Les approches des web services sont des approches de
connectivité des EAI.
Ardissono L. Goy A. et Petron G. dans le livre intitulé
« Enabling Conversations with web services » [I.10]
définissent l'approche web services comme une approche
basée sur les modèles théoriques de la gestion du
dialogue.
L'approche web services a un objectif qui est définit
dans le livre « Semantic Web Enabled Web Services. » de D.
fensel C. Bussler et A. Maedche [I.11] comme étant de transformer le Web
en un dispositif distribué de calcul où les programmes (services)
peuvent interagir de manière intelligente en étant capables de se
découvrir automatiquement, de négocier entre eux et de se
composer en des services plus complexes.
Les approches des MOM sont des approches de transport
des EAI.
Dans un article intitulé « Approche
coopérative de l'adaptabilité des applications mobiles
basées sur MobileJMS » de Mejdi Kaddour et Laurent Pautet
[I.12] montrent que le faible couplage entre les entités communicantes
dans un MOM, en terme de disponibilité et de logique fonctionnelle,
permet d'incorporer à un système d'information global les
applications et les données patrimoniales de l'entreprise, et ouvre la
voie à de nouveaux types d'accès comme le Web.
EII a trois dispositifs principaux :
Ø C'est une infrastructure de logiciel, pas
une application. EII soutient la création des applications comme
portails d'entreprise qui montrent et analysent des données
combinées à travers des sources de données.
Ø L'EII est un logiciel simple qui donne une large
étendue des applications sur la deuxième rangée d'une
architecture e-business qui accède à des bases de données
et des systèmes de fichiers fonctionnant sur la troisième
rangée sans données de réplique.
Ø Elle fournit une approche
intégrée. EII fournit une infrastructure commune
sur ce que tous les liens peuvent être construits.
L' EDI a trois approches qui sont
défini par Denis Gerard et J-R Caron [I.13]
Ø L'EDI en mode autonome est la forme la plus simple
à mettre en place. Les applications d'EDI fonctionnent sans liens avec
les autres applications de l'entreprise. L'EDI en mode autonome se
concrétise de façon plus courante sous trois formes : le
formulaire électronique, la télécopie à EDI et le
bureau de service.
Ø Le mode intégré suggère une
harmonisation entre les applications existantes et le logiciel d'EDI. L'EDI, en
mode intégré, entraîne une automatisation de certaines
tâches. L'application d'EDI peut converser avec les applications de
l'utilisateur.
Ø L'EDI en mode intégré et
transformation se distingue du mode intégré non pas sur le plan
du matériel ou du logiciel, mais plutôt par le fait que l'EDI est
intégré aux processus d'affaires de l'entreprise.
Olivier Grenet dans « la connectivité des
logiciels doit s'appuyer sur des standards afin d'assurer
l'interopérabilité des systèmes » montre le
caractère presque indispensable de XML au sein des SGBDR [I.14] en ces
termes : « Le développement croissant des contenus XML a
incité les SGBDR de dernière génération à
intégrer au moins des fonctions d'importation/exportation d'XML et au
mieux à stocker et gérer nativement les données XML.
Le datawarehouse ou entrepôts de
données a trois principales approches : OLAP, MOLAP et ROLAP.
Ø Le concept OLAP (On Line Analytical Processing)
repose sur une base de données multidimensionnelle, destinée
à exploiter rapidement les dimensions d'une population de
données. La plupart des solutions OLAP reposent sur un même
principe : restructurer et stocker dans un format multidimensionnel les
données issues de fichiers plats ou de bases relationnelles.
Ø Les outils MOLAP sont conçus exclusivement
pour l'analyse multidimensionnelle, avec un mode de stockage optimisé
par rapport aux chemins d'accès prédéfinis.. MOLAP
agrège tout par défaut.
Ø Les outils ROLAP superposent au dessus des SGBD/R
bidimensionnels un modèle qui représente les données dans
un format multidimensionnel.
Dans l'article « Une démarche de conception
générique », Michel Chokron et M. Des Rochers [I.15]
ont précisé que la technique de conception des ERP
nécessite l'existence d'une architecture de base à partir de
laquelle l'ERP et ses différentes options sont établis. Cette
architecture de base devrait être le commun dénominateur de
l'architecture des systèmes des entreprises clientes car ainsi on
minimiserait l'effort de paramétrage.
Dans leur recherche, Losavio et al. [I.16], étendent
un modèle conceptuel d'intégration d'outils CASE pour avoir une
conception unique et cohérente au niveau des processus et des services
dans une organisation.
