Deuxième chapitre : Métier rectiligne
manuel à double fonture
I- Généralité
En général, nous distinguons quatre types de
machine à tricoter à fonctionnement mécanique ou
automatique :
- métier à tricoter rectiligne à simple
fonture ;
- métier à tricoter rectiligne à double
fontures ;
- métier à tricoter circulaire à simple
fonture ;
- métier à tricoter circulaire à double
fontures.
Les ouvrages de ces machines sont différents suivant leur
caractéristique (Annexe III : Comparaisons des métiers
rectilignes et circulaires à aiguilles à clapet).
La première machine à tricoter avec fonture
rectiligne a été fabriquée en 1862 par le
Révérend Américain Isaak Wixom Lamb et a été
brevetée en 1865 (Wikipedia).
Cette découverte a changé considérablement
le métier de tricotage. Autre fois, un métier domestique fait
manuellement à l'aide de deux aiguilles simples a été
très utilisé.
La société Floreal knitwear Madagascar utilise
le métier à tricoter rectiligne à double fonture
automatique et manuel. Selon le produit à confectionner, la
société utilise la jauge 3,5 à 14.
Les machines automatiques sont spécialement
allouées à la confection des cols et accessoires pour
vêtement (brides et « strap »). Nous pouvons recenser le model
KAUO HENG KH 323 DJ, le HONG QIMA HQM 61A et le Mantsuya 100.
Les machines manuelles sont de type « Tiger Fly ».
Elles sont utilisées pour la confection du corps, des manches (Annexe
IV : Exemple de plan démontrant le corps (dos et devant) et la
manche) et parfois des accessoires comme les poches.
Dans la suite, consacrons notre étude sur les
métiers rectilignes manuels à double fonture (jauge 10 et 12),
qui constituent d'ailleurs la majorité des machines utilisées
auprès de la société.
II- Constitution
1. Description générale
Dans la plus part des cas, le bâti d'un métier
rectiligne manuel est inventé et élaboré par
l'acquéreur des machines. En effet, les dimensions sont
différentes d'un pays à un autre et même d'une usine
à une autre.
Voici le schéma d'un bâti utilisé par la
société Floreal knitwear Madagascar pour fixer notre idée
sur la tenue générale de la machine.
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Figure n°6 : Description générale d'un
métier rectiligne manuelle utilisé par la société
Source : Auteur
Le métier est supporté par un bâti (1) ;
dans la partie inférieur du métier se trouve un première
tiroir (2) utilisé pour déposer les fils et par fois les panneaux
finis ; au dessus de ce premier tiroir se trouve le premier porte bobine (3)
pour mettre les bobines d'alimentation de dessous (4) afin de minimiser
l'encombrement ; le métier (5) proprement dit se trouve sur la partie
centrale du bâti ; à coté du métier (partie droite
du tricoteur) se trouve une petite boite (6) utiliser pour placer les
accessoires utiles pendant le tricotage ; au dessus du métier il y a le
porte bobine principal (7) avec des orifices (8) pour faire passer les fils des
bobines d'alimentation de dessous (4) et les bobines d'alimentation du dessus
(9) avec des « fixe bobine » (10) ; sur la partie supérieure
du bâti nous voyons le système de guide fil.
2. Alimentation et superstructure
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Figure n°7 : Chemin du fil Source : Auteur
Tout le système de chemin du fil que nous pouvons
diviser en trois sou système est supporté par le bâti (1).
A l'arrière du métier, la bobine (3) et la porte bobine (4)
constituent le premier système ; ensuite, le deuxième est
constitué par une potence (9) munie des dispositifs suivants :
- un oeillet de guidage du fil à l'aplomb du cône
(4) ;
- un deuxième oeillet de guidage séparant la
première au tendeur (5) ; - un tendeur (dans notre cas à
coupelle) (6) ;
- un rappel fil (7) ;
- un oeillet de sortie (8).
En fin, le fil allant au bec fil (10) situé à
l'extremité d'un guide fil (11) est notre troisième
système.
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