L'engagement des jeunes étudiants en politique( Télécharger le fichier original )par Sébastien Bugnon Dris Lyes Université de Strasbourg - Master 1 Sciences politiques et sociales 2008 |
B. La remédiassions par le politiqueDans cette partie, nous allons essayer d'expliquer les méthodes pédagogiques du gouvernement sur deux parties, sur les citoyens autodidactes au premier lieu, et en second lieu, la méthode pédagogique dans les écoles. Enfin, nous verrons en troisième lieu, les moyens utilisés par les gens non scolarisés, dans la rue. 1. La politique du gouvernement CanadiensLe gouvernement Canadien à procédé depuis les années 90 à la remédiassions du phénomène. En fait, son programme rentre dans le cadre de la citoyenneté, vu que le Canada est un pays d'accueil et d'immigration. Le programme vise les gens qui veulent devenir citoyens Canadiens. Mais son programme ne vise pas seulement la catégorie des jeunes adultes mais il vise aussi les plus jeunes aux écoles. A cet effet, le gouvernement a adopté à une certaine période, une méthode théorique pour inciter les jeunes citoyens à s'intéresser à la politique et à utiliser leur droit de vote. Mais ces dernières années, il travaille sur une nouvelle méthode, la pratique. Le projet gouvernemental est d'amener les élections là où les jeunes vivent, travaillent, étudient. Faciliter l'accessibilité des jeunes au vote. Dans les campus universitaire, en partenariat avec les associations étudiantes, dans les quartiers et sans aucune négligence des jeunes de la rue. Dans le respect de la diversité, valeur à laquelle le Canada donne beaucoup d'importance. Il reconnait ce principe : ce qui s'applique à X ne s'applique pas forcément à Y : le milieu urbain et le milieu rural ne sont pas les mêmes. Le milieu est multiculturel et très coloré. L e gouvernement utilise une méthode soft, pour attirer l'attention des jeunes. Il se soumet à leur propre langage ; ils utilisent des médias et les portes paroles qui ont de l'influence chez les jeunes. On peut citer par exemple la sensibilisation des jeunes autochtones par la collaboration avec les organisations de défense des droits des autochtones, la protection de l'environnement... On peut également dire que les élus ont consciences qu'il faut promouvoir et continuer la sensibilisation des jeunes après les élections, et notamment par l'éducation civique soutenue par les groupes communautaire.
Dans l'ensemble, le gouvernement a une politique claire et définit d'intéresser les jeunes. Le gouvernement Canadien est alerté par diverses recherches effectuées par des imminents universitaires spécialistes dans le domaine, pour remédier à ce fléau répandu chez les jeunes dans la société. Parmi ces universitaires : Pammett et LeDuc expliquent, d'après leur étude en 200351(*), que l'amélioration de l'éducation et de l'information des électeurs constituent le remède sans équivalent pour attiser l'intérêt chez les jeunes. Ils précisent qu'il faut mettre l'accent sur « l'éducations civique ». Un programme scolaire dont l'objectif est de les familiariser avec le système et la participation sociale et politique. Elisabeth Gidengil (Université McGill), André Blais et Richard Nadeau (Université de Montréal) et Neil Nevitte (Université de Toronto), supposent que tout engagement ne se fait que dans un intérêt précis. Donc pour motiver les « petits jeunes » à s'investir en politique traditionnelle, il faut d'abord se rendre intéressant. Dans le cadre de l'éducation à la citoyenneté et du devoir civique, l'un des éléments clé dans les mains du gouvernement, s'avère également solutionnaire pour la problématique. En effet, les canadiens expriment un fort sens de la citoyenneté, un sens du devoir civique. Ce type de sentiment motive beaucoup plus les électeurs qui votent régulièrement * 51 Chapitre 5 page 38 « Pour quoi la participation décline aux élections fédérales canadiennes: un nouveau sondage des non-votants » |
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