Chapitre 2 : Méthodologie de recherche
Section 1 : Présentation de l'économie
libanaise
Les marchés financiers au Liban sont
sous-développés lorsqu'on les compare aux pays
industrialisés comme la Grande Bretagne ou les Etats-Unis
d'Amérique, ceci malgré un secteur bancaire très
libéral, où il n'y a aucune restriction sur le mouvement des
devises et des capitaux : aucun de contrôle des échanges et la
monnaie est complètement convertible. Une loi de 1956 institue le secret
bancaire absolu afin de protéger l'épargnant et l'investisseur.
Une autre loi contre le blanchiment d'argent. Il n'y a aucune restriction au
mouvement de capitaux ou d'échanges, tout est comme s'il n'y a aucune
restriction sur le marché des devises étrangères se qui a
contribué a une amélioration de l'économie
monétaire nationale (tableau C, annexe A).De plus, Il n'existe pas non
plus de restrictions aux transferts de capitaux.
I. Structure d'affaires :
La plupart des entreprises au Liban sont des organismes
possédés par famille et qui se financent principalement en
publiant des actions à la famille et aux amis en obtenant des
prêts des banques. De ce fait, les banques devraient jouer un rôle
important dans les finances commerciales. Le problème principal consiste
en le rendement élevé sur des engagements libanais de
trésor qui décourage le prêt au secteur privé.
Ainsi, les rendements élevés sont coûteux aux
investisseurs, étant donné que les engagements libanais de
trésor n'ont pas les marchés secondaires bien
développés et la banque centrale les liquide seulement à
un escompte substantiel (tableau B, annexe A).
III. Secteur financier
Depuis 1998, la Banque centrale a imposé aux banques
l'application des règles prudentielles strictes conformes aux exigences
de Bâle 2, avec un ratio de solvabilité minimum 12%, des
réserves obligatoires représentant 10% des produits net bancaire,
le recours systémique au provisionnement pour les créances
douteuses.
Le secteur bancaire se caractérise par un réseau
développé, ou encore extrêmement dense malgré
l'action de consolidation engagé depuis les années
quatre-vingt-dix. Le poids des 64 banques libanaises est nettement
supérieur à celui de l'économie nationale, avec des actifs
qui totalisent plus de trois fois le PIB du pays (102 millions USD), (tableau
A, annexe A).
En revanche, l'activité bancaire est strictement
concentrée entre 16 banques qui contrôlent
75% du marché.
16
L'intermédiation bancaire est grande, une agence pour
chaque 6 000 habitant. Sur les 64 banques opérant au Liban, 52 sont des
banques commerciales. Seules 10 banques sont spécialisées dans
les crédits à moyen et long termes. La Banque du Liban (Banque
centrale) encourage cependant les regroupements entre les banques afin de leur
permettre de mieux faire face à la concurrence régionale. Elle
entend favoriser la consolidation du secteur, par le rapprochement des banques
exerçant des activités complémentaires.
Les banques libanaises se réorientent de plus en plus
vers les activités de banques de détail, dont l'une des
composantes est la bancassurance. Avec l'ouverture des établissements
bancaires islamiques autorisés au Liban (loi du 11 février 2004,
qui leur accordent certains privilèges. Cette ouverture est en grande
partie dictée par le flux déjà important de capitaux
arabes présents au Liban.
Près de 10 banques étrangères sont
présentent au Liban comme, Banque Audi (Suisse), Commerzbank,
Crédit Suisse, Dresner Bank, HSBC, Intesa S.P.A, The Bank Of New York,
JP Morgan Chase. Les filiales des banques françaises, BNPI (BNP
Paribas), Banque Libanofrançaise et Fransabank (Calyon), SGBL
(Société Générale) occupent ainsi une place
importante dans la vie économique. Autre fait remarquant, les banques
Libanaise accentuent leur stratégie d'expansion régionale en
ouvrant des établissements en Syrie, en Jordanie, au Soudan, en
Algérie etc.
III. Marché des capitaux
La Bourse de Beyrouth (BSE) est assez dynamique malgré
une capitalisation boursière estimée à 3,45 milliards de
dollars fin 2004 et 1,24 milliard fin 2001. Cepandant cette hausse de 86,7% en
trois ans était grâce à l'introduction en Bourse des
Eurobonds émis par le Trésor libanais. Le nombre de
sociétés cotées est très faible que 18
sociétés sont cotées.
Le gouvernement Libanais donne une grande importance au
développement du secteur financier, Toujours il existe des
réformes qui sont à l'étude pour l'amélioration de
son rôle dans le financement de l'économie ainsi la
possibilité d'introduire en bourse les actions des
sociétés privatisées pour dynamiser lu marché des
capitaux et les investisseurs étrangers.
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