4.2.2 Prévalence de l'exposition
Le tableau 17 présente les données concernant la
prévalence de l'exposition dans la population étudiée.
Tableau 17
|
Prévalence de l'exposition au SSEp
bas
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
Exposition f (%)
f (%) f (%)
|
Exposés (E+)
|
40 (52,6)
|
18 (23,7)
|
58 (38,2)
|
Non-exposés (E-)
|
36 (47,4)
|
58 (76,3)
|
90 (61,8)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Il ressort de l'analyse du tableau 17 que, la
prévalence du SSEp bas est estimée à 38,2% sur l'ensemble
de la population étudiée. A Ngiri-Ngiri, 52,6% des
répondants ont été exposés au SSEp bas versus 23,7%
des participants qui ont été exposés au même facteur
d'exposition à Gombe. La figure 2 montre les degrés d'exposition
dans la population étudiée.
Figure 2. Prévalence de l'exposition au
SSEp
Après avoir estimé la prévalence de
l'exposition dans les deux communes, la prochaine étape consiste
à estimer les prévalences de la résilience
(stratégies d'adaptation psychologique) et de l'estime de soi (modes de
réponse de l'estime de soi). La sous-section 4.2.3 se penche sur
l'estimation de ces dernières sous forme des analyses descriptives.
4.2.3 Données relatives aux stratégies
adaptatives et de l'estime de soi
Cette sous-section s'intéresse à la
présentation des données relatives aux maladies
étudiées : la résilience et l'estime de soi. Il
s'agit d'explorer les stratégies de coping (données
présentées dans les tableaux 18-27) et les modes de
réponse de l'estime de soi (données présentées dans
les tableaux 28-37) des sujets de l'étude. Ces données permettent
d'obtenir les prévalences de ces deux maladies.
a. Stratégies d'adaptation
psychologique
Lutte contre l'anxiété par
libération des émotions
Le tableau 18 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité par la libération des émotions.
Tableau 18
|
Répartition des sujets de l'étude selon
la stratégie de lutte contre l'anxiété par
libération des émotions
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f
(%) f (%) f
(%)
|
|
N'agit jamais comme ça
|
12 (15,8)
|
2 (2,6)
|
14 (9,2)
|
Agit parfois comme ça
|
15 (19,7)
|
18 (23,7)
|
33 (21,7)
|
Agit souvent comme ça
|
29 (38,2)
|
28 (36,8)
|
57 (37,5)
|
Agit très souvent comme ça
|
20 (26,3)
|
28 (36,8)
|
48 (31,6)
|
|
|
|
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Comme l'indique le tableau 18 ci-dessus, en vue de surmonter
une adversité d'ordre familial, 37,5% des adolescents laissent
souvent libre cours à leurs émotions (N = 152). A
Ngiri-Ngiri, 38,2% agissent souvent comme ça, 26,3% agissent
très souvent comme ça. Et à Gombe, 28
répondants ont l'habitude d'agir souvent comme ça et 28
autres ont affirmé agir très souvent de la sorte.
Demande d'aide au travers des conseils d'une tierce
personne pour surmonter l'adversité
Le tableau 19 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité à travers la demande d'aide au travers des conseils
d'une tierce personne.
Tableau 19
|
Répartition des sujets de l'étude selon
la stratégie de demande d'aide au travers des conseils d'une tierce
personne pour surmonter l'adversité
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%) f (%)
f (%)
|
|
N'agit jamais comme ça
|
18 (23,7)
|
6 (7,9)
|
24 (15,8)
|
Agit parfois comme ça
|
17 (22,4)
|
12 (15,8)
|
29 (19,1)
|
Agit souvent comme ça
|
24 (31,6)
|
41 (53,9)
|
65 (42,8)
|
Agit très souvent comme ça
|
17 (22,4)
|
17 (22,4)
|
34 (22,4)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Dans les deux communes, 42,8% des répondants ont
souvent l'habitude de demander conseils pour s'en sortir de
l'adversité d'ordre familial. Comme l'indique le tableau 19 ci-dessus,
à Ngiri-Ngiri, 31,6% des adolescents agissent souvent comme
ça versus 53,9% des jeunes adolescents de Gombe qui agissent
souvent de la sorte.
Recherche du soutien spirituel/divin dans la religion
pour vaincre la situation stressante
Le tableau 20 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité à travers la recherche du soutien spirituel/divin.
