Hypothèse/OS1
Cette hypothèse stipule que "l'état sanitaire
des populations de l'Atlantique s'est amélioré entre 1992 et
2002".
L'analyse des résultats issus de nos enquêtes
nous a permis de constater que 68% des enquêtés reconnaissent
l'existence des infrastructures sanitaires mais en nombre limité. Ces
infrastructures sont de deux types : publiques et privées et se
trouvent éloignées des zones rurales.
Le paludisme et les infections respiratoires sont les
maladies qui touchent le plus souvent les populations. Mais des actions
urgentes telles que la promotion des moustiquaires imprégnées
sont engagées.
S'agissant de l'accès des populations aux centres de
santé, 72% des personnes interrogées se rendent dans les centres
pour se faire soigner en cas de maladie. Les autres s'y rendent mais
après l'automédication ou recours aux guérisseurs
traditionnels.
L'appréciation des prestations données par ces
centres et leur coût varient selon que l'on fréquente les
centres publics ou les centres privés. 43% des interrogés
estiment que les prestations sont bonnes dans les centres privés et
communautaires. 51% des interrogés sont passablement satisfaits et 6%
le sont médiocrement.
Seuls 34% pensent que les coûts sont
élevés notamment dans les centres privés ; 62%
apprécient moyennement les coûts et 4% les trouvent bas.
S'agissant des enfants, ils jouissent d'une bonne couverture
vaccinale mais manquent de suivi dans leur croissance. Ce manque est rendu
possible grâce à la quasi-inexistence des centres de promotion
sociale. Seuls 46% reconnaissent l'existence de ces centres.
A l'issue de ces différentes analyses et celles des
graphiques retraçant le nombre de naissances, les consultations et le
taux de fréquentation, nous avons pu identifier, sur la période
allant de 1992 à 2002, que la situation sanitaire de l'Atlantique est
reluisante. L'état sanitaire des populations de ce département
s'est donc amélioré entre 1992 et 2002. Cette hypothèse
est alors vérifiée.
Hypothèse/OS2
Elle suppose que "entre 1992 et 2002, les taux bruts de
scolarisation et d'alphabétisation ont connu une progression
significative"
L'analyse des courbes du graphique n°5, nous montre
que le taux brut de scolarisation a connu une progression ces dix
dernières années.
Il est à signaler par ailleurs que le taux
d'accroissement du nombre d'alphabétisés entre 1992 et 2002 est
de 49,22%. Il traduit donc une progression du taux d'alphabétisation au
cours de cette période.
Au total, le taux brut de scolarisation et le taux
d'alphabétisation ont progressé entre 1992 et 2002, mais
l'hypothèse d'une progression significative est à relativiser.
Selon les résultats issus de nos enquêtes, 53%
des personnes interrogées ne sont pas scolarisées et 78% parmi
elles ne savent ni lire, ni écrire dans leur langue. Pour se
justifier, elles avancent les raisons selon lesquelles l'emploi du temps est
inadéquat avec le temps qu'elles consacrent à leurs
activités agricoles. De même 32,69% avancent l'argument de la
quasi-inexistence des centres d'alphabétisation. L'hypothèse
d'une progression significative n'est donc pas vérifiée
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