhone) ;
· Le réseau local et Internet ne sont pas
utilisés au maximum de leur capacité ;
· La ligne fax est différente de la ligne
téléphonique ADSL ;
· l'autocommutateur n'est pas utilisé au max de ses
performances ;
· etc.
Il convient de trouver les mécanismes ou une solution pour
optimiser la téléphonie en entreprise. Et pour cela, nous devons
explorer la communication sur IP ; ceci fait l'objet du chapitre suivant.
CHAPITRE II : CHOIX DE
LA COMMUNICATION IP
CHOIX DE LA COMMUNICATION IP
|
2
|
II.1 Introduction
En 1964, en pleine guerre froide, le projet de Paul Barran sur
un réseau informatique totalement distribué et
dédié aux communications militaires est refusé par les
autorités. Presque en parallèle, en France, Louis Pouzin met au
point le tout premier réseau à commutation de paquets. Cela
émule la communauté scientifique. Au début des
années 70, un réseau imaginé par des laboratoires de
recherche académiques voit le jour. Constitué de quatre
ordinateurs répartis dans le monde, il est réalisé par
l'ARPA (Advanced Research Projects Agency) et prend le nom d'ARPANET. Au
méme moment, en France, le projet Cyclades relie plusieurs ordinateurs
par une technologie de datagramme.
Ces prototypes démontrent la faisabilité du
réseau mondial qui se développera sous le nom d'Internet, et dont
le protocole IP (Internet Protocol) est l'emblème. Il faudra toutefois
attendre 1989 pour que Tim Berners-Lee invente le protocole HTTP et propose des
liens hypertextes avec le langage HTML pour que le grand public commence
à se passionner pour le World-Wide Web (WWW).
Depuis lors, le réseau IP n'a cessé de
croître et d'obtenir les faveurs des acteurs des
télécommunications. Avec les réseaux IP, la
téléphonie connaît un nouvel élan. Elle se place
à la jonction du monde des télécommunications et de celui
des réseaux informatiques. Cela a permis aux professionnels de
comprendre qu'une convergence vers le réseau IP était
nécessaire. D'un autre côté, les utilisateurs se
passionnent avec des programmes tels que Skype qui allient simplicité et
performance à des tarifs ultra compétitifs.
Cet enrichissement s'accompagne de performances souvent
supérieures à celles du traditionnel réseau RTC. La
qualité d'une communication de Téléphonie sur IP (ToIP :
Telephony over IP) est parfois tellement bonne qu'il est impossible de
discerner si un correspondant est proche ou à l'autre bout du monde.
Peu à peu, les habitudes comportementales des
consommateurs sont modifiées. À des coûts très
raisonnables et avec une telle commodité d'utilisation, les distances
sont abolies, l'interactivité est fidèle, et les communications
téléphoniques deviennent tout à la fois plus longues, plus
conviviales et plus productives.
L'émergence de la ToIP se poursuit inexorablement
depuis plusieurs années. Que l'on soit un particulier ou un
professionnel, elle s'impose parallèlement sur différents
axes.
II.2 Les contraintes de la ToIP
La téléphonie sur IP est sujette à de
nombreuses contraintes parmi lesquelles nous pouvons
citer :
II.2.1 Optimisation de la bande passante :
Pour un bon partage de la bande passante, il faut connaître
l'ensemble des flux pouvant avoir une influence importante sur le transport de
la voix.
II.2.2 Délai de transmission :
Il comprend le codage, le passage en file d'attente
d'émission, la propagation dans le réseau, la
bufférisation en réception et le décodage.
II.2.3 Le phénomène d'écho :
C'est le délai entre l'émission du signal et la
réception de ce même signal en réverbération
causée par les composants électroniques des parties
analogiques.
II.2.4 La gigue ou Jitter :
Correspond à des écarts de délais de
transmission entre des paquets consécutifs. Elle nécessite la
mise en place de buffers en réception qui lissent ces écarts pour
retrouver le rythme de l'émission.
II.3 Les avantages de la ToIP
Malgré les nombreuses contraintes auxquelles elle est
soumise, la TOIP dispose de nombreux avantages parmi lesquels :
> Économiser sur la facture de
Télécommunication, car les entreprises dépensent beaucoup
en communications téléphoniques, or le prix des communications
sur IP oscille entre 10 à 25 franc pour des réseaux
internationaux dans des Call Center;
> Simplifier les infrastructures : le transport de la voix
se faisant aussi par le biais du réseau informatique, il n'est donc pas
nécessaire de devoir mettre en place un réseau
téléphonique à part, le tout est alors centralisé
sur une même entité ;
> Faciliter l'administration et la mobilité, car
l'administration des PABX ordinaires requiert un personnel compétent
;
> Évoluer plus facilement ;
> Regrouper les équipes et se passer d'un
prestataire.
II.4 Différence entre Voix sur IP (VoIP) et
Téléphonie sur IP (ToIP)
VoIP et ToIP sont deux termes qui prétent souvent à
confusion, néanmoins, il faut noter qu'une certaine nuance existe entre
ces deux termes.
La voix sur IP (VoIP : Voice over IP) consiste à
transporter la voix sous forme numérique dans les réseaux IP. La
téléphonie sur IP va plus loin. Elle permet d'offrir les services
associés aux échanges vocaux enrichis directement avec des
équipements IP (terminaux, traitement de la communication, etc.). On
peut noter ici que dans le passé, les tentatives d'unification des
réseaux avaient plutôt emprunté le chemin inverse avec la
transmission de données sur les réseaux de
téléphone. Il reste de cette option l'accès Internet bas
débit bien connu des internautes résidentiels qui n'ont eu au
départ que cette possibilité de connexion6.
Le but de la VoIP est de finaliser la convergence
voix/données autour d'un protocole unique, IPv4 ou IPv6. En effet, la
VoIP se base sur la même architecture que l'Internet et utilise les
mêmes infrastructures. De plus en plus d'entreprises sont
équipées de réseaux LAN (Local Area Network) et peuvent
donc tirer profit de la voix sur IP à moindre coût.
II.5 Principe de la VoIP
La voix sur IP repose sur un principe simple que nous pouvons
résumer en deux (02) étapes :
1' Faire circuler sur Internet, grâce au protocole IP, des
paquets de données correspondant à des échantillons de
voix numérisée.
1' acheminer ces paquets dans le bon ordre et dans un
délai raisonnable pour que la voix soit correctement
restituée.
Voyons maintenant quelques cas de figures possibles dans une
communication via un serveur
VOIP :
1er cas : PC à PC : Si
les deux correspondants possèdent un PC équipé en
conséquence (micro, écouteur), ils pourront communiquer à
condition de connaître leurs adresses IP respectives.
2ème cas : PC to Phone/Phone to PC :
Si un correspondant utilisant un PC souhaite appeler une personne sur
son téléphone, il doit passer par un fournisseur de service sur
Internet. Ce dernier met en place une passerelle entre Internet et le RTC
(réseau téléphonique commuté), qui gèrera
les échanges de données. Dans le sens inverse, le correspondant
peut contacter la passerelle de son téléphone.
6Source :
www.frameip.com/VoIP
3ème cas : Phone to Phone : Si les
deux correspondants possèdent un téléphone normal, ils
devront chacun passé par une passerelle. Ensuite, les deux passerelles
communiquent entre elles par un réseau de type Internet.
II.6 Les protocoles de la VoIP
Cette partie sera consacrée à l'étude des
différents protocoles qu'utilise la VoIP. En effet, les protocoles de la
voix sur IP sont séparés en trois (03) catégories
distinctes :
> Protocoles d'établissement des sessions et
signalisation : ici on peut citer les protocoles H.323, SIP, IAX ;
> Protocoles de transport des données : nous avons dans
cette catégorie RTP, IAX, etc. ;
> Protocoles de codage de la voix : dans cette
catégorie, entrent les protocoles G.711, G.729, etc.
II.6.1 Protocoles d'établissement des sessions et
signalisation :
La signalisation de la Voix sur IP suit une philosophie
similaire à celle du RTC ; Signalisation et conversation sont clairement
différenciées. Ici, nous allons présenter deux (02)
protocoles de VoIP assurant cette fonction.
II.6.1.1 Le Protocole d'Initiation de Session (Session
Initiation Protocol, SIP)
C'est un protocole Internet développé par
l'IETF, qui estresponsable d'établir les appels et
d'assurer leur signalisation (ligne occupée, raccrochée,
décrochée). Bref, il permet d'ouvrir, de modifier et de fermer
une session incluant un ou plusieurs participants à cette session.
En effet, dérivé de l'architecture HTTP, il est
très utilisé dans les applications et softphones
(émulation de téléphone sur PC), et est
apprécié pour sa simplicité (ses spécifications
sont libres). Il possède trois (03) fonctions principales à
savoir :
· Gérer l'authentification ;
· Négocier la qualité d'un appel ;
· Gérer les adresses IP et les ports à
utiliser lors de la transmission d'une « conversation vocale ».
II.6.1.1. 1 Architecture de SIP
Contrairement à H.323, largement fondé sur une
architecture physique, le protocole SIP s'appuie sur une architecture purement
logicielle. L'architecture de SIP s'articule principalement autour des cinq
entités suivantes :
· terminal utilisateur ;
· serveur d'enregistrement ;
· serveur de localisation ;
· serveur de redirection ;
· serveur proxy.
Figure 6: Architecture de SIP
Elle illustre de façon générique les
communications entre ces éléments. Un seul terminal étant
présent sur cette figure, aucune communication n'est possible. Nous nous
intéressons en fait ici aux seuls échanges entre le terminal et
les services que ce dernier est susceptible d'utiliser lors de ses
communications7.
II.6.1.1.2 Exemple de communication entre les terminaux
SIP
Pour établir une communication entre deux terminaux SIP
sans l'intervention d'autres entités, l'appelant doit connaître la
localisation (sous forme d'adresse IP) de la personne qu'il souhaite
appeler.
La figure ci-dessous reflète la simplicité
d'utilisation du protocole SIP.
7Source :
Téléphonie sur IP;
Eyrolles
Figure 7 : Initiation d'une communication
directe entre SIP
Quatre étapes seulement suffisent à mettre en
relation les deux utilisateurs :
1. L'appelant (UAC) envoie un message (requête INVITE)
proposant à son correspondant (UAS) d'initier une communication. Ce
message contient les paramètres désirés pour
établir la communication.
2. Dès que l'UAS reçoit le message, il en
informe l'utilisateur appelant (le téléphone sonne, avec
indication de l'appelant et du motif de son appel s'il a renseigné ce
champ, ainsi que des services disponibles). Dans le même temps, il
indique à l'appelant (par une réponse provisoire 180
RINGING) que l'appelé est en train d'être averti de
l'appel.
3. Dès que l'appelé accepte l'appel (en
décrochant), l'UAS informe l'appelant (par une réponse
définitive 200 OK) que l'appel peut débuter. Ce message
contient les paramètres que l'UAS supporte pour la session.
4. L'UAC retourne à l'UAS un message d'acquittement
(requête ACK) lui indiquant qu'il a pris note que l'appel peut
débuter. Ce message comporte les paramètres fixés pour la
session, qui tiennent compte de ces possibilités et de celles de
l'UAS.
Les intervenants sont ensuite mis en relation et peuvent
communiquer.
Tableau 2 : Tableau de comparaison
SIP et H323
Eléments de comparaison
|
SIP
|
H323
|
Nombre d'échanges pour
établir la connexion
|
1,5 aller et retour
|
6 à 7 aller et retour
|
Maintenance du code
protocolaire
|
Simple par sa nature textuelle à l'exemple de http
|
Complexe et nécessitant un
compilateur
|
Evolution du protocole
|
Protocole ouvert à de
nouvelles fonctions
|
Ajout d'extensions propriétaires sans concertation entre
vendeurs
|
Fonction de conférence
|
Distribuée
|
Centralisée par l'unité MC
|
Fonctions de télé services
|
Oui, par défaut
|
H.323 + H.450
|
Détection d'un appel en
boucle
|
Oui
|
Inexistante sur la version 1
un appel routé sur l'appelant provoque une infinité
de requêtes
|
Signalisation multicast
|
Oui, par défaut
|
Non
|
En conclusion, nous pouvons dire que la simplicité, la
rapidité et la légèreté d'utilisation, tout en
étant très complet, du protocole SIP sont autant d'arguments qui
pourraient permettre à SIP de convaincre les investisseurs. De plus, les
avancées en matière de sécurité des messages sont
un atout important par rapport à ses concurrents (le protocole MGCP
(Media Gateway Control Protocol et le H.323)8.
II.6.1.2 Le protocole H.323
H.323 est un protocole de communication englobant un ensemble
de normes utilisées pour l'envoi de données audio et vidéo
sur Internet. Il existe depuis 1996 et a été initié par
l'ITU, un groupe international de téléphonie qui
développe des standards de communication.