Tableau 20
|
Répartition des sujets de l'étude selon
la stratégie de recherche du soutien spirituel/divin dans la religion
pour vaincre la situation stressante
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n= 76)
|
Total
(N = 152)
|
f
(%) f (%) f (%)
|
|
N'agit jamais comme ça
|
18 (23,7)
|
11 (14,5)
|
29 (19,1)
|
Agit parfois comme ça
|
17 (22,4)
|
11 (14,5)
|
28 (18,4)
|
Agit souvent comme ça
|
24 (31,6)
|
27 (35,5)
|
51 (33,6)
|
Agit très souvent comme ça
|
17 (22,4)
|
27 (35,5)
|
44 (28,9)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Il ressort de l'analyse du tableau 20 ci-dessus que 33,6% des
adolescents interrogés ont souvent l'habitude de recourir
à leur religion pour surmonter l'adversité.
A Ngiri-Ngiri, 31,6% des sujets adolescents agissent
souvent de la sorte. Dans la commune de Gombe, 27 répondants
(35,5%) agissent souvent de cette manière et 27 autres (35,5%)
ont très souvent l'habitude de rechercher du soutien dans leur
religion.
Recours à la distraction à travers la
pensée orientée à autre chose qu'à la situation
stressante
Le tableau 21 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité à travers la pensée orientée à
autre chose qu'à la situation préoccupante.
Tableau 21
|
Répartition des sujets de l'étude selon
la stratégie du recours à la distraction à travers la
pensée orientée à autre chose qu'à
l'adversité
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n=76)
|
Total
(N = 152)
|
f
(%) f (%) f (%)
|
|
N'agit jamais comme ça
|
12 (15,8)
|
16 (21,1)
|
28 (18,4)
|
Agit parfois comme ça
|
14 (18,4)
|
11 (14,5)
|
25 (16,4)
|
Agit souvent comme ça
|
29 (38,2)
|
19 (25,0)
|
48 (31,6)
|
Agit très souvent comme ça
|
21 (27,6)
|
30 (39,5)
|
51 (33,6)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Pour cette stratégie adaptative, il ressort du tableau
21 ci-dessus que 33,6% des participants à cette étude ont
très souvent l'habitude de songer à autre chose
qu'à la situation qui les tracasse (N = 152).
Pour les adolescents interrogés à Ngiri-Ngiri,
38,2% d'entre eux agissent souvent de cette manière là,
c'est-à-dire ils préfèrent penser à autres choses
qu'à la situation préoccupante versus 39,5% des adolescents de
Gombe qui, d'après eux, agissent très souvent de la
sorte.
Recherche du soutien moral de la part des amis pour
surmonter l'adversité
Le tableau 22 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité à travers la recherche du soutien moral de la part
des amis/voisins.
Tableau 22
|
Répartition des sujets de l'étude selon
stratégie de la recherche du soutien moral de la part des amis/voisins
pour surmonter l'adversité
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f
(%) f (%) f (%)
|
|
N'agit jamais comme ça
|
16 (21,1)
|
14 (18,4)
|
30 (19,7)
|
Agit parfois comme ça
|
16 (21,1)
|
13 (17,1)
|
29 (19,1)
|
Agit souvent comme ça
|
20 (26,3)
|
21 (27,6)
|
41 (27,0)
|
Agit très souvent comme ça
|
24 (31,6)
|
28 (36,8)
|
52 (34,2)
|
|
|
|
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Lorsqu'il s'agit de vaincre l'adversité d'ordre
familial, 34,2% des répondants dans cette étude (N = 152),
préfèrent très souvent chercher du soutien moral
de la part des amis/voisins. Le tableau 22 ci-dessus indique que 31,6% des
participants de Ngiri-Ngiri versus 36,8% des répondants de Gombe
agissent très souvent de la manière souhaitée.
Abandon des objectifs en cours et penchant
centré sur la situation stressante
Le tableau 23 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité par l'abandon des objectifs en cours.
Tableau 23
|
Répartition des répondants selon la
stratégie d'abandon des objectifs
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n=76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
|
N'agit jamais comme ça
|
18 (23,7)
|
15 (19,7)
|
33 (21,7)
|
Agit parfois comme ça
|
16 (21,1)
|
8 (10,5)
|
24 (15,8)
|
Agit souvent comme ça
|
25 (32,9)
|
29 (38,2)
|
54 (35,5)
|
Agit très souvent comme ça
|
17 (24,4)
|
24 (31,6)
|
41 (27,0)
|
|
|
|
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
D'après les données du tableau 23 ci-dessus,
35,5% (N = 152) des sujets de l'étude préfèrent
souvent se pencher sur la situation adverse lorsqu'elle surgit. Les
résultats indiquent que 32,9% des adolescents de Ngiri-Ngiri agissent
souvent de la manière sus-énoncée versus 36,8% de
leurs pairs de Gombe.
