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La couverture médiatique d'une zone de conflit armé: Cas de la Radio Okapi en Ituri (RDC)

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par Jacques Yves MOLIMA
Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication - Graduat 2007
  

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SECTION II. LE CONFLIT EN ITURI

II.1. GENESE ET PROTAGONISTES DU CONFLIT

Au seuil du 21e siècle, l'humanité qui depuis des décennies tente de se dépouiller des tyrannies et des barbaries ayant caractérisé les quatre derniers siècles, ne pouvant en aucune manière imaginer une rétrogradation du genre de ce qui s'est passé en Ituri. Homo homine lupus, cet adage latin de l'antiquité où l'homme était considéré comme loup pour son semblable se serait vérifié dans le district de l'Ituri. Des massacres impensable partant inimaginable se sont perpétrés dans cette partie de la RDC faisant des dizaines des centaines de morts, des déplacés, des familles déchirées, des villages décimés et des tribus menacées d'extermination. D'aucun, cependant sous d'autre cieux ont droit de se poser de multiples questions. Qu'est ce qui a été le leitmotiv de cet acharnement entre des communautés pourtant condamnées par la nature à vivre ensemble ? Qu'est ce qui a été à la base de cette situation qui s'est enracinée dans les esprits des peuples qui ont vécu sur un même territoire depuis des siècles ? Il en sera question dans les lignes qui suivent.

II.1.1. LES CAUSES LOINTAINES

Les peuples de l'Ituri se sont par moment caractérisés par leurs activités économiques. Ainsi, les Lendu sont des agriculteurs et les Hema des éleveurs pour ne parler que de ces deux peuples qui méritent beaucoup trop d'attention. Cela démontre en effet, une opposition diamétrale des cultures entre les deux peuples. D'un côté des agriculteurs attachés à leur terre. Une propriété qui fait d'eux des sédentaires pour s'occuper de leurs cultures, question de survie au niveau local. De l'autre côté, les Hema des pasteurs en quêtent perpétuelle d'espace vitale pour leur bétail. Un besoin de propension qui s'est traduit par des migrations le long du lac Albert, région riche et indispensable pour les troupeaux. Quand bien même le besoin inhérent ; d'une part de préserver leurs terres et de l'autre d'acquérir plus d'espace pour paître les bétails, la cohabitation entre les deux ethnies n'aurait pas poser problèmes aux premières heures de leurs arrivées dans la région de kibali Ituri.

Les migrations qui auraient eu lieu au 16e et 17e siècles dans les régions sub-sahariennes auraient permis l'occupation de l'Ituri où vivait déjà avant les Nyari et les mbutes considérés comme les autochtones de la région. Ces derniers, les pygmées ont vu émigré à cet effet sur leur territoire les Lendu. A ce titre, les Lendu se considèrent comme les premiers propriétaires de la terre acquise de droit après avoir chassé les Nyari et les mbutes.

Les Hema auraient débarqué un siècle après les Lendu avec leur cargaison de bétail en quête du pâturage et s'installèrent à la frontière le long du Lac Albert. Contrairement aux alurs qui sont aussi des nilotiques et qui se sont appropriés les terres dans l'actuel territoire de Mahagi en repoussant les Lendu, les Hema préférèrent de s'entremêler avec les Lendu dans les territoires de Djugu et d'Irumu. Si dans la partie sud, les Hema conservèrent leur culture et leur langue ceux du nord s'adaptèrent aux us et coutume des Lendu jusqu'à perdre leur langue au profit de kilendu et devirent plus commerçant qu'éleveurs de nature. Ces deux tribus connus des moments de cohabitation pacifique au courant de leur histoire commune jusqu'à l'arrivée de l'homme blanc.

