3.4.2. Eléments géométriques
linéaires
Les éléments géométriques
linéaires routiers de la BD UCL sont sélectionnés de par
leur géoréférencement correct. A celle-ci sont
ajoutés les éléments RGC qui sont absents de la BD UCL.
Cette opération est effectuée sur base d'un
critère morphométrique, c'est-à-dire une similarité
de forme (ou de points) entre deux éléments
géométriques considérés comme, par exemple, la
reconnaissance des empreintes digitales. Une zone tampon de 10 km est
appliquée au réseau UCL permettant de sélectionner et
d'extraire de leur BD les éléments RGC y étant inclus. Une
vérification manuelle est ensuite opérée pour
éliminer les routes morphométriquement identiques à celles
du réseau UCL. Finalement, les éléments RGC restants sont
modifiés pour connecter le réseau UCL, sur base des images
Landsat lorsque la route y est visible.
Les éléments du RGC qui sont éliminés
géométriquement demeurent néanmoins présents en
améliorant l'attributaire UCL.
Le réseau hydrographique n'a pas fait l'objet d'une
opération géométrique identique étant donnée
la complexité du réseau hydrographique de la nouvelle Province de
la Tshopo.
L'interaction du réseau routier et hydrologique donne
lieu à une mise en cohérence géométrique en
scindant toutes sections routières qui traversent la section d'une
rivière de la BD UCL. Effectuer l'opération sur l'ensemble du
réseau hydrographique n'a pas de sens étant donné que le
réseau RGC n'est pas fiable et que sa modification entraînerait la
réitération de l'opération, ne cessant par la même
occasion, d'augmenter le volume de données de la BD
3.4.3. Eléments géométriques
polygonaux
Ce genre d'éléments concerne exclusivement les
différentes limites administratives ainsi que les limites des zones de
santé. La cohérence spatiale implique que chaque polygone d'une
même couche possède avec ses voisins des limites communes.
La seconde cohérence spatiale impose que l'ensemble des
polygones d'une subdivision administrative soit parfaitement compris dans la
subdivision administrative supérieure. La technique la plus fiable est
d'agréger des polygones qui formeront les limites de la subdivision
supérieure.
La BD UCL fournit la meilleure cohérence et le meilleur
géoréférencement des limites de Territoires mais ne
possède pas d'information sur les limites des Collectivités
contrairement au RGC. Des règles topologiques permettent la mise en
cohérence de l'information RGC et UCL, les limites des
Collectivités RGC s'appuient alors parfaitement sur les limites de
Territoire UCL.
Néanmoins, à l'intérieur d'un Territoire,
les limites des Collectivités sont parfois entachées d'erreurs.
Ces dernières seront corrigées sur base de certains
critères objectifs, par exemple, la limite d'une Collectivité qui
ne correspond pas à l'élément géométrique
linéaire d'une rivière, qui en est pourtant la frontière,
sera modifiée. Il s'avère que ce cas est le plus fréquent
vu le réseau hydrographique dense du bassin du fleuve Congo dont les
affluents font très souvent l'objet de frontière.
Un second type d'erreur au niveau des limites des
Collectivités est l'exclusion par cette limite d'une Localité qui
pourtant appartient à cette Collectivité. La limite est alors
repositionnée arbitrairement de manière à ce que la
Collectivité comprenne cette Localité. La base de cette mise en
cohérence est généralement dictée par la BD CEI.
L'atlas de l'organisation administrative de Saint Moulin permet
également cette mise en cohérence.
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