Refoulement de la situation jugée adverse par
l'adolescent
Le tableau 24 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité par le refoulement de la situation jugée adverse.
Tableau 24
|
Répartition des sujets de l'étude selon
la stratégie de refoulement de la situation jugée
adverse
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n=76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
N'agit jamais comme ça
|
20 (26,3)
|
7 (9,2)
|
27 (17,8)
|
Agit parfois comme ça
|
13 (17,1)
|
16 (21,1)
|
29 (19,1)
|
Agit souvent comme ça
|
20 (26,3)
|
29 (38,2)
|
49 (32,2)
|
Agit très souvent comme ça
|
23 (30,3)
|
24 (31,6)
|
47 (30,9)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
D'après ce tableau 24, il convient de retenir que 49
(32,2%) adolescents sur 152 qui ont répondu dans cette étude
préfèrent souvent renvoyer dans l'inconscient la
situation stressante. Comparativement à Gombe où 38,2% des sujets
de l'étude agissent souvent comme ça ; à
Ngiri-Ngiri par contre, 30,3% des jeunes adolescents agissent très
souvent de cette manière.
Transformation de l'adversité en blague par
l'adolescent
Le tableau 25 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité par la transformation de l'adversité en blague.
Tableau 25
|
|
Répartition des sujets de l'étude selon
la stratégie de la transformation de l'adversité en blague
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n=76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
|
N'agit jamais comme ça
|
20 (26,3)
|
9 (11,8)
|
29 (19,1)
|
Agit parfois comme ça
|
12 (15,8)
|
19 (25,0)
|
31 (20,4)
|
Agit souvent comme ça
|
22 (28,9)
|
31 (40,8)
|
53 (34,9)
|
Agit très souvent comme ça
|
22 (28,9)
|
17 (22,4)
|
39 (25,7)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Il ressort du tableau 25 ci-dessus que 34,9% des
répondants préfèrent souvent transformer
l'adversité en blague (N = 152). Cependant, pour les adolescents de
Ngiri-Ngiri qui ont répondu dans cette étude, 22 sur 76 soit
28,9% agissent souvent comme ça et 22 (28,9%) agissent
très souvent comme ça.
Cette situation est différente pour les sujets de Gombe
où 40,8% ont affirmé agir souvent de la sorte et 25% ont
parfois l'habitude d'agir comme indiqué ci-haut.
Recherche de la distraction
cinématographique/télévisuelle
Le tableau 26 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité par la recherche de la distraction cinématographique
ou télévisuelle.
Tableau 26
|
Répartition des sujets de l'étude selon
la stratégie de recherche de la distraction
cinématographique/télévisuelle
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n= 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
|
N'agit jamais comme ça
|
15 (19,7)
|
12 (15,8)
|
27 (17,8)
|
Agit parfois comme ça
|
18 (23,7)
|
13 (17,1)
|
31 (20,4)
|
Agit souvent comme ça
|
24 (31,6)
|
29 (38,2)
|
53 (34,9)
|
Agit très souvent comme ça
|
19 (25,0)
|
22 (28,9)
|
41 (27,0)
|
|
|
|
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Parmi les 152 personnes interrogés, 53 (34,9%) ont
souvent l'habitude d'aller se distraire au cinéma ou en
regardant la télévision lorsqu'ils sont frappés par
l'adversité d'ordre familial (voir Tableau 26 ci-dessus).
Cette stratégie adaptative est alors souvent
plus appliquée à Gombe (38,2%) qu'à Ngiri-Ngiri (31,6%)
par les adolescents qui ont répondu de la même manière.
Intériorisation de la situation stressante par
un apprentissage adverso-centré
Le tableau 27 donne la répartition des sujets de
l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre
l'adversité par l'intériorisation de la situation.
