4.3. DE L'EVALUATION DE L'ATTITUDE DES FEMMES ENCEINTES
DANS CES ZONES DE SANTÉ VIS-À-VIS DU TEST DE DÉPISTAGE DU
VIH/SIDA ET DE LA PTME
60.8% des femmes enceintes de la ville de Bukavu et 42.8% de
celles du milieu rural acceptent le test de dépistage afin de
connaître leur état sérologique pour protéger leur
bébés et leur entourage. Toute fois, nous retrouvons aussi 15.5%
des femmes enceintes du milieu urbain et 5% du milieu rural qui jugent le test
de non utile car il y a risque de précipitation de la mort. La
différence résultant de cette situation est le faible niveau de
sensibilisation de la population.
4.4. DE L'IDENTIFICATION DES ÉVENTUELS OBSTACLES
SOCIO CULTURELS AU DÉPISTAGE DU VIH/ SIDA.
Les résultats de l'étude indiquent que 45.9% et
48.2% respectivement du milieu urbain et rural n'ont pas passé le test
par ignorance. Elles n'ont jamais su qu'il était utile de le faire. Ceci
est lié toujours au faible niveau de sensibilisation. Par ailleurs 24.6%
des femmes enceintes en milieu urbain et 17.9% en milieu rural ont
signifié que le sida est un problème qui ne les intéresse
pas 11.3% des femmes enceintes dans la ville de Bukavu et 4.1% dans la ZSR de
katana ont refusé le dépistage par peur du résultat
positif. La proportion des femmes qui n'ont pas passé le test par
absence du centre de dépistage volontaire s'élevé à
3.7% dans la ville de Bukavu contre 6,2 en milieu rural.
Le grand obstacle socio culturel identifier en milieu rural
est la peur des problèmes avec le mari et l'entourage, cela
représente 16.9% contre 6.4% en milieu urbain.
Nous osons croire qu'un faible niveau de sensibilisation des
femmes enceintes serait à la base de l'acquisition de toutes ces
attitudes. Une information suffisante à cette catégorie pouvait
s'avérer utile et nécessaire afin de leur permettre de se faire
dépister volontairement.
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