Concrètement, il est utilisé dans des programmes
tels que Microsoft NetMeeting, ou encore dans des équipements tels que
les routeurs Cisco.Il est le plus implémenté mais souvent
critiqué pour sa complexité.
8Source :
www.frameip.com
II.6.1.2.1 Architecture de H.323
Le H.232 est un protocole qui s'articule autour d'une
architecture particulière décrite ci-après. Ce protocole
est considéré fortement centralisé à cause de la
concentration de ses fonctionnalités autour des entités.
Fonctionnalités de H.323
Les communications du H.323 sont axées sur topologie
d'équipements. Nous avons :
· Terminaux (au minimum deux). Ce sont les
équipements de traitement destinés aux utilisateurs, leur
permettant d'émettre et de recevoir des appels. Il faut au minimum deux
terminaux pour qu'il y ait communication.
· Gatekeeper, ou garde-barrière. C'est
l'équipement permettant la localisation des utilisateurs.
L'identification entre les différents utilisateurs peut se faire par un
nom auquel le gatekeeper attribue une adresse IP correspondant dans le
réseau. Outre cette fonction primordiale, un gatekeeper remplit tout un
ensemble de fonctions complémentaires de gestion et de contrôle
des communications, certaines étant indispensables et d'autres
facultatives.
· Passerelle, ou gateway. C'est l'équipement
permettant à des utilisateurs du réseau IP de joindre les
utilisateurs qui sont actifs sur d'autres types de réseaux
téléphoniques, RTC, RNIS ou ATM. On peut avoir autant de
passerelles différentes que nécessaire, suivant la nature des
réseaux nonIP à interconnecter.
· MCU (Multipoint Control Unit), ou unité de
contrôle multipoint, parfois appelée pont multipoint. C'est
l'équipement permettant la gestion des conférences,
c'est-à-dire les communications multimédias mettant en jeu plus
de deux interlocuteurs. Ces derniers doivent préalablement se connecter
à la MCU, sur laquelle s'établissent les demandes et
négociations des paramètres à utiliser lors de la
conférence9.
9Source : Téléphonie sur
IP ; Editions Eyrolles
Architecture de H.323
Figure 8 : Architecture de H.323
Figure 9 : Couches protocolaires de H323
Bien plus qu'un protocole, H.323 renvoie à une
plate-forme complète décrivant comment des protocoles se
combinent pour assurer la signalisation. Pour être fonctionnel, H.323
doit impérativement utiliser d'autres protocoles, qui forment son
ossature. Les plus importants d'entre eux sont les standards fondamentaux
H.225.0, qui exploite les protocoles
RAS et Q.931, hérités du RNIS, et H.245.
Le protocole H.225.0 met en place un canal de signalisation
d'appel et d'enregistrement afin d'assurer la mise en relation des
interlocuteurs. Le protocole H.245 permet quant à lui de créer un
canal de contrôle pour la négociation des paramètres de la
communication (codeur utilisé, contrôle de flux, etc.).
II.6.2 Protocoles de transport des données :
Nous allons voir les protocoles nécessaires au transport
des données dans une technologie VoIP. En effet, 02 protocoles assurant
cette fonction ont retenus notre attention :
II.6.2.1 Le Protocole de Transport Temps Réel (Real
Time Transfert Protocol, RTP)
Le protocole RTP permet de transporter sur Internet, les
conversations téléphoniques (basées sur SIP)
constituées de flux de petits paquets. En effet, le protocole RTP est le
véritable conteneur de la voix ; il définit un format de paquet
standard pour le transport de l'audio et de la vidéo sur Internet.
Ainsi, une conversation normale inclue deux interlocuteurs, alors qu'une
conversation basée sur IP inclura 02 flux RTP différents et
séparés.
Cependant, ce protocole n'est pas compatible avec les
dispositifs de traduction d'adresse réseau (NAT :Network Address
Translation) qui présentent de nombreux problèmes à la
VoIP dont le plus commun se nomme « audio à sens unique » : En
présence d'un NAT, un seul des flux (de l'extérieur vers
l'intérieur) est bloqué ; en conséquence l'appelant ne
peut entendre l'appelé.
II.6.2.3 Le Protocole de Control en Temps Réel
(Real Time Control Protocol : RTCP)
Comme autre protocole de transport des données, on
peut avoir le protocole de contrôle RTCP (Real Time
Control Protocol) dont le rôle est de surveiller la
qualité de service offerte et fournir des informations concernant les
partenaires de la conversation.
II.6.2.3 Le Protocole d'Echange Inter-Asterisk
(Inter-Asterisk eXchange, IAX)
C'est un protocole de VoIP économique en bande
passante développé par Digium pour permettre le dialogue entre
serveurs Asterisk en toute simplicité et rapidité. Il
possède les caractéristiques suivantes : port UDP unique,
utilisation de Real Time Protocol, en-tête léger (4 octets au lieu
de 12 minimums pour SIP), messages de contrôle plus petit. Ce protocole
propose une alternative aux protocoles de signalisation tels que SIP.
En effet, IAX2 a été créé dans le
cadre du projet de PBX open source Asterisk et contrairement à SIP qui
utilise deux paires de flux (l'une pour la signalisation, l'autre pour la
voix), IAX utilise une seule paire de flux pour communiquer entre les
extrémités de la ligne (téléphone ou central
téléphonique). La signalisation comme les données
(conversation vocale) sont transmises sur le même canal, par opposition
à SIP qui utilise un second canal («out of band») pour les
flux de données transportant la voix.
En résumé, on peut dire que ce protocole est
meilleur parce qu'il :
· Minimise la bande passante par appel
;
· Inclus le support des réseaux NAT (plus facile
à utiliser derrière un pare-feu) ;
· Réduit la consommation de bande passante pour un
ensemble d'appels (par l'utilisation du «trunking
» (rassemblement de plusieurs appels dans un ensemble de
paquets IP).
NB : Ce protocole se range
également dans la catégorie des protocoles d'établissement
de sessions et de signalisation et est actuellement à sa version 2
(IAX2).
II.6.3 Protocoles de codage de la voix.
Encore appelé codec (algorithme de
compression /décompression), qui est un ensemble de
transformation, utilisées pour numériser la voix ou reconstituer
le signal analogique à partir des données
numérisées. Un codec permet la compression de la voix et par
conséquent l'optimisation de la bande passante nécessaire (et
donc l'augmentation du nombre d'appels simultanés possibles) ; il prend
en entrée un signal analogique et le convertit en un format binaire (0
et 1).
En effet, les nombreuses méthodes de
numérisation existantes ont pour conséquence l'augmentation du
type de codecs ; Mais, plus la compression est grande, plus grande sera la
distorsion, ce qui donnera un son de mauvaise qualité. En effet, un
codec sera meilleur s'il propose une restitution de meilleure qualité
pour une consommation de bande passante équivalente.
Comme exemple de codecs, on a G.711 connu sous la
dénomination de G.711u (micro-law, courant en
Amérique du Nord) et G.711a (a-law, courant en Europe).
Ce codec (G.711) ne requiert que peu de ressources et est disponible dans
pratiquement tous les équipements de VOIP ; néanmoins, il
consomme trop de bande passante pour un simple appel, c'est pourquoi
l'utilisation d'autres types de codecs est conseillée.
On peut aussi citer GSM (utilisé par Asterisk) et Speex
qui sont gratuits et de bonnes qualités, G.729 (licence vendue par
Digium), MP3, etc.
Tableau 3: Caractéristiques
des principaux codecs10
Standard
|
G.711
|
G.729 (2)
|
G.723.1(4)
|
GSM(3)
|
GSM 06.60
|
DOD 1016
|
|
|
|
(2)
|
06.10 (1988)
|
(1996)
|
(2)
|
Débit (Kbit/s)
|
64
|
8
|
6,3/5,3
|
13
|
12,2
|
4,8
|
Complex. MIPS
|
0,1
|
22
|
16/18
|
2,5
|
15,4
|
-
|
Trame (ms)
|
0,125
|
10
|
30
|
20
|
20
|
-
|
Qualité MOS (1)
|
4,2
|
4,0
|
3,9/3,7
|
3,6/3,8
|
4,1
|
3
|
10Source :
Téléphonie sur IP
;Eyrolles
(1) MOS (Mean Opinion Scores)
(2) CELP (Code Excited Linear Predictive)
(3) RLP-LTP (Regular Pulse Excited with Long Term Prediction)
(4) MP-MLQ (MultiPulse-Maximum Likelihood Quantization)
Figure 10 : Performances des codecs audio
NB : il est à noter
que pour qu'il y ait communication entre deux correspondants, il faut que leur
système respectif de téléphonie emploie les mêmes
protocoles.
Tableau 4 : Débits
réels des réseaux Ethernet et ATM (IPv4)
|
Temps de remplissage de la zone de données en
milliseconde
|
Codec
|
5
|
10
|
20
|
40
|
G.711, Ethernet 10-100
Mbit/s
|
206
|
133
|
74
|
82
|
G.711, Ethernet 1 Gbit/s
|
832
|
416
|
208
|
104
|
G.711, ATM
|
256
|
70
|
107
|
70
|
G.726, Ethernet 10-100
Mbit/s
|
168
|
103
|
67
|
49
|
G.726, Ethernet 1 Gbit/s
|
768
|
384
|
192
|
96
|
G.726, ATM
|
246
|
128
|
58
|
53
|
G.729, Ethernet 10-100
Mbit/s
|
100
|
53
|
30
|
15
|
G.729, Ethernet 1 Gbit/s
|
400
|
266
|
133
|
67
|
G.729, ATM
|
100
|
50
|
27
|
27
|
On remarque que la téléphonie sur IP occupe une
bande passante assez importante. Il est vivement déconseillé de
choisir un réseau GbE pour y effectuer de la téléphonie
seule, puisque le
nombre de paroles téléphoniques pouvant transiter
sur une liaison est le même que pour un réseau Ethernet à
100 Mbit/s, celui-ci valant aujourd'hui cinq fois moins cher11.
II.7 Place de la communication IP dans une
entreprise
Grâce au système unifié, le manager est
assuré que les informations capitales pour l'entreprise seront
transmises aux employés de manière à la fois efficace et
rapide. Les avantages sont nombreux : réduction considérable des
frais d'administration, plus grande motivation du personnel et réduction
de la charge de travail hebdomadaire de l'ordre de 30 à 120 minutes par
employé12. Ceci permet en outre d'éviter les doubles
diffusions, tout en diminuant les coüts de communications et disposer d'un
temps de réponse plus courts et d'un suivi des communications.
II.7.1 Fonctionnalités :
· accès instantané à l'ensemble des
messages et données ;
· accès à l'ensemble des messages depuis
l'extérieur ;
· aucune formation complémentaire requise ;
· interface utilisateur de client de messagerie
familière pour l'e-mail, le fax, les messages vocaux et les SMS ;
· concept de serveur unique centralisé
intégrant toutes les communications ;
· messagerie unifiée disponible aux endroits
clés grâce à l'installation de boîtiers de
dérivation pour les sociétés comptant plusieurs sites ;
· haute disponibilité et configuration
tolérante aux pannes garantissant un accès fiable et constant
à des informations provenant des canaux de communication les plus divers
;
· archive combinée à une fonction de
recherche plein texte stockant tous les messages, quel que soit le support et
le format ;
· options de surveillance par un administrateur couvrant la
disponibilité et l'utilisation des systèmes, ainsi que tous les
messages envoyés et reçus ;
· systèmes de messagerie vocale avec
possibilité d'enregistrement de messages personnalisés :
· possibilité de configuration par l'utilisateur de
la méthode de transfert des messages vocaux ;
· composition des numéros directement depuis le
carnet d'adresses.
II.7.2 Messagerie sur IP
La messagerie électronique permet d'échanger des
messages et des documents annexés au message en « pièces
jointes ». Les correspondants d'une messagerie électronique doivent
tous avoir une
11Source :
www.frameip.com
12Source : étude Intel ; The
economics ; 2009
adresse électronique, une adresse de messagerie qui les
identifie sur le réseau. Le courrier électronique peut être
restreint à une zone ou élargie au monde entier :
? la messagerie interne (en Intranet).
Installée à l'intérieur d'une entreprise et
exclusivement réservée aux employés de l'entreprise, le
service de messagerie est géré par le service informatique de
l'entreprise.
? la messagerie externe (avec Internet).
Permettant la communication avec l'extérieur de
l'entreprise (avec d'autres entreprises, ou des particuliers), le service de
messagerie (souvent constitué d'une passerelle qui convertit les
protocoles) est géré par un fournisseur extérieur.
Selon les envergures des zones, les populations et les
fournisseurs de la messagerie électronique, les protocoles de
communication, les formats ne sont pas forcément identiques. Et il
faudrait installer des passerelles de messagerie pour convertir les messages
d'une messagerie à l'autre, d'une plate-forme de communication à
une autre, etc.