Tableau 27
|
Répartition des sujets de l'étude selon
la stratégie d'intériorisation de la situation stressante par un
apprentissage adverso-centré
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
N'agit jamais comme ça
|
15 (19,7)
|
15 (19,7)
|
30 (19,7)
|
Agit parfois comme ça
|
15 (19,7)
|
13 (17,1)
|
28 (18,4)
|
Agit souvent comme ça
|
14 (18,4)
|
25 (32,9)
|
39 (25,7)
|
Agit très souvent comme ça
|
32 (42,1)
|
23 (30,3)
|
55 (36,2)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Interrogés sur cette manière d'agir, 55
participants sur 152, soit 36,2% ont déclaré qu'ils ont
très souvent l'habitude d'apprendre à vivre avec
l'adversité et d'en tirer un enseignement (voir Tableau 27
ci-dessus).
Cette stratégie adaptative d'apprentissage
adverso-centré est très souvent appliquée par
42,1% des adolescents de Ngiri-Ngiri qui ont répondu dans cette
étude. Cette situation est différente de Gombe où 32,9%
des adolescents tirent souvent un enseignement après
s'être affrontés face à une situation stressante d'ordre
familial.
b. Modes de réponses de l'estime de
soi
Cette sous-section s'intéresse à la
présentation des données relatives à la maladie :
l'estime de soi. Comme mentionné ci-haut, il s'agit d'explorer les modes
de réponses de l'estime de soi utilisés par les sujets de
l'étude.
Acceptation de soi devant les amis
Le tableau 28 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de l'acceptation de soi.
Tableau 28
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait d'acceptation de soi devant les amis
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
|
Non pas comme ça
|
14 (18,4)
|
1 (1,3)
|
15 (9,9)
|
Parfois comme ça
|
16 (21,1)
|
15 (19,7)
|
31 (20,4)
|
Souvent comme ça
|
28 (36,8)
|
20 (26,3)
|
48 (31,6)
|
Très souvent comme ça
|
18 (23,7)
|
40 (52,6)
|
58 (38,2)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
L'analyse du tableau 28 ci-dessus montre que sur 152
adolescents interrogés, 38,2% sont ceux qui s'acceptent
toujours devant leurs pairs ; 31,6% déclarent qu'ils
s'acceptent souvent tel qu'ils sont.
A Ngiri-Ngiri, 36,8% des répondants ont dit qu'ils
s'acceptent souvent. Quant à ceux de Gombe, plus de la
moitié (52,6%) ont affirmé qu'ils acceptent toujours
d'être ce qu'ils sont sans se sentir complexés.
Sensation de plaisir de se retrouver devant des
nouvelles situations
Le tableau 29 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de sensation de plaisir de se retrouver devant
des nouvelles situations.
Tableau 29
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait de sensation de plaisir de se retrouver dans des nouvelles situations
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
|
Non pas comme ça
|
19 (25,0)
|
10 (13,2)
|
29 (19,1)
|
Parfois comme ça
|
17 (22,4)
|
9 (11,8)
|
26 (17,1)
|
Souvent comme ça
|
21 (27,6)
|
35 (46,1)
|
56 (36,8)
|
Très souvent comme ça
|
19 (25,0)
|
22 (28,9)
|
41 (27,0)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
La répartition des répondants selon ce trait
psychologique donne un renseignement selon lequel 36,8% des jeunes adolescents
de deux milieux confondus, ont souvent eu le plaisir de se retrouver
devant des nouvelles situations et 27% ont quant à eux très
souvent le même plaisir (voir Tableau 29 ci-dessus).
Par ailleurs, comparativement aux répondants de Gombe
où 46,1% ont déclaré qu'ils ont souvent eu ce
plaisir de se rencontrer des nouvelles situations, 27,6% de ceux de Ngiri-Ngiri
sont ceux qui se sentent souvent comme ça.
Parler et/ou discuter de ses projets avec les
autres
Le tableau 30 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de partage de ses projets avec les autres.
Tableau 30
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait de parler et/ou discuter de ses projets avec les autres
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
Non pas comme ça
|
16 (21,1)
|
8 (10,5)
|
24 (15,8)
|
Parfois comme ça
|
12 (15,8)
|
16 (21,1)
|
28 (18,4)
|
Souvent comme ça
|
32 (42,1)
|
30 (39,5)
|
62 (40,8)
|
Très souvent comme ça
|
16 (21,1)
|
22 (28,9)
|
38 (25,0)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Au regard du tableau 30 ci-dessus, il sied de retenir que
40,8% des sujets ayant participé à cette étude ont
souvent l'habitude de discuter de leurs projets avec leurs pairs.