Cette région se fera remarquer par la richesse du sol mais surtout du sous-sol et cela jusqu'à ce jour. Nous en parlerons un peu plus loin lorsque nous évoquerons la dimension économique du conflit en Ituri. Il faut cependant souligner que l'arrivée des hema en Ituri aurait eu lieu sous forme d'infiltration vers entre 1880 et 1889 avec les invasions des troupes venues de l'Uganda sous la direction du commandant Kabalega un des lieutenants de la couronne britannique. Il mourut pendant les affrontements Hema-Lendu et fut remplacé par un autre lieutenant Kasegama, ce dernier mourra également lors d'une expédition en 1891. Le chef hema Bomera succédera à Kasegama la même année.

Les tueries, les massacres, les vols, les viols et les pillages se succédaient au cours de l'expédition de Bomera ce qui poussa les Lendu à conspirer la fin physique de ce chef Hema Bomera. Il sera assassiné en 1911 par les Lendu Bindi dans l'actuel territoire d'Irumu. Les affrontements qui se suivinrent se propagèrent jusque dans l'actuel territoire de djugu.18(*)

Lors de la colonisation, dans la région de l'Ituri, les Lendu se montrèrent hostile au pouvoir colonial. Une attitude qui fut à la base de diverses confrontations avec l'administration, l'église et les colons. Conséquence directe de cette situation, les Lendu connurent la discrimination et la ségrégation tribale entretenue par les colons. Ainsi, l'on remarqua plus tard que les autorités politico administratives ont fait bon ménage avec les Hema. Certains auteurs ont fait allusion à la politique coloniale celle de semer la division. « La vieille technique de l'administration coloniale consistant à favoriser certains groupes au détriment d'autres en faisant répandre des mythes d'infériorité et de supériorité pour mieux diviser les peuples colonisés, a bien marché dans l'Ituri en l'occurrence, ce sont les Hema, peuple pasteur qualifié de supérieur qui a bénéficié des largesses coloniales au détriment des agriculteurs Lendu marqués d'un label d'infériorité.19(*) » Les Hema ont également été favorisés par les colons belges qui les recrutaient pour gérer leurs fermes et superviser les travailleurs qui étaient généralement des Lendu.20(*)

Une situation également relayée par Tshungu qui déclare en effet « Durant la période coloniale, le concept de conflit a plutôt occupé une place prépondérante, la tribu apparaissant, du point de vue de l'idéologie coloniale, comme une réalité socio-culturelle marquée par l'exclusivisme. La colonisation a, ainsi créé des mythes sur la supériorité de certaines ethnies et tribus et instrumentalisé certaines d'entre elles. Ce qui a favorisé les sentiments de frustration de celles considérées comme inférieures.21(*) »

La situation ainsi créée par les colonisateurs s'étendra jusqu'après l'indépendance. En effet, en 1966 une répression menée contre le peuple Lendu suite à leur insoumission par l'administration locale fera de nombreuses victimes civiles parmi les Lendu. Ce qui constitue d'ailleurs à nos yeux une des causes récentes de ce conflit.

II.1.2. LES CAUSES IMMEDIATES

Si depuis les migrations les peuples habitant la région de l'Ituri cohabitaient dans la paix et la quiétude, l'arrivée de l'homme blanc a changé la donne. La qualité de supériorité octroyée aux Hema créa un climat malsain dans les relations entre les deux peuples. Cette situation bien entretenue par les colons a suscité les frustrations qui ont donné lieu à la haine qui s'est engrangée au fil des ans dans la communauté Lendu. Cependant, il a fallu attendre l'annexion en 1966 de deux villages Lendu dans la chefferie Bandyango sous l'autorité Hema pour voir éclater la confrontation qui pourtant, devenait de plus en plus imminente. Avant le 08 mai 1959 les chefferies Hema des babiasa, des Bundikasa et des Bandyango ne pouvant s'ériger en chefferie autonome sollicitèrent l'indulgence des autorités coloniales à cet effet. Ainsi, afin de permettre aux Hema de Bandyango de s'ériger en chefferie, le commissaire de district, Monsieur Demeur par sa décision n° 227 du 19 novembre 1940 a incorporé les villages Lendu de Nombe et de Lakwa dans la chefferie Bandyango.

