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Organisation d'un ERP
PGI dont l'acronyme est Progiciel de Gestion
Intégré, est l'équivalent des ERP, c'est à dire
Enterprise Ressource Planning, en anglais. Ce sont des logiciels centralisant
toutes les informations concernant certaines fonctions d'une entreprise. Ils
s'articulent autour d'une base de données unique, un jeu de code et une
interface utilisateur intégrée.
En effet, les ERP se proposent de gérer les ressources
de l'entreprise, mais encore faut-il les faire fonctionner correctement avec
les systèmes déjà en place. Les progiciels de gestion
intégrés (ERP) sont des applications qui, fonctionnant à
travers une organisation et grâce à leur intégration,
automatisent les processus d'affaires de l'organisation.
Philippe Louchet et Frédérique Brossillon
expliquent que [I.2] « La caractéristique première du
PGI est son organisation autour d'une unique base de données et son
rôle d'unification des systèmes d'informations.
L'EAI est un logiciel qui permet la
compatibilité et l'interopérabilité entre des applications
déjà existantes, non compatibles à l'origine. Elle
permet de synchroniser et de faire communiquer
des applications hétérogènes qui
n'avaient pas été conçues pour dialoguer entre elles par
échange
d'informations indépendamment des plates-formes et du
format des données.
Il permet de fédérer des applications mais aussi
il limite le nombre des interfaces et facilite l'évolution du
système.
L'EAI à trois fonctionnalités qui sont :
Ø la connexion aux applications,
Ø la conversion des informations dans un langage
commun,
le transport et le routage des informations, de l'application
émettrice à l'application réceptrice.
Les web services sont
considérés comme des outils de connectivité au sein des
EAI. C'est une application qui permet à client de se connecter à
d'autres applications
Le web service étant donc une fonctionnalité de
l'EAI, F. Casati et M-C Shan le définissent comme [I.3] une application
mise à disposition sur Internet par un fournisseur de service, et
accessible par les clients à travers des protocoles Internet
standards.
Les web services sont des protocoles qui font
communiquer des programmes écrits dans des langages de programmation
différents. C'est ainsi que Patrick Kellert et Farouk Toumani ont
définit techniquement un service web [I.4] comme étant une
interface décrivant une collection d'opérations accessibles via
le réseau à travers des messages XML standardisés.
Le MOM signifiant « Message Oriented
Middleware », est également appelé Middleware asynchrone. En
fait, c'est une technologie qui permet de transporter et de transformer les
messages d'un point à un autre et facilite la communication entre
applications.
Le concept de Middleware désigne des services
destinés à faciliter l'intégration des applications au
sein des systèmes d'informations. La démarche
d'intégration fondée sur l'utilisation d'un Middleware consiste
donc à modifier les produits existants pour permettre leur inter
fonctionnement via une plateforme d'intégration.
Moisdon J-C et Seli-Arslan définissent le Middleware
à messages ou MOM ( Message-Oriented Middleware ) [I.5] comme une
infrastructure logicielle de communication asynchrone qui prend à sa
charge les problèmes transitoires de réseau, de connexion de
machine, voire de disponibilité de machines. Ils sont utilisés
pour interconnecter des applications d'entreprise
L'EDI est un concept d'échange de
données informatisé visant à transférer
d'application à application, à l'aide d'ordinateurs,
connectés sur un ou plusieurs réseaux des données
structurées selon un langage normalisé via un mode de
communication électronique.
L'EII (Enterprise Information Integration)
permet de coordonner des transactions impliquant différentes sources de
données. Elle permet aussi à une application métier
d'accéder à un ensemble de bases de données par le biais
d'une vue logique unique et une interface de programmation unique.
XML est un langage à balises
permettant de décrire des documents à destination du Web, qui
contiennent à la fois des données ( des mots, des images ...) et
les indications sur leur rôle.
Un datawarehouse est une plateforme avec des
données de très bonne qualité qui supportent des
applications de type informationnel, comme les applications d'aide à la
décision, ainsi que les processus dans l'entreprise.
W.H. Inmon [I.6] définit le datawarehouse comme
étant une collection de données orientées sujet,
intégrées, non volatiles et historisées, organisées
pour le processus d'aide à la décision. En 2003, Jeff Konnen
[I.7] précise que la motivation des datawarehouses, ou entrepôts
de données, est de transformer des données stockées dans
des systèmes d'information opérationnels en informations.
L'intégration ad hoc consiste à modifier les
sous-systèmes existants pour permettre la communication des
données entre les sous-systèmes à intégrer. Cette
approche n'est pas antinomique de l'utilisation de standards.
On peut distinguer trois approches de l'ERP :
L'adoption complète « Comprehensive
» : Dans cette approche, un ERP quasiment au
complet est adopté à travers une organisation multi nationale,
qui comporte plusieurs sites.
L'adoption moyenne « Middle road »
: Dans cette catégorie, l'organisation qui adopte l'ERP
peut y avoir un site principal ou plusieurs sites.
L'adoption vanille « Vanilla » :
Cette catégorie est plutôt peu ambitieuse et peu
risquée. On déploie le système dans un seul site et avec
un nombre d'usagers. On n'adopte qu'un nombre restreint de modules clés.
C'est l'organisation qui s'adapte à l'ERP et non l'inverse.
Philippe Louchet et Frédérique Brossillon
explique comment le terme « processus » revient fréquemment
quant il est question de PGI. [I.2] et pour cause : [...] `approche
processuelle de l'organisation de l'entreprise est basée sur l'analyse
en termes de « facteurs clés de succès » et de «
chaîne de la valeur » développée notamment par Michael
Porter [I.8].
Dans son livre « La mise en place des
systèmes d'informations », Rigaud Louis [I.9] montre que
l'approche systémique et modulaire de l'entreprise qui présente
celle-ci comme la réunion de trois sous-systèmes (systèmes
opérant, d'information, de décision) peut également
être mobilisée pour penser l'intégration à laquelle
prétend le PGI.
L'essence même de l'EAI est de décorréler
les applications entre elles. Chaque application communique directement avec
l'EAI, qui se charge d'acheminer les informations qu'il reçoit vers les
applications destinatrices. L'EAI peut être vu comme un bus à
travers lequel différentes entités vont communiquer. Ce bus va
assurer diverses fonctions (transport, transformation, routage et workflow)
ainsi que les services de sécurité.
L'EAI répond à un besoin de mise en oeuvre d'une
solution d'intégration rapide. Il ne nécessite pas de modifier
l'architecture du SI ni les applications qu'il intègre.
Pour fonctionner, l'EAI intègre les
éléments suivants :
Ø un référentiel des objets métier
de l'entreprise, un moteur de gestion de règles,
Ø des connecteurs applicatifs permettant l'interface
avec les applications et les données de l'entreprise,
Ø un système de transport des informations.
Pour le transport des informations, on parle de :
Ø hub : le point central ou convergent les
informations du système,
Ø Middleware : d'une manière
générale, la couche logicielle qui s'intercale entre des
applications et un système,
Ø MOM (Middleware orienté messages) : il s'agit
d'une organisation où une application A n'attend pas la réponse
de l'application B, avec laquelle elle communique, pour continuer à
travailler. Dans ce cas, les communications sont gérées à
l'aide de files d'attente, la communication est asynchrone.
Ø message broker : le système
qui traduit les données échangées, gère les
adresses et les files d'attentes des messages porteurs d'informations entre les
applications.
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