Toutefois, cette réactivité semble être
différemment de mise dans les deux milieux. A Ngiri-Ngiri, 42,1% des
répondants discutent souvent de leurs projets avec d'autres
personnes, alors qu'à Gombe, 39,5% des adolescents ayant répondu
à l'étude affirment qu'ils ont souvent l'habitude de le
faire.
Mérite du respect des autres
Le tableau 31 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de mérite du respect de la part des
autres.
Tableau 31
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait du mérite du respect des autres
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
|
Non pas comme ça
|
14 (18,4)
|
12 (13,2)
|
26 (17,1)
|
Parfois comme ça
|
18 (23,7)
|
15 (19,7)
|
33 (21,7)
|
Souvent comme ça
|
25 (32,9)
|
25 (32,9)
|
50 (32,9)
|
Très souvent comme ça
|
19 (25,0)
|
24 (31,6)
|
43 (28,3)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
En répartissant les sujets de l'étude selon ce
trait de l'estime de soi, 50 adolescents interrogés sur 152, soit 32,9%
affirment mériter souvent le respect des autres. Selon les
résultats du tableau 31 ci-dessus, il existe une égalité
de 32,9% dans les deux communes (c'est-à-dire 32,9% à Ngiri-Ngiri
et 32,9% à Gombe) pour le mérite du respect des autres qui est
souvent observé selon la déclaration des sujets
interrogés.
En revanche, 31,6% des adolescents de Gombe versus 25% de ceux
de Ngiri-Ngiri ont affirmé qu'ils se sentent toujours
respectés par les autres.
Auto préoccupation des adolescents en rapport
avec ce que les autres pensent d'eux
Le tableau 32 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait d'auto préoccupation.
Tableau 32
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait de l'auto préoccupation en rapport avec ce que les autres
pensent de soi
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
|
Non pas comme ça
|
13 (17,1)
|
13 (17,1)
|
26 (17,1)
|
Parfois comme ça
|
12 (15,8)
|
21 (27,6)
|
33 (21,7)
|
Souvent comme ça
|
22 (28,9)
|
19 (25,0)
|
41 (27,0)
|
Très souvent comme ça
|
29 (38,2)
|
23 (30,3)
|
52 (34,2)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
La répartition des sujets de l'étude (N = 152)
d'après cette caractéristique indique que plus d'un tiers des
répondants (34,2%) se sentent toujours préoccupés
de ce que les autres pensent d'eux. Selon les résultats du tableau 32
ci-dessus, ce sont surtout les adolescents de Ngiri-Ngiri (38,2%) qui se
sentent toujours préoccupés par rapport à ceux de
Gombe (30,3%).
Considération des problèmes
traumatisants
Le tableau 33 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de considération des problèmes.
Tableau 33
|
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait de la considération des problèmes traumatisants comme
défis et non irritations
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
Non pas comme ça
|
17 (22,4)
|
11 (14,5)
|
28 (18,4)
|
Parfois comme ça
|
16 (21,1)
|
17 (22,4)
|
33 (21,7)
|
Souvent comme ça
|
24 (31,6)
|
25 (32,9)
|
49 (32,2)
|
Très souvent comme ça
|
19 (25,0)
|
23 (30,3)
|
42 (27,6)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Pour maintenir leur estime, 32,2% des adolescents
questionnés ont dit qu'ils préfèrent souvent
considérer les problèmes qui les traumatisent comme défis
et non irritations ; 27,6% de ces personnes interrogées ont
déclaré qu'elles considèrent toujours ces
problèmes comme étant des défis à relever (voir
Tableau 33 ci-dessus).
L'écart n'est pas si grand entre les répondants
de Gombe (32,9%) et ceux de Ngiri-Ngiri (31,6%) dont la réaction est de
souvent considérer les problèmes comme des défis
et non comme des irritations.
Demande d'aide auprès des autres sans
complexe
Le tableau 34 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de demande d'aide auprès des autres sans
complexe.
Tableau 34
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait de la demande d'aide auprès des autres sans complexe
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe (n = 76)
|
Total (N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
Non pas comme ça
|
21 (27,6)
|
11 (14,5)
|
32 (21,1)
|
Parfois comme ça
|
12 (15,8)
|
16 (21,1)
|
28 (18,4)
|
Souvent comme ça
|
25 (32,9)
|
29 (38,2)
|
54 (35,5)
|
Très souvent comme ça
|
18 (23,7)
|
20 (26,3)
|
38 (25,0)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
L'analyse des données en rapport avec ce trait
psychologique de l'estime de soi des adolescents indique que, lorsqu'ils
rencontrent une situation adverse au sein de leurs ménages, un peu plus
d'un tiers des répondants (35,5%) demandent souvent de l'aide
auprès de leurs pairs ou autres personnes sans se sentir ni coupables,
ni embarrassés.
