2.6 Cas de l'aire de mouvement
L'étude a précédemment montré que
la capacité de l'aire de mouvement est celle de son maillon le plus
faible (coupe minimale). Par ailleurs, il a été établi que
la capacité pratique s'obtient en multipliant la capacité
théorique par le coefficient de contraction K. En supposant le
même niveau de qualité de service pour les trois maillons, nous
généralisons le coefficient de contraction de la piste (K=0,88)
aux autres maillons de l'aire de mouvement. En outre, on notera que la
capacité de
16
14
12
![](methodologie-evaluation-aire-mouvement-gestion-auto-aire-traffic-aeroport-dakar51.png)
10
8
6
4
2
0
programmation dépend de la politique du gestionnaire. Dans
tous les cas, celle-ci est inférieure à la capacité
pratique.
En résumé des résultats des simulations
ci-dessus, nous avons le tableau suivant :
Tableau 8:Récapitulatif des capacités des
diffé rents maillons de l 'aire de mouvement
|
Capacité de piste
|
Capacité du réseau de voies
de circulation
|
Capacité de l'aire de trafic (1avion/h correspond
à 2mvt/h)
|
Capacité théorique
|
16mvt/h
|
204mvt/h
|
25mvt/h
|
Capacité pratique
|
14mvt/h
|
1 79mvt/h
|
22mvt/h
|
|
Le tableau récapitulatif des capacités des
différents maillons de l'aire de mouvement indique clairement que la
capacité pratique de l'aire de mouvement de l'aéroport
Léopold Sédar SENGHOR de Dakar est de 14
mouvements/heure.
A présent, comparons la demande du trafic à la
capacité pratique :
Demandes et capacité horaires
![](methodologie-evaluation-aire-mouvement-gestion-auto-aire-traffic-aeroport-dakar52.png)
07/01/2007
00:00
08/01/2007
00:00
09/01/2007
00:00
10/01/2007
00:00
11/01/2007
00:00
12/01/2007
00:00
13/01/2007
00:00
14/01/2007
00:00
15/01/2007
00:00
16/01/2007
00:00
-2
![](methodologie-evaluation-aire-mouvement-gestion-auto-aire-traffic-aeroport-dakar53.png)
nombre atterrissage nombre décollagenombre total de
mouvement capacité pratique
Plage ire
Figure 40:Capacité horaire et demandes
2.7 Conclusion
En comparant la demande à la capacité pratique,
nous constatons que la demande est nettement en deçà de la
capacité pratique, pourtant les vols subissent de grands retards sur le
terrain. Il y a lieu de s'interroger sur la qualité de la gestion de
l'aire de manoeuvre et en particulier celle de l'aire de trafic.
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