A. Le Macro Environnement
1. Environnement démographique
De par sa situation géographique et son coût
relativement bas par rapport au transport aérien, le produit portuaire
ne se limite ni à une frange de population donnée, ni à
une classe spécifique. Outre la population béninoise, le
géant voisin qu'est le Nigeria constitue un énorme marché
potentiel pour le transbordement et pour le trafic en transit. De même
pour le grand marché nigérien, le Port de Cotonou détient
en moyenne près de 81% des parts de ce marché. A
cela, s'ajoutent dans une moindre mesure les marchés du Mali, du Burkina
Faso et du Tchad.
2. Environnement
socio-économique
Considéré comme le « poumon de
l'économie nationale » et comme un créateur
d'emplois directs et à plein temps, le Port de Cotonou est en outre le
principal pourvoyeur des recettes douanières dont il
génère la collecte pour près de 80%.
Ainsi, il entretient les environnements économiques et sociaux
béninois ; accompagne et contribue à la dynamique de
croissance agricole, commerciale, industrielle et financière à
l'ensemble de la sphère économique.
3. Environnement juridico institutionnel
Etant une société d'Etat, le PAC est fortement
soumis aux influences des décisions politiques prises au niveau de son
ministère de tutelle et en conseil des ministres. Cette situation ne lui
permet pas d'avoir une capacité d'adaptation et de réaction
suffisamment rapide pour suivre les mouvements du marché et des
concurrents puisque pour toutes décisions importantes, il faut que le
Directeur Général obtienne l'approbation du Conseil
d'Administration.
4. Environnement culturel
Depuis plusieurs années, le PAC s'investit dans la
promotion du sport national et participe également aux activités
culturelles soit en les parrainant, soit en les sponsorisant. Il apporte aussi
un soutien matériel et financier à son équipe de
basket-ball dénommée ASPAC (Association Sportive du Port Autonome
de Cotonou) et à son équipe de football : ASPAC FC.
5. Environnement technologique
Dans un environnement portuaire sous-régional fortement
concurrencé, la technologie apparaît comme un véritable
atout pour se démarquer des concurrents. Au Port de Cotonou on constate
que les progrès techniques et technologiques n'ont pas encore vu leur
jour. Puisque, jusqu'aujourd'hui nous notons l'absence des équipements
et installations radiographiques, l'absence d'un radar pour le repérage
des navires entrant dans les eaux territoriales en vue de déterminer
leur position et l'absence d'un scanner pour pouvoir détecter la nature
des marchandises conteneurisées. Aussi faudrait que le Port de Cotonou
se dote des chariots élévateurs, des portiques au même
titre que ses concurrents de la sous région.
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