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Intégration montante
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Intégration arrière
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Intégration frontale
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"Upward"
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Backward
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"Forward"
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Processus
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Exemple :
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Planification de l'approvisionnement
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Approvisionnement
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Approvisionnement avec les
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Gestion de
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de la haute direction
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Pour les producteurs
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fournisseurs, et vendeurs
|
l'approvisionnement
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Services
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. Systèmes d'aide à la décision
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Outils CASE
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. Systèmes de gestion
|
|
. Systèmes à base de
|
Systèmes
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des données clients
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connaissances
|
Patrimoniaux ERP
|
. Systèmes de gestion
|
|
. Systèmes d'audit ou
|
|
des données fournisseurs
|
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d'assurance qualité
|
|
. Systèmes de e-commerce
|
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entre entreprise
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. Systèmes de e-commerce
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entre vendeur et client
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Technologie
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Matériel
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Logiciel
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BD
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Technologie de communication
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D'un autre côté, dans l'article de Toussaint P.J.
[I.17], l'intégration centrée sur les applications utilise deux
groupes de technologies. L'approche Middleware applicatif qui est une
démarche d'intégration fondée sur l'utilisation d'un
Middleware consistant à modifier les produits existants pour permettre
leur inter fonctionnement via une plateforme d'intégration.
Ainsi l'EAI assure trois fonctionnalités, en effet
c'est à la fois : un service de connectivité des applications
Middleware, un gestionnaire de processus workflow, un transformateur de
données.
Pour interconnecter plusieurs applications à travers
les EAI, les web services ont des technologies telles que : SOAP, WSDL,
UDDI, WSFL, WSCL, ebXML.
P. kellert et F. Toumani [I.4] ont montré que du point
de vue technique, la description d'un web service inclut tous les
détails nécessaires à l'interaction avec le service comme,
par exemples, le format des messages, les signatures des opérations, le
protocole de transport et la localisation du service. Les web services
s'appuient sur des mécanismes et des protocoles standards et sont donc
indépendants des langages de programmation (Java, J#, C++, Perl, C#,
etc.), du modèle objet (COM, EJB, etc.) ainsi que des plates-formes
d'implémentation (J2EE, .NET, etc.).
Dans sa thèse sur « la conception d'une
plate-forme électronique basée sur les rapports commerciaux de
vente de produits de luxe », Nikia Filipovic [I.18] montrent les
principaux protocoles, technologies et standards dans les web services
Ø The simple Object access Protocol (SOAP) combine XML
et Multipart Internet Mail Extensions (MIME) pour créer un "extensible
packaging format". Message SOAP peut être transporté par beaucoup
de mécanismes de transport, comprenant http, SMTP et le transport
traditionnel des messages.
Ø The Web Services Description Language(WSDL) est un
vocabulaire XML utilisé pour décrire les Web Services. Il
définit les opérations, les types de données et "binding
information". Artefact.
Ø Universal Description, Discovery, and Integration
(UDDI) fournit le modèle pour organiser, régistrer et
accéder l'information sur les web services.
Ø The Web service Flow Language (WSFL) et le Web
Service Collaboration Language (WSCL) sont concernés par la description
du workflow entre les services, ainsi leurs rapports peuvent être
encapsulés faisant la partie de l'application.
Ø Electronic Business XML(ebXML) fournit le framework
pour e -commerce qui inclut le "inter-application workflow" et la description
et la découverte des services. Il utilise le SOAP comme le
mécanisme du transport mais n'utilise pas directement WSDL, UDDI ou
WSFL.
Pour transporter les messages entre applications les MOM
utilisent des technologies telles
que [I.19] :
Ø Le modèle de programmation des invocations
distantes : l'entité appelante (client), avant de demander un
service à une autre entité (serveur), doit connaître
l'existence d'un tel serveur capable de satisfaire/exécuter sa
requête et doit obtenir sa référence.
Ø Le modèle d'une architecture basée sur
des événements : les composants coopèrent par l'envoi
et la réception d'événements, un type spécial de
messages. L'émetteur du message (la source) transmet un message à
un aiguilleur de message qui se charge de le distribuer à tous les
composants ayant déclaré leur intérêt dans la
réception de ce message. Ce type d'infrastructure s'appelle souvent MOM
(Message Oriented Middleware).
Modèles de
programmation
Les solutions d'EII s'adossent à
différents modes d'interfaçage pour s'affranchir de
l'hétérogénéité technologique des serveurs
de données de l'entreprise. Il peut s'agir de connecteurs (JDBC, ODBC ou
encore JCA) ou encore de web services (interfaces SOAP/WSDL).
