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Influence de la canopée et du régime de défrichage sur la croissance des jeunes cacaoyers (theobroma cacao. l) dans la réserve forestière de Mbalmayo

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par Charles Noël KONGA MOPOUM
Université de Yaoundé I - DESS en Agroforesterie 2005
  

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I.2.5 Végétation

Le massif forestier de Mbalmayo est situé dans le domaine de la forêt dense sempervirente et de la forêt humide semi décidue (Letouzey, 1985). Du fait de leur proximité avec le centre urbain, la réserve a subi et est encore sous la pression des activités entropiques par le truchement des défrichements culturaux. Ces défrichements ne sont pas intégraux, on peut encore y observer des îlots ou minuscules tâches de forêt restés intacts. La végétation naturelle est constituée en majorité des espèces de la famille des Sterculiaceae (Triplochiton scleroxylon, Sterculia rhinopetala, Eribroma oblongum, Sterculia tragacantha, Cola spp.) et des Ulmaceae (Celtis tessmannii, C. zenkeri, C. mildbraedii). A cause de l'action des populations sur la forêt, notamment l'agriculture itinérante et l'exploitation illicite du bois d'oeuvre, la végétation présente actuellement une physionomie dégradée.

I.2.6 Cadre humain et pratiques culturales

Mbalmayo est peuplé en majorité par des riverains pratiquant une agriculture de subsistance et de quelques fonctionnaires et agents de l'état. On y trouve aussi des sociétés d'exploitations forestières représentées par les scieries produisant des débités. Les terres sont mises en valeur suivant le principe de l'agriculture itinérante sur brûlis sur défriches forestiers. Généralement, après une période de culture plus ou moins longue, les terres sont mises en jachères. On distingue les jachères courtes (3-4 ans), les moyennes (5-10 ans) et les longues (plus de 10 ans). A côté de cette pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis on a la culture du cacao qui est la principale culture de rente de la zone. Les jardins de cases sont elles aussi fortement implantés dans les us et coutumes et les zones marécageuses sont quelques fois cultivées en période de sécheresse.

I.2.7 Cadre institutionnel

Quelques organismes et structures de recherche oeuvrant dans les domaines de l'agriculture et de la foresterie sont présents dans la réserve de Mbalmayo. On peut citer : l'ENEF, l'IRAD, l'ONADEF (ANAFOR), l'ICRAF (WAC), et l'IITA qui a servi de cadre au présent travail. Cette dernière structure a été crée en 1967 avec pour principale mission d'accroître la productivité des principales cultures vivrières et élaborer les systèmes susceptibles de remplacer la jachère forestière ou la culture sur brûlis dans les zones tropicales humides et semi humides (Anonyme, 1988). Sa création au Cameroun date de 1991 ; elle mène ses activités dans le « Benchmark » de l'IITA-HFC, situé en dessous du 7e parallèle et qui couvre une superficie de 1,54 millions d'hectares (Sonwa, 2004). Ce « Benchmark » comprend trois blocs : les blocs de Yaoundé, de Mbalmayo et d'Ebolowa. L'IITA abrite un certain nombre de programmes dont le STCP orienté vers la promotion et le suivi des cultures ligneuses pérennes comme le cacao et le café. Une superficie de 1000 ha a été concédée à cette institution par le gouvernement camerounais dans la réserve de Mbalmayo.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault