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Les déterminants de la marge d'intermédiation bancaire ( cas du liban)

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par Haythem Bouabsa Matoussi
E.S.S.E.C de Tunis - Maitrise en Finance 2009
  

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Chapitre 2 : Méthodologie de recherche

Section 1 : Présentation de l'économie libanaise

Les marchés financiers au Liban sont sous-développés lorsqu'on les compare aux pays industrialisés comme la Grande Bretagne ou les Etats-Unis d'Amérique, ceci malgré un secteur bancaire très libéral, où il n'y a aucune restriction sur le mouvement des devises et des capitaux : aucun de contrôle des échanges et la monnaie est complètement convertible. Une loi de 1956 institue le secret bancaire absolu afin de protéger l'épargnant et l'investisseur. Une autre loi contre le blanchiment d'argent. Il n'y a aucune restriction au mouvement de capitaux ou d'échanges, tout est comme s'il n'y a aucune restriction sur le marché des devises étrangères se qui a contribué a une amélioration de l'économie monétaire nationale (tableau C, annexe A).De plus, Il n'existe pas non plus de restrictions aux transferts de capitaux.

I. Structure d'affaires :

La plupart des entreprises au Liban sont des organismes possédés par famille et qui se financent principalement en publiant des actions à la famille et aux amis en obtenant des prêts des banques. De ce fait, les banques devraient jouer un rôle important dans les finances commerciales. Le problème principal consiste en le rendement élevé sur des engagements libanais de trésor qui décourage le prêt au secteur privé. Ainsi, les rendements élevés sont coûteux aux investisseurs, étant donné que les engagements libanais de trésor n'ont pas les marchés secondaires bien développés et la banque centrale les liquide seulement à un escompte substantiel (tableau B, annexe A).

III. Secteur financier

Depuis 1998, la Banque centrale a imposé aux banques l'application des règles prudentielles strictes conformes aux exigences de Bâle 2, avec un ratio de solvabilité minimum 12%, des réserves obligatoires représentant 10% des produits net bancaire, le recours systémique au provisionnement pour les créances douteuses.

Le secteur bancaire se caractérise par un réseau développé, ou encore extrêmement dense malgré l'action de consolidation engagé depuis les années quatre-vingt-dix. Le poids des 64 banques libanaises est nettement supérieur à celui de l'économie nationale, avec des actifs qui totalisent plus de trois fois le PIB du pays (102 millions USD), (tableau A, annexe A).

En revanche, l'activité bancaire est strictement concentrée entre 16 banques qui contrôlent

75% du marché.

16

L'intermédiation bancaire est grande, une agence pour chaque 6 000 habitant. Sur les 64 banques opérant au Liban, 52 sont des banques commerciales. Seules 10 banques sont spécialisées dans les crédits à moyen et long termes. La Banque du Liban (Banque centrale) encourage cependant les regroupements entre les banques afin de leur permettre de mieux faire face à la concurrence régionale. Elle entend favoriser la consolidation du secteur, par le rapprochement des banques exerçant des activités complémentaires.

Les banques libanaises se réorientent de plus en plus vers les activités de banques de détail, dont l'une des composantes est la bancassurance. Avec l'ouverture des établissements bancaires islamiques autorisés au Liban (loi du 11 février 2004, qui leur accordent certains privilèges. Cette ouverture est en grande partie dictée par le flux déjà important de capitaux arabes présents au Liban.

Près de 10 banques étrangères sont présentent au Liban comme, Banque Audi (Suisse), Commerzbank, Crédit Suisse, Dresner Bank, HSBC, Intesa S.P.A, The Bank Of New York, JP Morgan Chase. Les filiales des banques françaises, BNPI (BNP Paribas), Banque Libanofrançaise et Fransabank (Calyon), SGBL (Société Générale) occupent ainsi une place importante dans la vie économique. Autre fait remarquant, les banques Libanaise accentuent leur stratégie d'expansion régionale en ouvrant des établissements en Syrie, en Jordanie, au Soudan, en Algérie etc.

III. Marché des capitaux

La Bourse de Beyrouth (BSE) est assez dynamique malgré une capitalisation boursière estimée à 3,45 milliards de dollars fin 2004 et 1,24 milliard fin 2001. Cepandant cette hausse de 86,7% en trois ans était grâce à l'introduction en Bourse des Eurobonds émis par le Trésor libanais. Le nombre de sociétés cotées est très faible que 18 sociétés sont cotées.

Le gouvernement Libanais donne une grande importance au développement du secteur financier, Toujours il existe des réformes qui sont à l'étude pour l'amélioration de son rôle dans le financement de l'économie ainsi la possibilité d'introduire en bourse les actions des sociétés privatisées pour dynamiser lu marché des capitaux et les investisseurs étrangers.

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