La transmission à l'application de données
structurées selon un format normalisé peut se faire de diverses
façons selon Lucy Bottomley [I.20] et les méthodes les plus
couramment utilisées sont les suivantes :
Ø EDI direct ou point à
point : L'EDI direct assure une liaison directe
entre deux ordinateurs.
Ø Réseau à valeur ajoutée
(RVA) : Le RVA met à la disposition de l'abonné une
boîte aux lettres électronique permettant l'enregistrement et la
retransmission des messages, et un certain nombres de services
supplémentaires.
Ø Internet : Le réseau
Internet constitue une méthode rapide et peu coûteuse à
laquelle on pourrait éventuellement faire appel pour la livraison des
messages par courrier électronique ou par transfert de fichiers.
Selon mounir Fegas [I.21], les documents XML sont
représentés par un ensemble de leurs paths et sous-paths, qui
sont classées par longueur. Cette représentation nous permet
d'aplatir ces documents, tout en conservant leurs structures.
Sur le plan conceptuel, un document XML a deux
parties:
Ø le document proprement dit, obligatoirement
présent,
Ø une description formelle optionnelle, appelée
Document Type Definition (DTD).
Cette description contient les règles syntaxiques que
doit respecter le document. Tout se passe comme pour un programme que l'on
écrit dans un langage de programmation: le langage a une grammaire qui
décrit les structures syntaxiques permises pour un programme et les mots
réservés que l'on emploiera.
Les outils APL de Veys [I.22] utilisent une mesure de ratio
d'interaction qui crée des domaines selon le degré
d'échanges d'information de part et d'autre des fonctions. Elle comprend
une étape d'analyse de l'organisation et de sondage auprès des
utilisateurs sur les processus d'affaires, les classes de données et les
unités organisationnelles. Cette méthode de conception
d'architecture ne cherchait pas à créer un modèle
générique. »
Le logiciel d'EAI offre par ailleurs [I.23] un ensemble de
composants architecturaux qui facilite grandement les échanges entre les
bases de données. Parmi ces composants figurent les services de
transformation de données, la sécurisation et la fiabilisation
des échanges, l'utilisation de connecteurs standard d'accès aux
sources de données.
Dans leur recherche, Losavio et al. étendent [I.16] un
modèle conceptuel d'intégration d'outils CASE pour avoir une
conception unique et cohérente au niveau des mécanismes
dans une organisation.
Mécanismes
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Architecture
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Styles architecturaux
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Patrons
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. Invocation par évènements
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. Courtier
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. Niveaux en couche
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. Réflexion
|
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. Dépôts d'archives
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. Façade d'encapsulation
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|
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. Intercepteur
|
L. Avignon et T. Brethes dans « Le livre blanc de
l'EAI- Intégration des applications d'entreprise » [I.24]
citent trois principales architectures EAI, par ordre d'importance
décroissant dans les systèmes actuels qui sont :
Ø Le transfert de fichier représente l'immense
majorité des flux d'information. Quand deux applications communiquent,
le premier mécanisme mis en oeuvre consiste à extraire une partie
de l'information contenue dans l'application, puis, pour chaque destinataire,
la formater et la transmettre.
Ø Les systèmes d'extraction orientés
datawarehouse ( Extract -Transform-Load : ETL) constituent une avancée
dans le domaine puisqu'ils prennent en charge la gestion d'un dictionnaire
mettant en relation les données sources (qui peuvent être sous
différentes formes : fichiers, bases relationnelles, etc.) et les
données cibles du datawarehouse.
Ø Les systèmes de réplication SGBDR sont
optimisés pour répliquer en mode fil de l'eau ou en mode batch
des données issues de SGBDR. »
L'architecture de référence des web
services s'articule autour des trois rôles suivants [I.4]:
Ø Le fournisseur de service : correspond au
propriétaire du service. D'un point de vue technique, il est
constitué par la plate-forme d'accueil du service.
Ø Le client : correspond au demandeur de service. D'un
point de vue technique, il est constitué par l'application qui va
rechercher et invoquer un service. L'application cliente peut être
elle-même un web service.