Comme l'indique le tableau 34 ci-dessus, à Ngiri-Ngiri,
cette réaction est souvent de mise par 32,9% des sujets qui ont
répondu dans cette étude contre 38,2% des jeunes adolescents de
Gombe.
Regard courageux des autres lors de
l'interaction
Le tableau 35 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de courage d'affronter les autres.
Tableau 35
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait du regard courageux des autres lors de l'interaction
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
Non pas comme ça
|
19 (25,0)
|
7 (9,2)
|
26 (17,1)
|
Parfois comme ça
|
15 (19,7)
|
20 (26,3)
|
35 (23,0)
|
Souvent comme ça
|
14 (18,4)
|
31 (40,8)
|
45 (29,6)
|
Très souvent comme ça
|
28 (36,8)
|
18 (23,7)
|
46 (30,3)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
La répartition des sujets de l'étude
d'après cette caractéristique psychologique montre que 30,3% des
répondants dans les deux communes ont toujours eu le courage de
regarder les autres dans les yeux lorsqu'ils échangent avec eux ;
ils sont suivis de 29,6% de ceux qui font souvent la même chose
(voir Tableau 35 ci-dessus).
Comparativement à leurs pairs de Gombe qui, à
presque 41% (40,8%) agissent de manière souhaitable, c'est-à-dire
souvent comme ça, 28 (36,8%) adolescents de Ngiri-Ngiri sont
ceux qui ont toujours eu l'habitude de regarder dans les yeux avec
courage, leurs interlocuteurs quand ils parlent avec eux.
Sensation de nervosité/timidité lors de
la première rencontre avec les inconnus
Le tableau 36 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de sensation de nervosité/timide lors de
la première rencontre avec les inconnus.
Tableau 36
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait de la sensation de nervosité ou timidité lors de la
première rencontre avec les inconnus
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f
(%) f (%) f (%)
|
Non pas comme ça
|
14 (18,4)
|
12 (15,8)
|
26 (17,1)
|
Parfois comme ça
|
18 (23,7)
|
11 (14,5)
|
29 (19,1)
|
Souvent comme ça
|
24 (31,6)
|
27 (35,5)
|
51 (33,6)
|
Très souvent comme ça
|
20 (26,3)
|
26 (34,2)
|
46 (30,3)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Le tableau 36 ci-dessus montre que 33,6% des sujets
interrogés ne se sentent pas souvent nerveux/timides lorsqu'ils
rencontrent pour la première fois des personnes inconnues à qui
ils doivent du respect ; ils sont suivis de 30,3% de leurs pairs qui ne se
sentent pas toujours comme nerveux/timides.
Par rapport à Gombe où 35,5% des
répondants ne se sentent pas souvent nerveux/timides et 34,2%
ne se sentent pas toujours de la manière indiquée ;
à Ngiri-Ngiri, 31,6% des sujets interrogés ont
déclaré qu'ils ne se sentent pas souvent nerveux/timides
et 26,3% ne se sentent pas toujours nerveux/timides lorsqu'ils
rencontrent pour première fois les personnes inconnues à ils
doivent du respect.
Sensation de nervosité par l'adolescent
lorsqu'il devient le centre d'intérêt dans des grands
groupes
Le tableau 37 donne la répartition des sujets de
l'étude selon le trait de sensation de nervosité dans les grands
groupes.
Tableau 37
|
Répartition des sujets de l'étude selon
le trait de la sensation de nervosité face aux grands groupes
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
Non pas comme ça
|
11 (14,5)
|
15 (19,7)
|
26 (17,1)
|
Parfois comme ça
|
24 (31,6)
|
17 (22,4)
|
41 (27,0)
|
Souvent comme ça
|
26 (34,2)
|
21 (27,6)
|
47 (30,9)
|
Très souvent comme ça
|
15 (19,7)
|
23 (30,3)
|
38 (25,0)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Il ressort de l'analyse des données
résumées dans le tableau 37 en rapport avec la sensation de
nervosité lorsque l'on devient le centre de l'attention dans les grands
groupes que 30,9% des sujets interrogés ont déclaré ne pas
souvent se sentir nerveux lorsqu'ils sont considérés
comme le centre d'intérêt dans les grands groupes, 41 (27%)
répondants (N = 152) ont déclaré se sentir
parfois nerveux lorsqu'ils deviennent le centre l'intérêt
dans les grands groupes tel qu'à l'école (voir Tableau 37
ci-dessus).