N'ayant toujours pas répondu aux critères fixés par le pouvoir colonial pour se faire ériger chacune en collectivité chefferie autonome, le commissaire de district de l'Ituri, Monsieur A. HUYS, par sa décision N° 21/40/1959 du 8 mai 1959 créa le secteur des Bahema-Sud, en réunissant administrativement les trois chefferies, à savoir celle des Babiasa, des Bundikasa et des Bandyango y compris les deux villages Lendu, pour constituer le secteur des Bahema-Sud.22(*) Toutefois, ces deux décisions ne seront pas mises en application par les chefs coutumiers de ces chefferies.

Ces deux décisions seront mises en application après l'indépendance en 1964 avec l'arrivée au pouvoir du gouvernement de Kibali Ituri dirigé par Jean Fauster Manzikala. Celui-ci nommera par cette occasion Salathiel Kahwa Mugisa amoti muzora chef de collectivité secteur des Bahema sud en guise de récompense suite aux multiples services rendus dans l'opération de ratissage contre les rebelles dans la région. En plus de ces deux villages, le nouveau chef Kahwa annexera plusieurs autres villages Lendu dans la plaine de Semiliki sous la domination Hema. Une situation qui avait suscité des protestations au sein de la population Lendu. Des réactions qui avaient abouti à des affrontements sanglants en 1966, 1971, 1979, 1981 et 1992. 23(*)

D'autre part, l'attitude d'une riche famille Hema paraissait insupportable pour les Lendu. La riche famille Gegere Savo s'attribuait des terres grâce à sa fortune mais aussi à la largesse des autorités locales à majorité Hema. Celle-ci achetait des terres même celles litigieuses.

Les deux situations présentaient donc une mixture qui donna lieu à la détérioration des relations entre les deux peuples Hema et Lendu et occasionna comme nous l'avons signalé, des scènes d'affrontements causant des morts, des déplacés, des violées et des destructions massives des villages entiers. A ceci, s'ajoute la conclusion de Tshungu Bamesa, « il y a lieu de retenir comme principales causes des conflits ethniques dans le territoire de Djugu, l'explosion démographique, les contentieux fonciers, la désorganisation de l'administration aggravée par la situation de non Etat dans le district de l'Ituri, le rôle négatif des intellectuels, la partialité de l'église, la militarisation ethnique, la tentative de l'ethnicisation du pouvoir politique, la tentation de la création d'un Hema land dans le territoire de Djugu, le pillage de l'économie, les velléités de partition de la RDC ...»24(*)  Ce qui a poussé Suliman Ali Baldo de penser que ce qui a rendu ces attaques si dangereuses c'est la façon dont les deux groupes s'identifiaient aux catégories hutu et tutsi au coeur du génocide rwandais. Les Lendu se perçoivent désormais comme des parents des Hutu alors que les Hema s'identifient aux Tutsi. Les deux groupes se sont pendant longtemps livrés à une compétition pour le contrôle de la terre mais les identifications récentes et le lien qu'elles ont avec le génocide menacent de transformer cette lutte en un phénomène beaucoup plus dévastateur.25(*)

Nous disséquerons chaque aspect de cette assertion lorsque nous parlerons des différentes dimensions du conflit « Iturien ».

II.1.3. LES PROTAGONISTES

Il est certes connu de tous que la situation conflictuelle de l'Ituri a mis au prise les ethnies Hema et Lendu. Plusieurs témoignages ont, par ailleurs, fait état de la participation des éléments Ougandais aux côtés de certains groupes armés soit sous l'obédience Hema, soit Lendu. Cette assistance de l'armée ougandaise ravivait la tension. Seulement, ces Hema et Lendu se sont organisés en multiples milices au gré des dirigeants, chacun avec son agenda. C'est ce qui a donné naissance aux groupes armés très actifs disséminés à travers tout le district de l'Ituri. Il est de notre devoir de situer chaque groupe armé dans son contexte.