Les fonctionnalités de la messagerie électronique
ou du courrier électronique sont nombreuses et s'apparentent aux
différents services que propose la poste :
· la boîte aux lettres pour chaque utilisateur ;
· la notification personnalisée interpelle en temps
réel le destinataire qu'un courrier vient de lui parvenir ;
· l'accusé réception informe
l'expéditeur que son message est bien arrivé ;
· la réponse à un courrier peut inclure le
message d'origine ;
· les pièces jointes annexées au message
peuvent être de tous les formats possibles (textes, photos, sons,
vidéos, graphiques, feuilles de calcul, tables d'une base de
données, etc) ;
· l'envoi en copie du même message à un autre
destinataire (avec le champ CC pour Carbon Copy) ;
· l'expédition groupée d'un même
message à plusieurs destinataires ;
· l'annuaire (Directory en anglais) répertorie tous
les abonnés au service de messagerie ;
· la récupération des messages effacés
par erreurs ;
· l'absence de bureau (OOF pour Out of Office en anglais)
permet d'indiquer au correspondant que le destinataire de leur courrier n'est
pas là et qu'il reviendra bientôt.
L'administrateur du réseau peut désigner un
« administrateur de messagerie ». Les tâches de
l'administrateur de messagerie sont nombreuses et répétitives
:
· la gestion des utilisateurs ;
· les boîtes aux lettres ;
· les comptes des utilisateurs et des groupes ;
· les droits et des permissions des utilisateurs ;
· l'annuaire ;
· la formation des utilisateurs à cette nouvelle
technologie ;
· la gestion des messages ;
· le stockage des messages sur le serveur de messagerie
;
· la définition du bureau de poste ;
· la gestion du réseau ;
· le contrôle des utilisateurs distants ;
· les autres services de messagerie ;
· la mise en place de passerelles pour convertir les
courriers des messageries externes à l'entreprise.
II.7.3 Fax sur IP (FoIP : Fax over IP)
Les réseaux d'entreprise évoluent, prenant en
charge les applications de voix, vidéo et données sur une
même infrastructure réseau à un rythme
accéléré. A en croire le cabinet d'études Gartner
(2009), 91 % de la totalité des ventes par téléphone des
entreprises devraient être réalisées sur IP d'ici 2010.
Figure 11 : Architecture de Fax sur
IP13
S'il est une technologie qui est souvent
négligée lorsque les entreprises passent sur des réseaux
VoIP, c'est bien le fax. En migrant leurs communications de fax sur des
architectures IP convergées, les entreprises bénéficient
de nombreux avantages par rapport au fax analogique ou au multiplexage temporel
(TDM) existant. La nature centralisée et résistante aux pannes
des serveurs de fax sur IP peut aider les entreprises à :
· réduire leur facture téléphonique en
acheminant le trafic fax longue distance sur IP ; ? éliminer le
coût de maintenance des ports PBX (autocommutateur privé)
analogiques ; ectronque smtp
· réduire considérablement le coût
d'administration des réseaux ;
· offrir plus facilement des services de fax à
l'ensemble des employés, quel que soit leur emplacement
géographique ;
r Bureau
· diminuer le coût de la préparation aux
sinistres associé à la technologie de fax ;
Fax chez le destn
· consolider les serveurs de fax distants en un point
central ;
Serveur Fax
· éliminer les télécopieurs
analogiques qui présentent beaucoup d'aléas.
Il faut en plus remarquer que, le service Fax sur IP apporte non
seulement une réduction jusqu'à eur personnel
90% des coûts de main d'oeuvre
générés par les échanges de fax et des
réunions pauses café autour du fax, une réception
automatique et sécurisée des fax sur les ordinateurs personnels,
mais aussi une
13 Source : www.forumasterisk
France.org/fiop
automatisation de la gestion des fax sortants et entrants
à partir d'une application. Les principales fonctions Fax sont :
· automatisation de toutes les opérations de fax
;
· envoi de fax depuis votre ordinateur pour n'importe
quelle application bureautique ;
· gestion des fax entrants et diffusion directe au(x)
destinataire(s) ;
· gestion des fax entrants et sortants via une interface
d'administration ;
· possibilité de faire des sauvegardes, des
historiques des fax.
Intégration simple et transparente
· connexion transparente aux applications existantes : ERP,
applications bureautiques, sur le SI, etc. ;
· connecteur TCP/IP pour une utilisation simple et
intuitive à partir d'une application cliente conviviale ;
· intégration totale et simple avec des
environnements de messagerie tels que Microsoft Exchange ou serveur SMTP
externe.
L'intégration de moyens de communication tels que le
fax et l'e-mail dans des processus métier permet d'améliorer le
workflow de l'entreprise, de réduire les coûts
opérationnels et de respecter les exigences légales. Les messages
peuvent être envoyés à un destinataire ou un système
quelconque, individuellement ou en groupe, à l'aide de différents
types de supports (fax, e-mails, SMS et messages vocaux, par exemple). Les
appels générés automatiquement sont utiles pour escalader
des événements critiques tels que des pannes du système ou
d'autres types d'alerte.
II.7.3 Communication IP dans les entreprises
Les entreprises sont aujourd'hui à la recherche de
solutions qui leur permettent d'optimiser leur infrastructure existante et de
centraliser leurs processus et leur gestion, des solutions qui prennent
essentiellement la forme d'initiatives de consolidation et de réduction
des coûts. Dans le cadre de ces activités de consolidation et de
centralisation de leur infrastructure existante, bon nombre d'entreprises
optent pour le remplacement de leur armada d'imprimantes, scanners et fax par
des périphériques multifonctions. Ces périphériques
peuvent être regroupés au sein d'une infrastructure de
communication commune, de sorte que l'infrastructure IP existante peut
être utilisée pour renforcer la valeur ajoutée.
Quoiqu'il en soit, les solutions de communication sur
réseau IP se développent et progressent
régulièrement en qualité et en fiabilité. De plus,
elles offrent des possibilités de services vocaux et vidéo
enrichis, dont le développement et la mise en oeuvre sont
facilités par l'environnement IP.
Les facteurs clé de cette émergence sont les
suivants :
· Les progrès de la technologie de voix sur IP
(VoIP) qui permettent le transport de la voix sur les infrastructures IP et
incluent des éléments de qualité de service.
· Le prix compétitif des PBX/IP ou serveurs d'appels
qui intègrent une variété de plus en plus large de
services vocaux.
· Les prix des terminaux téléphoniques IP se
rapprochent de ceux des terminaux conventionnels et si cette baisse se
poursuit, ils pourraient finalement être moins chers.
· Les fournisseurs d'accès Internet qui proposent
des services téléphoniques à bas prix sur leurs
réseaux IP entraînent tout le marché dans cette
direction.
· La téléphonie IP ouvre des
potentialités d'optimisation de la fonction téléphonie en
entreprise par :
· La baisse de prix du transport de la voix.
Gela est rendu possible dans un premier temps en exploitant les tarifs
avantageux des offres de VoIP et dans un deuxième temps en recherchant
l'intégration voix/données sur les infrastructures internes.
· La réduction des coûts de
déménagement et une augmentation des services rendus.
Sous IP les réseaux sont dits « sans connexion » et
autorisent donc un mode de raccordement « plug and play » avantageux
pour traiter les situations de déménagement et de nomadisme. De
plus les solutions IP facilitent les opérations d'intégration
avec les autres services de communication tels que la messagerie, les services
de conférence, etc. Elles augmentent donc l'efficacité dans la
communication et l'interaction des personnels
· L'imbrication de la téléphonie
avec les processus de travail et les métiers de l'entreprise.
Gette imbrication est réalisée lorsque les communications vocales
sont liées aux applications métier telles que les applications
GRM (customerrelationship management) ou de gestion de la force de vente (SFA),
etc.
Toutefois opter pour une solution de ToIP et passer d'une
infrastructure à deux réseaux à un seul n'est pas sans
présenter des difficultés, notamment parce qu'il n'est pas
aisé de gérer des services vocaux dans un environnement non
dédié, en partage avec les autres services utilisant
également le réseau de transmission de données IP.
Figure 12: Architecture intégrant
VoIP/ToIP, FoIP, Messagerie
II.8 Les avantages de la TOIP
Malgré les nombreuses contraintes auxquelles elle est
soumise, la TOIP dispose de nombreux avantages parmi lesquels :
> économiser sur la facture de
Télécommunication, car les entreprises dépensent beaucoup
en communications téléphoniques ;
> simplifier les infrastructures : le transport de la voix
se faisant aussi par le biais du réseau informatique, il n'est pas
nécessaire de mettre en place un réseau
téléphonique à part, le tout étant
centralisé sur une même entité ;
> faciliter l'administration et la mobilité, car
l'administration des PABX ordinaires requiert un personnel compétent
;
> évoluer plus facilement ;
> regrouper les équipes et se passer d'un
prestataire.
II.9 Problèmes et défauts de la VoIP
La VoIP est une technologie révolutionnaire certes, mais
elle n'est pas exempte de défauts. Entre autres, on peut citer :
> la mauvaise qualité sonore en cas de saturation de
la ligne, due à l'absence de contrôle de trafic ;
> la non-opérationnalité des
téléphones en cas de défaillance du réseau
informatique ou électrique ;
> l'impossibilité de déterminer la provenance
des appels au service d'urgence ;
> certains problèmes surviennent aussi lors de
l'interfaçage avec des lignes ou équipements analogiques
(annulation d'écho, manque de tonalité).
II.10 Les équipements de la
téléphonie
La mise sur pied d'une solution de téléphonie
nécessite un certain nombre d'équipements. II.10.1 PABX
(Private Automatic Branch eXchange)
C'est un standard automatique ayant pour rôle principal
le partage d'une ou plusieurs lignes de téléphone par plusieurs
utilisateurs, et qui vous aiguille sur le poste désiré
après que vous ayez composé un code particulier.
L'IPBX (Internet Protocol Branch eXchange) quant à
lui, est un PABX qui a la particularité de fonctionner avec des liaisons
IP à l'aide de nouvelles normes de signalisation qui transitent par le
réseau Internet (Ex : H.323, SIP, IAX, MGCP, SKINNY...).
II.10.2 Passerelle ou Gateway
C'est un élément de routage
équipé de cartes d'interfaces analogiques et/ou numériques
pour s'interconnecter avec, soit d'autres PABX, soit des opérateurs de
télécommunications local, national ou international.
Elle peut également assurer l'interface de postes
analogiques classiques qui pourront utiliser toutes les ressources du
réseau téléphonique IP (appels internes et externes,
entrants et sortants).
II.10.3 IP-Phone
L'IP-Phone est un terminal téléphonique
fonctionnant sur le réseau LAN IP à 10/100 avec une norme soit
propriétaire, soit SIP, soit H.323. Il possède plusieurs codecs
pour l'audio et dispose d'un écran monochrome ou couleur, et d'une ou
plusieurs touches soit programmables, soit préprogrammées. En
général, il est doté d'un hub passif à un seul port
pour pouvoir alimenter le PC de l'utilisateur (l'IPPhone se raccorde sur la
seule prise Ethernet murale et le PC se raccorde derrière ce
dernier).
II.10.4 Soft-Phone
Le Soft-Phone est un logiciel qui assure toutes les fonctions
téléphoniques. Il utilise la carte son et le micro du PC de
l'utilisateur, ainsi que la carte Ethernet du PC.
II.11 Investir pour la communication IP
La communication IP, à travers ses services,
nécessite l'intégration de plusieurs technologies qui ensemble,
permettent de délivrer une large gamme de services
téléphoniques et de services associés. Il faut disposer de
routeurs compatibles VoIP, de passerelles, de serveurs d'appels, d'IP-PBX, de
soft-phone, de terminaux IP, etc. Une étude de coût et de
bénéfice doit prendre en compte tous ces
éléments.
Selon l'Association Française des Utilisateurs des
Télécommunications (AFUIT, 2009), considérer la
question de mise en oeuvre d'un IP-PBX indépendamment de celle des
terminaux conduit à des résultats erronés et à des
risques sur le déploiement. Pour analyser les avantages
coûts/bénéfices des solutions ToIP, il est conseillé
de construire un tableau structuré en couches afin de mettre en
évidence les éléments qui permettront ensuite d'effectuer
des comparaisons avec les autres solutions :
Tableau 5:Tableau
présentant les avantages
coûts/bénéfices14
Couche fonctionnelle
|
Application/ élément de
réseau
|
Bénéfice
|
Coût
|
Intégration des
applications métier
|
Gain de productivité
|
Mise en oeuvre
Formation
|
Communications multimédias
|
Messagerie unifiée ;
Centre de contact; Services de conférences
|
Gain de productivité
|
Mise en oeuvre
|
Services de
téléphonie
|
Terminaux, serveurs
d'appels, option Centrex
|
Prix des PBX ; interface
utilisateur flexible
|
Prix des terminaux ; formation des utilisateurs
|
VoIP
|
Contrôle d'accès, inter
fonctionnement
|
Ajouts et changements facilités, accès distant
simplifié, économie d'administration
|
Gestion de la
sécurité
|
Réseau IP sous-
jacent
|
LAN, WAN
|
Réutilisation d'un LAN, WAN existant
|
Gestion du trafic sur une infra partagée
|
Couche physique
|
Câble, radio
|
Accès unique pour voix et
données
|
Un nouveau câblage peut être nécessaire
|
|
|
Il découle des analyses et de nos études que cinq
bonnes raisons peuvent amener les décideurs à engager une
réflexion pour la communication IP (voix, données, images). Il
s'agit entre autres :
1' de garantir la pérennité des infrastructures de
téléphonie à l'aube de renouvellement massifs ;
14Source : AFUIT, 2006
v' de savoir anticiper la mise à niveau des
infrastructures, en particulier câblage, LAN et Qos sur le réseau
WAN ;
v' de maîtriser les initiatives locales
éventuelles, qui pourraient présenter des risques en termes de
sécurité ou d'interopérabilité ;
v' de se donner les moyens de tirer parti de nouveaux services
;
v' d'optimiser les coûts de cette communication ou de
l'ensemble de ses services.
