De l'information à sa représentation: vers un diagnostic territorial, cas de la nouvelle province de la Tshopo - RDC( Télécharger le fichier original )par Antoine LAVIS Université catholique de Louvain - Bio-ingénieur en aménagement du territoire 2009 |
1.3. Les modalités d'acquisition de l'informationLes informations peuvent être récoltées de multiples façons mais, encore faut-il savoir ce que l'on veut récolter et se poser les bonnes questions en vue d'entreprendre une recherche réfléchie [DE LEENER, 2004]. Cette section s'intéresse à la logique de recherche d'information entreprise avant la mission de terrain et lors de celle-ci 1.3.1. Réflexion d'investigationComme susmentionné, la recherche des informations se base prioritairement sur la structure d'organisation de l'enquête du MRAC. Chacune des thématiques abordées constitue une piste de réflexion quant aux différentes sources d'informations à consulter. Ainsi, certaines informations sont disponibles sur le réseau Internet, dans les bibliothèques et dans les organismes locaux, nationaux, internationaux, gouvernementaux ou non gouvernementaux. Les personnes ressources possédant des connaissances de par leur formation, domaine de recherche, expérience, ou tout simplement de par leurs connaissances de leur milieu de vie constituent également diverses sources d'informations à prendre en considération. 1.3.2. La récolte d'information en Belgique préalablement au stage mémoireCette première étape d'investigation vise surtout à accumuler des connaissances sur la région d'étude de la Tshopo ainsi que sur la RDC au sens large dont les mots-clés de cette première approche sont les entités géographiques Tshopo, Province Orientale (Haut Zaïre), Kisangani (Stanleyville). Appliqué sur différents réseaux d'information, l'approfondissement de la recherche se centre prioritairement sur les thématiques de l'enquête MRAC. L'acquisition d'IG sur la nouvelle Province de la Tshopo au sein de l'unité ENGE ainsi que l'acquisition du RGC9 géré par la cellule SIG du PNUD permet d'évaluer leur qualité respective et leur (in)compatibilité. Cette analyse donne lieu à la mise en place d'un système de gestion de l'information géographique entre deux sources différentes qui présentent chacune des avantages dont il faut tirer parti avec précaution et habileté (cfr.3.4). Fort de cette première approche, une réflexion est menée sur les modalités d'acquisition d'informations complémentaires sur place à Kisangani. 1.3.3. La récolte d'informations à Kisangani, RDCLa collecte d'informations complémentaires aux enquêtes MRAC est effectuée sur terrain durant une période estimée suffisante (plus de 2 mois) à l'aide de différents outils allant du récepteur GPS au cahier de terrain en passant par des cartes au format A0 (disponible dans le CD-ROM) représentant les différentes informations géographiques en possession. Les interlocuteurs peuvent rebondir sur l'information présentée, la valider, la critiquer, la corriger et l'améliorer faisant de ces cartes un fond intéressant pour en créer de nouvelles [LAVIGNE., 2002]. 9 Le RGC est disponible gratuitement sur le site www.rdc-humanitaire.net Notre recherche s'articule autour des questionnaires d'enquêtes MRAC, lesquels sont numériquement réceptionnés et validés par les originaux, puis leur analyse permet la première intégration dans le milieu d'étude. La méthode d'élaboration d'un « carnet d'adresses», sources potentielles d'informations, s'effectue par l'entremise du délégué MRAC afin que des entretiens soient organisés. Ceux-ci sont de type ouvert semi-directif ce qui permet une approche qualitative ciblée de l'information tout en laissant la place à un dialogue souple qui permet à l'interlocuteur de restituer librement ses connaissances. L'entretien est guidé par une série de questions que l'enquêteur se pose, un fil de conduite non restrictif qui varie d'un interviewé à l'autre, d'une thématique abordée à l'autre [LAVIGNE., 2002]. |
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