Les négociants sont
aussi régit par la Loi Minière N°007 du 11 juillet 2002.
Pour oeuvrer, le négociant doit avoir une carte de négociant.
Cette carte lui confère le droit d'acheter de l'or, du diamant ou toutes
autres
substances minérales de production artisanale
auprès des exploitants artisanaux. La carte de négociants est
délivrée par le Gouverneur de la Province aux personnes majeures
de nationalités congolaise qui fournissent la preuve de leur
immatriculation au nouveau registre de commerce.
Cette carte a une
validité d'une année, renouvelable pour la même
durée et sans limitation. Toutefois, la carte de négociant peut
être retirée en cas de vente des substances achetées aux
personnes physiques ou aux organismes autres que ceux déterminés
par la Loi ou par défaut de fournir les rapports d'activités (
Art 118 du Code Minier).
L'économie est
devenue une économie planétaire, ne serait-ce que du point de vue
de la vision de l'information. Les produits de
l'hétérogénite sont aujourd'hui nécessairement
axés sur le marché mondial. Les entrepreneurs doivent mettre en
oeuvre tout leur génie en tenant compte de ce cadre mondial même
si le produit ou le service issu de cette innovation n'est destiné
qu'à des marchés locaux ou nationaux.
Après leur accès à
l'Indépendance, les pays africains affrontèrent la tâche
redoutable de choisir une stratégie du développement. Pour la
plupart d'entre eux, sous l'influence de la théorie classique du
développement, la croissance était mesurée par celle du
PIB, retenue pour critère de la croissance économique et du
niveau de bien-être de la population. En fait, il était admis que
la croissance conduisait aux résultats souhaitables, comme la baisse du
chômage et l'amélioration de la qualité de vie. La
République Démocratique du Congo a poursuivi des
stratégies visant à moderniser le secteur rural et à
développer des secteurs modernes de l'industrie et des services.
Les activités de la plupart des petites entreprises
du secteur artisanal sont de caractère commercial, un faible pourcentage
seulement appartenant aux secteurs des services et de la production
manufacturière. Une étude conduite en 1988/89 sur le secteur
artisanal à Dakar a révélé que 72 % des
entreprises examinées avaient une activité commerciale, tandis
que les 28 % restants se partageaient entre la production, les métiers
de la construction et les services de transport. C'est là une
distinction importante, parce que les possibilités d'emploi productif
sont bien plus nombreuses dans les services et la production
manufacturière que dans le commerce. L'enquête de Dakar a
établi que le nombre moyen de personnes employées par ces
entreprises était de 1,1 seulement pour le commerce, contre 3,0 pour la
construction, 4,4 pour les services et 4,5 pour les activités
productives.
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