Bref, recenser les architectures, les services et les modes
de gestion pour tirer parti de la technologie IP, notamment
bénéficier des avantages liés pour ce qui est de la
VoIP/ToIP, messagerie sur IP et du fax sur IP.
II.11.1 Apport significatif de la communication IP
De nos jours, la communication sur IP offre de nombreux
avantages, notamment l'optimisation des infrastructures et des équipes
d'exploitation. Son essor apparaît inévitable comme en
témoigne le désengagement progressif de la
téléphonie traditionnelle.
Le passage à une infrastructure unique au niveau du
LAN et à un câble réseau voix/données
indifférenciés permet de poser une longueur de câbles deux
fois moins importante que dans le cas de deux réseaux distincts.
Une entreprise peut également réaliser des
économies potentielles en mutualisant les IPBX entre plusieurs sites
distants, ainsi que les contrats de maintenance associés.
Traditionnellement, les communications voix inter-sites d'une
entreprise sont acheminées :
· soit par le réseau téléphonique
commuté public (RTC) ;
· soit par un réseau privé (liaisons
louées ou réseau privé virtuel) interconnectant les PABX
de l'entreprise.
Dans les deux cas, l'entreprise paie des abonnements
mensuels, auxquels s'ajoute éventuellement un prix à la minute
lié au tarif voix. La communication sur IP à travers la
téléphonie permet de transporter à moindre coût les
flux voix intersites en déportant sur le WAN IP des données
déjà en service.
Les sources d'économies reposent sur :
· une rationalisation des liaisons et des abonnements
opérateurs, par effet de mutualisation ;
· une disparition ou réduction des coûts
générés par le trafic inter-sites, d'autant plus
significatives dans le cas d'une répartition géographique
internationale de ces sites ;
? un accès des sites distants à des passerelles
GSM éventuellement hébergés au siège.
Conclusion
Au vu de tout ce qui a été
développé, on constate qu'il est impératif pour notre
entreprise d'implémenter cette technologie. Cette implémentation
doit être en mesure d'offrir les mémes services que la solution
propriétaire existante. Nous devons tenir compte des
caractéristiques de cette dernière. Est-ce que cette solution
offre les possibilités d'intégration de la VoIP ? Et quelles sont
les coûts des modules adaptables au problème ?
Par ailleurs la connexion Internet est facturée de
manière forfaitaire ; le réseau local est existant ; Les
questions sus invoquées seront développées dans la
deuxième partie intitulée : Implémentation de la VoIP.
Elle s'articule autour de deux chapitres à savoir la Mise en oeuvre de
la solution qui présente la solution de manière
détaillé et faire ressortir le coüt d'investissement. Le
second chapitre quant à lui présente la démarche
d'implémentation de la dite solution et ouvre une fenêtre sur la
sécurité dans la VoIP.
DEUXIEMME PARTIE :
IMPLEMENTATION DE LA VoIP
CHAPITRE III : MISE EN OEUVRE DE
LA SOLUTION
3
Mise en oeuvre de la solution
III.1 Introduction
Nous parlerons de la démarche de mise en oeuvre de la
solution suivant le découpage ci-dessous.
· découpage et planification des activités du
projet
· conception et description du fonctionnement de la
solution
· étude comparative des deux solutions
· choix de la solution à implémenter ainsi
que son estimation financière
III.2 Découpage et planification du projet
III.2.1 Découpage du projet
Nous disposions de deux (2) mois pour la réalisation de
notre projet. Aussi le découpage se fera sur cette période ; ceci
dans le respect des délais de réalisation.
Pour mener à terme ce projet, nous avons réparti
nos activités selon le découpage suivant, que nous avons
préféré regrouper en tâche :
1. Recherche sur la technologie de la ToIP/VoIP
2. Analyse du système d'information existant
3. Étude des informations collectées
4. Définition du cahier de charges du projet
5. Rédaction des rapports intermédiaires
6. Téléchargement de tous les modules
nécessaires au projet
7. installation et configuration des modules d'environnement
8. Installation et configuration du serveur Asterisk et de ses
services
9. Installation et configuration du serveur Openfire
10. Intégration d'Asterisk et d'Openfire
11. Test de fonctionnement et correction des erreurs
12. Installation et configuration du serveur de messagerie
13. Intégration du serveur de messagerie et du serveur
Asterisk
14. Installation du serveur de partage en réseau «
Samba »
15. Test de fonctionnement et correction des erreurs
16. Rédaction du rapport final
La planification des activités s'est faite en tenant
compte : d'une part des délais et d'autre part des moyens dont nous
disposions. Il s'agit de:
+ Moyens Humains:
? une (1) personne
+ Moyens matériels
· trois (3) ordinateurs ;
· un (1) poste téléphonique analogique ;
· un (1) baffle ;
· un (1) Switch ;
· un (1) casque avec micro ;
· trois (3) Ordinateur portable ;
· un (1) adaptateur ATA Linksys SPA1001 (1 port RJ45 et 1
port RJ11) ;
· documentation (Bibliothèque, site Internet,
etc.).
+ Management du projet
· Maître d'ouvrage : TELECAM ;
· Maître d'oeuvre : Cavour ASSONG ;
· Chef de projet : Cavour ASSONG ;
· Expert : M. DJOUFACK Zéphirin.
+ Critères d'acceptabilités et de
réception
Notre livrable doit contenir au moins 75% du produit final.
Autrement dit, après huit (8) semaines de travail, nous devrions au
minimum avoir mis sur pied notre serveur de VoIP avec les services de bases
(appel en conférence, appel en mode visioconférence,
répondeur automatique, standard automatique, etc. deux (2) serveurs
fonctionnels, par ordre de priorité nous devons avoir : le serveur
vocal, la vidéoconférence sur le serveur vocal, le serveur de
messagerie instantanée.
III.2.2 Planification du projet
Notre planification s'est faite avec GANTT. Tout
d'abord, nous avons nommé les différentes tâches, leurs
durées ainsi que leurs prédécesseurs. Le tableau
ci-après illustre lesdites tâches. Il est suivi du tableau des
niveaux ainsi que celui de la répartition des ressources.
L'unité de temps que nous avons utilisé pour
caractériser la durée est le jour de travail (1 jour = 10
heures), nous n'avons considéré que les jours ouvrables (2 mois =
40 jours ouvrables = 400 heures de travail).
Tableau 6 : Répartition des
tâches
Tâches
|
Désignation
|
Prédécesseurs
|
Ressources Humaines
|
Durée
(en jours)
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A
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Recherche sur la technologie de la ToIP/VoIP
|
-
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1
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4
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B
|
Analyse du système d'information existant
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A
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1
|
1
|
C
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Étude des informations collectées
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B
|
1
|
2
|
D
|
Définition du cahier de charge du projet
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C
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1
|
2
|
E
|
Téléchargement de tous les modules
nécessaires pour le projet
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D
|
1
|
2
|
F
|
Installation et configuration des
modules d'environnement
|
E
|
1
|
3
|
G
|
Installation et configuration du
serveur vocal et de ses services
|
F
|
1
|
4
|
H
|
Installation et configuration du
serveur IM (instant messaging)
|
F
|
1
|
1
|
I
|
Intégration du serveur IM et vocal
|
G, H
|
1
|
2
|
J
|
Test fonctionnement et correction
des erreurs
|
I
|
1
|
1
|
K
|
Rédaction des rapports
intermédiaires
|
J
|
1
|
2
|
L
|
Installation et configuration du
serveur messagerie
|
F
|
1
|
2
|
M
|
Installation du serveur de partage de fichiers
|
L
|
1
|
2
|
N
|
Intégration vocal et de messagerie
|
F, L
|
1
|
2
|
O
|
Intégration de partage et de
messagerie
|
F, M
|
1
|
2
|
P
|
Test et correction d'erreurs
|
O, N
|
1
|
2
|
Q
|
Test global et correction d'erreurs
|
Q, P, I
|
1
|
2
|
R
|
Rédaction du rapport final
|
R
|
1
|
5
|
III-1-2-1 Diagramme de GANTT
Ce planning donne une décomposition de l'exécution
des tâches dans le temps. Il nous servira de tableau de bord pour
l'exécution du projet (voir l'Annexe).
III-2 Conception et Description de la nouvelle solution
de communication
Après analyse faite sous la base d'un questionnaire, les
besoins dont nous souhaitons apporter des éléments de
réponse ont été recensés.
La nouvelle solution permet entre autres de :
1. Offrir la voix aux employés
Le service de la voix est construit autour d'un serveur
Asterisk. Le serveur est connecté au réseau local via un
câble RJ45 et le Switch. Le Switch est connecté au Modem Routeur
Wifi. Ainsi, les utilisateurs d'ordinateurs de bureau (Poste de travail) seront
connecté au réseau local via le Switch par câble RJ45.
Les utilisateurs d'ordinateurs portables ayant une carte Wifi,
se connecteront au réseau local via le Wifi. Tous ces utilisateurs ont
des clients ou soft phones pour les accéder aux différents
services.
2. Coupler au réseau téléphonique
existant
Cette solution se couple au réseau
téléphonique existant ; ainsi, les équipements
téléphoniques numériques ou analogiques sont
utilisés pour les communications internes ou externes à
l'entreprise. Pour les postes téléphoniques analogiques, on
utilisera une interface Analogue Téléphone Adapter (ATA) qui
permettra de connecter un poste téléphonique sur une ligne
numérique. Cette interface utilise
deux ports : le port RJ11 par lequel se connecte le
téléphone et le port RJ45 qui permet de se connecter au
réseau local.
Figure 13 : Convertisseur
analogique/numérique pour la communication sur IP
Les postes téléphones numériques non IP
utilisent le même principe de fonctionnement. Avec cette astuce, les
postes du Secrétariat de TELECAM et les autres bureaux seront
conservés.
Le serveur pourra être également couplé au
réseau extérieur.
2.1 Communication avec le réseau RTC
Pour relier notre réseau IP au réseau RTC, il
existe plusieurs solutions possibles : utilisation du Quintum
(équipement disposant d'un port LAN, des ports FXO et des ports FXS),
utilisation des cartes TDM 400P de Digium. Elles nous permettent
d'interconnecter le serveur Asterisk avec le réseau RTC. Cette carte est
reliée à l'IPBX via les slots PCI présents sur la carte
mère du serveur. Ces cartes se comportent comme des passerelles VoIP-RTC
car elles disposent des ports FXO et FXS qui permettent la liaison de notre
réseau avec des postes analogiques et des centraux
téléphoniques. Il est à noter que le fonctionnement des
cartes TDM requiert l'installation du pilote approprié.
Cependant, celles fabriquées par la
société Digium (constructeur du système Asterisk) sont
automatiquement reconnues par Asterisk et l'installation du pilote ne
consistera qu'à suivre et compléter les lignes qui s'afficheront
à l'écran après qu'on ait enfiché la carte sur la
carte mère et redémarrer le serveur.
Figure 14 : PBX intégrant des interfaces
FXO et FXS
2.2 Communication avec le réseau GSM
Le réseau GSM est le réseau constitué
essentiellement des téléphones cellulaires, mobiles. Comme
exemples d'opérateurs téléphoniques GSM dans notre pays,
nous pouvons citer MTN et Orange.En effet, le but de la connexion de notre
réseau IP avec le réseau GSM est de permettre
l'émission et la réception des appels avec des
téléphones portables via notre serveur Asterisk. Pour le faire,
il existe plusieurs solutions dont l'une est la suivante :
Les passerelles GSM (GSM Gateway) ont pour rôle de
connecter un réseau IP au réseau GSM. En effet, une GSM Gateway
contient des zones dans lesquelles on introduit des puces GSM qui se chargeront
de router tout appel en direction d'un téléphone mobile. Une GSM
Gateway peut permettre d'effectuer autant d'appels simultanés vers le
réseau GSM que de port GSM dont il dispose. Cette solution est
très appropriée en termes de qualité de service, mais
cependant, opter pour elle est encore un sujet de réflexion à
cause des prix élevés des GSM Gateway.
Figure 15 : Passerelle GSM
NB : il existe également des
passerelles GSM en modèle PCI, Elles sont connectées sur
l'ordinateur par les slots standard PCI.
3. offrir un service de partage en réseau
(imprimante, fax, documents, etc.)
Les services imprimantes, fax et partage de documents devront
être mis en réseau. Ceci a comme avantage, la minimisation des
coüts d'achat, la facilitation dans le partage des fichiers et
l'utilisation du fax par différents employés.
3.1 Le logiciel client (User Agent)
Le client utilisé pour récupérer les
messages peut être Mozilla Thunderbirth, Outlook Express ou tout autre
client permettant de récupérer les courriers dans la boîte
électronique. Ce client sera installé sur les machines des
employés bénéficiant d'un compte de messagerie actif.
Ainsi les employés peuvent :
· depuis un poste nomade (portable de l'entreprise)
équipé du client de messagerie récupérer leur
message via la connexion Ethernet. Mais également en envoyé
à d'autres employés ;
· ceci peut être fait aussi via un poste fixe ou
station de travail.
4. Le système de messagerie en temps
réel.
Il offre une communication instantanée offrant des
possibilités de tchat groupé (tchat-room) avec indication de
présence des utilisateurs. Ce service pourra être utilisé
au sein de TELECAM pour faciliter les communications et limiter les
déplacements des employés.
5. Le système de
visioconférence.
Un client prenant en compte la visioconférence sera
installé dans les machines qui sont équipées de Webcam
configurés et permettant la capture d'image. Avec ce service, on
effectue le partage de document et le partage d'application (tableau blanc,
tableurs, présentation, etc.)
NB : Certains postes
téléphoniques IP sont vendus dans le marché et offrent des
possibilités de faire de la visioconférence.
Utilisateur : représente soit un
employé qui bénéficie des droits d'accès au
système de messagerie interne de l'entreprise.
Administrateur: représente un utilisateur
avec des droits supérieurs. Il a tous les droits sur le système.
(Voir le diagramme d'utilisations en Annexe 2)
III.3 Etude des outils existants et comparaison
Il n'est plus à le démontrer, la communication
est une entité essentielle pour le bon fonctionnement de toutes
entreprises. Et ce, quelque soit son domaine d'activité. Cela explique
l'engouement de fabricants de logiciels et de matériels à
proposer des solutions tout aussi diverses. On distinguera d'une part des
solutions dite « Open source " et d'autre part des solutions dite «
propriétaire ". Tel est le cas dans les solutions de communication par
VoIP où l'on rencontre plusieurs protagonistes. Citons par exemple:
Siemens, IBM, Cisco, les communautés open sources (Asterisk par
exemple), pour ne présenter que ceux-là. Dans le cadre de notre
analyse nous nous limiterons à une analyse des solutions les plus
significatives compte tenu leur multitude dans le marché.
Nous devons remarquer que notre solution n'est pas une
application déjà toute faite mais un regroupement de plusieurs,
parfois de fabricants différents qui ont signé des consortiums de
partenariat et qui nécessitent qu'on établisse des passerelles
entre elles pour arriver au résultat escompté.
Solution Linux: Open source
Cette suite est composée de trois (3) logiciels,
chacun de fabricants différents qui, pour la plupart, ont signé
des accords de partenariats. A la base chaque logiciel a une
fonctionnalité bien spécifique mais, mis ensemble, ils ont une
plus-value non négligeable. La preuve est qu'ils améliorent
considérablement l'échange d'informations entre les
collaborateurs.
Figure 16 : Solution Communication
Unifiée Open source
A. Zimbra collaboration suite
Zimbra, est une solution open-source de messagerie et de
travail coopératif. Elle est basée sur des standards,
interopérable, évolutive et largement internationalisée.
Ce serveur s'implémente sur un système Linux.
Au travers de ces extensions, il est possible d'administrer
des attributs supplémentaires de schémas LDAP et ainsi de
centraliser sous une méme interface web l'administration de logiciels
complémentaires à Zimbra comme Samba.
Les zimlets (composants additionnels) intègrent du
contenu (RSS, Yahoo Maps...) et des applications tierces (Asterisk) dans
l'interface web des utilisateurs.
Voici les fonctions principales du serveur Zimbra :
· courrier électronique ;
· agendas partagés ;
· gestion de réunions et de ressources ;
· messagerie instantanée ;
· gestion des tâches ;
· porte-documents ;
· wiki ;
· Synchronisation avec les appareils mobiles (version
payante : Network Professional Edition). Tous ces services s'appuient sur les
logiciels suivants :
· Apache Tomcat : serveur d'applications Web ;
· Postfix, Amavisd-new, ClamAV, Spam Assassin : gestion de
la messagerie ;
· OpenLDAP : authentification des ressources de Zimbra ;
· MySQL : gestion des métadonnées ;
· Lucene : outil d'indexation et moteur de recherche des
courriels ;
· James/Sieve : filtres de courriels.
Zimbra collaboration suite est le principal concurrent de
Microsoft Exchange 2007. Il s'intègre aussi bien dans un environnement
Windows que Linux, en supportant les annuaires LDAP et Active Directory. De
plus, il est compatible avec les clients de messagerie Outlook 2003 et 2007. Il
dispose aussi d'un accès aux boîtes aux lettres via un
téléphone mobile et internet. Grace aux Zimlets, la messagerie
unifiée et la messagerie instantanée sont possibles. C'est donc
un produit très complet. Elle n'intègre pas des solutions de Fax
ou de SMS, il faut donc le coupler avec des logiciels de VOIP tel
qu'Asterisk.
Accès mail
Zimbra est une solution tout-en-un. Nous pouvons installer
n'importe quel client de messagerie sur nos postes car la plupart sont
supporté par Zimbra grâce à ses plug-ins dits «
connecteur ". Ainsi, dans le cas de l'utilisation d'Outlook, il faudra
installer le plug-in MAPI.
Zimbra intègre son propre webmail écrit en AJAX.
Encore une fois, tant qu'un utilisateur possède un ordinateur
équipé d'un navigateur web et relié à une connexion
internet, il pourra consulter ses mails de l'extérieur ainsi que son
calendrier et ses tâches. Afin que les différents Smartphones
et PDA puissent se synchroniser avec Zimbra, la communauté a
développé des plug-ins (ou Zimlets) à ajouter. Ainsi, il
existe des plug-ins « over-the-air » pour Blackberry, Nokia, HTC et
bien d'autres.
Le client de messagerie unifiée
Grace à l'implémentation des Zimlets
Asterisk et Asterisk Voice Mail, le client de messagerie permet
directement en un simple clic de téléphoner, de lire et laisser
un message vocal.
Sur le client de messagerie Zimbra, il est possible de
rajouter le Soft-Phone ZCS via les Zimlets. Ce Soft-Phone permet d'appeler d'un
clic sur un numéro de téléphone une personne. Il est
facultatif car il est possible dans cette configuration d'utiliser des
téléphones physique de type SIP ou IP.
B. Asterisk
Asterisk est un commutateur téléphonique
privé à part entière mais l'implémentation
logicielle, compatible Linux et Windows, qui interconnecte quasiment tous les
équipements de téléphonie de base standard et peu
coûteux. C'est un logiciel « Open source " développé
par Mark spencer. Ce logiciel a été conçu pour une
flexibilité maximale et reste un système ouvert à de
nouvelles applications. Il fournit par exemple des services de messagerie
vocale, permet la conférence à trois, l'identification de
l'appelant....etc. Asterisk fournit toutes les fonctionnalités attendues
d'un PABX mais aussi la voix sur IP et n'a besoin d'aucun matériel
supplémentaire pour l'assurer. Asterisk offre à la fois les
fonctionnalités classiques d'un PBX et des fonctionnalités
innovantes et émergeantes. Il interagit avec
les traditionnels systèmes de téléphonie de
type standards, et les systèmes de Voix sur IP. Asterisk offre les
fonctionnalités que l'on attendrait d'un grand système PBX et
même plus:
· messagerie vocale ;
· conférence téléphoniques ;
· répondeur vocal interactif ;
· mise en attente d'appels ;
· VoIP ;
· notifications par sms ;
· centre d'appels ;
· etc.
Le couple Asterisk et Zimbra permettent de créer une
messagerie unifiée open source.
C. Openfire
C'est un serveur jabber libre écrit en java par jive
software, l'éditeur du client propriétaire Spark.
Autrefois connu sous le nom de JiveMesssenger puis Wildfire,
Openfirebéneficie du soutien d'une importante communauté. Il est
stable et est réputé pour sa facilité d'installation et
d'administration. Il utilise comme client Spark qui est client Jabber et de
VoIP. Cette solution permet:
· la communication instantanée par texte ;
· le transfert de fichier ;
· la conférence texte (chat-room) ;
· l'ajout de contact.
Elle est comparable à:
· msn messenger ;
· yahoo messenger.
Il est compatible avec linux et Windows
Pour faire bénéficier aux clients du canal voix,
une liaison d'Openfire avec Asterisk est nécessaire. Une fois les deux
instances inter connectées l'utilisateur pourra:
· appeler un contact directement de spark ;
· superviser si son contact est en ligne ;
· créer une conférence avec les membres d'une
conférence téléphonique.
Toutes les autres solutions sont des solutions «
propriétaires » et sont forcément plus onéreuses pour
leur implémentation.
III.4 Evaluation Financière du projet
Il est convenable pour nous d'évaluer le coût du
projet afin de permettre un financement de la part des banquiers. Les tableaux
ci-dessus ressortent les différentes articulations du projet et les
coûts approximatifs y relatifs.
NB : Certains éléments (tels
que : la mise en place du réseau informatique, l'achat du Switch, des
cables et du Modem Routeur Wifi) n'ont pas été pris en compte
parce que existant déjà. Nous en avons parlé plus haut sur
la partie Analyse de l'existant. (Les tableaux indiquant les
coûts estimatifs sont en Annexe).
Conclusion
Au vu de cette analyse, nous sommes convaincus qu'une
implémentation de la communication sur IP sera bénéfique
pour cette entreprise. Les logiciels (système d'exploitation, Soft
phones et Soft IPBX, etc.) étant des solutions libres, nous avons
jugés bon ne pas prendre cela en compte dans le coût estimatif.
Chapitre IV
IMPLEMENTATION DE
LA SOLUTION
4
Implémentation de la solution
IV.1 Introduction
Nous parlerons essentiellement dans cette partie des
installations effectués, des différents configurations et
services activés dans le serveur et enfin des résultats.
IV.2 Matériels utilisés
Pour la mise en place de notre projet, notre environnement de
simulation et de test est constitué des éléments suivant
:
· trois (3) postes de travail, ayant chacun les
caractéristiques suivantes : Ram = 1 Go, UC=3.40 GHz, DD=80 Go ;
· un (1) poste téléphonique analogique ;
· une (1) passerelle ATA de marque LynkysSPA1001 avec un
port RJ11 ;
· un (1) Switch 24 ports ;
· un (1) casque avec micro ;
· un (1) ordinateur portable ;
· un (1) baffle ;
· un (1) Routeur Wifi LinkSys ;
Le système d'exploitation utilisé est une
distribution linux et plus particulièrement Fedora
11. Ce choix a été fait suivant ces critères :
· stabilité ;
· sa résistance aux virus ;
· sa gratuité (logiciel open source) ;
· la disponibilité d'une communauté en cas de
problème ;
· sa grande utilisation pour les environnements serveurs et
par la communauté libre ;
· ses dépôts bien fournis.
Le choix de la version a été orienté en
fonction des compatibilités avec les logiciels d'application qui ont
été installés.
Figure 17 : Architecture de l'environnement de
simulation
La mise sur pied de notre laboratoire de simulation s'effectuera
en 6 phases :
1) mise sur pied de l'environnement réseau et
configuration du DNS ;
2) installation et configuration du serveur Asterisk ainsi que
de quelques services ;
3) installation et configuration du serveur Openfire ;
a
4) installation et configuration du serveur Zimbra et des
services ;
6)
5) interconnexion du serveur Asterisk et Openfire ; om :
aterisk.telecam.net
IP 19216813 m 5 interconnexion du serveur Asterisk et Zimbra.
veur VoIP Pare feu Pour installer le serveur de noms, nous
avons trois (3) possibilités : C
IV.3 Préparation de l'environnement
réseau et configuration du Serveur
DNS (Domain Name Server)
Pour réaliser cette phase, nous avons suivis les
étapes suivantes :
· Installation de l'OS sur les différents postes de
travail ;
· Installation de l'utilitaire ssh pour les connexions
à distance ;
@ IP : 192.168.1200 ATA Netmask : 2552552550
· La configuration des adresses IP ;
· La configuration du serveur de Nom de domaine.
Par la suite, nous allons présenter, le serveur DNS en
profondeur, car il serait nécessaire de
IP : 12168.14 Téléphone
nalgique
5
u ger n
comprendre son importance dans notre projet. Pour la
configuration du DNS, nous utiliserons le serveur
Bind9.