Avant d'en arriver là, nous signalons que le conflit qui a opposé les Hema et Lendu dans les territoires de Djugu et d'Irumu avait pour cause commune le conflit foncier alimenté par des antécédents eu égard à la suprématie constatée des Hema, une trouvaille coloniale pour s'imposer dans cette partie de la République Démocratique du Congo.

A ce stade, nous parlons d'une manière aussi succincte que possible des groupes armés qui se sont illustrés dans les affrontements en Ituri. Nous nous appesantirons avec un peu plus des détails sur ce dossier lorsque nous aborderons le volet dimension politique du conflit.

Sachant que la délimitation de notre travail s'étale entre les années 2004 et 2005, nous mettrons à votre disposition juste un brin d'information en rapport avec les groupes armés de l'Ituri.

Il s'agit notamment de l'UPC-L, UPC-K, MLC, RCD/ML, FNI, FRPI, PUSIC, FAPC, et de FIPI. Tous ces groupes armés sont constitués, pour la plupart, sur des bases ethniques. Et les ethnies les plus représentatives sont les Hema et les Lendu.

II.1.3.1 D'UN GROUPE A UN AUTRE.

1. L'Union des Patriotes Congolais, (UPC) :

Ce groupe à majorité Hema a été crée en 2002 à Bunia par l'Ouganda avec à sa tête Thomas Lubanga. Ce dernier, dissident du RCD ML de Mbusa Nyamwisi se ralliera en janvier 2003 avec le Rwanda par l'entremise du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, RCD basé à Goma. L'Upc de Thomas Lubanga fut maître de Bunia et la quitta avant l'arrivée des Casques Bleus de la MONUC qui ont pris la relève de la force internationale Artémis.

2. Le Mouvement de Libération du Congo,(MLC) :

Mouvement politico militaire, le MLC a été crée le 30 septembre 1998 par un groupe des congolais sous la direction de Jean Pierre Bemba. De 1998 à 2003, ce mouvement politico-militaire contrôlait la grande partie de la province de l'Equateur et une partie de la province orientale, notamment le district de l'Ituri grâce à son alliance avec le RCD/ML de Mbusa Nyamwisi et le RCD National de Roger Lumbala en juillet 2001. Alliance qui avait donné naissance au Front pour la Libération du Congo. Ce mouvement politico militaire se muera en parti politique le 5 avril 2003, un jour après la promulgation de la constitution de la transition par le Président Joseph KABILA.

3. Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Mouvement de Libération. RCD/ML

Né en décembre 1999 d'une scission avec le RCD Goma, ce mouvement s'est implanté à l'est et au sud de l'Ituri notamment à Kisangani et à Beni au Nord Kivu. Bien qu'ayant son quartier général à Beni, le RCD ML de Mbusa Nyamwisi a été très virulent dans les affrontements qui se sont déroulés en Ituri. Soutenu par l'Ouganda, le RCD/ML contrôla pendant un certain temps la ville de Bunia avant de s'affronter avec l'UPC de Thomas Lubanga et de quitter Bunia pour se retrancher à Beni au Nord Kivu.

4. L'Union des Patriotes Congolais- Kisembo

Floribert Kisembo ancien bras droit de Thomas Lubanga se retranchera suite à des querelles internes au sein de l'Upc de Thomas Lubanga pour fonder son aile UPC K à la différence de l'UPC L de Lubanga et toujours avec l'appui Ougandais.

5. Le front des Nationalistes et Intégrationnistes (FNI)

Ce groupe armé à majorité Lendu fut l'oeuvre de Floribert Ndjabu sous l'instigation des officiers Ougandais en janvier 2003. Il participa ardemment à l'éviction de UPC de Thomas Lubanga de la ville de Bunia. Floribert Ndjabu avec son FNI s'est toujours présenter en défenseur de la communauté Lendu. Il s'est par ailleurs allié à d'autres communautés considérées plus proche des Lendu à l'instar des ngiti. Floribert Ndjabu fut promu général dans le FARDC avant d'être arrêté le 11 mars 2005.

