3.2 LIMITES
Nous allons maintenant passer aux limites de
l'étude.
· Le problème se pose surtout sur la
différence de niveau entre le groupe Ems et les autres groupes. Le
premier a un niveau relativement plus faible que les autres. Alors que les
sujets de l'EMS sont des polyvalents peu entraînés, les autres
sont des « spécialisés » de la course
à pied et habitué à cet entraînement
aérobie.
· Les conditions météorologiques
différentes d'un test à l'autre. Pour le premier test, les
conditions étaient difficiles avec des températures
négatives et un sol plus humide. Pour le second, les conditions furent
meilleures avec des températures douces et un sol sec.
· Ces différentes conditions
météorologiques ont pu influencer les différences de
résultats pour les tests de course (VAM et 3000 mètres).
Par contre pour les sauts les mêmes conditions ont
été réunies.
· Le travail en Ems s'effectue plutôt de
façon isométrique alors que dans nos tests aucun calcul de cette
force ne fut effectué. Nous pouvons dire que le calcul de cette force
isométrique aurait pu aider à montrer l'évolution de la
force chez le groupe Ems alors que dans l'étude nous n'observons aucune
évolution.
· Nous aurions pu également mesurer la raideur
musculaire pendant le 3000 mètres afin de déterminer les
paramètres de la foulée au cours de la course et d'en analyser
les modifications au fil des tours en pré et post entraînement. Ce
test n'a pas été effectué du au manque de matériel
car nous n'avions pas à notre dispositions 20 mètres d'optojump
pour mesurer ce résultat.
· Le nombre de sujets peut également être
une limite à cette étude car un nombre supérieur dans
certains groupes aurait sans doute permis de montrer des différences
significatives sur certains tests. Durant cette étude, nous avons
disposé de 10 sujets pour le groupe Ems, 8 pour le groupe Fmax+plio, 6
pour le groupe plio et 6 pour le groupe contrôle.
· Nous soumettons aussi l'hypothèse que le travail
en EMS a pu être perturbé par le travail aérobie. Regardons
le schéma suivant :
En effet, si nous savons que le travail en force max et/ou
pliométrique à pu engendré des tensions supérieures
à 85, 90% de 1rm nous pensons que l'EMS se trouve dans la zone
d'interférence.
Le groupe pliométrie s est révélé
comme traumatisant et il y a été engendré des blessures
musculaires plus les sujets étaient âgés.
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