· soit nous l'installons directement avec le système
d'exploitation ;
· soit nous utilisons la commande yum install
bind9 pour installer les packages manquant de serveur de noms;
· ou enfin, nous nous téléchargeons le
package d'installation à partir de la source, généralement
sous l'extension gz.tar. Puis suivre les étapes
suivantes.
1- Lancement de l'installation par les commandes suivantes
$ su -
# tar --xvzf bind-9.3.1.tar.gz #
./configure
# make
# make install
|
|
2- Editons le fichier
/etc/bind/named.conf.local avec la commande
vi, vim ou geditpuis modifions le de la manière
suivante :
// Do any local configuration here
// Consider adding the 1918 zones here, if they are not
used in your // organization
//include "/etc/bind/zones.rfc1918";
zone "
telecam.net"
{
type master;
file "/etc/bind/
telecam.net.hosts";
};
zone "168.192.in-addr.arpa" {
type master;
file "/etc/bind/192.168.rev"; };
|
|
3- Editons le fichier/etc/bind/
telecam.net.hosts
puis renseignez
# vi /etc/bind/
telecam.net.hosts
$ttl 38400
telecam.net.
IN SOA
debian.
debian.telecam.net. (
4- Editez le fichier
/etc/bind/192.168.conf.rev puis renseignez
$ttl 38400
168.192.in-addr.arpa. IN SOA debian. debian.debian.
( 1282121678
10800
3600
604800
38400 )
168.192.in-addr.arpa. IN
1.1.168.192.in-addr.arpa.
|
NS IN
|
acm. PTR
|
acm.
|
2.1.168.192.in-addr.arpa.
|
IN
|
PTR
|
lemnel.
|
3.1.168.192.in-addr.arpa.
|
IN
|
PTR
|
modeste.
|
4.1.168.192.in-addr.arpa.
|
IN
|
PTR
|
alex.
|
|
5- Editez le fichier /etc/resolv.conf et
/etc/hosts
# vi /etc/resolv.conf
search
telecam.net
nameserver 192.168.1.1
# vi /etc/hosts
192.168.1.1
debian.telecam.net
debian
6- On redémarre le service et on teste comme suit :
# service bind9 restart
IV.4 Installation et configuration du serveur Asterisk
et de quelques Services
Pour une installation simple d'Asterisk, seul le programme
Asterisk est nécessaire. Mais à partir du moment où une
carte de communication est présente dans le serveur, il faut rajouter
les modules Zaptel et
lipbri. Compte tenu que nous ne les avons pas
utilisés dans notre simulation, nous nous limiterons uniquement à
l'installation d'Asterisk,
('AJteriJk-core-sounds-fr-gsm (pour les annonces en
français) et de l'utilitaire sox, pour
convertir les sons en format gsm.
Nous avons utilisé : Asterisk-1.6.2.5.tar.gz ;
sox-14.2.0.tar.gz
Remarque : pour l'installation des
paquets sous linux, il est généralement décrit dans le
fichier README ou INSTALL
Pour installer Asterisk, il faut procéder comme suit :
# tar --xvzf Asterisk-1.6.2.5.tar.gz #cd
Asterisk-1.6.25
# ./configure
# make menu select
# make
# make install
# makesamples
|
Tous les fichiers de configuration se trouvent dans le
répertoire /etc/Asterisk
L'installation effectuée, nous avons élaboré
un plan de numérotation (joint en annexe) puis, nous avons mis sur pied
les services suivants :
· simple appel vocal,
· la conférence audio/vidéo,
· l'IVR (Interactive Voice Response) ou serveur vocal
interactif,
· le parking,
· la boîte vocale,
· le fax,
· le transfert d'appel.
IV.4.1 Appel vocal
Il s'agit d'appels entre terminaux de la même
manière qu'en téléphonie classique. Pour mettre les
utilisateurs en communication, nous devons les déclarer dans le fichier
sip.conf et définir les extensions dans le
fichier extensions.conf
· On lance Asterisk
# asterisk -vvvc
La ligne de commande Asterisk -vvvc
permet de lancer l'interface CLI (Command Line Interface) et
le service Asterisk en mode verbose (bavard).
Quelques commandes utiles :
Commandes
|
Explication
|
reload
|
permet de recharger la configuration courante
|
sip show users
|
liste les utilisateurs sip
|
manager show connected
|
liste les interfaces manager utilisateurs connectées
|
help
|
liste les commandes du système Asterisk
|
core restart gracefully
|
permet de redémarrer Asterisk
|
core stop gracefully
|
permet d'arrêter Asterisk
|
voicemail show users
|
liste les utilisateurs de boîte mail définies
|
|
· Paramètres du fichier
sip.conf. Tableau 7 :
Paramètres décrivant un compte
d'utilisateur15
Paramètre Description
username
|
Identifiant de l'utilisateur
|
secret
|
Mot de passe associé au compte
|
type
|
Indique le type de compte, et les restrictions associées.
On distingue trois types de comptes :
- Friend : permet d'appeler et d'être appelé
(autorise les appels entrants et sortants). - User : permet seulement
d'être appelé (appels entrants).
- Peer : permet de définir une liaison entre deux
terminaux seulement.
|
host
|
Spécifie une adresse IP à partir de laquelle
l'utilisateur peut accéder à son compte. La valeur dynamic
autorise une adresse IP fournie dynamiquement, par un serveur DHCP notamment.
Cette valeur est donc moins restrictive.
|
|
15 Téléphonie sur IP de
page 323
callerid
|
Nom de l'utilisateur, entre guillemets, suivi de son extension
téléphonique, c'est-à-dire de son numéro d'appel
(au format de la RFC 822). Attention : le numéro de
téléphone mentionné ici ne constitue pas une association
du numéro avec l'utilisateur (cette association sera faite
ultérieurement). Ce paramètre permet simplement d'identifier
l'utilisateur (ou le terminal) lorsqu'i l passe des appels. Autrement dit,
cette information est utilisée dans les appels sortants uniquement pour
indiquer le nom (si le terminal appelé permet d'afficher cette
information) et le numéro de téléphone de
l'utilisateur.
|
context
|
Spécifie le type de routage à appliquer pour
l'utilisateur. Le type de routage correspond à un contexte défini
dans le plan de numérotation (fichier extensions.conf). Les
communications avec cet utilisateur sont donc soumises au contexte du
même nom dans le fichier extensions.conf.
|
language
|
Spécifie la langue utilisée pour les fichiers
audio. Par exemple : language=fr.
|
allow
|
Liste les codecs autorisés par l'utilisateur de ce
compte. Par exemple, pour autoriser le codec G.711, selon la loi mu, on
saisira: allow=ulaw. Ce même paramètre
est aussi valable pour spécifier les codecs vidéo (par exemple :
allow=h263). Il est possible d'en mentionner autant
que l'on souhaite, en répétant ce paramètre autant de
fois.
|
disallow
|
Interdit les codecs qui sont mentionnés à sa
suite. Une valeur possible de ce paramètre est all. Dans ce cas, aucun
codecs ne sera utilisable par l'utilisateur concerné, sauf ceux
spécifiés explicitement dans le (ou les) paramètre(s)
allow.
|
nat
|
Précise si les flux traversant un réseau
utilisent la translation d'adresse (NAT). La valeur du paramètre
nat est yes ou
no. Ce paramètre est souvent indispensable car
l'utilisation du nat est classique, même chez les particuliers.
|
canreinvite
|
Ce paramètre peut prendre les valeurs yes ou no. Si sa
valeur est fixée à yes, Lorsqu'une communication est en train de
s'établir le serveur Asterisk va récupérer des
informations (notamment vers qui envoyer les flux) et ils les
réémettra dans un nouveau message d'invitation une fois que la
communication sera acceptée seulement. Attention, si l'utilisateur se
trouve derrière un NAT, il est indispensable de mettre la valeur de ce
paramètre à no pour laisser passer les flux multimédia
correctement, car le nouveau message d'invitation du serveur Asterisk ne
tiendrait pas compte du NAT.
|
mailbox
|
Indique la boite vocale associée à ce compte. Nous
détaillons ce paramètre et son utilisation à la section
qui traite de la messagerie audio.
|
dtmfmode
|
Ce champ indique le type de tonalité DTMF qui sera
appliqué. Les valeurs possibles sont in band, rfc2833, info ou auto
|
|
Cette brêve explication nous permet de comprendre les
lignes suivantes de notre configuration.
[300]
type=friend
context=international
username=300
secret=300
host=dynamic
callerid="secretariat"<300>
mailbox=300@default
nat=no
language=fr
? On va fixer un numéro pour appeler cet utilisateur,
dans extensions.conf
Figure 18 : représentation de la
configuration du fichier extensions.conf
On pourra désormais appeler l'utilisateur 100 en
composant le numéro 100, 30 représente la durée de
sonnerie avant le déclenchement du répondeur automatique.
IV.4.2 Voicemail et boîtes vocales
La boîte vocale permet à un utilisateur interne
du système de disposer d'un répondeur automatique. L'utilisateur
peut ainsi la paramétrer à sa guise et de l'activer en cas
d'absence. L'appelant pourra alors laisser un message.
101=>101,secretaire,
angue@telecam.net,,attach=yes|review=yes|envelope=yes|delete=no|saycid=yes|
tz=yaounde
On rajoute les lignes suivantes dans le fichier
voicemail.conf
Le premier 101 est le numéro de la boîte, le
deuxième est le mot de passe vocal, puis vient le numéro de
l'utilisateur, son adresse mail, ainsi que les options. L'adresse mail permet
non seulement de recevoir les courriers des autres utilisateurs, mais
également de recevoir les différents messages vocaux (en
pièce jointe) provenant du répondeur automatique. Ce, grace
à l'option attach=yes. L'option
review=yes permet à celui qui laisse un
message de relire ou de réenregistrer son message.
· dans /etc/Asterisk/extensions.conf,
on ajoute la ligne ci-dessous pour activer le répondeur de
l'utilisateur.
exten => 101,3,Voicemail(101@default,u)
· la ligne ci-dessous permet aux utilisateurs de consulter
leurs messages vocaux en composant le 122 et en suivant les recommandations de
l'opératrice.
exten => 122, 1, VoicemailMain
IV.4.3 Conférence audio/vidéo
Elle permet la communication audio et visuelle entre plusieurs
correspondants. Pour entrer en mode conférence, les participants doivent
composer le numéro 200.
· Nous ajoutons dans le fichier
/etc/Asterisk/meetme.conf la commande suivante :
conf => 200
· Ajouter dans le fichier
/etc/Asterisk/extensions.conf
· Pour prendre en compte la vidéo, il faut indiquer
dans le fichier sip.conf
support video=yes
allow=h261
|
|
Figure 19 : exemple de communication en mode
visioconférence
IV.4.4 Le service fax
Le fax fonctionne comme un téléphone
analogique. Son intégration sur le réseau IP nécessite
donc l'utilisation de passerelle. Une carte téléphonique ou un
adaptateur ATA permet de relier la ligne analogique provenant du RTC et le
télécopieur au serveur Asterisk. Dans notre cas, nous allons
intégrer
un logiciel de fax à Asterisk de sorte que les fichiers
fax détectés sur la ligne RTC puissent être joints en
fichier joint dans la boîte mail de l'utilisateur.
IV.4.5 L'IVR (Interactive Voice Response) ou serveur vocal
interactif
Il s'agit d'utiliser le serveur Asterisk en adaptant le plan
de numérotation (extensions.conf) pour
permettre une interaction entre le système et l'appelant, l'interaction
se faisant alors à l'aide des touches du téléphone. Pour
le mettre en oeuvre, il faut disposer de 2 éléments essentiels :
l'algorithme de l'IVR et les messages enregistrés sous forme de fichier.
Nous avons mis sur pied un IVR qui oriente les appels entrants de l'ENSPT.
? Ajouter dans le fichier
/etc/Asterisk/extensions.conf
Les lignes suivantes sont les parametres de l'IVR
Le 22230808 est le numéro du standard. Ce qui suit
permet d'appliquer un contexte à l'appel selon l'heure d'appel. Si
l'appel s'effectue entre lundi et vendredi, entre 6h-17h, le serveur oriente
l'appel vers le contexte Accueil_ivr.
Si l'appel s'effectue entre lundi-vendredi dans la tranche
18h01- 7h59, le serveur oriente vers le contexte
ivr_stop.
Si l'appel s'effectue entre samedi - dimanche dans la tranche
00h00- 23h59, le serveur oriente l'appel vers le contexte
ivr_week.
Selon les besoins de l'appelant, le serveur fera sonner soit le
secrétariat du directeur, soit le secrétariat de la division
technique, soit le secrétariat de la division gestion et
exploitation.
