c) L'évolution de ses jeunes au
sein du MJS et du PS.
Je trouve à présent intéressant de voir
quelle a été l'évolution de ses jeunes au sein du MJS.
Antoine, nous dit qu'il a d'abord milité simplement
quand on l'appelait, puis on lui a proposé d'animé la cellule MJS
sur son lycée, ce qu'il a fait. Après la terminal, il est
« revenu au MJS pour les législatives (...). On a
contribué à la réélection confortable d'Arman
ELON. On a décidé d'organiser un peu
différemment le groupe Strasbourg, la masse militante acquise d'une part
pendant le mouvement anti CPE et durant les présidentielles a vraiment
grossi et on a décidé d'être toujours plus proche des
militants et occuper plus de terrain; donc de diviser le groupe en trois.
Donc j'ai été élu par les militants
du groupe et j'ai animé la tête de l'organisation de celui-ci
jusqu'au congrès : fin automne 2007, et a partir de ce moment j'ai
assuré la trésorerie de l'organisation jusqu`en septembre 2008.
Et j'ai aussi aidé à assister le scrutin général
durant les municipales car c'était une période ou on avait
vraiment beaucoup de travail et toutes les bonnes volontés
étaient mobilisées. A partir de décembre 2008, à la
suite de différents conflits interne j'ai rendu mes missions que j'ai
reprises très récemment puisque ces conflits ont
été réglés et donc j'assure aujourd'hui l'animation
de la fédération du bas Rhin. Je suis également
responsable MJS Strasbourg Est ».
Nora militais simplement au début, et n'a pas prie
d'autres fonctions jusqu'à l'an dernier « où je
suis rentré dans le bureau local du groupe campus du MJS, et cette
année je suis secrétaire du groupe campus. Le groupe campus
comprend 1100 membres donc environ la moitié du MJS du Bas
Rhin ».
Nicolas a « adhéré en
décembre 2007, j'ai commencé à militer tout doucement avec
les municipales, et je me suis plus investit dans le mouvement des jeunes
socialistes à partir du moment où on m'a proposé
d'être suppléant au collectif général (parlement du
MJS) au mois d'août dernier. J'y suis entré au mois de septembre.
Donc a partir de là j'ai commencé à plus m'investir. Et au
mois de janvier je suis devenu responsable local de Strasbourg
Nord. »
Baptiste a « adhéré au mouvement
des jeunes socialistes le 21 avril 2002, mais je militais déjà un
petit peu pour le MJS avant puisqu'il y avait des élections
présidentielles et donc j'avais participé à un certain
nombre de meeting, avec des débats avec le ministre de
l'éducation national de l'époque qui étais Jack Lang, avec
le ministre des affaires économiques qui était Dominique
Strauss-Kahn (...).
On était une vingtaine en assemblée
générale, une quarantaine, soixantaine en tout :
c'était assez restreint ; l'année suivante (...) il y a eu
le collectif fédéral du MJS où il y a eu des
démissions. Il fallait remplacer des gens ; donc ils m'ont
proposés de rentrer dans le collectif fédéral et
d'être rédacteur en chef du journal du MJS. (...)
Là je prends en charge la trésorerie du MJS,
le secrétariat général, et le secrétariat à
la communication et au porte-parolat. Presque un vice animateur
fédéral pendant deux ans. On lance les campagnes régional
et cantonal. C'est à ce moment là que je me rapproche aussi du
parti socialiste. Je prends ma carte au PS en 2004 avec les élections
cantonales. Je m'investis dans ma circonscription à ce niveau là.
Claude Freying me fait rentrer dans le bureau de section comme
représentant du MJS. Ensuite il y a les campagnes européennes au
côté de Catherine Trotmann (...). Je suis donc animateur
fédéral élus fin 2005/ début 2006 et c'est
là ou ce lance le CPE notamment. A partir de ce moment on passe la barre
des 200 puis on passe au 300/350. Le CPE c'est une grosse phase de recrutement
de militant. On a commencé à décentraliser le MJS car
jusqu'à présent il n'y avait pas de groupe, mais juste la
fédération. On a d'abord crée le groupe campus, pour les
étudiants socialiste, ensuite a été créé le
groupe Sélestat, le groupe Strasbourg puis le groupe Illkirch et
après les groupes ont été
redécoupés...
La rentrer 2006, on se retrouve a faire la primaire
interne du PS Ensuite on mène les campagnes présidentielles et
législative (...). Avec la fin de mon mandat ; j'ai
préparé la succession. Je me suis retiré de la direction
du MJS durant l'été 2007 pour laisser la place à une
nouvelle équipe. A ce moment il y avait le congrès national des
jeunes socialistes où je suis élu à la commission
nationale de l'arbitrage. En gros c'est la justice du MJS au niveau national et
je suis consultant pour le bureau national pour un certain nombre de dossier
notamment la réforme des collectivités, la réforme des
statues au sein du MJS. Je suis candidat au municipale D'Illkirch Graffenstaden
où sera élu Jacques Bigot à plus de 70% dès le
1er tour(...).
Je me lance dans le congrès du PS à ce
moment là. Donc j'avais plus de responsabilité au sein du MJS. A
l'issu de ce congrès je suis élu au conseil fédéral
du parti et je suis secrétaire adjoint de la section Illkirch
Grafenstaden.
Ces jeunes ne s'engagent pas simplement dans le mouvement des
jeunes socialiste pour faire de la figuration. Ils s'investissent au sein de
celui-ci. Ils évoluent, s'occupent de différents postes. Le MJS
essaye de faire au mieux pour que les jeunes s'investissent au sein de
celui-ci, c'est pourquoi les jeunes contrairement à ce qu'il se passe
à l'intérieur des partis politiques n'ont pas l'impression qu'on
n'écoute pas leurs idées.
A l'intérieur du Mouvement des Jeunes Socialistes,
cette évolution perpétuelle des membres les plus actifs permet de
changer « la routine » afin d'avoir et de garder les
adhérents le plus entreprenant possible.
Les mouvements jeunes et les partis politiques ne sont pas les
seuls endroits où les jeunes peuvent pratiquer de la politique. Ainsi
ils peuvent, par exemple, adhérer à des syndicats ou des
associations étudiantes.
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