A Ngiri-Ngiri, 34,2% des répondants ont
déclaré qu'ils ne se sentent pas souvent nerveux
lorsqu'ils deviennent le centre d'intérêt dans les grands groupes
tels qu'à l'église, à l'école... ; 30,3% des
répondants de Gombe ont déclaré par contre ne pas se
sentir toujours nerveux dans les mêmes situations.
Après avoir analysé les sous-variables relatives
aux stratégies de coping et aux modes de
réponses de l'estime de soi, il s'est avéré pertinent de
présenter de manière succincte les prévalences de la
résilience et de l'estime de soi chez les sujets de l'étude. La
sous-section 4.2.4 s'attèle à la présentation de ces
prévalences.
4.2.4 Prévalence de la maladie dans la
population étudiée
a. Prévalence de la
résilience
Le tableau 38 présente les données relatives
à la prévalence de la résilience dans la population
étudiée.
Tableau 38
|
Prévalence de la résilience
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
Malade (M+)
|
31 (40,8)
|
23 (30,3)
|
54 (35,5)
|
Non-malade (M-)
|
45 (59,2)
|
53 (69,7)
|
98 (64,5)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Comme l'indique le tableau 38 ci-dessus, 31 adolescents sur
76 interrogés à Ngiri-Ngiri soit 40,8%, versus 23 (30,3%)
adolescents sur 76 qui ont répondu ont présenté la
désadaptation (ou une mauvaise résilience). En somme, 54
répondants sur 152 qui ont participé à cette étude
ont présenté les caractéristiques d'une mauvaise
résilience. Ce qui explique que la prévalence de la
résilience est estimée à 35,5% dans les deux
milieux ; elle est estimée à 40,8% à Ngiri-Ngiri et
à 30,3% à Gombe. Les figures 3 et 4 montrent les taux de
prévalence de la résilience dans les deux milieux de
l'étude.
Figure 3. Taux de prévalence
de la résilience (M+) comparé à M-
57,4%
42,6%
Figure 4. Taux de
prévalence (%) de la résilience de deux milieux
b. Prévalence de l'estime de soi
Le tableau 39 présente les données relatives
à la prévalence de l'estime de soi dans la population
étudiée.
Tableau 39
|
Prévalence de l'estime de soi
|
|
Ngiri-Ngiri
(n = 76)
|
Gombe
(n = 76)
|
Total
(N = 152)
|
f (%)
f (%) f (%)
|
Malade (M+)
|
30 (39,5)
|
26 (34,2)
|
56 (36,8)
|
Non-malade (M-)
|
46 (60,5)
|
50 (65,8)
|
96 (63,2)
|
Total
|
76 (100,0)
|
76 (100,0)
|
152 (100,0)
|
Ce tableau 39 indique qu'à Ngiri-Ngiri, 39,5% des
sujets de l'étude ont présenté les traits de la
mésestime versus 34,2% des répondants de Gombe ont
manifesté des caractéristiques pathologiques de ce trait
psychologique qu'est l'estime de soi.
L'analyse globale des données relatives à ce
trait psychologique a indiqué que la prévalence de la
mésestime est estimée à 36,8% parmi les sujets qui ont
répondu à cette étude. Les figures 5 et 6 montrent les
taux de prévalence de l'estime de soi chez les répondants.
Figure 5. Taux de prévalence de
l'estime de soi (M+) comparé à M-
46,4%
53,6%
Figure 6. Taux de prévalence (%) de
l'estime de soi dans les deux milieux
4.3 Résultats des analyses
bi-variées
Dans cette partie du chapitre, nous procédons à
la vérification de l'hypothèse alternative qui a postulé
l'existence des associations entre le SSE des parents et la résilience
puis l'estime de soi des adolescents citadins. Cette hypothèse a deux
volets. Le premier volet suggère qu'il existe une association
positive et significative entre le SSE des parents et la résilience des
adolescents. Le deuxième volet suggère cette association entre le
SSE des parents et l'estime de soi.
|
|