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Impact du tarif extérieur commun appliqué en zone UEMOA sur le commerce intra-communautaire

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par Yves Valéry Franck BEZEME
Université de COCODY - DEA de Macroéconomie Appliquée 2007
  

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Section 2 : SOURCES ET DEFINITIONS DES DONNEES

L'estimation du modèle de gravité sera effectuée sur un échantillon composé de 33 pays : (les 8 pays de l'UEMOA, les 7 autres Etats de la CEDEAO puisque tous les pays de l'UEMOA appartiennent à cet AR qui sera une future union douanière d'ici 2008, les 15 pays de l'UE compte tenu du volume des échanges entre les pays de l'UEMOA et ceux-ci (40% des importations et 33% des exportations). A ces pays on a ajouté le Japon, le Canada et les Etats-Unis.

La période d'analyse est comprise entre 1996 et 2005. Cette période est divisée en deux sous - périodes de cinq ans chacune, que sont : 1996-2000 et 2001-2005.

La première nous permet d'analyser la période après les réformes préférentielles. En effet créée en Janvier 1994, l'UEMOA est fonctionnelle depuis Août 1994 et l'année 94 étant aussi celle de la dévaluation du F CFA, les données de cette année ne peuvent pas exactement rendre compte de l'impact de l'union. En conséquence, nous avons préféré utiliser les données à partir de 1996 pour l'estimation.

Et la seconde sous-période nous permet d'analyser l'impact spécifique de l'union douanière sur le commerce intra-communautaire. En effet, le TEC est entré en vigueur en

Janvier 2000. En tenant compte des délais de sa mise en oeuvre effective par les pays, nous avons opté pour les données de 2001.

Les flux commerciaux peuvent être mesurés soit par les exportations, soit par les importations. Hormis la différence entre les méthodes d'évaluation (exportations aux prix f.o.b. et importations aux prix c.a.f.), les deux mesures devraient, à priori, donner les mêmes résultats. Comme Andrew K. Rose (2001 et 2002b) et Kalbasi (2001), nous avons utilisé les seules statistiques des exportations, plus complètes et faciles à obtenir. Elles sont tirées de « Direction of Trade Statistics Yearbook » du FMI des années 2001 et 2006 qui selon Yeats (1999) est la source d'information la plus fiable sur les échanges bilatéraux intra-africains.

En ne s'intéressant qu'au commerce officiel, une part importante des échanges est laissée de côté, à savoir les échanges transitant par des voies parallèles. Ce problème est plus aigu pour le commerce intra-régional que pour celui avec le reste du monde. Il est toutefois intéressant d'expliquer le commerce officiel pour deux raisons. D'une part, c'est lui qui alimente les budgets des Etats. D'autre part, il est réalisé par les entreprises du secteur moderne, bien implantées, sur lesquelles repose le développement à long terme des pays.

Le produit intérieur brut et le produit intérieur brut par habitant sont tirés de International Monetary Fund, World Economic Outlook Database, Septembre 2006. Comme les flux des échanges commerciaux, les données des variables économiques (produit intérieur brut et par tête) sont évaluées en dollar courant des États-Unis d'Amérique.

Les superficies (en Km2) et les distances absolues entre les capitales économiques des partenaires commerciaux sont issues de la base de données de Andrew K. Rose par Internet, sur son Site Web : http// faculty.hass.berkeley.edu/arose.

Tenant compte de l'hétérogénéité des économies de notre échantillon, et afin d'obtenir une norme de référence adéquate pour l'évaluation de l'union douanière de la zone UEMOA, nous éliminons de l'échantillon le commerce entre les pays de l'OCDE, essentiellement composé de commerce intra-industriel. Ce commerce concerne peu les relations « Nord-Sud » et « Sud-Sud » et par conséquent ne constitue pas un élément de comparaison pertinent pour les flux commerciaux impliquant des pays africains (ces deux types de commerce ne répondant pas aux mêmes facteurs).

Ainsi, nous proposons d'estimer un modèle de gravité centré sur les exportations des pays de la CEDEAO (ceux de l'UEMOA y compris) Ainsi, l'échantillon des 33 pays est composé de

15 pays exportateurs (8 pays UEMOA et les 7 autres pays de la CEDEAO) ; et pour l'échantillon des pays importateurs, on retient les 15 pays exportateurs augmenté des 15 pays de l'UE, le Canada, le Japon et les Etats-Unis.

Les résultats de l'estimation empirique nous permettront de déterminer l'impact de l'union douanière sur le commerce intra-communautaire ; en d'autres termes, en fonction de la robustesse des coefficients estimés, on interprètera cet impact en comparant les coefficients des deux sous-périodes pour juger de leur constance en faisant ressortir l'impact du TEC sur le commerce intra-communautaire.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote