A. FICHE SIGNALETIQUE
· Dénomination : Brasserie et limonaderie, BRALIMA
en sigle ;
· Création : le 23 octobre 1923 ;
· Forme juridique : société par actions
à responsabilités limitées (SARL) ;
· Initiateurs : industriels belges et la banque de
Bruxelles ;
· N° registre de commerce : NRC 1230 Kinshasa ;
· Siège social et l'exploitation : n°1, AV. du
drapeau, commune de la Gombe, Kinshasa, RDC ;
· Gestionnaire et propriétaire : le groupe
HEINEKEN
· Objet social : production et distribution des
boissons.
· Effectifs du personnel : 510
· Portefeuille d'activité : la BRALIMA met à
la disposition des consommateurs une gamme d'articles variés : Primus,
turbo King, Legend, la Mützig,
Intégration de l'Intelligence Economique (IE) dans
les pratiques managériales des Entreprises Congolaises
Heineken, Coca Cola, Fanta, Sprite, Schweppès, Tonic,
soda, Vital'o Grénadine, Vital'o eau de table... A côté de
cette gamme des boissons, la BRALIMA produit aussi et commercialise des blocs
de glace.
B. HISTORIQUE
L'histoire de la BRALIMA remonte à l'année 1923,
précisément le 23 octobre date retenue pour sa création.
En cette période, des industriels belges ont commencé à
entreprendre des démarches pour installer, avec l'aide de la Banque de
Bruxelles, une brasserie à Léopold-ville afin de combattre
l'alcool local, communément connu sous le nom de « lotoko »
distillé et fermenté dans les conditions hygiéniques
douteuses. La mise en oeuvre de la Brasserie est devenue effective le 27
décembre 1926 sous le nom de Brasserie de Léopold-ville, avec un
effectif de 35 agents dont 5 expatriés, sous la direction de monsieur
DUMOULIN N.
Au cours de la période 1929-1933, la BRALIMA a connu
des sérieuses difficultés. Alors Brasserie de
Léopold-ville, elle est secouée par la crise mondiale de 1929 qui
fait baisser les prix dans le monde entier. Sa bière phare se voit
concurrencée par les bières d'importation et est peu
consommée par les autochtones à cause de son prix
élevé et de la réticence du gouvernement
général d'autoriser la vente de la bière à toute la
population. Elle n'est pas non plus commercialisée à
l'intérieur parce que pasteurisée. Entre 1933-1949, la BRALIMA
réussit à éviter la faillite grâce au savoir-faire
de ses responsables et connût un progrès considérable. Le
redressement fut opéré sous la direction de Monsieur VISEZ et se
soldat par une expansion marquée dans la production. On remarque
à cette époque l'amélioration de la qualité de la
bière et l'obtention de l'autorisation de vendre la bière aux
africains de la bière. L'obtention de l'autorisation a fait passer la
production et la consommation de 35000 bouteilles en 1926 à 125000
bouteilles par mois à partir de 1945.
Durant la période allant de 1950-1972, la BRALIMA a
poursuivit son expansion. Elle s'est faite remarquer par l'extension de ses
activités, et suite au progrès réalisé par la
Brasserie de Léopoldville, les actionnaires de la Brasserie à
Bruxelles décident l'extension géographique de ses
activités à l'intérieur du pays, au Congo-Brazzaville et
au Rwanda Urundi. C'est ainsi qu'a été progressivement
créées des Brasseries à Bukavu (1950), à
Brazzaville (1952) à Bujumbura (1954) à Kisangani (1957),
à Boma (1958), à Gisenyi (1959) et à Mbandaka (1972).
Jusqu'à la période des indépendances, vers les
années 60, la BRALIMA restait encore une société
implantée à Kinshasa (Léopold-ville) mais avec
l'évolution de la situation politique, ses succursales de Brazzaville,
du Rwanda et de Burundi se sont autonomisées. On verra ainsi la
création de BRALIMA Congo -Brazzaville (BRASCO), de BRALIMA Rwanda
(BRALIMA) et BRALIMA Burundi (Brarundi).
