3.2.2 La commune de la Gombe
Elle est géographiquement limitée au Nord et
à l'Est entièrement par le fleuve Congo ; à l'Ouest
par la commune de Ngaliema dont la limite est marquée par l'avenue de
l'UA et la rivière Gombe ; au Sud par les communes de Kinshasa,
Barumbu, Lingwala et Limete.
La limite entre Gombe et Limete est marquée par le
tronçon de la rivière Funa compris entre le fleuve Congo et
l'avenue Général Bobozo. La limite entre Gombe et Barumbu puis
Kinshasa est marquée par le tronçon du chemin-de-fer Kinshasa -
Matadi compris entre la rivière Funa et le collecteur Bitshaku-tshaku.
Ce dernier va déboucher sur l'avenue Rwakadingi et l'avenue Kasa-Vubu et
se prolonge par l'avenue Lualaba jusqu'à son croisement avec l'avenue
Wangata. La limite entre Gombe et Lingwala est marquée par l'avenue Mont
des Arts jusqu'à son croisement avec l'avenue de la Libération,
le tronçon de cette dernière compris entre le pont et l'avenue
sergent Moke qui va déboucher sur l'avenue Nyangwe.
Source :(1) Rapport annuel de la
commune de Ngiri-Ngiri, Exercice 2008
La commune de Gombe a une superficie de 2 910 Km2,
une densité de 2 523 habitants/Km2. En décembre 2008,
la commune a compté 33.114 habitants dont 27 333 congolais et 5 781
étrangers. La population adolescente a été estimée
à 6 590 sujets soit 19,9%.
La ville de Kinshasa étant une capitale d'un pays en
développement, il faut noter que ses communes présentent quelques
caractéristiques semblables. Par ailleurs, il sied de signaler que la
commune de Gombe est confrontée à des défis des milieux
favorisés de la ville-province. Il s'agit entre autres de :
- Sur le plan social, le taux
d'alphabétisation est relativement élevé, la plupart des
enfants seraient inscrits dans des grandes écoles (environ 50) de la
place ; nombre des institutions d'enseignement supérieur et
universitaire (11 ou plus) sont implantées dans cette commune ; les
conditions d'habitation et de vie sont tout à fait contraires de celles
énumérées ci-haut ; seulement, la commune se retrouve
face à l'enjeu de la pollution atmosphérique :
fumées, matières en suspension, poussières, radiations
ionisantes... liées à des chantiers industriels ; il n'y a
pas assez d'églises (on en compte qu'une dizaine dont trois seulement
posent problèmes) ni de terrasses/bars comme dans les communes de la
cité, ce qui fait que les gens vivent un peu dans la quiétude,
avec le moins de tensions psychologiques possible.
- Sur le plan économique, bien qu'on soit dans
le pays dit pauvre, pour la fraction minime soit-elle des riches de la
ville-province, au moins 70 pour cent personnes se retrouvent dans cette
commune ; il y a plus des hauts fonctionnaires de l'administration
publique, plus d'hommes d'affaires ou travailleurs indépendants ;
le revenu familial de bien des messages peut facilement atteindre voire
dépasser 1.000 $ US par mois.
- Sur le plan sanitaire, même si on peut
enregistrer des cas de malnutrition chez les enfants, il existe aussi des
personnes qui présentent l'obésité liée à la
suralimentation ; la démographie sanitaire demeure acceptable dans
cette commune ; on dénombre plusieurs formations sanitaires de la
haute classe(2).
Source :(2) Rapport annuel de la
commune de la Gombe, Exercice 2008
En somme, les situations socioéconomiques et sanitaires
des entités sus-décrites diffèrent sensiblement ; une
simple observation permet de se rendre compte de la réalité.
Dans ces communes, l'enquête a porté sur les
unités d'analyse appelées : ménages. Dans cette
étude, nous avons adapté la définition proposée par
Tshikuka et coll. (2000) comme : un ménage est un regroupement des
personnes dont le repas est préparé par la/les même/s
personne/s et vivant dans la/les même/s concession/s. Ceci parce qu'en
RDC, il existe aussi des familles polygames où toutes les femmes
s'impliquent à la préparation des repas, soit ensemble, soit
à tour de rôle ; et aussi du fait que ces ménages
partagent la/les même/s concession/s.
|