Ø L'annuaire des services : correspond à un
registre de descriptions de services offrant des facilités de
publication de services à l'intention des fournisseurs ainsi que des
facilités de recherche de services à l'intention des
clients. »
Client
Recherche/localisation
Lier ( bind)/connecter
Invovation
service/méthodes
Fournisseurs de services
Implémentation
Déploiement
Description et
publication
Annuaire de
Service
(e.g. UDDI)
2 - Rechercher WSDL
4 - Invoquer (SOAP)
1 - Publier (WSDL)
3 - Lier/
connecter
Architecture des services web
Philippe Laumay dans « Déploiement d'un bus
à message sur un réseau à grande
échelle » [I.25] montre qu'il existe trois types
d'architectures qui assurent une modularité de déploiement des
MOM sur n'importe quel type de topologie réseau et applicative :
Ø La topologie hub and spoke est une architecture
centralisée représentée par un seul serveur
représentant le MOM.
Ø La topologie snow flake
est une architecture distribuée représentée
par un ensemble de serveurs interconnectés (mais pas complètement
maillés).
Ø La topologie en Bus est une
architecture distribuée représentée par un ensemble de
serveurs interconnectés à la manière d'un LAN (c'est
à dire un graphe de serveurs complètement
maillés). »
On peut citer trois types d'architecture MOM : Hub and
spoke, Snow flake, Bus.
L'architecture hub and spoke est
appelée ainsi car elle se présente comme une roue de vélo,
où tous les rayons (spoke) sont reliés au même moyeu
central (hub). Cette architecture est constituée d'un serveur principal
unique qui centralise tous les messages .
L'envoi de message est très simple à
réaliser, l'émetteur lance son message au serveur central
(broker) puis celui-ci le transmet dans la boîte aux lettres du
destinataire.
Le deuxième type d'architecture est appelée snow
flake à cause de sa topologie en flocon de neige (voir Figure
). Contrairement à l'architecture précédente, ici le
gestionnaire de messages est distribué sur plusieurs sites. Le MOM est
donc représenté par un ensemble de serveurs qui constitue le
gestionnaire global, chaque serveur étant une partie (un sous-module,
une subdivision, etc.) de l'ensemble. Lorsqu'un client (une application)
s'adresse au gestionnaire de messages il s'adresse en fait à l'un des
"serveurs de messages". L'émetteur envoi un message au gestionnaire de
messages via un serveur appelé point d'accès, puis le message est
transmis par le serveur soit directement au destinataire si celui-ci est
associé au même serveur, soit à un autre serveur auquel est
associé le destinataire.
Dans le livre « MTS & MSMQ » de Alex
Hormer et D. Sussman [I.26] et dans l'article « A case for Message
Oriented Middleware » de G. Banavar [I.27], les auteurs disent que la
topologie de l'architecture « Snow flake » permet
de réaliser plus facilement une application à grande
échelle. Dans l'architecture précédente, le passage
à l'échelle était limité à cause du nombre
restreint de clients associés à l'unique serveur gestionnaire de
messages. Dans cette configuration, il est aisé de relier un grand
nombre de serveur et de déployer les clients sur ces différents
sites. Ainsi tous les clients ne s'adresseront pas toujours au même
serveur.
P. Reiss a dans son article « Connecting Tools Using
Message Passing in the Field Environment » [I.28] dit que
l'architecture en Bus est la plus récente des
architectures répartie, elle est employée dans les MOM les plus
récents. Le modèle de bus à messages n'est pas
forcément une architecture définie au niveau physique. Le bus
logiciel est en fait une vision logique d'une architecture distribuée
dont le but est d'acheminer les messages à leurs destinataires. La
vision réelle de l'architecture d'un bus est une architecture snow flake
qui serait complètement maillée.
L'architecture d'une solution EDI est constituée de 3
composants [I.29] :
Ø Le système d'information. Celui-ci
représente l'ensemble des applications amenées à
échanger des messages.
Ø Les logiciels EDI, ou traducteurs. Leur principal
rôle est d'assurer la transformation des
données d'un format applicatif, propre à
l'entreprise, à un format d'échange standard, reconnu
par le partenaire.
Ø Les interfaces de communication. Ceux-ci permettent
l'envoi et la réception de messages EDI sous différents
protocoles et sur différents réseaux.
XML (eXtensible Markup Language) est similaire à HTML
(HyperText Markup Language), dans le sens où il utilise un
système de balises ouvrantes/fermantes. Cependant, XML va beaucoup plus
loin dans la définition des règles syntaxiques associées
au langage, et constitue un langage stricte et standardisé pouvant
être réutilisé et adapté aux besoins
spécifiques d'applications.
XSL
WSDL
SOAP
UDDI
Web services
EAI
Quelques langages de l'univers XML
XQUERY
BPML
Les constituants de base d'un document XML sont les «
éléments », et les « attributs » [I.30]
.
Un document XML est dit `bien-formé' s'il respecte le
formalisme XML (éléments-attributs) et les règles
associées (encodage ...)
