III.1- 2- Impacts négatifs :
Les impacts négatifs majeurs concernent
Ø Les carrières ou zones d'emprunts non
réhabilitées
Ø L'érosion des sols
Ø La sédimentation ou l'envasement des cours
d'eau et bas fonds.
A ceux là, il faut ajouter la pollution à
travers le soulèvement de la poussière latéritique due
à la circulation routière
III.1- 2- 1- La déforestation
L'exploitation des carrières a
générée des étendues dénudées, non
seulement stériles du point de vue agricole, mais aussi des points
focaux où l'érosion future s'installera et des étangs
stagnants se formeront. La remise en état des lieux n'a pas
été effectuée et a contribué à la
détérioration du paysage. Pendant l'ouverture des
carrières, beaucoup d'arbres ont été détruits
entraînant ainsi la destruction des milliers de mètre carré
de surface forestière
Le risque d'érosion augmente lorsque le sol n'a qu'un
faible couvert végétal ou de résidus (herbes). Les
résidus et la végétation protègent le sol de
l'impact des gouttes de pluie et de l'éclaboussement, tendent à
ralentir la vitesse de l'eau de ruissellement et permettent une meilleure
infiltration.
L'efficacité du couvert végétal et de
résidus à réduire l'érosion dépend du type,
de l'étendue et de la densité du couvert végétal.
La végétation et les résidus combinés, couvrant
complètement le sol, interceptent la pluie et sont le moyen le plus
efficace pour réduire les pertes de sol (forêt). Les
résidus partiellement incorporés et leurs racines ont aussi leur
importance, parce qu'ils facilitent l'infiltration.
La capacité de maîtriser l'érosion de
toute culture, façon culturale ou couvert végétal
dépend aussi de la protection disponible à diverses
périodes de l'année en relation avec la quantité de
précipitation à caractère érosif durant ces
périodes. A cet égard, les plantes qui assurent un bon couvert
végétal durant la majeure partie de l'année
maîtrisent mieux l'érosion
Carrière ou zone d'emprunt non
restaurée
Au cours de ces enquêtes, il a été
constaté que ces pistes ont permis un accès facile aux
différents endroits de la forêt qui auparavant n'était pas
accessible permettant ainsi aux exploitants forestiers d'exercer leur
métier dans les conditions favorables. Les activités de coupe de
bois pour en faire du charbon se sont multipliées dans certains endroits
enquêtés tels que par exemple Fonghin et Tilonti où les
camions quittent de différents coins pour venir s'approvisionner en
charbon. D'après certains villageois, cette activité
n'était pas connue, mais grâce à la piste elle est devenue
l'une des activités principales des jeunes pendant la saison
sèche
Certes, cette activité est
régénératrice de revenus pour les exploitants, mais elle
est aussi destructrice de l'environnement. L'effet n'est pas immédiat,
mais elle pourrait engendrée des sérieux problèmes
environnementaux à long terme : désertification, changement
climatique, éloignement de la faune et pourrait jouer aussi sur d'autres
facteurs écologiques non moyens importants
Coupe abusive des arbres
pour le charbon
En plus des carrières ou zones d'emprunts, l'emprise de
la piste elle même dont la largeur varie entre six mètres à
quinze mètres selon la méthode utilisée a
entraîné la coupe d'énormes arbres.
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