Conclusion Générale
Il ressort que les établissements de crédit ont
en général amélioré leurs propres performances.
Dans la mesure où nous avons localisé une marge de manoeuvre
importante dans la tarification bancaire et une solidité
financière avec des résultats de plus en plus
considérables. Cette solidité s'est traduite par une marge
bancaire positive et croissante sur les dix dernières années
associée à une bonne maîtrise des frais d'exploitation.
L'analyse économétrique des déterminants
de la marge d'intermédiation indique d'abord que ces dernières
ont su profiter de la libéralisation financière. En effet, le
ratio des fonds propres a tiré profit des capitaux étrangers,
néanmoins, il semble que cette bonne performance n'est pas
profitée au secteur privé : d'un côté, il y a eu de
baisse du financement bancaire et d'un autre, la hausse de leurs coûts de
financements. Par ailleurs, il ressort des résultats que la mobilisation
des dépôts semble avoir été coûteuse pour les
banques, ce qui expliquerait sans doute le faible approfondissement
bancaire.
Enfin, nos estimations semblent fournir une explication que
l'instabilité de l`environnement macroéconomique induit des
risques opérationnels auxquels les établissements de
crédit ont été directement exposés. L'obligation
des réserves dans ce genre de situation renforce les institutions
financière à construire des réserves afin de se
prémunir contre tout risque. C'est pour cette raison que la variable
«réserves» apparaît fortement significative dans la
détermination de la marge d'intermédiation des banques. Cela
semble indiquer qu'il coûte beaucoup aux banques de constituer des
réserves.
Il y a lieu de préciser que notre recherche rend compte
uniquement des facteurs macroéconomiques et spécifiques et ne
tient pas compte des facteurs institutionnels et managériaux.
Néanmoins, l'analyse de la performance des banques ainsi que les
déterminants de la marge indiquent que l'instabilité
économique ainsi que la structure de marché limitent voire
freinent la croissance du secteur financier du Liban. Enfin, on perçoit
que la libéralisation financière dans le secteur financier a
contribué d'une façon significative dans la rentabilité du
secteur financier en général.
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