IV.5 Installation et configuration du serveur de
Messagerie Instantanée (Openfire)
Préalable à l'installation
Avant de débuter l'installation de Openfire, il faut que
les paquets suivants soient installés:
jre ou jdk-1.5.0 (java5) ou supérieur (Pour pallier
à ceci, on peut choisir durant l'installation du système
d'exploitation, les paquets pour le développement java et pour la
virtualisation. En effet, ils s'installent avec l'environnement JDK)
Remarque : Il est conseille pour les
distributions basées sur Redhat, d'utiliser plutôt le paquetage
Openfire-<version>.rpm. Dans ce cas,
l'installation s'effectue en tapant la commande :
# rpm
-ivhOpenfire-<version>.tar.gz/opt/Openfire (indique que
l'installation se fasse dans le répertoire /opt/Openfire) car
contient le module « jre ou jdk » demandé
pour l'installation en .tar.gz
· Télécharger le paquetage
Openfire-<version>.tar.gz
· Décompresser
# tar -xvzf Openfire_3_6_4.tar.gz /Openfire/
/Openfire/.install4j/
/Openfire/.install4j/i4jruntime.jar
/Openfire/bin/Openfire
/Openfire/resources/
/Openfire/resources/spank/
/Openfire/resources/spank/WEB-INF/
/Openfire/resources/spank/WEB-INF/web.xml.
|
|
· On déplace le dossier dans le répertoire
: /opt
# mv Openfire_3_6_4 /opt
· Se déplacer dans le répertoire
:/opt/Openfire/bin
# cd /opt/Openfire/bin
· En listant le contenu, on a:
# ls
extra OpenfireOpenfirectl
· Démarrons Openfire par la commande:
# ./Openfirestart
StartingOpenfire
[root@leonel bin]# nohup: la sortie est ajoutée
à `nohup.out'
Remarque :si l'installation a
été faite à partir de l'extension « .rpm
», pour démarrer ou stopper Openfire, utiliser le
script: /etc/init.d/Openfire.
#/etc/init.d/Openfire
Usage/etc/init.d/Openfire{start|stop|restart|status|condrestart|reload}
#/etc/init.d/Openfirestart
StartingOpenfire:
|
|
· Pour arrêter ou redémarrer :
# ./Openfire stop| restart
· A présent rendons nous dans le navigateur et
saisissons dans la barre d'adresse l'URL: si le hostname est bien
configuré sur le poste on aura: «
http://hostname:9090
>> sinon par défaut <<
http://localhost:9090
>>.
· Nous obtenons le résultat suivant :
· La configuration se poursuit après avoir choisi la
langue (Française), on fait un clic sur << continuer
>> et on obtient la ficgure suivante.
· nom de domaine du poste
· choix de la base de données à utiliser
« dans ce cas la base de données interne à Openfire
»
· Choix de l'utilisateur ou du groupe
· configuration compte Administrateur:
· Une nouvelle interface s'affiche, vous indiquant de vous
loguer en administrateur
Nous allons dès à présent nous loguer en
administrateur et définir quelques utilisateurs et services utiles tel
: la communication instantanée par texte, le
transfert de fichier, la conférence Texte (tchat-room), l'ajout de
contact. La configuration est relativement simple, il
suffit de se déplacer dans le menu correspondant à l'action que
l'on veut effectuer et suivre les étapes indiquer.
· Un utilisateur crée avec ses services
associés par l'administrateur, utilisera un client Jabber (Spark, Gaim,
Pidgin) de son choix pour accéder au service, il devra entrer son login
et son mot de passe.
IV.6 Installation et configuration du serveur de
messagerie et des services
Prérequis à l'installation:
Spécificités du
système:
Le partitionnement du système doit être
effectué comme suit:
· la partition « swap » de
capacité égale au double de la mémoire RAM du
système ;
· une partition « boot », de
système de fichiers « ext3 » et de capacité 100Mo ;
· une partition racine «/ »,
utilisant l'espace disque restant ;
· les services sendmail, apache, mysql et tout autre
logiciels qui pourraient causés des conflits avec zimbra doivent
être désactivés par la commande: (expl:
#chkconfigsendmail off,puis # service sendmail stop (pareil pour
les autres services) ,
· Le Pare feu et Le Security
Enhanced Linux (SELinux) devraient être
désactivés.
Référencer le poste comme serveur de mail
auprès du DNS, Si tel n'est pas le cas l'installation de zimbra
généra une erreur, en ce moment vous pourriez configurer un
relay host, après l'installation de ZCS, aller dans
l'onglet Global Settings>MTA dans la console
d'administration et désélectionner Enable DNS Lookups.
Entrer l'adresse du MTA pour les envois à l'extérieur
· configurer l'interface eth0, s'assurer qu'il s'active au
démarrage ;
· S'assurer que le nom de domaine (dans le fichier:
« /etc/hosts ») apparaît bien avant le nom de
la machine ou hostname, comme dans ci-dessous ;
127.0.0.1 localhost.localdomainlocalhost
votre adresse ip nom de domaine nom de la machine
(hostname)
# nom de domaine = localhost.localdomain
· Les paquets suivants doivent être
installés: NPTL (Native POSIX Thread Library), Sudo ( Super
user), libidn, GMP, compat-libstdc ++-5.0.7 pour Redhat seulement
Matériels:
Pour un environnement d'évaluation ou pour tester il vous
faut:
> Intel/AMD 32-Bit ou 64-bit CPU 1.5 GHz ;
> 1 Go RAM ;
> 5Go d'espace libre sur le disque ;
Pour un environnement de production:
> Minimun, un OS 32-bit avec un CPU Intel/AMD 2.0 Ghz+ ;
On recommande un OS 64 Bits.
> Minimum - 2 Go RAM ;
Recommandé 4 Go
> 10 Go d'espace disque dur pour le logiciel et les logs (SATA
ou SCSI pour une bonne
performance et RAID/Mirroring pour la redondance) ;
> RAID-5 n'est pas recommandé pour une installation de
plus de 100 comptes.
Remarque: Aucun compte utilisateur ne
doit porter le nom Zimbra, si oui l'installation échouera Ces pré
requis satisfaits, nous pouvons débuter l'installation
1. Décompresser le paquet
[root@acmsrc]# tar -xvzf
zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224.tgz
zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224/
zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224/packages/
zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224/packages/zimbra-mta-6.0.7_GA_2473.F11-
20100616212224.i386.rpm
[root@acmsrc]# ls
kernels webmin-1.430.tar.gz
ptt-0.8.1-1.i686.rpm
zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224 webmin-1.430
zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224.tgz
|
|
2. Se déplacer dans le nouveau répertoire
crée
[root@acmsrc]# cd zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224
[root@acm zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224]# ls
bin docs packages readme_source_en_US.txt
util data
install.sh
readme_binary_en_US.txt README.txt
|
3. Débutez l'installation
[root@acm zcs-6.0.7_GA_2473.F11.20100616212224]#
./
install.sh
Operations logged to
/tmp/install.log.21290
Checking for existing
installation...
4. La suite de l'installation est relativement simple, nous
aurions à répondre par oui ou par non en fonction de la
configuration que l'on veut adopter.
5. Une étape essentielle, est la configuration du
compte administrateur, en effet si nous nous trompons ou oublions les
paramètres saisies, nous saurions obliger de recommencer l'installation
à zéro. Pour éviter cela, prenons la peine de noter les
configurations dans un bloc-notes.
6. Aussi durant l'installation, un message d'alerte est
généré pour nous prévenir d'une éventuelle
faille de sécurité, ne paniquons, ça fait partir des
étapes à passer pour une bonne installation (cela prouve que
votre OS fonctionne correctement !).
7. Au terme de l'installation, on a le message suivant dans la
console :
Configuration complete - press return to
exit
8. Accédons dès à présent
à l'interface administrateur en ouvrant un navigateur et en saisissant
dans la barre d'adresse et taper:
https://www.telecam.net:7071
ou https://192.168.1.5:7071. Accepter le certificat ou ajouter une
exception si nécessaire.
9. Entrer les paramètres Administrateur.
10. Connecté en administrateur, on a tous les droits sur
le système, notre tâche consistera à la gestion des
utilisateurs, l'exploitation du serveur et à sa maintenance
11. Les utilisateurs inscrits pourront avoir accès
à leur compte, et bénéficier de nombreux services mis
à leur disposition (agenda partagé, présence, calendrier
partagé, etc)
IV.7 Interconnexion du serveur Asterisk et
Openfire
Objectif : Cette manipulation a pour
but de permettre aux utilisateurs du serveur de messagerie instantanée
de bénéficier du service d'appel vocal en un simple clic.
· Déployer le plugin Asterisk-IM dans le serveur
Openfire,
· Se rendre sur le serveur de messagerie instantanée
(Openfire) et plus précisément dans le répertoire
[root@leonel database]# cd
/opt/Openfire/plugins/Asterisk-im/database/ [root@leonel
database]#ls
Asterisk-im_db2.sql Asterisk-im_oracle.sql
upgrade
Asterisk-im_hsqldb.sql
Asterisk-im_postgresql.sql
Asterisk-im_mysql.sql
Asterisk-im_sqlserver.sql
|
|
Page 73 Rédigé et
présenté par Cavour ASSONG M. Promotion 2007
? Editer le fichier << Asterisk-im_hsqldb.sql >>
[root@leonel database]# vim
Asterisk-im_hsqldb.sqlou # gedit
Asterisk-im_hsqldb.sql
|
|
· Ce que nous avons à faire, c'est de retirer le mot
<< unique >>, situé à la 3 ième ligne de la
première table PhoneServer. Donc votre fichier final doit ressembler
à ça:
. Rebootons Openfire, et rendons nous dans son interface
d'administration
· Assurons nous que vous avez chargez le plugin
d'Asterisk c ad: « Asterisk-IM >>.( rappel: on se
rend dans le menu 'plugins', puis on procède de l'une
des 2 façons: on charge le plugin depuis un répertoire local ou
depuis internet selon que nous disposons d'une connexion internet.<< dans
notre cas, nous l'avons fait depuis internet , nous avons aussi ,charger tous
les autres plugins>>
. votre interface du menu plugins doit ressembler à
ceci:
Figure 20 : Quelques plugins installer dans
Open fire
· Rendons nous dans le menu <<
Asterisk-IM >>, et renseignons les
différents champs comme suit: et cliquons sur
<<save>>
· Ensuite, nous cliquons sur << addserver
>>, et renseignons comme suit:
Remarque : les données
renseignées dans ces champs doivent être identiques à
celles inscris dans le fichier <<
/etc/Asterisk/manager.conf >> du serveur
Asterisk
Note :
Server Name:
acm.telecam.net = nom de domaine du
poste abritant le serveur Asterisk Server
Address:192.168.1.3) = adresse ip du poste abritant le serveur
Asterisk
Port: 5038= port par lequel Openfire
contacte le serveur Asterisk ou port d'écoute du serveur Asterisk pour
ce service
Username : Openfire = nom d'utilisateur
inscris dans le fichier manager.conf Password :
serveur = mot de passe inscris dans le fichier manager.conf
En gros le fichier «
/etc/Asterisk/manager.conf » doit ressembler
à ceci [general]
enabled = yes
port = 5038
bindaddr = 192.168.1.3
displayconnects = yes
[Openfire]
secret = Openfire
read = system, call, log, verbose, command, agent,
user
write = system, call, log, verbose, command ,agent,
user
· nous devons taper la commande
reload pour redémarrer le serveur Asterisk
après les lignes cidessus.
· Nous cliquons sur le bouton create
Server, et nous avons alors la figure ci-dessous.
· le serveur Asterisk intégré
correctement, nous pouvons passer au mappage des comptes IM (autrement dit une
sorte de correspondance entre les comptes utilisateurs et les comptes de
téléphonie du nouveau service de téléphonie
disponible, en effet pour la création des comptes de
téléphonie puissent être pris en compte, il faut que les
utilisateurs que nous créons soit déjà inscris comme
utilisateurs de Openfire). En d'autres termes nous devons créer d'abord
les utilisateurs dans Openfire puis dans Asterisk-IM.
? Ensuite on crée les utilisateurs dans Openfire.
? Dans l'interface CLI, il s'affiche: Openfire s'enregistre bien
sur Asterisk. Aussi la commande ;
· Si la configuration est bien effectuée Openfire
s'enregistre automatiquement sur le serveur. Asterisk, la commande
«manager show connected» sur le CLI
d'Asterisk permet de confirmer : l'utilisateur Openfire est accessible.
La nouvelle fonctionnalité intégrée, faut
aller voir avec Spark, désormais à partir de l'interface de Spark
vous pouvez émettre un appel vers les abonnés du serveur
Asterisk, initier des conférences audio
IV.8 Interconnexion du serveur vocal Asterisk et du
serveur de messagerie (Zimbra)
Nous allons, dans cette section, au terme du travail, permettre
aux utilisateurs de pouvoir :
· émettre des appels vocaux depuis le compte de
messagerie d'un simple clic ;
· recevoir leurs messages vocaux, les fax directement dans
leur boîte e-mail sous forme de pièce jointe.