6. Forces de Résistance Patriotique en Ituri, FRPI.

Nous le disions tantôt que le FNI bénéficia de l'apport de la communauté Ngiti. En effet, cet apport donna naissance à une milice dirigée par Germain Katanga. Il fut crée en novembre 2002 et bénéficia lui aussi secrètement de l'appui ougandais et aussi du gouvernement de Kinshasa lors des hostilités en 2003. Germain Katanga sera consacré général au sein des FARDC, il sera lui aussi mis aux arrêts à kinshasa.

7. Le parti pour la Sauvegarde de l'Intégrité du Congo (PUSIC)

Les dissidences se sont poursuivies au sein de l'UPC de Thomas Lubanga de tel enseigne que presque tous les lieutenants se sont retirés pour former leur milice. Cette situation fut la rusée des officiers Ougandais. Nous en parlerons lors que nous aborderons la dimension politique du conflit. De ces dissidences, naquit également le PUSIC avec Kahwa Mandro en Février 2003 après le rapprochement de l'UPC avec le Rwanda la même année. Par ailleurs, le PUSIC, se divisera en deux branches, l'une dirigée par Kahwa Mandro et l'autre par Kisembo Bitamara. Ce dernier installera son quartier général à Kansenyi au bord du Lac Albert. Tandis que Kahwa resté à Bunia se convertira plutard à l'Islam et s'alliera avec la Libye.

8. Front de l'Intégration pour la Pacification de l'Ituri (FIPI)

A partir de l'Ouganda, un groupe armé sera crée en Février 2003. Cette nouvelle milice sera présidée par un chef traditionnel de l'Ethnie Hema Kahwa Mandro qui lui avait déjà à partir de Bunia formé le Pusic avec Kisembo Bitamara. Ce nouveau groupe sera plus ouvert aux communautés Lendu, Ngiti et Hema. FIPI avec Kahwa Mandro prendra le contrôle de Tcheyi à quelques 12 kilomètres de Bunia le 27 février 2003.

9. Les Forces Armées du Peuple Congolais (FAPC)

Toujours dans la foulée des dissidents de l'UPC, Jérôme KAKWAVU l'un des lieutenants de l'UPC qui contrôlait la partie nord-est de l'Ituri dans le territoire d'Aru et une partie du territoire de Mahagi, proclamera l'indépendance du territoire où il contrôlait et formera son parti le FAPC en février 2003. Ce fut l'unique groupe à caractère mixte qui regroupa en son sein presque toutes les ethnies de l'Ituri. Il reçu le soutient d'une haute personnalité ougandaise selon le magazine de la MONUC citant des sources de l'Agence France Presse.26(*) Jérôme Kakwavu installa son quartier général dans le territoire de Aru et contrôla une bonne partie du territoire de Mahagi y compris la cité minière de Mongwalu. Il sera promu général au sein des FARDC avant d'être incarcéré à Kinshasa la capitale congolaise.

* 18 Asadho, rapport sur le conflit inter-ethnique Hema-Lendu en territoire de djugu dans la province orientale, www.icc-cpi.int

* 19 Asadho, op cit.

* 20 Travail forcé pour l'or tiré du site www.cobelco.org

* 21 TShungu Bamesa, Guerre inter-communautaire dans le territoire d'Irumu in Table ronde pour la résolution du conflit communautaire Hema-Lendu, www.panosparis.org

* 22TShungu Bamesa, op. cit.

* 23 TShungu Bamesa, op. cit.

* 24 Idem

* 25 Suliman Ali Baldo, chercheur à la Division Afrique de Human Rights Watch, http://www.hrw.org/french/press/2001/hemalendu.htm

* 26 Monuc Magazine n°23, p. 20.

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