Au départ la société était sous le
contrôle d'industriels belges mais actuellement elle appartient au Groupe
nétherlandais HEINEKEN qui est devenu actionnaire majoritaire avec 77%
depuis 1992. A cette date HENIKEN a fusionné la BRALIMA et la CIB et
depuis 2005, ce même groupe a racheté la bouteillerie de
Intégration de l'Intelligence Economique (IE) dans
les pratiques managériales des Entreprises Congolaises
Kinshasa, BOUKIN en sigle. Depuis quelques années, la
BRALIMA n'hésite pas de revendiquer son leadership sur le marché
congolais de la bière.
II.2.3. LA COHYDRO
A. FICHE SIGNALETIQUE
- Dénomination : la Congolaise des Hydrocarbures, en
sigle COHYDRO - Création : le 09Août 1999
- Forme juridique : Entreprise d'Etat
- Initiateurs : l'Etat congolais
- No d'identité nationale
- Siège social et d'exploitation : Avenue comité
urbain, n°1, commune de la Gombe, ville de Kinshasa, République
Démocratique du Congo
- Gestionnaire : les mandataires de l'Etat
- Objet social : entreprise pétrolière à
caractère technique, commercial et industriel ;
- Portefeuille d'activités : l'exploitation, la
production, le raffinage, l'approvisionnement, le transport, le stockage et la
distribution des produits pétroliers, du gaz ou leurs devises
tels que le carburant, lubrifiants synthétiques ou chimiques
;
- Effectif du personnel : 515
- Principaux concurrents : ELF,
FINA, SONANGOL, COBIL,
PETROBRAS, LUK'OIL,
ENGEN...
B. HISTORIQUE
La Congolaise des Hydrocarbures est née sur les cendres
de l'ancienne PETROCONGO qui avait pour objet social : la participation
à la recherche pétrolière avec les sociétés
étrangères ; les gérances et le contrôle des
participations de l'Etat dans les sociétés
génératrices de revenu sur la production et les services du
secteur. Elle s'occupe aussi de l'importation des produits pétroliers
finis et bruts, la commercialisation du pétrole brut congolais, la
constitution et la gestion des stocks stratégiques des produits
pétroliers. Son objet statutaire était les activités
commerciales de la chaîne pétrolière.
En 1999, précisément le 9 Août 1999
naîtra une nouvelle société dénommée COHYDRO
par décret-loi n° 245 du 08 Août 1999 conformément au
décret-loi n° 246 du 9 Août 1999 portant création de
la nouvelle société lui cédant tous les avoirs de
l'ancienne société pétro-Congo -c'est-à-dire son
actif et le passif fut placé à la disposition d'un comité
de liquidation.
En neuf ans d'existence, les réalisations de la COHYDRO
sont satisfaisantes et le résultat augure de bonnes perspectives de
croissance. Dans le domaine de l'exploitation-production, COHYDRO est depuis
2002, producteur du pétrole brut dans le bassin côtier congolais
en association avec le groupe français
Intégration de l'Intelligence Economique (IE) dans
les pratiques managériales des Entreprises Congolaises
PERENCO. Sans oublier la découverte d'une plate-forme
pétrolière commune dans le lac Edouard avec l'Ouganda.
En matière d'approvisionnement, de transport, de
stockage et de distribution des produits pétroliers, COHYDRO a
réalisée et continue à réaliser le transport en
dizaines de convois annuels des produits pétroliers de Kinshasa vers
l'arrière pays au moyen de sa flotte fluviale d'une capacité
totale de 12500m2 soit 58% de l'ensemble de la flotte
pétrolière du pays (selon les statiques de 2004).
III.2.4. LA SOFIDE
A. FICHE SIGNALITIQUE
- Dénomination : société financière
de Développement
- Création : le 09 janvier 1970 par ordonnances-lois No :
070/001-003 et 070/008 de janvier 1970.
- Forme juridique : société par Action à
Responsabilité limitée (SARL) à économie mixte,
- Initiateurs : Gouvernement congolais, Banque Centrale du Congo,
BIRD et SFGI
- N° identification nationale : A08620U ;
- N0 Registre de commerce : Immeuble SOFIDE, croissement des
avenues Kisangani et le Marinel à Kinshasa-Gombe/République
Démocratique du Congo.
- Gestionnaire : BCC
- Objet social : concourir techniquement et
financièrement au développement de la République
Démocratique du Congo en favorisant la création, l'extension ou
la modernisation des entreprises industrielles, agricoles ou autres
établies sur l'étendue du territoire national ;
- Effectif du personnel de 173 en 1999 à nos jours la
SOFIDE ne compte que 30 agents.
- Portefeuille d'activités : octroi de crédits,
des prêts à moyen et long terme, de prêts à court
terme (financement des opérations de charge, prise de participation
et/ou d'aval.
- L'évaluation technique, financière et
économique des projets, l'élaboration des études de
faisabilité, des études économiques et de marché,
le suivi et la supervision des projets, gestion des fonds pour compte des
tiers, le consulting des institutions financières internationales et les
conseils en gestion.
B. HISTOIRE SUCCINTE
La Société Financière de
Développement, en sigle SOFIDE, est une institution financière
non bancaire créée en 19710 à l'action conjointe du
conseil exécutif (Gouvernement), de la Banque mondiale et des
entreprises congolaises et étrangères.
Intégration de l'Intelligence Economique (IE) dans
les pratiques managériales des Entreprises Congolaises
L'idée de créer une banque de
développement est née après les réformes
monétaires de 1967 mais n'a été concrétisée
que par la signature de l'ordonnance présidentielle n° 07/001 du
09/01/1970 autorisant la création d'une société par
Actions à Responsabilités limites dénommée
société congolaise des finances et de développement pour
une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans renouvelable à terme mais
dont la prochaine durée ne pourra excéder quatre vingt-neuf
ans.
Le 27 octobre 1971, au moment de la zaïrianisation, la
SOCOFIDE devient SOFIDE. La création de cette structure se justifiait
par le fait que :
- Le système financier d'avant 1971 ne comportant que
des banques de dépôt avec mission essentielle de financement des
entreprises pour leurs besoins d'exploitation ;
- L'inexistence d'un organisme d'appui financier et technique au
financement des investissements et en faveur des PME ;
- La nécessité de compléter les mesures
d'accompagnement de la réforme monétaire de juin 1967 et le code
des investissements de 1969.
- L'inexistence des besoins importants de financement pour une
économie entièrement à reconstruire.
De 1970 à 1985 : expansion et maintien positif de tous les
indicateurs de structure et de gestion de l'institution ;
De 1986 à 1993 : La SOFIDE a vu son capital reparties de
la manière
suivante :
- République du Zaïre : 40%
- Action privée congolaise : 27,2%
- BEIDEG et SFI : 20%
- Instituts financiers étrangers 12,8%.
Cet effort de recouvrement a été maintenu et
amélioré jusqu'en 1994, année où la SOFIDE
commençait à faire sa descente aux enfers avec une nette
détérioration de la situation financière et risque de
liquidation (amenuisement du portefeuille, indicateurs de section
négatifs...), situation causée par l'accumulation des
impayés, des prêts non remboursés après la
période des pillages.
De septembre 1999 à octobre 2000. Mise sous gestion
administrative par la BCC en vue d'exécuter un plan de restructuration
de la SOFIDE mis au point par la BCC. De 2000 à 2005, situation
d'exécution du plan de redressement pour rétablir les
équilibres. Le redimensionnement du patrimoine (mise en location
optimale des espaces d'immeuble du siège social) et du personnel depuis
janvier 2003 en vue d'ajuster les charges aux produits d'exploitation.
Actuellement, l'équipe dirigeante cherche à recapitaliser la
société, rechercher et disposer d'autres ressources
substantielles durables pour relancer l'entreprise.
Ainsi fait, nous passons aux résultats et discussions de
notre étude.
Intégration de l'Intelligence Economique (IE) dans
les pratiques managériales des Entreprises Congolaises
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