Le Model Driven Architecture (MDA) [I.31] est une
démarche de développement proposée par l'OMG. Elle permet
de séparer les spécifications fonctionnelles d'un système
des spécifications de son implémentation sur une plate-forme
donnée.
Cécile Bourreau dans son mémoire
« Développement sur l'ERP libre OfbizNéogia »
explique que [I.32] l'utilisation de l'ERP est très marquée dans
le monde industriel avec la gestion de stocks et de fabrication, mais
également dans les activités tertiaires avec la gestion de
commandes et les sites E-commerces. Actuellement le marché des ERP est
dominé par des applications de type propriétaires tel que SAP,
BAAN, ORACLE, etc. Cependant il immerge de nouvelles technologies basées
sur les logiciels Libres comme les projets GNU Enterprise, Ofbiz ou bien
Compiere.
L'intégration au niveau des processus métier,
également appelée BPI ( Business Process
Integration), permet de concevoir des processus métier
et de les relier aisément aux applications sous-jacentes.
L'intégration au niveau des applications est un bon
départ en vue d'une exposition des API métier des applications en
tant que web services.
L'intégration de la couche métier n'est
cependant pas toujours une tâche aisée. En effet, toutes les
applications ne fournissent pas des API métiers. La notion de couche
n'existe pas et les seules interfaces qu'elles exposent sont constituées
par des grilles d'écran.
Pour mettre en évidence l'utilisation des web
services, Mathieu Nicolescu [I.33] dit qu'une entreprise qui veut mettre en
place un système de messagerie au sein de son intranet, voire par la
suite Internet pourra donc opter pour la technologie des web services en
développant le serveur de messagerie en web service .NET. L'avantage
est que l'application cliente pourra être développée sous
n'importe quel langage.
IBM a conçu une plateforme nommée WebSphere
Everyplace qui permet l'accès des utilisateurs mobiles aux
données de l'entreprise. Cette plate-forme est conçue comme une
extension du serveur d'application WebSphere qui intègre la
spécification JMS. Parmi les points intéressants de cette
technologie est sa capacité à fournir l'accès à des
utilisateurs utilisant des protocoles de communications différentes (
GPRS, SMS, WAP, Wifi, Bluetooth ...). Everyplace utilise pour cela des services
pour l'adaptation du contenu suivant les capacités et les formats de
données pris en charges par les terminaux mobiles.
Pierre-Yves Fourmond [I.34] montre comment les Middleware
Orientés Message sont très utilisés dans le domaine de
l'EAI (Enterprise Application Integration).
Les autres secteurs utilisateurs de MOM incluent, par exemple, le
datawarehouse, les messageries inter-bancaires ainsi que la diffusion
d'informations.
L'EII est utilisé dans des projets impliquant la
consolidation de données ( dans le cas de la relation clientèle
ou plus généralement lors de la mise en oeuvre d'un portail
d'entreprise. Il est encore utilisé dans le champ de la Business
Intelligence (BI) - qui effectue des traitements divers (prédictifs,
multidimensionnels, etc.) sur des données issues en
général de systèmes internes variés - en vue de
proposer des rapports de suivi de l'activité de l'entreprise.
Le développement des EDI est
présenté comme devant apporter l'ouverture contrôlée
des systèmes d'information internes aux communautés des
professionnels du droit et aux grands partenaires de l'institution judiciaire,
l'accès sécurisé en consultation et mise à jour aux
bases de données (casier judiciaire, fichier national des
détenus, statistiques), l'enrichissement des fonctions d'accueil et de
renseignement, les moyens d'une mise en place d'un accueil de proximité,
de juridictions spécialisées, de travail déporté,
en accompagnement des décisions qui interviendraient au titre de la
réforme de la carte judiciaire, et ceux d'une alimentation automatique
du fichier de jurisprudence.
Mounir FEGAS [I.21] illustre l'utilisation de
l'intégration à travers Oracle qui proposera en 1999, avec Oracle
8i, une offre d'interopérabilité XML intéressante. On
pourra stocker des documents XML dans la base de données, accéder
à ses éléments, effectuer des conversions entre
modèles XML et relationnel.
Dans son mémoire intitulé « Mise en
place d'un système d'information décisionnel dans un
environnement médical », A.S.T Sané comment
l'intégration peut être utilisé dans le domaine
médical en ces termes [I.35] « les besoins du corps
médical en terme de reporting - requêtes, statistiques, analyse de
données peuvent être vus selon deux grands métiers :
la gestion., la recherche.
L'intégration en général pourrait
être représentée sur le schéma ci-dessous
|