Les configurations se feront respectivement sur les deux (2)
serveurs (Asterisk puis Zimbra). Avant tout, nous devons
télécharger le fichier ch_bnc_Asterisk.zip
du site
www.sourceforge.org.
Puis, nous devons modifier le fichier
/etc/Asterisk/manager.conf du côté du
serveur Asterisk comme suit :
[general]
enabled = yes
port = 5038
bindaddr = 192.168.1.3
displayconnects = yes
[zimbra]
secret = zimbra
read = all
write = all
Ces lignes permettent la connexion du serveur Asterisk au
serveur de messagerie. Nous devons également configurer le serveur de
messagerie (zimbra) de la manière suivante :
· Copier le fichier ch_bnc_Asterisk.zip dans
/opt/zimbra/zimlets
[root@alex~] # cp ch_bnc_Asterisk.zip
/opt/zimbra/zimlets
· connecter sur le serveur de messagerie comme utilisateur
"zimbra" et déployer le nouveau zimlet :
[root@alex~] # su - zimbra
[zimbra@alex~]$zmzimletctl install
zimlets/ch_bnc_Asterisk.zip
· Entrer la commande suivante, puis éditer le
fichier /tmp/ch_bnc_Asterisk_config.xml
[zimbra@alex~]$zmzimletctlgetConfigTemplatezimlets/ch_bnc_Asterisk.zip
> /tmp/ch_bnc_Asterisk_config.xml
[zimbra@alex~]$ vi
/tmp/ch_bnc_Asterisk_config.xml
|
|
· Configurer le Zimlet
[zimbra@alex~]$ zmzimletctl configure
/tmp/ch_bnc_Asterisk_config.xml
· Rédemarrer le mailboxd
[zimbra@alex~]$ zmmailboxdctl restart
NB : A la rédaction de ce
mémoire le zimletAsterisk rencontre un bug, en effet l'appel vocal ne
passe pas, mais les autres oui (messages vocaux, fax, etc.)
· Désormais les utilisateurs pourront consulter
depuis leur boîte e-mail leurs messages vocaux, leurs fax, etc. un
exemple se présente à la figure ci-dessous.
IV.9 La sécurité dans la VoIP
Les messages SIP peuvent contenir des données
confidentielles. En effet le protocole SIP possède 3 mécanismes
de chiffrement :
· Chiffrement de bout en bout du Corps du message SIP et de
certains champs d'en-tête sensibles aux attaques.
· Chiffrement au saut par saut (hop by hop) à fin
d'empêcher des pirates de savoir qui appelle.
· Chiffrement au saut par saut du champ d'en-tête
pour dissimuler la route qu'a empruntée la
requête.
De plus, afin d'empêcher tout intrus de modifier et
retransmettre des requêtes ou réponses SIP des mécanismes
d'intégrité et d'authentification des messages sont mis en place.
Et pour des messages SIP transmis de bout en bout, des clés publiques et
signatures sont utilisées par SIP et stockées dans les champs
d'en-tête.
Une autre attaque connue avec Tcp ou Udp est le « deny of
service », lorsqu'un Proxy Server intrus renvoie une réponse de
code 6xx au client (signifiant un échec général, la
requête ne peut être traitée). Le client peut ignorer cette
réponse. S'il ne l'ignore pas et émet une requête vers le
serveur "régulier" auquel il était relié avant la
réponse du serveur "intrus", la requête aura de fortes chances
d'atteindre le serveur intrus et non son vrai destinataire
IV.9.1 La sécurité de la voix sur IP
La téléphonie sur IP soulève de nouveaux
problèmes de sécurité aussi bien pour le réseau des
données que pour les conversations téléphoniques. Les
communications téléphoniques créent des nouveaux points
d'entrée sur le réseau de donnée qui peuvent être
des trous de sécurité. Le transfert des conversations sur
Internet les rend sensibles à des écoutes intempestives.
IV.9.2 Les firewalls
SIP et H323 utilisent tous des ports bien définis pour
la signalisation. L'ouverture de ces ports est un pré requis minimal
à la téléphonie sur IP, mais c'est un problème
majeur puisqu'ils sont connus. Une fois que la signalisation commence, les
protocoles de la téléphonie sur IP requièrent des nouveaux
canaux. La négociation de compatibilité de session H.225 et les
flux média RTP utilisent tous les deux ports alloués
dynamiquement aux extrémités de la communication. La seule
restriction à laquelle il soit soumis est l'utilisation des ports
supérieurs à 1024. Pour que les conversations
téléphoniques puissent sortir et entrer dans un réseau
protégé par un Firewall. Il est possible de configurer le
Firewall pour qu'il laisse tous les ports supérieurs à 1024
ouverts. L'utilisation d'un Firewall permet l'ouverture la fermeture des ports
nécessaires à SIP ou H.323.
Conclusion Partielle
Au terme de notre manipulation qui consistait à mettre
sur pied un laboratoire de simulation de notre plateforme de communication
collaborative unifiée, ceci en intégrant 3 serveurs distincts
(serveur de VOIP, serveur IM (Openfire) et le serveur de messagerie
unifiée « Zimbra »), nous pouvons dire que les objectifs ont
été atteints. Nous disposons désormais d'une plateforme de
services unifiées et
collaboratifs capable de faire interagir les collaborateurs d'une
entreprise à moindre coüt et de façon efficace.
Conclusion générale
Conclusion générale
En somme, la téléphonie sur IP est une
technologie révolutionnaire qui défie les règles
édictées par la téléphonie RTC. Elle est plus
souple, conviviale, ne nécessite pas un investissement lourd,
coûte moins chère, propose de nouveaux services et beaucoup
d'autres avantages, si bien que toute entreprise qui se veut compétitive
et moderne aujourd'hui, jette son dévolu sur la téléphonie
sur IP pour gérer ses communications tant internes qu'externes. Elle
vise principalement à améliorer le cadre de travail des
employés de l'entreprise en libérant l'utilisateur du lieu
d'implantation du poste téléphonique.
Actuellement, il est évident que la
téléphonie sur IP va continuer à se développer dans
les prochaines années. Le marché de la téléphonie
sur IP bien que jeune encore se développe à une vitesse
fulgurante. C'est la raison pour laquelle plusieurs entreprises dans leurs
stratégies de développement investissent maintenant dans la
téléphonie sur IP. Cela leur permettra à coup sûr de
jouer un rôle majeur. La téléphonie sur IP ouvre
aujourd'hui la voie de la convergence voix/données/image et celle de
l'explosion de nouveaux services tels que les Centres d'appels actifs ou
réactifs. Elle paraît comme une bonne solution en matière
d'intégration, de fiabilité, d'évolutivité et de
coût. Elle fait partie intégrante de l'Intranet de l'entreprise et
permet même des communications à moindre coût.
Nous n'avons pas la prétention d'avoir tout dit ou tout
fait dans ce sujet. Nous avons posé des bases. Il appartient à la
génération future de continuer la réflexion dans le
domaine. Il y a beaucoup d'aspects qui restent en friche. L'on peut bien
traiter un sujet qui consiste à savoir si : le développement de
cette technologie représente un risque ou une opportunité pour
les opérateurs traditionnels ? Une chose est certaine, l'utilisation
massive d'Internet va augmenter le trafic et mettre à disposition de
nouveaux services que pourront développer les opérateurs.
Bientôt nous téléphonerons tous sur IP.
Le protocole IP est devenu un standard unique permettant
l'interopérabilité des réseaux mondialisés.
D'aucuns pensent d'ailleurs que l'intégration de la voix sur IP n'est
qu'une étape vers le tout IP.
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
Sébastien DEON VoIP et ToIP Asterisk ;
édition ENI, 2007
L a u r e n t O u a k i l & G u y P u j o l l e, La
téléphonie sur IP ; Eyrolles
Vortech Media Etude, Messagerie, Projet MIR, 2009
Jim van meggelen, Leif Madsen & Mark Spencer, Future of
Telephony; O'Reylly, 2005 Essiane, Support de cours de ToIP pour
élèves ingénieurs ENSPT, 2010.
U. BLACK, Voice Over IP, Prentice Hall, 2002
K. CAMP, IP Telephony Demystified, McGraw-Hill, 2002
J. DOHERTY, N. ANDERSON, Internet Phone Services Simplified
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L. DANG, C. JENNINGS, D. KELLY, Practical VoIP Using
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J. DAVIDSON, J. PETERS, M. BHATIA, S. KALIDINDI, S. MUKHERJEE,
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réseaux locaux d'entreprise et des PABX, Masson, 1995
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L. HARTE, Introduction to IP Telephony: Why and How Companies
are Upgrading Private Telephone Systems to use VoIP Services, Althos,
2006
L. HARTE, D. BOWLER, Introduction to SIP IP Telephony
Systems: Technology Basics, Services, Economics, and Installation, Althos,
2004
O. HERSENT, J.-P. PETIT, D. GURLE, Beyond VoIP Protocols:
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B. JACKSON, C. CLARK, Asterisk Hacking, Syngress,
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Protocol, Artech House, 2003
A. JOHNSTON, D. M. PISCITELLO, Understanding Voice over IP
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B. KHASNABISH, Implementing Voice over IP, Wiley,
2003
P. MAHLER, VoIP Telephony with Asterisk, Signate,
2006
F. OHRTMAN, Softswitch: Architecture for VoIP,
McGraw-Hill, 2002
F. OHRTMAN, Voice over 802.11, Artech House, 2004
WEBOGRAPHIE
http://www.asterisk.org
(anglais)
Le site de référence pour télécharger
le logiciel Asterisk ainsi qu'un ensemble de modules additionnels et installer
le tout sur une distribution quelconque. La section Support fournit une source
d'information très utile lorsqu'on rencontre des difficultés avec
Asterisk.
http://www.voip-info.org/wiki/index.php?page=Asterisk
Une base très complète et parfaitement
documentée, avec de nombreux tutoriaux, sur des aspects très
divers de la configuration à l'optimisation du serveur Asterisk. Ce site
donne également accès au manuel des commandes d'Asterisk. A ce
titre, le moteur de recherche est particulièrement utile pour connaitre
ou vérifier la syntaxe exacte des commandes
http://www.asterisknow.org
(anglais)
Asterisk Now est une distribution complète pour installer
un serveur Asterisk en un temps record de trente minutes, avec des interfaces
de configuration et des outils de gestion du serveur.
http://www.asteriskguru.com
(anglais)
Mis à jour assez fréquemment, ce site propose
des tutoriaux pour se familiariser avec Asterisk ou approfondir certaines
notions. De nombreuses informations sont fournies sur les nouveautés
apportées au logiciel. Des utilitaires sont disponibles pour
améliorer le fonctionnement d'Asterisk. Un forum très actif
permet de trouver de l'aide en cas de problème.
http://www.asterisk-france.net
Des informations diverses sur l'actualité du logiciel
phare Asterisk mais aussi des conseils et explications techniques et pratiques
pour comprendre et optimiser l'utilisation du logiciel. On y trouve
également des tutoriaux pour l'installation et les paramètres de
fonctionnement d'Asterisk. Un forum d'entraide est proposé.
http://www.freepbx.org
(anglais)
Un outil graphique pour paramétrer Asterisk sous Linux,
selon ses besoins et grâce à des interfaces Web. La documentation
fournie est dense et couvre tous les aspects pratiques.
http://www.digium.com
(anglais)
Le site de la société mère du logiciel
Asterisk.
http://www.ekiga.org
(anglais)
Site de téléchargement du logiciel Ekiga
(anciennement Gnome Meeting), l'une des applications libres et gratuites les
plus réputées pour la gestion des conférences
multimédias. Le logiciel supporte à la fois le protocole H.323 et
SIP.
http://www.sipforum.org
(anglais)
Le forum SIP, annonçant notamment les principaux
événements internationaux concernant SIP.
http://www.voip-info.org
(anglais)
Un site incontournable, qui s'impose par la diversité
des articles proposés. Cette immense source d'informations
mélange l'actualité de la ToIP et les tutoriaux dans tous les
domaines de la VoIP. Le site s'adresse à tous les utilisateurs, du
débutant, qui y trouvera les bases fondamentales pour commencer son
approche, aux professionnels, qui y trouveront des ressources
conséquentes pour approfondir leur étude.
http://www.en.voipforo.com
(anglais)
De nombreuses fiches traitant de sujets divers, comme la
numérisation de la voix, la qualité de service, les protocoles
H.323 et SIP, les soft-phones ou encore le PBX Asterisk.
www.wikipedia.org
www.zimbra.com
ANNEXES
ANNEXE 1 : Diagramme de Gantt
Figure 21 : Planning de déroulement du
projet ANNEXE 2 : Coût estimatif du projet
Tableau 8 : Tableau indiquant le matériel
à fournir
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ion
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M
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n dune adresse IP publique
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20P
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phonique
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ATA
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b
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bilité
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300 0
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es
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es Montant Total du projet
logiciels à utilisés
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3 182 000
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ANNEXE 3 : Diagramme des cas
Figure 22 : Diagramme des cas d'utilisaion des
différents services correspondant
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